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Message à la marquise de Grenelle

Madame la ministre,

L’usage aurait voulu que cette lettre commence par le très formel « chère Madame » ou une formule plus ou moins protocolaire de circonstance, mais comme la suite le montrera vous ne pouvez m’être chère, et le moment n’est pas au protocole.

Madame, donc, d’autres que moi, emportés par la rage et la colère, avec leurs mots vous diront en termes plus que crus ce qu’ils pensent de votre cheminement et vos pratiques politiques, usant d’expressions que je peux concevoir mais dont je n’use pas pour garder à cette missive la dignité que pour votre part vous avez définitivement perdue.

C’est en catimini que le 8 aout vous avez, balayant le travail de vos services, décidé de tuer socialement un homme, militant syndical élu par ses collègues et camarades, coupable de refuser vos ukases. Le lendemain, la loi portant votre nom, loi que vous serez contrainte de retirer, est promulguée au JO.

Vos méthodes, celles de la droite, en ayant même pas le courage de l’assumer, vous classe maintenant quelque part entre Margareth Thatcher et Michèle Alliot-Marie. Chacun(e) dans son parcours a les balises qu’il ou elle mérite.

N’ayant jamais travaillé dans le cadre d’un contrat de travail, d’une convention collective, d’un tableau de service, votre C.V. fait lettre de créances et signe votre feuille de route : Cabinet du ministre de l’intérieur via le responsable aux élection du PS maintenant président de l’Assemblée Nationale, puis gravissant le mont Rose de votre déroulement de carrière, s’il est possible de nommer ainsi votre parcours, de la commission consultative de sécurité et d’accessibilité de la préfecture de police, à la commission départementale de la sécurité des transports de fonds de Paris, à la commission départementale des systèmes de vidéosurveillance de Paris, à la commission locale d’action sociale de la préfecture de police, au conseil départemental de sécurité civile de Paris, au conseil d’administration de la fondation Louis Lépine, et enfin à la commission départementale de la sécurité routière de Paris, tout vous prédisposait à faire la police, mais que la police ; principalement celle des RG.

Elue parisienne, c’est avec une célérité remarquable que vous avez su monter de Clignancourt à l’avenue Junot vous mettant dans le sillage du héros de votre patron : Clémenceau le fusilleur de Draveil ; déjà contre les travailleurs.

Comme manant battant les fossés pour chasser les grenouilles troublant le sommeil du château, vous voilà menant la traque des syndicalistes au sein de votre ministère devenu par votre acharnement non plus celui du travail et ou de l’emploi (jamais celui des travailleurs) mais une sorte de conciergerie du château MEDEF.

Des femmes et des hommes célèbres, souvent venant d’un autre bord que celui qui signe cette lettre ont laissé dans l’histoire leur nom à de grandes lois et textes qui bordent les repères républicains : Jules Ferry, Schœlcher, Simone Weil, A Thomas, Edgar Faure, Jean Zay, Léo Lagrange, Ambroise Croizat, Maurice Thorez, François Billoux.

D’autres ont laissé des traces honnies : Marcelin, Poniatowski, et combien d’autres. Votre formation d’origine a les siens dans ce vase des ignominies liberticides, Sérol n’étant pas le dernier.

D’autres célébrités ont un objet ou une attitude qui assure leur postérité historique : le préfet Poubelle, le sinistre Boycott, Godillot chausseur à uniforme, Olibrius le cruel, le prédicateur jésuite Bourdaloue pour ne pas allonger avec Tartuffe et Ubu. Quand on usera de votre patronyme pour qualifier un moment politique c’est dans l’urne contenant les reliques de ces termes que vous naviguerez.

Vous comprendrez bien que si la courtoisie de ce message reste dans le cadre de la civilité, elle ne lui interdit pas de ne pas vous saluer.

Canaille le Rouge,

(militant parisien qui ne lâchera rien de ce qui permettra de vous faire battre en toute circonstance).

»» http://canaille-le-rouge.over-blog.com/
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