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L’ère du Trump-bashing est-elle passée ?

Message aux médias de masse !

Le Grand Soir "donne à lire" ici un article d’un auteur qui pourrait sembler trumpiste (il ne l’est pas).
Son article est documenté, étayé, original et inédit.
La charge de l’auteur contre les médias états-uniens manipulateurs ne peut que nous plaire.
En France, la préférence unanime des médias pour Kamala Harris, leurs attaques permanentes contre Donald Trump nous ont toujours paru suspectes. C’est comme quand ils font l’éloge sans nuance de Zelensky.
Au Grand Soir, nous avons souvent le réflexe de penser le contraire de ce que nos médias nous disent de penser.
Cela dit, ce n’est pas LGS qui a écrit l’article ci-dessous. Nous sommes en désaccord avec des passages. Nous n’attendons rien de bon d’un président des Etats-Unis.
Nos lecteurs s’exprimeront.
LGS

Il y a quelques jours, François Cardinal du journal La Presse de Montréal nous envoie une "infolettre" qui nous "explique"
« Comment Donald Trump a-t-il pu être réélu, et avec une telle marge en plus ? »

Yves Boisvert du même journal régurgite de la même façon !
Le brillant propagandiste avoue :
« On ne peut plus dire que Trump est une sorte d’accident de l’histoire politique. [1] »

En France TF1 nous dit : « Pourquoi les Américains ont choisi Trump [2] »

Europe 1 répond à la même question : « Pourquoi Trump a gagné ? [3] »
Chez Europe 1 on se demande aussi : « Pourquoi Donald Trump est-il si populaire ? [4] »

La BBC de Londres lance la même question : « Pourquoi Trump est-il si populaire parmi les républicains ? [5] »

Notre grand journal national Le Devoir est dans tous ses états et se demande : « Pourquoi voter pour Trump ? [6] »

C’est le grand questionnement !
Un questionnement médiatique occidental total !
Presqu’une panique ! On dit que les électeurs sont des irrationnels, que Donald Trump a peut-être des pouvoirs "sataniques" pour être ainsi élu, bref c’est le grand délire !

Cependant
La question véritable n’est pas pourquoi Donald Trump a été élu, mais plutôt : 

« POURQUOI LA GRANDE PRESSE A TOUJOURS CRACHÉ SUR CET HOMME ? »

Et en crachant sur cet homme, La grande Presse crache directement sur une importante partie de la population. Il n’en faut pas plus pour que le clan Biden-Harris traite les partisans de Donald d’ordures (Garbage) [7].

La puanteur qui se dégage des grands médias est celle d’un camion à ordure au grand soleil !
Depuis dix ans, constamment et de façon plus que soutenue, les grands médias vomissent sur Donald Trump.

Les grands médias ont inculqué dans une importante partie de la population, une maladie mentale bien réelle : Le « Trump Derangement Syndrome [8] ». Une maladie mentale qui génère une haine totale, phénoménale et incontrôlable envers Donald Trump. Une haine dont ceux qui en sont atteints ne savent même pas sur quoi repose cette haine viscérale. Aucune raison politique réelle ne sert de pilier à cette haine maladive. Ceux atteints de ce TDS ne peuvent dire pourquoi ils haïssent à ce point cet homme. Seuls les clichés propagandistes non fondés leur vient à l’idée : racisme, sexisme, menteur, bref tous les clichés que la propagande répète ad nauseam depuis dix ans.

Les grands médias, depuis près d’une décennie, nous vomissent une propagande haineuse envers cet homme. Et pourtant, avant sa venue en politique, cet homme était le chouchou de tous les réseaux de télé. Il était aimé et même admiré. Ne prenez pas cette affirmation comme une vérité. Vérifiez vous-mêmes. Écoutez les nombreuses entrevues que Donald Trump a données tout au cours de sa vie. Voyez comment il était reçu partout, par tous.

Voyez le reportage de NBC [9] qui nous rappelle ce qu’était Donald Trump au cours des années passées.

Revoyez la présentation de Donald Trump [10] à l’émission de David Letterman en 1987.

Voyez ce qu’il répondait lorsqu’en 1980 [11], on lui demandait s’il aimerait être le Président des États-Unis.

Voyez Donald Trump à 33 ans, interviewé par Tom Brockaw [12].

Voyez ce qu’il répondait à Oprah Winfrey en 1988 [13] lorsque celle-ci lui demandait ce qu’il ferait de différent en politique étrangère si c’était lui qui était aux commandes politiques du Pays.

Bien avant de faire le saut en politique, Trump était l’une des plus importantes personnalités de New York. Et comme nous pouvons le voir à travers ces enregistrements, il était respecté et même admiré de tous. Il était l’un des préférés des grands Talk-Shows américains [14]. Il était une « New York institution » [15]

En plus d’être un constructeur et un investisseur majeur dans l’immobilier, il était un producteur d’émission de télé. On le voit ici en 2004 décrire son émission " The Apprentice" [16]. Il était aussi un organisateur de concours de beauté [17] et même de galas de lutte [18]. Donald Trump alliait le gros "business" et le "showbusiness".

L’histoire de sa vie est là, encore disponible au visionnement. Toute personne honnête voulant connaître vraiment qui est Donald Trump doit regarder ces vidéos afin de se faire une idée concrète du personnage. Cela va de son historique à sa personnalité en passant par sa renommée et sa popularité.

On constate que Donald Trump n’est pas un monstre comme les grands médias nous le décrivent depuis dix ans.

À travers ces vidéos on constate que toute sa vie, Donald Trump a tenu le même discours. Un discours empreint de sincérité, d’honnêteté et d’intégrité. 
Pourquoi Donald Trump a-t-il été élu et avec une telle ampleur ?
Il n’y a qu’à voir les enjeux politiques de l’heure.
1- La guerre ou la PAIX. Les gens refusent ces guerres immondes.
2- La folie disant que les sexes biologiques ne sont qu’une vue de l’esprit. Les gens refusent cette folie.
3- De voir les hommes disant être devenus femmes compétitionner contre des femmes et remporter toutes les compétitions par leur avantage physique mâle.
4- Le refus des gens d’accepter ces mutilations sexuelles de changement de sexe qui ruinent des vies entières
5- Les gens veulent que cette immigration ILLÉGALE massive cesse.
6- Les gens veulent des mesures pour endiguer l’inflation.
7- Les gens veulent un coût de l’énergie plus abordable.
8- Les gens veulent un système électoral plus sécuritaire à l’abri de la fraude.
9- Les gens veulent vivre dans un Pays plus sécuritaire. Un Paix où la violence est mieux contrôlée.
10- Les gens disent majoritairement non au libre-échange (Made in China) et veulent un retour à la production locale (Made in the USA) pour favoriser les emplois.

Il y a des dizaines d’autres importants points politiques pour lesquels le peuple américain a voté le 5 novembre dernier.

Tous ces points ont été remisés aux oubliettes par les grands médias et par le parti démocrate de Biden-Harris. Pour ce clan de la haine, le seul point qui comptait pour eux, c’était d’éliminer Donald Trump pour poursuivre leur agenda mondialiste.

Mon article [19] offre plusieurs liens pour écouter ce que disait Donald Trump tout au long de sa vie.
Ainsi, on peut se faire une opinion plus éclairée que l’opinion que La Presse nous inculque de façon soutenue depuis une décennie.

Il est temps de délaisser ces étiquetages qui nous orientent l’opinion et nous masquent du même coup toute la réalité. Il faut être conscient que ces clichés véhiculés par La grande Presse et même par les réseaux sociaux (l’étiquetage de « monstre » ou de « sauveur » selon les clans) ne servent qu’à cacher les réels enjeux politiques et à enfumer l’esprit du citoyen.
Il était ÉVIDENT si on analysait les faits et la réalité américaine que Donald Trump serait élu. (Chaos économique, inflation, immigration ILLÉGALE massive, violences locales et mondiales ; guerres, tensions croissantes vers une 3e grande guerre).

La population refuse la guerre et les massacres et refuse d’être soumise à des politiques élaborées par des fous. Sexes biologiques reniés, mutilation sexuelle des jeunes gens, pédophilie en croissance via ces hommes drag couines, corruption, etc.

Ce fut un deuxième « grand FUCK YOU [1] » que l’électorat américain a fait aux grands médias.
Donald Trump a été FORTEMENT élu. C’était Too big to rig. La fraude n’a pu changer la donne. Le verdict populaire est indiscutable.

En 2016, j’attaquais mon article en disant ce qui suit et en 2024 je peux reprendre exactement les mêmes termes :

Hier soir nous avons vécu un moment mémorable.
Le peuple,
Ceux et celles que nos journalistes disent ne pas être éduqués,
ceux et celles que nos journalistes disent être des « racistes »,
ceux et finalement surtout celles que nos journalistes disent être des « misogynes ! »,
ceux et celles que nos journalistes traitent de mal embouché,
 Oui, finalement ce peuple qui se fait cracher dessus
par cette clique paradant sa fallacieuse moralité dans son scintillant bel habit de l’hypocrisie...
 Eh ! Bien ! Ce peuple a dit à ces larbins au service du pouvoir : « FUCK YOU ! ».

Ce n’est pas Trump qui a été élu, mais c’est le peuple qui a gagné. Le peuple qui s’est affirmé.

Depuis des lustres il n’y a plus du journalisme, Il n’y a que de la propagande.

La propagande ! [20]
Cette arme, terriblement efficace qui a servi à renverser Laurent Gbagbo.
Cette arme qui a servi à massacrer l’Afghanistan pour contrôler son riche sous-sol.
Cette arme qui a servi à obtenir le consentement populaire à l’assassinat de Saddam Hussein et au massacre de l’Irak.
Cette arme qui a servi à obtenir le consentement populaire à l’assassinat de Kadhafi et à l’horrible destruction de la Libye.
Cette arme qui a servi pendant une décennie à promouvoir l’horrible guerre hypocrite et sale contre la Syrie et à promouvoir, en vain, l’assassinat du président, Bachar al Assad. Un président majoritairement appuyé par son peuple [21].

Cette arme, la propagande, sert toutes les sales causes et sert surtout à fabriquer le consentement pour permettre la bénédiction des atrocités commises.
C’est la plus importante arme utilisée contre Donald Trump qui se bat contre cette hypocrite et guerrière oligarchie mondiale mondialiste.

Pour illustrer la propagande : un seul lien.
Un lien qui dit tout [22].
Un lien qui démontre en quelques secondes comment opère la propagande.

En propagande, il suffit de dire et de dire AVEC FERMETÉ. 
Et de répéter et de répéter et de faire répéter.
C’est terriblement efficace lorsque les cerveaux ont été mis, au préalable, hors fonction.

Cependant le 5 novembre dernier, la propagande a été mise K.O.
Suite à l’élection, le Général Mike Flynn déclara sur X twitter :

"Démocrates, si vous vous demandez pourquoi l’Amérique a voté pour Trump, permettez-moi de vous expliquer :
La vérité, c’est que le peuple américain en a marre de vos conneries.

Vous avez ruiné notre nation et notre culture. Vous vous êtes ouvertement moqués de nous, vous nous avez rabaissés et discriminés, puis vous nous avez traités de racistes, de misogynes et de nazis.

Vous avez souillé et corrompu toutes nos grandes institutions, y compris les médias, les médias sociaux, la technologie, l’université, le renseignement, la santé, la pharmacie, Hollywood, le divertissement, le sport, TOUT !

Vous nous avez dit que Trump était un atout russe qui allait déclencher la troisième guerre mondiale et qu’il serait pire qu’Hitler. Vous avez ensuite utilisé cette excuse pour justifier la haine envers les partisans de Trump et les émeutes dans les rues.

Vous nous avez tous dit avec véhémence que la traite des êtres humains était un mythe, vous nous avez dit que la frontière était sûre et que quiconque la remettait en question était un conspirationniste irrémédiable et déplorable (et une ordure). Vous avez dit que quiconque regardait « Sound of Freedom » était un extrémiste de QAnon et une menace pour la démocratie. Puis il s’est avéré que c’était vrai, et que les élites sont vraiment engagées dans des crimes innommables contre les enfants.

Le peuple américain a pris conscience de l’escroquerie et du véritable mal qui nous entoure, et nous n’allons plus le tolérer. Nous avons donc engagé Donald J. Trump et son équipe de patriotes pour rectifier la situation et ramener l’Amérique à sa grandeur.

Serge Charbonneau
Journaliste indépendant 
Fouiller les faits véritables et vérifiables 
et transmettre l’information aux citoyens pour activer leur propre réflexion,
voilà ce que tout journaliste devrait faire.
Le journalisme est le chien de garde de la démocratie.

Liste des liens :

[1] La Presse : Donald Trump élu président
Ce que son triomphe dit de nos voisins
https://www.lapresse.ca/elections-americaines/chroniques/2024-11-07/donald-trump-elu-president/ce-que-son-triomphe-dit-de-nos-voisins.php

[2] TF1 : Raz-de-marée dans les urnes :
pourquoi les Américains ont choisi Trump
https://www.tf1info.fr/international/videos/video-raz-de-maree-dans-les-urnes-pourquoi-les-americains-ont-choisi-trump-5263-2332764.html

[3] Europe 1 : Élections présidentielles aux Etats-Unis :
pourquoi Trump a gagné ?
https://www.youtube.com/watch?v=sLd0ZPHV3W8

[4] Europe 1 : Pourquoi Donald Trump est-il si populaire ?
https://www.europe1.fr/international/presidentielle-americaine-inculpations-attaques-verbales-pourquoi-donald-trump-est-il-si-populaire-4275950

[5] BBC : Pourquoi Trump est-il si populaire parmi les républicains ?
https://www.bbc.com/afrique/articles/cn09vpz73pxo

[6] Le Devoir : Pourquoi voter pour Trump ?
https://www.ledevoir.com/opinion/idees/589297/presidentielle-americaine-pourquoi-voter-pour-trump

[7] Biden calls Trump supporters ’garbage’ during Harris campaign
https://www.foxnews.com/media/biden-calls-trump-supporters-garbage-during-harris-campaign-call-vp-calls-unity-ellipse-rally

[8] Tucker : Trump Derangement Syndrome makes Dems unrecognizable
https://www.youtube.com/watch?v=V8xEw2gjEVk

[9] 1980s : How Donald Trump Created Donald Trump | NBC News
https://www.youtube.com/watch?v=_FLo14GMYos

[10] Donald Trump on Letterman in 1987
https://www.youtube.com/watch?v=9TXLY8hnhlo

[11] Young Donald Trump predicts Joe Biden in 1980 interview
https://www.youtube.com/watch?v=QQDKekRg6B4

[12] NBC : Donald Trump Interviewed by Tom Brokaw
on the Today Show - 1980
https://www.youtube.com/watch?v=s9c45q5kPt0

[13] Donald Trump Teases a President Bid During a 1988 Oprah Show
https://www.youtube.com/watch?v=SEPs17_AkTI

[14] Living the Trump Life : "I’ve Got What I Want, and I Love What I Do"
The Oprah Winfrey Show
https://www.youtube.com/watch?v=yP5rDRZmboM

[15] Donald Trump, 1998 - BBC HARDtalk
https://www.youtube.com/watch?v=y4CqF4hjCGI

[16] Donald Trump Talks ‘The Apprentice’ in Season 1
https://www.youtube.com/watch?v=Vw5sHeJmV5s

[17] Trump : Miss California USA Keeps Title
https://www.youtube.com/watch?v=m6Z4pCu7sy8

[18] Mr. McMahon and Donald Trump announce the Battle of the Billionaires
https://www.youtube.com/watch?v=dVxVDDYwNvU

[19] Donald Trump N’EST PAS un sauveur !
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/donald-trump-n-est-pas-un-sauveur-257360

[20] La propagande : l’arme fatale contre Trump
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-propagande-l-arme-fatale-contre-228594

[21] La gifle : les réfugiés syriens au Liban votent Bachar
https://reseauinternational.net/gifle-les-refugies-syriens-au-liban-votent-bachar/

[22] Radio-Canada : Trump a-t-il raison de crier à la fraude électorale ?
https://ici.radio-canada.ca/info/rad/reportage/392/trump-a-t-il-raison-de-crier-au-vol

[23] General Mike Flynn : Democrats, if you’re wondering why America voted for Trump, allow me to explain
https://x.com/GenFlynn/status/1855580973028540483

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COMMENTAIRES  

01/12/2024 10:01 par milsabor

https://reseauinternational.net/trump-a-profere-des-menaces-contre-les-brics-exigeant-de-ne-pas-creer-dalternative-au-dollar-americain/
Je crois qu’il n’y a rien d’autre à savoir de Trump. Hégémonie du dollar = poursuite des guerres perpétuelles contre le reste du monde à l’extérieur et maintien de la religion de l’exceptionnalisme américain qui va avec la guerre contre le peuple à l’intérieur.
Qu’attendre d’autre de la part d’un milliardaire ? La politique est aussi une affaire de psychologie. La psychologie requise pour devenir milliardaire n’est pas compatible avec un positionnement politique altruiste, humaniste, philanthropique et démocratique.

01/12/2024 11:35 par Geb.

Ben, nous ici on avait Tapie, et c’était le même "en plus petit"...

Il est pas allé aussi loin, vu que c’était pas encore le moment, mais parfois je me prend à penser que c’était une sorte de prototype avant mise sur le Marché international.

Mais personne y compris chez les meilleurs ennemis des USA comme les Russes ne se fait d’illusions sur le compte de Trump.

A commencer par les étatsuniens perdus dans les vallées de Appalaches dévastées par les fast floods d’octobre/novembre et qui sont en train de crever comme de vulgaires palestiniens sous des tentes par moins 10°C sous la neige et la glace. Noyés dans les boues toxiques e radioactives des déchets industriels sans eau potable et sans nécessités basiques.

Pendant ce temps le blondinet continue à cramer les milliards des ses donateurs milliardaires en vue de sa prochaine investiture.

Ceux là ils ont pas voté ni pour l’un ni pour l’autre mais ils sont pas près d’oublier s’ils survivent.

https://www.youtube.com/watch?v=q39SLqvI7Ts

Paramétrez la traduction française si vous ne comprenez pas l’Anglais.

01/12/2024 13:31 par xiao pignouf

Si Charbonneau n’est pas trumpiste, moi je suis moine.

Il reprend tous les poncifs ultra-conservateurs pour expliquer le vote du peuple américain et ne fait preuve d’aucune impartialité.

1- La guerre ou la PAIX. Les gens refusent ces guerres immondes.

La guerre ou la paix avec Trump ? Ça dépendra pour qui. Les Palestiniens n’y verront aucune différence, ce sera même très certainement encore pire pour l’ensemble de la région. Cela fait longtemps que le peuple yankee (le plus égoïste du monde) en a marre des guerres, d’où l’émergence des guerres par procuration. Trump ne financera peut-être plus l’OTAN (on verra) mais il financera toutes les tentatives de déstabilisation des gouvernements sud-américains trop communistes à son goût. Ni le Vénézuela, ni Cuba, ni le Mexique et probablement pas la Colombie passée à gauche, ne se réjouissent du retour de Trump.

2- La folie disant que les sexes biologiques ne sont qu’une vue de l’esprit. Les gens refusent cette folie.
3- De voir les hommes disant être devenus femmes compétitionner contre des femmes et remporter toutes les compétitions par leur avantage physique mâle.
4- Le refus des gens d’accepter ces mutilations sexuelles de changement de sexe qui ruinent des vies entières

Je mets ces trois points dans le même sac parce que ce ne sont que des variantes des mêmes bobards véhiculés par les ultra-conservateurs chrétiens. Ça ne démontre qu’une chose : que Charbonneau doit passer un temps considérable sur les réseaux sociaux (je parierais pour celui de Mu$k) et se gaver de la bonne grosse soupe d’étrons qu’ils distribuent à flux constant, bien loin de la moindre connaissance sur le sujet.

Le sexe biologique n’est pas nié par les personnes transgenres ni par la théorie du genre. Celles-ci donnent juste la prévalence, dans les limites de leur propre corps (et non de celui des autres), à leur identité de genre. Un homme ou une femme transgenre se dit transgenre parce c’est ce qu’il ou elle sait et affirme être. Il ou elle veut juste vivre comme une femme ou un homme, dans les limites que la loi trace, sans que des donneurs de leçon bigots habitués à s’occuper de l’intimité de tous viennent l’oppresser.

La présence de personnes transgenres dans le sport est interdite pas les instances internationales. Si cela a eu lieu (aux States, certainement) ce n’est pas dans des compétitions officielles, et je gage que c’est extrêmement rare. En tout cas, c’est incomparablement moins prégnant que le dopage et la prise de stéroïdes, notamment chez les athlètes femmes, encouragées par l’incessant esprit de compétition et de performance que le capitalisme affectionne tant.

Le terme « mutilation » remplace dans l’esprit réactionnaire celui de « chirurgie de réassignation sexuelle » qui n’est permise dans toutes les lois qui l’autorisent qu’à la majorité et dont l’initiative appartient entièrement à la personne concernée. Les mêmes seront indifférents au business de la chirurgie plastique qui charcute tant les femmes et exploite leurs insécurités (mais qui a souvent l’avantage de leur donner de plus grosses poitrines...) Encore un exemple de la volonté conservatrice à s’occuper de l’intimité des gens. Tous les États américains qui limitent l’accès des personnes transgenre aux soins dont elles ont besoin (qui sont les mêmes qui limitent l’accès à l’avortement), plongent ces personnes dans la clandestinité et les force à des procédures illégales beaucoup plus dangereuses (auxquelles pourront échapper bien sûr les classes bourgeoises).

5- Les gens veulent que cette immigration ILLÉGALE massive cesse.

Les Républicains auront beau surélever les murs ou déporter des millions de clandestins (ce qui leur coûtera le pognon qu’ils ne donneront plus à l’OTAN), ils ne parviendront jamais à endiguer les flux migratoires tant que l’impérialisme états-unien ne cessera pas ses magouilles en Amérique latine. Les Européens savent ça mieux que quiconque.

9- Les gens veulent vivre dans un Pays plus sécuritaire. Un Paix où la violence est mieux contrôlée.

Je ne sais pas si l’auteur se rend même compte que le synonyme d’« état sécuritaire », c’est « état policier ». Et puis dans un pays où les armes tuent les enfants mais qui ne veut strictement rien y faire (et encore moins les Républicains), c’est pure naïveté que de croire que ce genre de crimes disparaîtront. En outre, Charbonneau de s’intéresse pas à sourcer ce qui contredirait son propos (il nous gave juste de la parole quasi-biblique du milliardaire) : toutes les statistiques montrent que depuis 2020 aux EU le nombre de crimes violents est en baisse.

Charbonneau n’explique absolument rien (d’autre qu’à quel point les détracteurs de Trump sont méchants !) et certainement pas mieux que ne le font les trumpistes eux-mêmes (ceux qu’on appelle là-bas les « MAGA people »). C’est dire la médiocrité de son analyse. En réalité, son article ressemble à un tract pro-Trump.

Il omet par exemple une donnée de taille.

Harris a perdu en premier lieu du fait d’une abstention significative des électeurs démocrates (possiblement en majorité parmi les populations afro-américaines) avec 7 millions d’électeurs en moins par rapport à 2020. Trump en a gagné quant à lui 2,7 millions, ce qui relativise nettement le « ras-le-bol » dont parle Charbonneau. Il a remporté l’élection avec près de 4,5 millions de voix d’écart en moins que Biden en 2020 (77 millions contre 81 millions).

La défaite de Harris est multifactorielle : elle a remplacé Biden au pied levé et trop tardivement, elle a été associée fatalement au gouvernement Biden, très impopulaire, puisqu’elle en faisait partie, elle a mené une campagne sur des thèmes bien plus centristes (aux EU c’est purement et simplement une campagne de droite même si elle est à la gauche de Trump) que supposément wokistes, et Elon Musk a mis son attirail propagandiste entièrement au service de Trump.

Autre omission : l’un des faits les plus marquants qui a démenti la thèse trumpiste selon laquelle l’immigration favoriserait le camp démocrate au moment du vote, c’est que 45% des Latinos ont voté pour Trump. Pourquoi ? Hypothèse : une bonne partie des immigrants latinos seraient peut-être d’anciens opposants aux gouvernements socialistes des pays d’Amérique du Sud et pourraient avoir appartenu aux classes sociales aisées (ou moyennes) dans leur pays d’origine.

La victoire de Trump ne m’enchante ni plus ni moins que si Harris avait gagné : ce sera peu ou prou la même merde.

01/12/2024 17:28 par Roubachoff

Impossible de lire jusqu’au bout les imprécations de XP. Je me suis arrêté à "soupe d’étrons"...
Tout le monde sait que Trump est aussi sioniste que Biden - mais pas plus. Tout le monde sait que les USA serrent à la gorge les pays d’Amérique du Sud, et ce depuis toujours. Là, il s’agit (peut-être) d’éviter une Troisième Guerre mondiale qui se déroulerait en Europe (même schéma que les deux précédentes) ou en Chine (ce qui ne serait pas mieux) et qui tuerait des millions de gens. Même si je ne suis pas dupe de la propagande belliciste actuelle, le risque existe, et il n’est pas à prendre à la légère. Du coup, je me demande comment on pourrait regretter l’administration Biden, assez cynique pour essayer de profiter de ses derniers mois pour saboter la planche à Trump, au risque de détruire une partie du monde.
Sur la dysphorie de genre et tout le reste, j’avoue être fatigué des discours délirants des deux camps. Si ça vous tente, allez lire certains blogs sur le Club de Médiapart, c’est à en rester sur le cul. Et bien entendu, les zinzins qui voient des pédophiles partout me hérissent aussi le poil. A partir de maintenant, ce sera donc, pour moi, ni Caroline de Haas ni Karl Zéro. Ou ni pape François ni cérémonie d’ouverture des JO. J’ai le droit, ou ça m’enverra en camp de rééducation ?
Il faudrait aussi parler de la santé, mais c’est impossible ici. Contentons-nous de signaler que, si on écoute les ricains, on sera hypertendus et médicamentés à 12/8. Bref, le pays "avancé" le plus malade de tous entend donner des leçons au monde entier. Même sans attendre de miracles de Kennedy (non, je n’irai pas voir ce qu’en pense Rudy et Tristan, parce que je m’en contrefous) un peu de mouvement ne fera pas de mal.
Enfin, un petit mot à l’attention de Geb, dont les interventions me ravissent en général. Là, je ne saisis pas trop bien. Sauf erreur de ma part, la tempête en question a eu lieu sous Biden, et c’est lui qui ne bouge pas le petit doigt. A ce compte-là, on finira par accuser Trump d’avoir autorisé l’Ukraine à tirer des missiles à longue portée...

01/12/2024 20:12 par xiao pignouf

Je me suis arrêté à "soupe d’étrons"

Dommage, tu aurais vu que ni Trump ni Harris ne font une différence pour moi.

« Imprécations » ?

01/12/2024 21:44 par Feufollet

Voilà un débat à commenter
Pour la grand-messe de XP, je suis sorti de l’église assez vite
Le Roubachoff est plus intéressant, mais assez déprimé
Bref, nous ne savons pas ce qu’il y a à gagner à tribord avec Trump
Mais nous savons ce que nous ne subiront plus à bâbord avec les hypocrites
De l’autre bord
Les jeux semblent ouverts et des quilles maléfiques pourraient tomber
Comment, un peuple abruti et décérébré par des décennies d’imbécilités médiatiques
Peut renverser la table ? Mystère. Peut-être à cause de la misère ?
Il me tarde de voir le peuple français renverser la table.
Mais pour qui serait-ce ? Les beubeus de droite ou les bobos de gauche ?
Dire qu’aux USA les démocrates sont qualifiés à gauche
C’est à en devenir dyslexique en politique
Mais bon, toujours est-il que Trump, cette fois s’est entouré de gens honorables
Tulsi Gabbard, Robert Kennedy jr, Pr. Bhattacharya, Martin Makary, voir la suite...
On peut dire que c’est mieux parti qu’en 2016
Espoir, espoir .........

01/12/2024 23:33 par Geb.

@ Roubachoff...

En effet c’était Biden ou ce qui en tient lieu. Mais Biden il y a longtemps qu’il est parti dans ses délires entre deux couches à changer.

Alors que Trump pendant que les Américains des Appalaches de tous bords dans cinq états sinistrés mouraient et se noyaient dans les boues industrielles toxiques n’a jamais dit un seul mots sur le sujet et s’est uniquement préoccupé de ses petites magouilles électorales sans même s’inquiéter des milliers des morts, des centaines de milliers de sinistrés, et des catastrophes locales qui continuent à tuer aujourd’hui.

De toutes façon Trump et Biden ont été tous deux financés par la Fondation Adelson, sioniste jusqu’au bout des ongles. Et on sait bien que ce sont ceux qui paient l’orchestre qui choisissent la musique.

Qu’ils chantent Hava Naguila ou le Yankee Doodle ça sera toujours les mêmes qui seront baisés à l’arrivée.

N’importe quel chef d’état normal élu ou prétendant à l’être aurait dû tout stopper pour s’occuper de l’état général des populations de son pays laissées à l’abandon alors que la FEMA empêchait les secours d’arriver sur les lieux sous des prétextes divers.

C’est pas que j’ai un amour fou pour les rednecks sans dents étatsuniens, mais mon empathie va toujours vers les opprimés et les laissés pour compte même s’ils sont aussi nases que des "déplorables" trumpistes méprisés par les truands de Washington DC.

D’ailleurs personne là-bas, chez ceux que je connais n’a réussi à m’expliquer de manière crédible comment les quelques centaines de milliers de sinistrés, bloqués au fond de leurs vallées enclavées, sans moyens de communications ni de transports, avaient réussi à voter pour l’un ou l’autre des candidats.

Alors qu’ils n’ont même pas pu encaisser l’aumône des 700 USD promis par l’Administration fédérale par absence de moyens d’encaissements et de justifications d’identités impossibles à démontrer après la perte de tous leurs documents d’identification dans la catastrophe.

02/12/2024 00:09 par xiao pignouf

Du coup, je me demande comment on pourrait regretter l’administration Biden

Encore une fois, si tu avais lu jusqu’au bout (ou sauter les passages qui te dérange), tu aurais pu constater que le sujet de mon intervention, ce n’était pas ça mais d’essayer de comprendre la victoire de Trump et la défaite de Harris.

Trump est aussi sioniste que Biden - mais pas plus

Sur ça, je ne suis pas d’accord. S’il est d’usage de mettre Biden au même niveau de sionisme que Trump (ou vice versa), c’est parce que le génocide a commencé sous l’ère Biden et que celui-ci n’a rien fait pour l’arrêter, ce qui lui a été reproché par l’aile gauche du parti démocrate et qui peut aussi expliquer en partie le retard de Harris dans les urnes.

En réalité Trump est bien plus sioniste et pro-israélien que n’importe quel autre président des EU. C’est lui qui a transféré l’ambassade des EU à Jérusalem, d’abord, et il a nommé des ultras sionistes aux postes-clé ensuite.

La guerre n’aura peut-être pas lieu en Europe, mais on peut la craindre au Proche-Orient.

https://www.lorientlejour.com/article/1435754/avec-trump-carte-blanche-pour-israel-analyse.html

02/12/2024 03:07 par Vania

Il faudra finir par comprendre qu’aux eeuu il y a un seul parti politique bicéphale et que les 2 têtes s’affrontent continuellement. Quant à Trompette il est imprévisible mais il a une haine viscérale contre les Chinois et contre tout mouvement ou gouvernement souverain véritablement de gauche. C’est facile à dire "oui le gouvernements bolivarien et cubain ont souffert " et vite changer de phrase. Mais si on se met à la place de ces gouvernements et de ses peuples , alors il faut bien se rappeler : Pour le Venezuela plus de 900 sanctions illégitimes !, vol d’actifs ($$$) et de 2 entreprises (citgo monomeros), tentative d’assassinat de tous les leaders, dont le président Maduro, sabotages permanents (de la principale centrale électrique :coupure de courant pendant plusieurs jours !!) débarquement de mercenaires, nomination d’un président imaginaire (Guaido)pour pouvoir voler les actifs, interdiction de la vente de pétrole et de l’achat de matériel médicale pendant la pandémie. Pour les Cubains également blocus renforcé, augmentation des souffrances et de la persécution !!
D’ailleurs Trompette vient de menacer les pays des BRICS en disant qu’il va augmenter les droits de douane de 100 % pour tous les pays qui font partie de cette association.
https://www.telesurtv.net/trump-amenaza-con-imponer-aranceles-del-100-a-los-brics/

02/12/2024 08:23 par Zéro...

« Dire qu’aux USA les démocrates sont qualifiés à gauche.
C’est à en devenir dyslexique en politique
. » Feu Follet

Je vais un peu forcer le trait pour vous répondre...

Ils sont ainsi qualifiés pour des raisons sociétales !
Ils aiment SANS PRECAUTION le wokisme, les transgenres et l’immigration illégale...
D’où l’amour que leur porte la Gauche européenne !

Les Républicains se différencient principalement sur ce point, ce qui leur vaut d’être exécrés en Europe...*
Il y a aussi une remise en cause du droit à l’avortement mais la femme de Trump a récemment publié un ouvrage où elle défendait ce droit pour les femmes !!

Socialement et sécuritairement, ils sont TOUS à l’extrême droite !!
Démoncrates et Ripoublicains sont contre le social (salaire minimum, heures de travail encadrées, Santé - hors un mini-tentative, symbolique, de O’Bwana... - pour tous et retraites payées) pour la réussite au mérite sans subtilité, comme si tout le monde pouvait devenir trader, chef d’entreprise, médecin, chercheur ou ingénieur.... **
La Police a droit de mort sur qui elle veut, quand elle veut, pour peu d’avoir un prétexte - "nos" Forces de l’Ordre ne sont pas loin d’obtenir ce droit...

Le problème est que dans ce monde inversé, le moindre modeste propriétaire d’une échoppe, d’un quick burger, d’un bar, etc... se prend aussi pour un patron et un capitaliste ultralibéral, sécuritaire à l’extrême !!

Les USA sont le rêve poujadiste réalisé.

* ceux, de Gauche, qui y soutenaient Harris contre Trump, devraient réfléchir au fait que nos politiciens, même de Droite, journalistes et bien-pensants étaient à peu près tout pro-démocrates...
Macron and co seraient donc de Gauche ?!!

** à tous ceux qui prônent de s’investir à fond dans les études et le travail pour réussir, qui fera les tâches ardues mal rémunérées si tout le monde venait à faire de hautes études...?!!

02/12/2024 08:35 par Zéro...

« Mais bon, toujours est-il que Trump, cette fois s’est entouré de gens honorables
Tulsi Gabbard, Robert Kennedy jr, Pr. Bhattacharya, Martin Makary, voir la suite...
On peut dire que c’est mieux parti qu’en 2016
Espoir, espoir .........
 » Feu Follet

Il y a, parmi ceux que je connais, des gens respectables et sensés comme Tulsi GABBARD dont je suis depuis longtemps l’atypique parcours et les idées politiques que je trouve saines.
Elle a été classée "extrême droite" lorsque je l’ai évoquée ici...
Robert KENNEDY Junior semble aussi intéressant.

Comme vous l’écrivez, « espoir, espoir... »

Mon souci est de savoir qu’elle est la réelle liberté d’action des dirigeants de ce pays où les lobbys sont très puissants, le complexe militaro-industriel et/ou le Deep State si prégnant(s)...

Je serais dans l’équipe de Trump, je ne prendrai jamais le même avion tous ensemble ; un accident est si vite arrivé...

02/12/2024 08:59 par Zéro...

« Si Charbonneau n’est pas trumpiste, moi je suis moine. » Xiao

C’est que, sans être pro-Trump, les promesses de Harris, dans le prolongement de la politique de Biden, à forte tendance belliciste avouée, avaient de quoi inquiéter et, sans se faire trop d’illusions sur les Républicains, il y a au moins une rupture dans le discours - dont on verra la profondeur et la sincérité.

"Bénéfice du doute" dira-t-on...

Bien entendu, je parle de la politiques EXTERIEURE des USA - la seule qui nous intéresse finalement !! - pour ce qui se passera à l’intérieur du pays, je serais Américain, je ne rêverais pas - comme le font inconsidérément les Français avec le RN...

Pour apporter de l’eau à votre moulin, les NOUVELLES intentions exposées par Trump ne sont pas folichonnes : il a déjà annoncé une guerre économique avec les BRICS si le Dollar venait à être détrôné et on sait qu’il n’y a qu’un pas de cette guerre à la militaire...

02/12/2024 09:17 par Zéro...

Finalement, à bien le relire, plus qu’un soutien à Trump, l’auteur fait un procès au Système !!

C’est manifeste, lucide et éloquent avec cet extrait :

«  La propagande !
Cette arme, terriblement efficace qui a servi à renverser Laurent Gbagbo.
Cette arme qui a servi à massacrer l’Afghanistan pour contrôler son riche sous-sol.
Cette arme qui a servi à obtenir le consentement populaire à l’assassinat de Saddam Hussein et au massacre de l’Irak.
Cette arme qui a servi à obtenir le consentement populaire à l’assassinat de Kadhafi et à l’horrible destruction de la Libye.
Cette arme qui a servi pendant une décennie à promouvoir l’horrible guerre hypocrite et sale contre la Syrie et à promouvoir, en vain, l’assassinat du président, Bachar al Assad. Un président majoritairement appuyé par son peuple.
 »

« Cette arme, la propagande, sert toutes les sales causes et sert surtout à fabriquer le consentement pour permettre la bénédiction des atrocités commises.
C’est la plus importante arme utilisée contre Donald Trump qui se bat contre cette hypocrite et guerrière oligarchie mondiale mondialiste.
 »

Serge CHARBONNEAU voit en Trump - j’estime que c’est bien analysé - un immense bras d’honneur populaire à tous ceux qui écrivaient un avenir basé sur leurs lubies avant l’intérêt des Américains...

Mais Trump est-il bien celui qu’il attend car il reste un nationaliste réactionnaire ultralibéral...?!!

02/12/2024 10:10 par Zéro...

« Quant à Trompette il est imprévisible mais il a une haine viscérale contre les Chinois et contre tout mouvement ou gouvernement souverain véritablement de gauche. » Vania

C’est très exactement ça !!

Mais les Démoncrates ne sont pas mieux, un peu moins "rentre-dedans", plus hypocritement diplomates, c’est tout...

Comme O’Bwana, Biden n’a absolument rien changé dans les rapports des USA avec la Chine et les pays LIBRES d’Amérique Centrale et du Sud et il a même aggravé les tensions avec la Russie !!
O’Bwana avait fait mine - en fin de mandat, comme par hasard ! - d’améliorer les relations avec Cuba, sachant très bien que son successeur allait les effacer d’un revers de main...

Soyons réalistes : ce ne sont que de subtiles différences qui séparent Démoncrates et Ripoublicains américains.

02/12/2024 12:24 par xiao pignouf

Serge CHARBONNEAU voit en Trump - j’estime que c’est bien analysé - un immense bras d’honneur populaire

C’est complètement contredit par les faits.

Pour comprendre, il faut faire ce que Charbonneau ne fait pas, sauf si le but, c’est seulement de faire plaisir à ceux qui comme lui sautent de joie à l’élection de Trump : il faut comparer cette élection à celle de 2020 et à celle de 2016.

Rappelons vite fait que le Président américain est élu au suffrage universel indirect : le peuple vote pour les Grands électeurs qui ensuite votent pour l’un ou l’autre candidat. Il arrivera rarement qu’on puisse se retrouver dans une situation similaire à celle des dernières législatives françaises où le vote populaire ne garantit pas la victoire. Ainsi, en 2016, Clinton avait remporté le vote populaire mais perdu les élections.

Si on regarde le tableau récapitulatif ci-dessous, que constate-t-on ?

Qu’entre 2016 et 2020, Trump a augmenté sa base électorale de près de 11,7 millions d’électeurs. Pourtant, il perd puisque de son côté le parti démocrate a gagné plus de 15 millions d’électeurs supplémentaires.

En cause, le plus haut taux de participation depuis 1900.

Entre 2020 et 2024, Trump a encore augmenté sa base électorale, mais de 2,7 millions seulement, ce qui ne représente qu’un peu plus de 1% des inscrits. C’est donc peu (comparé à l’évolution précédente). On ne peut alors décemment pas parler de « tsunami » électoral en faveur de Trump. Et au final, il a été élu avec 4 millions de voix en moins par rapport à Biden en 2020.

Trump a été élu parce qu’il y eu une forte abstention en défaveur des Démocrates, parce que son adversaire était médiocre, parce que le camp adverse a sous-estimé sa popularité dans les trous perdus et a surestimé la sienne à tous points de vue, parce que la situation économique post-covid défavorable a été attribuée à Biden, parce que le Ricain de l’Amérique profonde se contrecarre de l’Ukraine (et encore plus de la Palestine), parce que Trump grâce à Elon Musk a réussi à imposer ses rhétoriques conservatrices, notamment sur l’immigration, dont on sait qu’une grosse part furent des mensonges éhontés (les migrants Latinos qui votent pour Harris, les Haïtiens qui mangent les chats et les chiens...)

Dire que le vote Trump est un vote de ras-le-bol ou un bras d’honneur au système n’est pas une analyse pertinente : l’électorat de Trump a toujours été bigot, raciste et homophobe, rien de neuf sous le soleil.

Quant à nos médias, pourquoi s’étonner encore une fois de leur soutien aux Démocrates ? Cela fait longtemps que c’est comme ça. Depuis Hillary Clinton. Aussi détestables que soient les Démocrates sous leur vernis progressiste, Trump est aussi objectivement détestable selon les critères humanistes : c’est un milliardaire qui n’a jamais travaillé de sa vie, un gosse gâté à l’américaine, un mauvais perdant immature, un délinquant sexuel et un fraudeur fiscal qui s’est représenté dans le seul but d’échapper à ses casseroles judiciaires. Que nos médias, eux-mêmes propriétés de milliardaires, le détestent, est-ce que ça fait de lui un homme honnête ? Je ne crois pas. Est-ce que ça fait de nos médias des médias honnêtes ? Je ne le crois pas non plus. Mais ça leur donne certainement bonne conscience, bien piètre consolation dans le concert généralisé des saloperies dites et commises*.

Tout ça n’est qu’un affrontement entre requins dans une piscine remplie de requins.

(*) Et si CNews soutient Trump, c’est parce que ce qui arrive de bien à Donald est de bonne augure pour Marine.

02/12/2024 14:22 par Caouec

Le populisme naît sur les décombres de démocraties phagocytées, voire décomposées par le néo-libéralisme. Comme chant du cygne ? Comme amorce d’une alternative d’avenir, encore brouillonne et qui se cherche à tâtons ? Le totalitarisme néo-libéral (https://shs.cairn.info/la-nouvelle-raison-du-monde--9782707165022-page-5?lang=fr) s’immisce jusqu’au plus intime des individus ("devenir entrepreneur de soi-même", en lien avec les tendances à la transidentité, transgenre, réassignation sexuelle, etc..., toutes sources de nouveaux "marchés" et libertés), pervertit les mots (propagande, post-vérité)... Le populisme essaie de réinstaller le peuple, de mettre des limites à ne pas franchir (l’individu dans son intégrité, base primordiale du peuple). Le trumpisme est-il un populisme ?
Sinon "I had many dreams" : que 1) la dynamique des BRICS soit telle, qu’il n’y ait pour seule alternative pour un Trump devenu pragmatique que d’y adhérer, avec le dollar à égalité avec les autres monnaies... Et que 2) dans l’arrière-cour latino-américaine, il y ait désormais un jeu win-win-win antre les USA, les chinois ( très présents) et les peuples concernés : contribuer à la progression des infrastructures publiques et sociales de ces pays, à l’élévation de leur niveau de vie, contre ressources nécessaires au développement chinois ou américain ; les flux migratoires vers le nord y perdraient en intensité...

02/12/2024 15:06 par Assimbonanga

Merci à Vania pour sa constance à rappeler ce que fera Trump contre Cuba et le Venezuela. C’est fondamental. Trump est d’extrême-droite c’est à dire viscéralement anticommuniste en plus d’être raciste. Bien sûr, il est aussi anti-fonctionnaires et hostile à tout ce qui est solidarité entre les salariés et solidarité entre citoyens, solidarité à l’égard des minorités.
On va avoir quatre ans pour admirer les merveilles que Trump va réaliser. Ça va être fantastique. Tout pour les grandes multinationales, tout pour les copains milliardaires, le système. Et la misère promise à ceux qui ne se soumettent pas : c’est des loosers, c’est tout.
Le problème c’est qu’on a le même tableau en France. On va voir se dégrader bien des choses et les acquis sociaux n’ont pas fini d’être déconstruits.
@Zéro, qu’est-ce qu’Obama a fait de bien pour Cuba à part d’avoir voulu poser sa main sur le corps de Raul Castro ? C’était je crois aux obsèques de Mandela. Et une seconde fois à une réunion officielle derrière un pupitre. Raul Castro ne s’est jamais laissé faire. Il a contré Obama en lui empoignant la main lui-même pour la soulever en un geste de "triomphe"... Nos gouvernants jouent à ces petits jeux de communication à la noix, c’est minable.

02/12/2024 17:26 par Maxime Vivas

Un peu après la main brandie qui n’a pas réussi à se poser sur l’épaule de Raul, il y a eu le départ de la scène. Obama qui était devant s’est arrêté pour laisser passer Raul. Mais ce dernier s’est arrêté aussi, refusant de laisser son dos à la porté de la main d’Obama. Ha ! Ha ! Révolutionnaires jusque dans les détails !

02/12/2024 20:03 par Abdul

L’article d’Halimi, Diplo de ce mois :

En 2008, l’élection de M. Barack Obama à la Maison Blanche devait annoncer
l’avènement d’une nouvelle Amérique, plus diverse, plus intelligente, plus juste. On
jugea alors que cette victoire démocrate ne constituait pas une rupture idéologique
ou politique — le premier président afro-américain de l’histoire de son pays étant
un intellectuel qui détestait les affrontements — mais l’aboutissement d’une
métamorphose démographique et sociologique. D’une part, l’arrivée de nouveaux
migrants n’avait cessé de diluer la part d’électeurs blancs, majoritairement
républicains. D’autre part et simultanément, de nouvelles générations plus
instruites, donc plus éclairées, avaient remplacé les anciennes, attachées à des
traditions dépassées.

L’annonce d’une telle félicité parut d’autant plus providentielle qu’elle ne
réclamerait presque aucun effort ou combat, puisque la démographie était érigée au
rang de destin politique. La bonne nouvelle enchanta donc la social-démocratie
européenne, qui était à la peine. Et inspira en France la « stratégie Terra Nova »,
exposée en mai 2011 dans une note de cette fondation qui cherchait à aider M.
Dominique Strauss-Kahn, alors directeur général du Fonds monétaire international
(FMI), à remporter l’élection présidentielle de l’année suivante. L’ancien ministre
socialiste de l’économie avait déjà longuement théorisé la perte par la gauche de
son électorat ouvrier, en 2002. Et s’y était résigné (1). Terra Nova proposait donc
qu’un nouveau bloc constitué des femmes, des jeunes, des diplômés, des « minorités
et des quartiers populaires », c’est-à-dire l’équivalent français de la « coalition
Obama », permette aux sociaux-démocrates européens de surmonter la désaffection de
leur électorat populaire. « La coalition historique de la gauche centrée sur la
classe ouvrière est en déclin, analysait Terra Nova. Une nouvelle coalition émerge :
“la France de demain”, plus jeune, plus diverse, plus féminisée (2). » On sait ce
qu’il advint.

Aujourd’hui, la désillusion est plus rude encore aux États-Unis. Si l’élection de
novembre dernier avait opposé un président sortant âgé et diminué à M. Donald Trump,
le résultat aurait eu une moindre portée. Or non seulement Mme Kamala Harris
paraissait incarner la « nouvelle Amérique » joyeuse et multiculturelle face à un
rival revanchard qui prétendait réhabiliter la grandeur supposée de l’ancienne (« 
Make America Great Again », slogan résumé par l’acronyme MAGA), mais la candidate
démocrate engagea la bataille avec l’appui d’un parti uni, un trésor de guerre
colossal et des médias en pâmoison.

De surcroît, elle ne commit guère d’erreurs majeures et surclassa l’ancien président
lors de l’unique débat télévisé qui les opposa. Malgré tout cela, M. Trump a
remporté une victoire indiscutable que les démocrates sont incapables cette fois
d’attribuer aux manigances de M. Vladimir Poutine.

De leur point de vue, le pire n’est pas tant la progression en voix de M. Trump
entre 2016 et 2024, malgré ses injures, ses procès, ses condamnations et son
implication dans l’insurrection du Capitole, mais le fait que ces treize millions de
suffrages supplémentaires viennent assez largement de la « nouvelle Amérique ». Car
M. Trump doit moins sa réélection à une surmobilisation de ses bastions
traditionnels (ruraux, évangéliques et blancs) qu’au basculement en sa faveur d’une
fraction significative des jeunes, des Hispaniques et des Noirs (lire « Un mandat
puissant et sans précédent » ?).

De son côté, Mme Harris n’a amélioré les positions des candidats démocrates qui
l’ont précédée qu’auprès de deux groupes : les hommes blancs et les titulaires de
revenus supérieurs à 100 000 dollars par an (voir « Pour qui ont-ils voté ? »).
Malgré son sexe et une campagne mettant en avant le thème de l’avortement libre,
malgré la posture très « viriliste » de son adversaire, elle a en effet moins
mobilisé l’électorat féminin, y compris âgé de 18 à 29 ans, que M. Biden quatre ans
plus tôt. Par ailleurs, en dépit des rappels récurrents de son racisme, M. Trump a
accru son score chez les électeurs noirs. Or son résultat est encore plus frappant
auprès des Hispaniques. Bien qu’il ait considéré les immigrés latino-américains
comme des criminels potentiels, il a conforté ses positions en Floride et a remporté
douze des quatorze comtés du Texas situés à la frontière du Mexique, dont celui de
Starr, où la population est à 97 % hispanique et où Mme Hillary Clinton obtenait 79
% des voix en 2016… De quoi démentir à la fois les paris démographiques de Terra
Nova et les théories paranoïaques du « grand remplacement ».

La bataille des interprétations est en cours. Au sein du Parti démocrate d’abord.
Certains, comme en 2017, se préparent à entrer en résistance depuis leur studio de
télévision. Très influente dans la bourgeoisie progressiste, la présentatrice de
MSNBC Rachel Maddow a conclu la soirée électorale en soupirant : « Ça aurait été
bien de remporter cette élection. Ce n’est pas le cas. OK. À présent, il nous faut
sauver le pays. » Nul doute qu’elle va expliquer que l’Amérique blanche est restée
raciste, que les Hispaniques sont machistes, et que les Américains les moins
instruits — ceux qui se laissent duper par les fake news au lieu de lire le New York
Times — sont d’une telle amoralité qu’ils acceptent, en connaissance de cause, de
réélire à la Maison Blanche un menteur, un voleur, un violeur, un putschiste, un
agent russe, un fasciste et un nazi. Ces terrains d’enquête ont certes déjà été
labourés à satiété. Mais, sur MSNBC comme dans beaucoup d’autres médias, il ne
s’agit plus, depuis longtemps, d’informer sur ce qui change au risque de surprendre,
mais de retenir une clientèle de fidèles radicalisés en leur présentant une image
valorisante d’eux-mêmes.

Quelles leçons ailleurs ?

L’analyse de l’élection n’est pas forcément plus aboutie
ailleurs. La droite démocrate reproche à Mme Harris d’avoir été trop à gauche,
oubliant qu’elle a terminé sa campagne avec la néoconservatrice Elizabeth (« Liz »)
Cheney, dans l’espoir de séduire des électeurs républicains hostiles à M. Trump. M.
Bernie Sanders estime au contraire que le Parti démocrate, qui dépend trop des « 
puissances d’argent et des consultants bien payés », s’est montré incapable de « 
comprendre la douleur et l’aliénation politique que vivent des dizaines de millions
d’Américains ». Le 27 juillet dernier, le sénateur du Vermont rappelait pourtant sur
MSNBC que M. Biden avait été « le premier président de l’histoire des États-Unis à
rejoindre un piquet de grève », et qu’on lui devait « les priorités et les
réalisations les plus progressistes de l’histoire moderne ». Et de fait le plan de
réindustrialisation de M. Biden, malencontreusement nommé « loi de réduction de
l’inflation », a cherché à favoriser l’emploi ouvrier et à offrir de bons salaires à
des Américains non diplômés (3). Mais la réussite d’un tel projet n’étant pas
suffisamment perceptible au moment de l’élection, les discours démocrates qui
vantaient leur « bon bilan » économique furent balayés par la stagnation du niveau
de vie des catégories populaires et l’envol des prix lié à la crise sanitaire et à
la guerre d’Ukraine.

De l’autre côté de l’Atlantique, chacun s’emploie aussi à tirer de l’actualité
américaine des leçons qui confortent ses analyses. Pour l’extrême droite, la
victoire de M. Trump démontre que le peuple déteste les immigrés, l’« idéologie woke
 », et ne réclame pas que les riches payent davantage d’impôts. Pour les socialistes,
esseulés quand le suzerain américain n’est pas démocrate, c’est la preuve qu’il faut
faire l’Europe. Quant aux Insoumis, l’échec de Mme Harris confirmerait leur théorie
de l’« abstention différentielle », c’est-à-dire l’existence d’un électorat de
gauche enclin à bouder les urnes quand on ne le mobilise pas. « Trump n’a pas
progressé, il perd deux millions de voix, a conclu le député Antoine Léaument. Mais
Kamala Harris a perdu quatorze millions de voix par rapport à Joe Biden (4) ». La
candidate a en effet moins séduit la base démocrate que M. Biden il y a quatre ans.
Toutefois l’écart entre eux se situe aux alentours de sept millions de suffrages,
pas du double. Quant au vainqueur, loin d’avoir perdu deux millions de voix, il les
a gagnées, et même un peu plus (5).

La victoire de M. Trump interroge ceux qui espèrent que la dénonciation du racisme,
des violences policières et de l’extrême droite sera la clé permettant de réveiller
les abstentionnistes. Ces thèmes ne définissent pas à eux seuls une identité
politique et le comportement électoral qui en découle, puisque M. Trump a obtenu un
nombre inattendu de suffrages noirs, et surtout hispaniques. On sait depuis
longtemps qu’une fraction appréciable de l’électorat populaire vote à droite bien
qu’elle n’y ait pas économiquement intérêt, en raison de ses croyances religieuses,
de son histoire familiale, de sa socialisation locale, etc. De la même manière, les
Hispaniques peuvent élire un président xénophobe parce qu’ils reprochent à son
adversaire la trop forte augmentation des prix, ou redoutent d’être entraînés dans
une guerre, voire… s’opposent à une politique libérale de l’immigration.

Pour ces raisons, l’actuelle coalition électorale du président Trump, qui ne pourra
plus être candidat, s’annonce aussi fragile que celle du président Obama.
Rassemblant des évangéliques et des libertariens, elle est largement forgée par une
personnalité singulière qui incarne simultanément le succès individuel et la haine
du « système ». La résilience, la récalcitrance, les outrances de M. Trump en ont
fait un candidat apprécié par des électorats hétéroclites qui estiment, comme lui,
avoir une revanche à prendre. Dans un pays qui se défie de l’État, des médias, des
avocats et des élus, ce milliardaire tenace, incontrôlable, sans scrupules, qui
dynamite les partis, collectionne les inculpations, est haï des journalistes,
bénéficiait d’un avantage considérable avant même que deux tentatives d’assassinat
confortent son image de héros insubmersible. Animateur du podcast le plus populaire
des États-Unis, Joe Rogan a interrogé M. Trump pendant trois heures quelques jours
avant le scrutin (soixante-dix millions de vues). Il en a conclu que « seul un gars
complètement cinglé peut exposer la corruption du système ». L’explication n’est pas
savante et elle ne vaut pas pronostic. Mais elle rappelle

que, dans cette élection, le statu quo et le consensus c’était elle, le changement
et le combat ce fut lui.

Bénéficiant de l’appui et des conseils de M. Elon Musk, sa revanche contre l’« État
profond » pourrait devenir une privatisation de l’État tout court. Mais les
Américains qui s’y opposent ne vont pas parvenir à leurs fins en collant bout à bout
dans un propos où seul l’ordre des mots change les termes de « robots fascisants »,
de « nouvel apartheid », de « masculinité toxique », de « puritanisme fanatique »,
d’« extractivisme débridé », de « guerres monstrueuses », le tout destiné à « 
achever une des plus vieilles démocraties du monde occidental (6) » Ce genre
d’exorcisme ampoulé n’est plus que l’expression d’une impuissance politique.

Faites des « deals », pas la guerre

Six jours avant l’élection, le 30 octobre
dernier, M. Trump fut interrogé sur le soutien actif de Mme Cheney à la candidate
démocrate. Il expliqua que, si la fille de l’ancien vice-président républicain « ne
pouvait plus me supporter, c’est qu’elle voulait sans cesse déclencher de nouvelles
guerres. S’il n’avait tenu qu’à elle, nous serions en ce moment dans cinquante pays.
Mais donnez-lui un fusil et voyez comment elle se débrouille face à neuf canons qui
lui tirent dessus. Ce sont tous des faucons tant qu’ils sont assis dans un joli
bâtiment de Washington à dire : “Allez, on va envoyer dix mille soldats dans la
gueule de l’ennemi.” » Cette réponse fut sans doute l’une des plus commentées — et
déformées — de la fin de campagne. Le New York Times, le Washington Post, MSNBC,
CNN, aussitôt suivis par nombre de médias européens, interprétèrent le propos comme
Mme Cheney venait de le faire elle-même. Sur X, elle avait écrit : « C’est en
agissant comme cela que les dictateurs détruisent des nations libres. Ils menacent
de mort ceux qui s’opposent à eux. » Hashtags #Womenwillnotbesilenced (« Les femmes
ne veulent pas se taire ») et #VoteKamala.

Ainsi donc, une remarque suggérant que certains des responsables politiques
américains les plus bellicistes seraient moins farauds s’ils devaient affronter
eux-mêmes le feu de l’ennemi — un reproche adressé en 2003 à MM. George Bush et
Richard Cheney, qui n’avaient pas combattu au Vietnam — était devenue une « menace
de mort » destinée aux opposants de M. Trump. Le commentateur néoconservateur de CNN
Jonah Goldberg prétendit : « Il dit tout à fait explicitement et sans ambiguïté que
Liz Cheney devrait être abattue par un peloton d’exécution. “Exécutons un adversaire
politique qui se trouve être une femme parce que je ne l’aime pas” n’est pas un bon
thème de fin de campagne ». Il admettra son erreur, mais après que son
interprétation tendancieuse fut devenue virale. Trop tard pour que France Culture ne
relaie à son tour le bobard. Le 3 novembre, Anne-Lorraine Bujon, directrice de la
rédaction d’Esprit, conseillère du programme Amériques à l’Institut français des
relations internationales (IFRI), s’exclame dans l’émission « L’Esprit public » : « 
Trump est d’une violence incroyable en particulier contre ses adversaires féminins.
(…) Maintenant, il nous explique qu’il faudrait que Liz Cheney fasse face à un
peloton d’exécution. »

Cette déformation — dans d’autres circonstances, on aurait parlé de fake news —
n’est que la dernière d’une longue série. Elle témoigne d’une surchauffe polémique
qui s’acharne à rater sa cible. Comme le comprennent à présent certains élus
démocrates, leurs priorités épousent trop celles des médias progressistes, souvent
localisés à New York ou à Washington, dont l’indignation est le principal carburant
(7). Au risque d’entretenir une vision déformée du pays et de ce que signifie le
phénomène Trump. En matière de politique étrangère, par exemple, le prochain
président s’est présenté comme celui qui, ayant évité les guerres pendant son
premier mandat, résoudrait les conflits qu’on lui lègue en négociant des « deals »
avec ses adversaires géopolitiques. Certaines de ses désignations — pas toutes —
vont dans ce sens, notamment celle de Mme Tulsi Gabbard à la tête des agences de
renseignement. Cette ancienne élue démocrate s’est surtout fait connaître en
s’opposant aux néoconservateurs de son parti. Et c’est peut-être parce que ceux-ci
redoutent déjà un changement de cap diplomatique que la fin de la présidence de M.
Biden coïncide avec une escalade des tensions internationales et de nouvelles
livraisons d’armes à l’Ukraine. Un peu comme s’il fallait tirer, avant un armistice
redouté, les dernières cartouches d’une guerre perdue.

Résultat, alors même que les mauvaises nouvelles vont déferler aux États-Unis sur le
front de la fiscalité, de l’immigration, de l’environnement, du droit des femmes,
les démocrates ont presque réussi à empêcher qu’on regrette tout à fait leur départ.

Serge Halimi

(1) Dominique Strauss-Kahn, La Flamme et la Cendre, Grasset, Paris, 2002. Lire « 
Flamme bourgeoise, cendre prolétarienne, Le Monde diplomatique, mars 2002.

(2) Terra Nova, « Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? », 10 mai 2011.

(3) Lire Rick Fantasia, « Le retour du travailleur sur la scène politique américaine
 », Le Monde diplomatique, novembre 2024.

(4) Sud Radio, 8 novembre 2024.

(5) Le 25 novembre, les résultats, toujours incomplets, indiquaient que Mme Harris
avait obtenu 74,5 millions de voix (contre 81,3 millions pour M. Biden en 2020), et
que M. Trump était passé de 74,2 millions de suffrages en 2020 à 77 millions en
2024.

(6) Carine Fouteau, « Et maintenant, un “cinglé” fascisant aux manettes du monde »,
6 novembre 2024.

(7) Lire Serge Halimi et Pierre Rimbert, « Un journalisme de guerres culturelles »,
Le Monde diplomatique, mars 2021.

02/12/2024 21:30 par Sam

A lire tous les com’, Trump est un agent du suprémacisme nazi financier, comme les Démocrates. En clair, nous européens déjà sous le taser UE, n’avons rien à attendre de ce personnage médiatico-militaire, voué à l’oppression permanente des peuples, urbi et orbi.

02/12/2024 22:05 par RV
03/12/2024 01:54 par Roubachoff

L’article de Serge Halimi est intéressant, mais il passe trop vite sur un point très important. Après avoir soutenu pendant tout un mandat un Président qui n’était pas (visiblement) en possession de tous ses moyens, les Démocrates l’ont encore soutenu comme candidat, et ce jusqu’au fameux débat calamiteux contre Trump. Là, ils ont parachuté Harris, puisqu’ils n’avaient plus le temps d’organiser des primaires. Une recette garantie pour aller au désastre, car les électeurs sont très attachés à ce système de désignation du candidat. A elle seule, cette erreur peut expliquer une bonne moitié des voix perdues par Harris. L’autre moitié ? Cette candidate n’était pas bonne, elle n’avait pas de programme et elle pensait pouvoir surfer sur son statut de femme et de "racisée". Résultat, elle s’est fait botter les fesses.
Un mot à tous ceux qui répétent en boucle que Trump est méchant, anticommuniste, capitalise, sexiste, raciste, j’en passe et des meilleures. On le sait, les amis. On le savait en 2016, et pourtant, avec du recul, il faut se réjouir de son élection, car Mme Clinton, surnommée "Killary", aurait sans doute provoqué un cataclysme mondial. La politique, hélas, ne consiste pas à trouver le meilleur président, dans quelque pays que ce soit, mais le moins pire. J’ignore si Trump sera ce "moins pire" ou s’il finira par détruire le monde. Mais j’ai une certitude : avec Harris, on allait à coup sûr à la catastrophe.

03/12/2024 08:54 par Patoche

Dernière annonce de Trump : « Si les otages ne sont pas libérés avant mon investiture, ce sera l’enfer au Moyen-Orient. »

il est vrai que depuis plus d’un an ce n’est que le purgatoire.

03/12/2024 10:56 par tchoo

Ce qui ressort de l’élection de Trump est plus une faillite de l’autre camp et l’impossibilité d’incarner un changement de quoique ce soit, même si on peut douter des capacités et volontés de Trumps de faire tout qu’il a promis.
Très forte abstention des démocrates, et une grande partie des gains électoraux de Trump viennent de ceux qui ont rejeté la politique passée et annoncé de KH. Il y aurait des états où, Trump est largement devant, et où un député ou plusieurs représentant démocrate du congrès ont été élu.
On est loin du triomphe apparent de Trump.
La seule chose qui pourrait changer la face du monde suite à cette élection, c’est que Trump mette fin à la guerre en Ukraine (loin d’être acquis) après pour tout le reste, pas grand chose ne changera.
Encore faut-il qu’il arrive au 20 janvier

03/12/2024 11:50 par burlesque

Pour ceux qui penseraient que l’administration Trump serait moins sioniste ou impérialiste que le précédent. (C’est en anglais par contre mais l’article n’est pas très long)

https://responsiblestatecraft.org/rubio-trump/

P.S : J’espère que la version mobile du GS revient bientôt :(

03/12/2024 14:18 par Julie

La politique, hélas, ne consiste pas à trouver le meilleur président, dans quelque pays que ce soit, mais le moins pire

une petite intervention du peuple dans le programme (comme en 1789, 1870, 1936, 1968 ... pour ce qui concerne la France) c’est aussi de la politique

03/12/2024 14:58 par Georges Rodi

Combien de fois peut-on trouver le mot "Démocratie" dans la constitution étasunienne ?
Humm...

Que ce soit Kamala ou Donald, les banquiers qui prêtent au gouvernement US les $ dont ils ont besoin s’en tapent royalement.
Ils vont encaisser 1000 milliards/an en intérêts.
Et le gouvernement va arrêter la presse à billets ? Il en est à 4000 milliards/an au rythme actuel.
Donald va lutter contre l’inflation ? Rêves mon gars.

Donald va promouvoir la paix en Russie ? Au moyen-Orient ? Et en mer de Chine peut-être aussi ? Rêves mon gars
(D’ailleurs, il est déjà à l’oeuvre)

Donald va offrir une énergie plus abordable ? Un système électoral à l’abri de la fraude ? Un Pays où la violence est mieux contrôlée ? Un retour à la production locale ? Attends mon gars... Attends... Tu es en train de me dire que le Donald aurait l’accord de Blackrock, du complexe militaro-industriel, de la NRA et de Wall Street pour que se réalisent tes rêves étoilés ?

Les immigrés vont en baver, et il y aura des trafics d’enfants au passage.
Les LGBT en baveront aussi, comme prévu.
Quelle époque formidable.

03/12/2024 16:35 par act

Hum.
biden est une ordure, sa fin de mandat le montre à ceux qui, pour des raisons qui interrogent, n’avaient pas encore compris, rien n’est épargné des atacm à la grâce paternelle, peuh !
Mais trump en est juste une autre, d’ordure.

Très égoïstement et cyniquement, s’il tient parole et permet la fin de la guerre en Ukraine, ce sera ça de pris pour nos gamins et nous. Par contre pour les gamins (et leurs parents ou pas) du reste du monde, particulièrement à Gaza, au MO, à Cuba, en Chine, en Amérique Centrale et du Sud et, last but not least : aux USA, la trump team va démontrer que les USofA peuvent toujours faire pire.

Le blob doit être ravi des possibilités que lui offrent, en matière de tactique et stratégie internationale, cette pseudo alternance, entre le bon et le gentil flic, selon affinités.
Et Mr Charbonneau tombe dans le panneau ? Non, il le porte haut !
Oui les médias occidentaux étaient et sont toujours pathétiquement pro biden/pro-harris mais comment ne pas lire que cet article et son auteur sont objectivement trumpistes ?
US go home ! peu importe leur "président".

03/12/2024 16:39 par Zéro...

Houlà, j’ai des précisions à apporter, moi...

@ Xiao,

Le bras d’honneur populaire auquel je fais référence est par rapport aux prévisions qui donnaient Harris vainqueur par KO...
Les Américains ont eu la force de ne pas se laisser imposer leur Président par le Système !!

Trump est incontestablement un milliardaire, partie prenant du Système, qui surfe sur le populisme mais certainement pas proche des pauvres qui l’ont voté !!
Pour moi, il est le pendant du RN en France qui cherche les voix des petites gens en leur faisant miroiter des illusions, tout en ayant une politique de Droite...

La question serait de chercher à comprendre le fracassant vote Trump (ou RN...) plutôt que stérilement le fustiger ; est-ce qu’il n’a pas été un succès pour lui parce que les autres déçoivent profondément ?!!
Identifier, comprendre et traiter une maladie, c’est se mettre en route pour la guérir ; balancer inconsidérément tous les traitements possibles ne fait généralement que l’aggraver à moins d’avoir la chance infime de tomber sur le bon !!

Quant aux chiffres électoraux américains, ils sont ce qu’ils sont, selon l’angle sous lequel on les observe, on leur fait dire ce qu’on veut, les politiciens et commentateurs politiques, qui jouent et jonglent avec à toutes les élections, le savent bien...
Souvenez-vous comment chacun, persuadé de sa bonne foi et de sa victoire, interprétait les résultats de nos dernières législatives ; le RN jouait sur le fait d’être le premier parti à l’Assemblée Nationale pour prétendre avoir un Premier Ministre alors que le NFP avait le plus de députés !!

A mes yeux, pas le moindre doute, le système électoral américain indirect est antidémocratique car il permet de passer au-dessus des votes des Américains !!

Et le vainqueur d’une élection est celui qui réunit le plus de voix au second tour/à la fin, pas celui qui est passé en tête au premier...

@ Assimbonanga,

Obwana, que je méprise car Noir à l’extérieur et Blanc à l’intérieur, n’a absolument rien fait pour Cuba et les Noirs Américains...

Je le répète, IL A FAIT MINE, en fin de mandat, de vouloir améliorer les relations avec cette île ; sans doute pour s’attirer des votes ciblés et laisser un encombrant dossier à son successeur républicain !!

Tout comme Biden torpille au maximum les relations avec la Russie en fournissant de plus en plus d’armes à l’Ukraine, de plus en plus létales, pour que Trump hérite d’une situation fortement dégradée et soit en porte-à-faux avec la Russie...

Même les anti-Trump, antirusses et pro-ukrainiens les plus invétérés devraient s’en inquiéter et se scandaliser car, bien au-delà de la situation interne des USA, il y va de la Paix mondiale !!

D’autre part, quel est ce vil procédé, complètement antidémocratique qui consiste à continuer à gouverner et impliquer le pays à sa guise alors que le parti/gouvernement défait est dans une phase de transition qui devrait conduire à ne pas faire plus que gérer les affaires courantes ?!!

Macron a, lui aussi, agi de cette manière hallucinante entre la défaite électorale de son parti aux élections législatives et la nomination de son Premier Ministre illégitime, car issu d’un parti (LR) largement battu à l’élection qui se retrouve à gouverner le pays...

On voit dans quelle impasse Macron Premier a ainsi conduit la France pour ne pas avoir été assez honnête et démocrate pour accepter de confier le pouvoir au vainqueur de ces élections législatives : la Gauche !

03/12/2024 19:16 par RoselineB

Désolée camarades mais ce n’est pas parce que les médias dominants doivent être critiqués parce que propageant l’idéologie du grand capital financier international, parce que n’offrant plus aucune enquête sociale de terrain, publient des fakenews et qu’ils appartiennent à des milliardaires qu’il faut croire les promesses d’un milliardaire (Trump) fan du White Power (raciste, fasciste,violent) pour attire un électorat de pauvres gens, sans emploi ou en emploi précaire, privés de soins de santé et d’écoles publiques. Trump c’est Le Pen + Zemmour, ça flatte le pauvre en attisant la haine de l’étranger etc. Ceux qui ne comprennent pas ça,ne vous vous prétendez plus de gauche.

03/12/2024 20:05 par xiao pignouf

Le bras d’honneur populaire auquel je fais référence est par rapport aux prévisions qui donnaient Harris vainqueur par KO...

Les instituts de sondage américains quelques jours avant le vote donnaient un résultat très serré entre les deux candidats, et non une victoire de Harris « par KO ».

Il ne faut pas mélanger ce que la majorité des médias français croyaient et la réalité outre-Atlantique. Aucun média n’y prédisait une large victoire de Harris. Tout au plus, le camp démocrate et la gauche américaine se voilaient la face sur les capacités réelles de Kamala Harris et ne croyaient pas que les Américains, dont beaucoup de Latinos et d’Afro-Américains voteraient pour celui qu’ils percevaient comme une aberration totale.

Ils n’avaient pas prévu l’abstention et croyaient pouvoir refaire le coup d’Obama.

03/12/2024 20:45 par Roubachoff

@Julie
"Une petite intervention du peuple dans le programme (comme en 1789, 1870, 1936, 1968 ... pour ce qui concerne la France) c’est aussi de la politique."
Vous croyez que je l’ignore ? Hélas, ça n’en prend pas le chemin, ni aux USA ni chez nous.

03/12/2024 20:57 par Roubachoff

@Zéro
"A mes yeux, pas le moindre doute, le système électoral américain indirect est antidémocratique car il permet de passer au-dessus des votes des Américains !!"
Dans le cas qui nous occupe, tout est cohérent : vote populaire, grands électeurs, Sénat, Chambre des Représentants... C’est bien ça qui intrigue et inquiète.
Plus généralement, on peut penser ce qu’on veut du système électoral des autres pays, ils s’en contrefoutent royalement.
Une dernière fois avant de retourner à ma réserve coutumière concernant ce forum : une victoire de Harris, c’était la continuité assurée de la domination américaine la plus cynique (voir Biden qui gracie son fils, par exemple). Même s’il se limite à foutre le bordel, Trump fera un peu bouger les choses, et qui sait, il en sortira peut-être indirectement du bien.
De manière générale, pour finir, je m’étonne de la "légéreté" avec laquelle on prend sur tout l’échiquer politique l’éventualité d’une Troisième Guerre mondiale. Même les Ecologistes ne viennent pas pleurnicher que ça détruirait leur jolie planète. Pourtant, ce serait bien pire que des pets de vache.

04/12/2024 14:16 par Zéro...

@ RoselineB,

Vous avez complètement raison sur Trump... mais Harris n’est pas mieux !

Il ne faut pas juger l’échiquier politique américain à l’aune du notre : Démocrates et Républicains se valent, ils sont tous deux de Droite, plus ou moins, mais de Droite !

Les Démocrates SEMBLENT plus portés sur la politique extérieure et être plus bellicistes que les Républicains qui SE PRESENTENT comme plus tournés vers la politique intérieure et protectionnistes !! *

Alors, l’un ou l’autre...

Voir Trump gagner n’a aucun autre intérêt que de voir la Présidente pressentie par le Système rejetée par les Américains et d’espérer que cela soit le début de leur émancipation, mal dirigée - le vote de l’écologiste américaine semblait nettement plus pertinent pour changer les USA... - mais c’est déjà un début !

Il faut attendre AU MIEUX de Trump qu’il fasse baisser la dangereuse pression avec la Russie !
Pour ce qui se passera aux USA, c’est le problème des Américains...

Mais ne perdons pas de vue que si les USA en sont là, c’est parce que la précédente politique ne convenait pas à leurs citoyens !!

* notez bien mes précautions qui expriment ma méfiance et mes doutes...

04/12/2024 14:34 par xiao pignouf

une victoire de Harris, c’était la continuité assurée de la domination américaine la plus cynique (voir Biden qui gracie son fils, par exemple)

Biden n’a rien inventé. Avant lui, Trump a gracié le père de son gendre emprisonné pour fraude fiscale.

04/12/2024 19:29 par legrandsoir

Trump a gracié pour un fait précis. Biden a gracié tous les crimes connus OU NON, sur une période de 5 ans (je crois).

04/12/2024 19:22 par Zéro...

Rectificatif :

J’aurais dû écrire "faire baisser la dangereuse TENSION avec la Russie"...

04/12/2024 19:44 par Zéro...

« Même s’il se limite à foutre le bordel, Trump fera un peu bouger les choses, et qui sait, il en sortira peut-être indirectement du bien. » Roubachoff

Sur un malentendu...

« De manière générale, pour finir, je m’étonne de la "légèreté" avec laquelle on prend sur tout l’échiquier politique l’éventualité d’une Troisième Guerre mondiale. Même les Ecologistes ne viennent pas pleurnicher que ça détruirait leur jolie planète. Pourtant, ce serait bien pire que des pets de vache. » Roubachoff

Ceux qui attendent la moindre cohérence de "nos" écologistes POLITIQUES se font de belles illusions...

Quant à la tranquille évocation d’une possible guerre nucléaire, elle illustre à merveille le fanatisme, l’inconscience et irrationnalité qui se développent dans les élites occidentales qui tentent d’emporter dans leurs délires bellicistes "leurs" peuples !!

Heureusement que pas mal de gens et de peuples - pas assez ! - font la différence entre mourir pour l’Ukraine et pour leur pays, sinon nous serions déjà en guerre...

04/12/2024 20:39 par xiao pignouf

LGS,

Votre intervention donne l’impression que je défends Biden.

Roubachoff évoque la grâce de Biden pour son fils, je lui rappelle celle de Trump pour un autre membre de sa famille. Mon but n’étant pas de défendre Biden mais de lui dire que Trump a fait exactement la même chose. La nature des crimes commis (et non des « faits », comme vous les appelez) sont connus pour l’un (fraude fiscale et détention d’arme) comme pour l’autre (fraude fiscale).

Le problème ici n’étant pas la grâce en soi mais le fait d’en faire bénéficier un membre de sa famille.

04/12/2024 23:15 par Zéro...

« Trump a gracié pour un fait précis. Biden a gracié tous les crimes connus OU NON, sur une période de 5 ans. » LGS

La Diabolisation de Trump/des Ripoublicains opposée à la Sanctification de Harris/des Démoncrates ne résiste pas aux faits...

Ce sont "blanc bonnet" et "bonnet blanc" !!

L’alternance aux USA est une pure mascarade.

Chez nous, il se trouve toujours un renégat Socialiste pour passer à Droite ; chez eux, il n’y a que des gens de Droite qui se combattent pour des ambitions personnelles et des intérêts particuliers...

UNE FOIS POUR TOUTES, nous, gens de Gauche, n’avons pas à nous sentir proches des Démocrates par opposition aux Républicains, ils sont très proches, ne se combattent EN THEORIE - pour se différencier aux yeux des électeurs...- que sur le Sociétal, et la Gauche N’EXISTE PAS aux USA !!

Et ceux qui s’approchent le plus de notre Gauche semblent être leurs écologistes - qui n’ont rien à voir avec les "nôtres"... - CERTAINEMENT PAS les Démocrates et, bien sûr, ENCORE MOINS les Républicains !!

Depuis que nous voyons défiler Présidents démocrates et républicains et la ligne politique des USA ne JAMAIS changer, ou si peu, nous devrions avoir compris que leur élection présidentielle est un leurre...

05/12/2024 12:08 par Assimbonanga

Pour le camarade Roubachoff :

Sur le magazine Reporterre, À Gaza, des activistes dénoncent un crime d’écocide
Sur le site de Greenpeace : Guerre à Gaza : terrible impact humain et environnemental

Si l’on tape tape "écologie, guerre à Gaza" et "écologie, guerre en Ukraine" dans notre barre de recherche, on obtient des quantités d’occurrences ! Bien sûr que les écologistes sont conscients des désastres de la guerre sur l’environnement. Ça ne suffit pas de proférer des préjugés et des croyances, faut chercher un minimum, Roubachoff, avant de pérorer.

05/12/2024 12:57 par Georges Rodi

Biden a gracié tous les crimes de Hunter connus OU NON, sur une période de 11 ans.
11 ans.
C’est un chiffre qui a l’air mesuré, précis, je dirais même calculé, non ?

06/12/2024 07:57 par Sam

Ceci n’est pas un trumpiste

06/12/2024 08:55 par Zéro...

@ Assimbonnaga,

Les écologistes politiques, en particulier français, sont minés d’excès et de graves contradictions qui font douter de leurs pertinence et bonne foi...

Avoir quelques transcendances au milieu d’un flux délirant n’en fait pas des phares à suivre dans la nuit !!

06/12/2024 10:50 par Assimbonanga

@Zéro, qui parle de suivre un phare dans la nuit ? Un journal d’informations écologiques ou une ONG écolo n’ont pas la vocation de directeurs de conscience. S’informer n’est que s’informer. Par contre, rejeter toute information au prétexte que, politiquement, le parti écologique ne se comporte pas selon notre mode de pensée, c’est vraiment dommage.
Perso, je n’ai cure des personnages du milieu politicien. Mais l’écologie, les désastres, les équilibres des forces "naturelles", je trouve cela fondamental. L’économie et l’industrie exercent sur la nature une force néfaste pour l’air, l’eau, les sols, les animaux et, subsidiairement, sur notre survie. Il n’y a que cela qui mérite notre attention. Il faut être attentif à notre environnement, il faut se tenir au courant et pour cela il faut recueillir des informations un peu partout, à titre informatif. Ce serait stupide de s’emmurer dans l’ignorance par sectarisme politique. C’est pas parce que tu lis un article sur une pollution minière ou la pêche inopinée des dauphins que ça t’entraîne dans les turpitudes et les compromissions !
Et, pour finir, je le répète, Macron ne fait pas une politique écologique même quand il prend prétexte d’écologie. Le seul logiciel de Macron, c’est l’entreprise, donner du boulot aux entreprises, faire travailler les artisans-commerçants et industriels. Faut pas se laisser abuser par la confusion entre paroles et actes.

06/12/2024 16:58 par Roubachoff

@Zéro
Etant tous les deux de grands distraits, nous n’avons pas remarqué qu’un grand mouvement mondial pour la paix est impulsé depuis 2022 par les Ecologistes. Partout dans le monde, on voit défiler côte à côte des marées humaines de Russes, d’Américains, d’Isaréliens, de Palestiniens, de Chinois... Tout ça criant : " Non à la guerre, sauvons la planète !" D’ailleurs, nos amis Allemands, connus pour leur pacifisme atavique, ont en guise de Ministre des Affaires Etrangères, une "Grune", Mme Baerbock, qui multiplie les déclarations apaisantes. Quelles têtes de linottes nous sommes !
[Ames sensibles, attention, je vais faire de l’humour :]
Hum, non, finalement, nous ne sommes pas si distraits que ça. En fait, il y a eu deux articles, un dans Le Journal de Mickey et l’autre dans Modes et Travaux. Mais bon, il faut un début à tout...

06/12/2024 17:06 par Roubachoff

Au sujet de la "grâce Biden".
Si j’ai cité cet épisode, c’est parce que Biden et son administration, depuis très longtemps, jurent leurs grands dieux qu’il n’y aura pas de grâce pour Hunter. Et boum, que fait Sleepy Joe juste avant de partir ?
D’après ce que je sais, ce parjure a du mal à passer, même pour certains Démocrates. Dans l’esprit, c’est aussi grave qu’autoriser les tirs de missiles à longue portée aux Ukrainiens.
Cela dit, il paraît qu’on raconte, dans certaines cours de matenelle, que Trump avait aussi gracié un membre de sa famille. Oh, le vilain !

07/12/2024 13:03 par xiao pignouf

ce parjure a du mal à passer

Les Américains et le parjure, une longue histoire qu’on connaît bien dans les cours de maternelle...

08/12/2024 05:42 par Vania

Question : Pourquoi la maison blanche (avec Bidon) a décidé d’accélérer les confrontations et d’incendier la planète aujourd’hui, Maintenant précisément ?? On n’a qu’à penser à la SYRIE, la Géorgie, la Roumanie, le Venezuela, l’Iran. La réponse est simple : Bidon et ses complices sait que si bien Trompette n’a pas ouvert des nouveaux fronts de guerre conventionnelles, il n’a pas arrêté AUCUN des conflits déjà en cours. Bien au contraire il les a renforcé : guerre de 5è génération (économique, médiatique, sanctions) contre le Venezuela, le Nicaragua et Cuba, renforcement des sanctions contre la Russie, guerre économique contre la Chine, présence économique et militaire de l’otan en ukraine pour former des combattants, présence des militaires en Afghanistan et en Syrie.
Voir la vidéo de Mirko Cassale :
https://odysee.com/@ahilesva:e/2024.12.03_Mirko-BidenSiriaGeorgia_Odysee:7

08/12/2024 10:53 par HUGO

@ Vania en toute amitié

Quand Lénine écrit (1916) et publie (printemps 1917) son fameux ouvrage « L’impérialisme stade suprême du capitalisme » il décrit avec une remarquable maitrise la période dans laquelle est entré le capitalisme : celui d’un affrontement planétaire où tous les moyens sont bons entre puissances capitalistes pour la domination du marché mondial.
Dans son livre il précise :
« Ce qui est l’essence même de l’impérialisme, c’est la rivalité de plusieurs grandes puissances tendant à l’hégémonie, c’est-à-dire à la conquête de territoires – non pas tant pour elles-mêmes que pour affaiblir l’adversaire et saper son hégémonie (la Belgique est surtout nécessaire à l’Allemagne comme point d’appui contre l’Angleterre ; l’Angleterre a surtout besoin de Bagdad comme point d’appui contre l’Allemagne, etc.). »
Annie Lacroix-Riz dans une longue interview qu’elle nous a accordée cet été nous explique comment cette rivalité des grandes puissances s’est , par un mouvement ininterrompu, transformée à partir de la première guerre mondiale et jusqu’à nos jours en la domination mondiale du capitalisme étasunien au détriment de ses rivaux écrasés militairement ou assujettis. Le stade suprême était atteint.
Mais comme l’écrit encore Lénine, parvenu à ce niveau le capitalisme est traversé de telles contradictions qu’il entame son pourrissement. La phase terminale du capitalisme commence.
Annie Lacroix-Riz nous décrit tous les aspects très visibles aujourd’hui de ce pourrissement et nous aide à percevoir ce qui vient après cette phase c’est-à-dire à comprendre que l’Histoire de la communauté humaine se poursuit et que le remplacement de l’ordre capitaliste impérialiste mortifère spolieur et exploiteur est à l’ordre du jour.

Source : Initiative Communiste (aujourd’hui nous parlons de capitalisme exterministe )

08/12/2024 12:18 par Piotr Przyjałkowski

Vas te faire foutre, Bill Gates ! Zéro, moins que zéro- toi.

 

Lady Pank - Mniej niż zero
https://www.youtube.com/watch?v=Lc-26SnSmok

08/12/2024 12:38 par Piotr Przyjałkowski

N’importe quoi, n’importe quoi !

Tout d’ abord il faut établir comment un un antimissile S- 300 avait atterrit sur le dépôt de... blé ( comme par hasard ) à Przewodów- ben, voilà :

 

Rozbudowa Terminala Zbożowego w Porcie Gdańsk :

https://www.gov.pl/web/premier/rozbudowa-terminala-zbozowego-w-porcie-gdansk

vs

2022 missile explosion in Poland
https://en.wikipedia.org/wiki/2022_missile_explosion_in_Poland

08/12/2024 20:28 par Zéro...

« @ Zéro, qui parle de suivre un phare dans la nuit ? » Assimbonanga.

Moi !

Mais, en l’occurrence, un phare (écologiste) à NE PAS suivre dans la nuit !!

Le réchauffement climatique, cheval de bataille des écologistes POLITIQUES *, est une vile participation à une entreprise capitaliste de vente forcée de nouvelles technologies.

La Terre a déjà subi à de multiples fois des cycles de réchauffement/refroidissement parfaitement naturels - voir le "Cycle de Milankovitch "...

Merci de ne pas me faire dire qu’il n’y a pas de pollution qui influe sur le climat !!
Elle y participe mais n’en est pas responsable...
De plus les scientifiques viennent de découvrir d’une forte capacité de régulation du CO2 des océans -
pas entièrement suffisante mais peut être à compléter par des mesures réalistes et pas uniquement mercantiles ...

Ca n’empêche pas de devoir protéger la Planète de toutes les pollutions dues à l’Homme - qui d’autre d’ailleurs ? Ah, oui, pardon, les vaches et les animaux domestiques qu’il faut taxer, sachant que les taxes dépolluent... -, mais pas en ruinant ses actuels habitants pour ceux du futur !!

* que je différencie des écologistes MILITANTS DE TERRAIN...

08/12/2024 20:39 par Zéro...

Bien analysé Vania !

Biden, oui, enfin, plutôt les Démocrates qui gouvernent en arrière-plan (...) veulent mettre Trump devant des faits accomplis sur lesquels ils savent très bien qu’il ne pourra pas revenir en arrière !!

Ils lui savonnent la planche.

08/12/2024 21:05 par Zéro...

@ Piotr Przyjałkowski},

N’importe quoi, en effet !!

Un S-300 est un missile antiaérien russe qui n’a pas de capacité de guidage pour l’attaque au sol, il n’a pu que tomber accidentellement sur ce stratégique dépôt de blé polonais...

Allez développer ailleurs votre hystérie antirusse - les possibilités ne manquent pas !!!

Désolé pour vous si le fait que Bill GATES se rapproche de Trump dérange vos rapports de Polonais avec vos Maîtres américains - je suppose que c’est ce qui vous électrise...

Je vous rassure, Trump, Musk et Gates contrarient autant en France !!

Ah, si les Américains pouvaient annuler leur élection présidentielle, tels les Roumains, parce que les résultats ne conviennent pas ; tenter d’instaurer un état d’urgence sur une lubie, et rester en place, comme le Président coréen-du-sud ; balayer d’un revers de main un référendum sur l’Europe, à la manière de Sarkozy, ou, comme Macron, ignorer superbement les résultats des élections législatives...

D’accord, ce n’est pas la Russie, Antre du Diable, mais où est la Démocratie dans tout ça, dans ce monde qui se dit libre ?!!

08/12/2024 21:30 par Zéro...

« La phase terminale du capitalisme commence. » HUGO

Acceptons-en l’augure !!

Il est certain que le capitalisme entre en décomposition mais il faut se méfier d’une bête sauvage blessée...

La plus flagrante preuve de son déclin est de voir ce Système basé sur la consommation qui recommande de moins consommer, de réparer plutôt qu’acheter, alors qu’il a TOUJOURS prôné le contraire car consommer toujours plus est son mode de fonctionnement !
Cela parce qu’il ne peut plus donner à ses citoyens les moyens de consommer et n’arrive plus à suivre leur demande de consommation !!

Au fait, que va-t-il en être de la croissance d’équilibre minimale de 3% qui représente, si je m’en souviens bien, le doublement de l’activité économique tous les dix ans, si les citoyens consomment moins...?
Et un article de « Sciences Po » parle même de 5% pour "une croissance équilibrée..." !!
On est loin : qu’est ce qui nous attend ?!!

Le Système s’est mordu la queue, la pénurie guette, les dangereuses inégalités explosent et c’est par elles qu’arrivent les Révolutions - pas par la misère * !!

Le capitalisme s’est TOUJOURS sorti de ses crises et relancé par des guerres : ce qui se passe contre la Russie est loin d’être une fanfaronnade...

* cours d’Histoire de Terminale, par un professeur communiste...

09/12/2024 15:57 par Maryse

Selon moi, il ne faut pas juger les gens au pouvoir comme des Noirs, des Blancs, des femmes ou des hommes, mais comme des responsables politiques. Qui osera affirmer qu’il y a une différence entre Truman, papa et bébé Bush, Obama, Trump et Kamala Harris, par exemple ?

Tous ont perpétué le système états-unien d’ingérence, d’invasion, de guerres "humanitaires" qui saccagent des pays et massacrent les civils. C’est un endroit ou les services sociaux sont piteux ; on fait de décompte des sans-abris, sans solutionner le problème ; la violence et les tueries dans les écoles sont effarantes. Ses dirigeants se croient au-delà de la Cour pénale internationale, et c’est même Obama qui l’a déclaré.

Et les journaux à grands tirages lessivent les cerveaux avec leurs détournements d’informations. Il est normal que la population vote pour des imbéciles, pas uniquement aux États-Unis, mais aussi en France et au Québec !

13/12/2024 10:31 par Kabouli

Historiquement, c’est la gauche qui déclenche les guerres et la droite qui les arrête, du moins c’est ainsi que cela s’est passé avec la fin de la colonisation. L’Algérie par exemple et ces dernières années Obama et les démocrates anciens sudistes et du Ku klux Klan et récemment l’Ukraine ou la Palestine..
TRUMP est une espèce de De Gaulle américain, un retour au souverainisme alors que la bureaucratie degauche a plutôt soutenu l’impérialisme.
Ce sont tout de même les milliardaires américains des GAFAM excepté deux ou trois qui tiennent les médias américains anti-trump ? C’est l’effet des BRICS et de la décolonisation réelle actuelle, l’Amérique se rappelle qu’elle a été une colonie et qu’elle n’est pas taillée pour l’impérialisme territorial. Trump c’est le reflux souverainiste américain. Le rêve mondialiste qui est l’internationalisme des patrons n’a aucun sens. le capitalisme est la division qui s’est toujours dressé contre les états- on le voit avec Elon Musk qui retaille l’Amérique elle-même...

13/12/2024 12:12 par legrandsoir

Historiquement, c’est la prétendue gauche qui déclenche les guerres et la droite qui les arrête

J’ai corrigé la première phrase.

13/12/2024 11:10 par Zéro...

@ Maryse,

Je le constate autour de moi : l’ouverture d’esprit politique s’éloigne au fur et à mesure que les revenus augmentent.

Peu importent les origines humaine, sociale et politique : sitôt qu’un citoyen s’extrait de sa condition et devient à l’aise financièrement, il change de mode de pensée, devient bourgeois dans sa tête et se range du côté de ceux qu’ils a rejoints, oubliant d’où il vient !!

C’est que l’idéologie du Big Boss le dit, "quand on veut, on peut ", sous-entendu "tant pis pour les pauvres qui n’ont pas fait l’effort pour ne pas le rester "...

"La réussite au mérite ", et c’est tout !

Comme si tout le monde pouvait devenir entrepreneur et que le marché était extensible à l’infini !!
Le marché est un gâteau à partager entre l’ensemble des citoyens : il est impossible que chacun en ait une grosse part et c’est bien pour cela qu’il y a de la misère dans ce monde, certains en prennent beaucoup plus que leur part !

Le jour où les déshérités auront compris ça, ils cesseront de croire qu’ils peuvent devenir riches et être capitalistes dans leurs têtes avec cette utopie !!

Ceux pour qui vote la population sont loin d’être des imbéciles, ils sont moralement impitoyables mais pas idiots ; les imbéciles sont ceux qui votent contre leurs intérêts, à qui le Système et ses relais médiatiques ont lessivé le cerveau, ainsi que vous les dites...

Il est lamentable que le peuple puisse avoir été persuadé par les ennemis du Social que voter pour les idées sociales est une aberration !!
Il est lamentable d’entendre des gens de basse condition dire "il faut des riches " !!
Il est lamentable de voir des salariés croire à la légende du "ruissellement" !!
Il est lamentable d’accepter d’être soumis aux lois du marché et que l’Homme soit au service de l’économie, inventée par lui !!

Enfin, les gens sont-ils égaux ou pas ?!!
Pas égaux dans leur devenir, c’est impossible pour mille raisons, mais égaux dans leur dignité et leur droit à vivre dignement !!

13/12/2024 14:43 par Assimbonanga

@Kabouli, y a-t-il une faute de frappe, coquille, mot oublié dans ta tirade :

ces dernières années Obama et les démocrates anciens sudistes et du Ku klux Klan

Ou alors, quel lien fais-tu entre les démocrates et l’autre entité " sudistes et klu klux klan ?

Je retourne en cuisine car le sol se dérobe sous mes jambes surtout que j’aperçois la blague suivante " TRUMP est une espèce de De Gaulle américain". Kabouli, dis-moi que t’es un comique, par pitié.
Man dieu, pauvre France, qu’avons-nous inculqué à nos enfants ?

13/12/2024 20:28 par Kabouli

Si les démocrates sont passés d’esclavagistes à démocrate , tous les espoirs pour d’un jour le RN deviennent de gauche. Les démocrates ,n’ont pas changé, mais les peuples, eux, ont changé...Il en est de même avec le marxisme ou la droite ou la gauche qui se sont métamorphosés. La vieille taupe, elle, creuse toujours.
Sur la comparaison entre Trump et De Gaulle, c’est parce que Les USA sont une ancienne colonie, une des premières à avoir viré la Grande-Bretagne et une des Première Nation a se décolonisér. En fait, l’Amérique s’est aperçu que la mondialisation était l’internationalisme des patrons et que le rôle de l’Amérique n’était pas de prendre la suite de l’Angleterre, mais de retourner vers le souverainisme instauré par la décolonisation des BRICS.
Le commerce mondial divise, comme l’esprit d’Hegel, plutôt qu’il ne réunit, et ce sont les "communistes" qui ont fait éclater la domination de l’occident. La domination des commerçants d’aujourd’hui n’est plus une domination territoriale, mais une réintroduction de la concurrence et de la division qui sont la nature et les limites du capitalisme. Le local ou l’enracinement sont redécouverts.

13/12/2024 20:31 par Kabouli

Il y a quelques erreurs de syntaxes dans ma réponse

13/12/2024 21:41 par xiao pignouf

c’est la gauche qui déclenche les guerres et la droite qui les arrête

C’est beau et simple comme un slogan.

Primo, l’Algérie a été conquise entre 1830 et 1902. Pas particulièrement sous des gouvernements de « gauche ».

Deuxio, rendons à César ce qui appartient à César : la guerre d’Algérie (qui a été une guerre de libération) a été déclenchée par les résistants algériens eux-mêmes.

Troisio, l’intervention militaire de la France pour conserver sa colonie algérienne a été déclenchée sous le gouvernement de René Coty, pas exactement ce qu’on pourrait appeler un gauchiste.

Quant à qualifier le parti démocrate américain de « gauche », même avec une pelletée de guillemets, tout le monde sait très bien que cette francisation usuelle de la politique américaine ne marche même plus dans les cours d’école.

Obama est à la politique américaine ce qu’Internet est aux réseaux de communications : on ne sait plus comment c’était avant, on ne sait pas comment on ferait sans.

Certes son mandat s’est déroulé du début à la fin dans une Amérique en guerre, certes il a inauguré en Syrie la vague des guerres par procuration, mais ce n’est pas lui qui a déclenché la guerre en Irak et la guerre en Afghanistan (qui sont les deux plus grosses guerres américaines de ce siècle). C’est la droite américaine, j’ai nommé le GOP ou le Parti républicain, en la personne de G.W Bush que tout le monde semble aussi avoir oublié, comme tout ce qui a existé avant Obama. L’impérialisme américain n’a pas commencé en 2009 !

TRUMP est une espèce de De Gaulle américain (...) Trump c’est le reflux souverainiste américain

Kabouli, c’est l’afghan qui te monte au cerveau ? Demande aux peuples latino-américains ce qu’ils pensent de ton « De Gaulle » et de son reflux souverainiste...

Et puis je pense qu’il serait plus sage d’attendre qu’il prenne ses fonctions pour voir comment il se sortira de ce merdier.

14/12/2024 09:26 par xiao pignouf

Ah, et j’en profite aussi (la mémoire est une chose capricieuse) pour rappeler à l’ami Kabouli kisséka voulu et provoqué la guéguerre en Libye, kisséka convaincu son poto Obama, l’Onu et les Rosbifs d’aller défoncer Kadhafi en dépit de ses largesses à son endroit : c’est le sieur Sarkozy, Nicolas de son prénom, un fameux traître, président de la RF, pure engeance de drouâte, sans guillemets...

Donc, ton slogan reste un slogan : de la publicité mensongère.

14/12/2024 13:00 par Zéro...

Xiao,

En fait, le Monde attendait d’Obama qu’il change la belliciste politique extérieure américaine et, non seulement il n’en a rien fait, mais il l’a reprise à son compte... en l’aggravant... pourtant paré d’un Prix Nobel de la Paix !!

La déception est plus grande quand elle vient de quelqu’un dont on attend quelque chose que d’un type irrécupérable !!

Et l’appréciation est ensuite à la hauteur de la trahison...

On n’espère rien de bon de Macron et on le tient pour ce qu’il est - bien moins que ce que celui pour lequel il se prend... - mais si JLM nous jouait la même musique, ça passerait encore moins bien !!

14/12/2024 16:20 par Assimbonanga

@Kabouli, je ne te le demande pas parce que ce serait indiscret, m’enfin, ce serait intéressant de savoir quel âge tu as. Je crois que tu n’as pas connu l’époque de De Gaulle et comme c’était différent de la société d’aujourd’hui. L’atmosphère totale était différente. On cuisait son rôti dans le four du fourneau à charbon, on se faisait livrer le charbon en boulets. On ne commandait rien sur internet, internet n’existait pas mais le téléphone marchait super bien, avec un son de qualité, fiable, sans électricité sauf que c’était pas tout le monde qui avait le téléphone chez lui. Quelques personnes seulement étaient équipées d’une salle de bain avec une douche. On portait des blouses pour protéger nos habits qui étaient lavés parcimonieusement car à la main. Le lave-linge faisait son apparition.
J’étais au collège quand le général est mort, on a réuni tous les élèves dans la salle des fêtes pour marquer le coup... Je n’ai pas vraiment de souvenir politique de cette époque mais question ambiance, atmosphère si.
Je crois que tu te fais une fausse idée de De Gaulle, une sorte d’Histoire reconstituée. La vie était beaucoup plus dure, il fallait beaucoup plus déployer d’efforts physiques pour chaque action et c’est une vue de l’esprit que de baptiser ça les trente glorieuses. C’était vraiment pas le Pérou pour les ouvriers et les ouvrières, les femmes au foyer, les vieux à l’asile, les longues salles communes des hôpitaux. Tu ne peux pas juger le passé avec des anachronismes. Tu dois de garder de plaquer les mœurs d’aujourd’hui sur la vie au temps de de Gaulle. Tout est tellement différent. Regarde seulement comment les keufs étaient habillés ! De Gaulle était de droite, clairement de droite et la jeunesse étouffait sous son joug mais, à côté, Trump est un paltoquet.

15/12/2024 00:35 par xiao pignouf

le Monde attendait d’Obama qu’il change la belliciste politique extérieure américaine

Je ne sais pas si le monde (sans majuscule) attendait quoi que ce soit d’Obama ni pourquoi il aurait attendu quoi que ce soit de lui vu qu’il n’avait rien promis sauf pour les Américains eux-mêmes. J’ai trouvé dans ces archives qu’il parlait au contraire, à la fin de sa campagne électorale en 2008, d’envoyer des troupes supplémentaires en Afghanistan et en Irak.

Alors, sans la moindre promesse d’un monde meilleur, au-delà de l’habituel baratin sur une approche plus « multilatérale », qu’est-ce qui a bien pu faire croire aux gens, ne serait-ce que très brièvement, qu’Obama serait notre planche de salut, sinon sa couleur de peau ?

C’est sans le moindre doute pour cela qu’il a reçu le Nobel de la Paix par anticipation sans avoir une seule minute oeuvrer pour la Paix.

Et il y a même une forme curieuse de racisme à croire qu’un Afro-Américain qui s’est en plus extrait de la condition majoritaire des Noirs aux EU, serait par nature plus « cool », plus compréhensif. C’est vite oublier que la bourgeoisie a des intérêts qui dépassent sa couleur de peau.

15/12/2024 10:24 par xiao pignouf

il y a même une forme curieuse de racisme

Je retire ça, du moins partiellement. Je précise aussi pour ne pas heurter les susceptibilités, que je m’incluais dans le lot ayant, l’espace d’un moment très bref, cru moi-même en l’obamesque espoir d’une Amérique moins brutale.

Ce matin, je pense plutôt que cet espoir naissait simplement du préjugé selon lequel un président noir serait forcément sensible aux oppressions que son pays fait subir à l’international.

Ce qui est tout aussi naïf évidemment.

15/12/2024 10:31 par CAZA

HéHé La soupe de la propagande capitaliste était bonne .
A La Baraqu’Obama c’ est meilleur.
https://www.matinik-photos-restos.com/restaurants-martinique/sud/sainte-luce/la-baraqu-obama/

Chacun y trouvait la preuve que les USA n’ étaient pas habités par des fachos militarisés descendant de génocidaires qu’ ils adulent toujours .

Re HéHé .
D’ ailleurs le mec n’ a rien à voir avec les afro descendants d’esclaves .
<<< Son père est un économiste et homme politique kényan et sa mère, est une jeune étudiante américaine d’origine irlandaise.

Et puis le pognon et l’ entregent <<<< en 1992, il épouse à Chicago Michelle Robinson, une avocate renommée, figure influente du Parti démocrate local () ont fait le reste .

15/12/2024 21:14 par Kabouli

Assimbonanga....TRUMP à l’âge d’avoir connu De Gaulle et je parlais du De Gaulle du Conseil de la Résistance et de la Paix en Algérie et pas du poêle et des fonds de culotte rapiégés ou je ne sais quoi. Je ne suis pas sur Facebook pour égrener des souvenirs...J’envisageais De Gaulle sous l’angle du souverainisme et Trump à l’air de vouloir faire sortir son pays d’une domination territoriale du monde selon le modèle anglais pour une domination indirecte selon le slogan de "l’américan first". La mondialisation est une forme de domination capitaliste - l’internationalisme des patrons - trop proche de la colonisation pour résister à l’éclatement souverainiste imposé par les BRICS.
Le problème est problème historique et comme Marx le disait :"la seule science, c’est l’histoire. L’Amérique est une ancienne colonie ( de la GB) comme tout le monde le sait et cette histoire explique très bien les position souverainistes de Trump qui sont aussi les positions souverainistes du monde qu’illustrent les BRICS. Le mouvement du commerce capitaliste n’est pas un mouvement totalisant, mais au contraire un mouvement de division. Le capitalisme totalisant de l’époque coloniale - plus ou moins reprit comme un idéal par le communisme-est un mouvement qui d’éteint sous nos yeux. Trump ne veut plus occuper le terrain, mais le contrôler même plus avec le dollar, mais avec la dynamique industrielle qu’illustre Elon Musk. Voilà quelques petites idées inspirées par le mouvement actuel du monde, elles sont plus que lapidaires, mais le résultat de lectures qu’on ne peut trouver encore à la télévision.Nous sommes à une période ou l’Etat, va devoir avant de disparaitre comme j’espère contrôler l’anarchie des oligarchies commerçantes et industrielles. Cela a commencé en Russie et en Chine et l’on voit que Trump se heurte lui aussi aux GAFAM qui tiennent toute l’opipion publique américaine et le parti démocrate. Les riches et les oligarchies aux USA étaient contre le parti républicain et les couches populaires américaines et devront payer cette solidarité d’une amnière ou d’une autre.Un monde s’éteint. Ne prenez pas ces commentaires au premier degré, mais comme une tentative d’explication par un "ex gilet jaune".

16/12/2024 08:42 par xiao pignouf

quelques petites idées inspirées par le mouvement actuel du monde, elles sont plus que lapidaires, mais le résultat de lectures

Ce serait bien que vous donniez un échantillon de ces lectures.

16/12/2024 08:47 par xiao pignouf

Nous sommes à une période ou l’Etat, va devoir avant de disparaitre comme j’espère contrôler l’anarchie des oligarchies commerçantes et industrielles

Voilà une bien belle contradiction : espérer la disparition de l’État en même temps que celle de l’anarchie. Kabouli, vous voulez le beurre et l’argent du beurre. Sans contrôle étatique, l’oligarchie industrielle aura tous les pouvoirs sur les travailleurs et sur les consommateurs. Vous invoquez Marx mais il n’approuverait pas votre libertarianisme larvé.

16/12/2024 11:15 par Assimbonanga

@Kabouli, j’ignore ce qui se passe sur Facebook car je n’y ai jamais adhéré. Je ne suis pas inscrite à Facebook...
Même si Trump a l’âge d’avoir connu De Gaulle, ça ne change pas grand-chose : il n’est pas De Gaulle. Trump est un milliardaire, avide de dollars et de femmes, un animateur de télévision, vulgaire et provocateur, flambeur, vivant dans des palais entourés de terrains de golf. Je ne présume pas de ce qu’il fera dans son mandat, je ne peux qu’attendre pour le savoir.
Avec Musk, il appartient à la caste des oligarques. Il est la mondialisation, celle des multinationales, plus riches que les Etats, il se fout complètement du sort des pauvres et des laissés-pour-compte (les loosers !) .

Après l’occupation nazie, De Gaulle avait tout de suite senti la menace de l’impérialisme américain et il a fait vite pour s’en dépêtrer. Les Amerloques avaient déjà imprimé des billets de banque d’occupation !!! Nous devons beaucoup à la vivacité d’esprit de De Gaulle pour s’être imposé de suite, à chaud. Après.... ben c’est après, c’était un homme de droite de la vieille France mais il avait au moins cette décence de pas aller communier à Notre-Dame devant des caméras comme l’a fait Macron. Il tenait pour établi que la religion était affaire privée.

C’est très bien de se référer à l’Histoire mais attention à la fausse histoire, revisitée, colorisée, réaménagée, bourrée d’anachronismes, jouée par des figurants en costumes et teintée de l’esprit 2024, aux antipodes de l’esprit de l’époque.

17/12/2024 09:51 par Kabouli

Je comprends très bien que De Gaulle apparaisse, aux yeux des français, aujourd’hui comme phénix, mais à son époque il a ligué contre lui toute la jeunesse prolétarienne de son époque et envoyé ses légionnaires contre les africains et les algériens.
Pour Trump, c’est l’inverse, son apparente vulgarité ne peut empêcher qu’il dresse contre lui toute l’oligarchie américaine et le progressisme politique paradoxalement incarné par un ancien parti sudiste et klu klux klanesque ( c’est un paradoxe historique qui aurait ravi Marx et Hegel).

La forme oligarchique est devenu un obstacle pour le capitalisme qui a redécouvert en Chine et en Russie l’importance de l’État. Ces deux pays furent les premiers à éliminer le contrôle politique sur la société des oligarques. Je sais j’inverse un peu tout.
Trump et Elon Musk ajoutons Kennedy junior veulent redonner de la souplesse au capitalisme par la remise en cause des oligarchies qui contrôlent la santé et ont fait chuter l’espérance de vie des américains modestes non pas par amour des américains mais par amour du capitalisme américain et de son avenir.
Les USA sont, je l’avais souligner, eux mêmes une ancienne colonie que l’écroulement de L’Angleterre a projeté au devant de la scène de l’impérialisme sans qu’il y soit soient destinés. D’où leurs difficultés a faire ce que l’Angleterre ( et les colonisateurs avaient fait facilement) faisait facilement et leur remplacement par les BRICS. Trump aujourd’hui doit négocier avec les BRICs c’est à dire avec la Russie et la Chine et d’autres pays qui ont repris leur ancienne importance, alors que l’oligarchie démocrate ne pensait qu’a les écraser sous leur puissance en déclin et l’ombre de la guerre atomique.
Bien évidemment tout cela ne sont que des conjectures incertaines, mais j’ai repris en faisceaux tout ce que la critique « sociale » négligeait.N’oublions pas non plus que le peuple américain à l’air à cran et que si Trump n’exécute pas au moins quelques amélioration la prise du Capitole pourra cette fois ci devenir celle du Capital.

17/12/2024 17:18 par Assimbonanga

@Kabouli, excuse-moi, j’ai toujours pas compris le rapprochement entre le Ku Klux Klan et "le progressisme politique". J’ai dû louper un épisode. Peux-tu m’expliquer ?

17/12/2024 23:17 par Assimbonanga

Je ne sais sous quel article insérer ce message...
L’opposition vénézuélienne reçoit le prix Sakharov
Regardez comme il a une bonne tête cet Edmundo Gonzalès ! C’est émouvant.
Il annonce tout tranquillement qu’il viendra prendre le pouvoir au Venezuela.
Il faut croire que les Etats-unis ont un urgent besoin de pétrole !
Et l’Union Européenne marche dans la combine.
Et les médias relaient.
Tranquilles.

Pas un pour relever un petit détail : cet Edmundo est d’extrême-droite, à l’instar de Trump, Bolsonaro, Mileï, Nétanyahu.

18/12/2024 08:43 par Kabouli

J’avais toujours été étonné, moi admirateur des "tuniques bleues" que l’ancien parti esclavagiste du Sud soit devenu un parti progressiste cela tient au fait que la guerre de Sécession n’a pas supprimé le racisme américain qui est resté très vivace jusqu’a aujourd’hui. l’égalité politique obtenue par le Nord n’ a pas éliminé l’inégalité sociale au contraire , cette persistance a contribué a renforcer la conviction entretenue par l’idéologie bourgeoise que cette inégalité était naturelle et le sud a pu transformer, son ancienne haine en paternalisme bienveillant.

18/12/2024 14:12 par CAZA

Bonjour Assim .
Il en a déjà été causé sur LGS .
https://www.legrandsoir.info/prix-sakharov-decerne-a-deux-marionnettes.html

Arte la chaine de l’entarté pour des bobocaves qui se croient moins cons que les autres et le Parlement des descendants des nazis soit les sionistes génocidaires et les américains anciens et actuels génocidaires même combat .

18/12/2024 14:43 par CAZA

Humm Pas sup ni racisme ni esclavagisme .
ET du nord au sud .Ce que on ne verra jamais sur les chaines de propagande françaises ni sur la chaine de l’ entarté .
<<< Le XIIIe amendement à la Constitution des États-Unis d’Amérique a aboli l’esclavagisme et la servitude involontaire aux États-Unis, sauf en cas de punition pour un crime.()

Et voilà le tour est joué .Reste plus qu’ à faire condamner du noir pour avoir de l’ esclave .
Et les esclaves du coton c’ est pas des Yougourts mais les descendants des déportés africains encore esclave chez notre patron américain ..

https://www.bbc.com/afrique/articles/cg3jxyx1r3eo

18/12/2024 17:41 par Serge Charbonneau

Bonjour,

C’est hier, en cherchant mes articles traitant du captagon, que j’ai découvert que LGS avait publié mon article « Message aux médias de masse ! »

Merci pour cette publication.

Cet article vise à simplement apporter de l’eau au moulin de la réflexion citoyenne.
Et par les commentaires que l’article a suscité, je pense que l’objectif est atteint.

Je trouve assez "amusant" de voir cet intérêt à savoir si je serais Trumpiste ou pas !
Je ne suis pour personne d’autre que pour les FAITS.
Je suis un pacifiste indécrotable.
Et donc, je penche toujours pour ceux qui travaillent à pacifier le monde plutôt qu’à bombarder, tuer et massacrer.

Aussi l’étiquetage me désole. Les gens étiquettent plutôt que de considérer les politiques réelles et les gestes faits.

Encore une fois, je veux remercier sincèrement LGS pour cette publication.
MERCI

Salutations et j’invite tout le monde à visiter
mon nouveau site très vite fait et maladroit :

info-reflexion.ca

info-reflexion.ca

Mon livre : « Les médias, une arme de manipulation massive »
devrait paraitre sur Amazon le 5 janvier prochain.

18/12/2024 17:47 par xiao pignouf

J’avais toujours été étonné, moi admirateur des "tuniques bleues" que l’ancien parti esclavagiste du Sud soit devenu un parti progressiste

Kabouli, vous simplifiez les faits à l’excès pour qu’ils correspondent à votre idée.

L’actuel Parti Démocrate et le Parti Républicain sont tous les deux issus du Parti Républicain-Démocrate né aux alentours de 1790, qui était effectivement favorable à l’esclavage, comme beaucoup de propriétaires terriens à l’époque convertis à la politique. Le PRD est alors opposé au Parti Fédéraliste d’Alexander Hamilton, qui n’a pas non plus de problèmes avec l’esclavage et qui disparaîtra au début du 19ème siècle.

À cet époque, l’esclavage n’est vraiment au centre des préoccupations politiques, c’est plutôt la forme que prendra la gouvernance américaine et les rapports avec l’Europe.

En 1824, le Parti Républicain-Démocrate se scinde en deux : le parti Démocrate et le parti National Républicain qui deviendra plus tard le Parti Whig des rangs duquel certains dissidents fonderont en 1854 l’actuel Parti Républicain.

Bref, votre allégation selon laquelle le Parti Démocrate descendrait en droite d’esclavagistes omet un élément essentiel pour comprendre : le Parti Républicain aussi puisqu’ils ne formaient à l’origine qu’un seul et même parti.

Source Wikipédia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_r%C3%A9publicain-d%C3%A9mocrate#Scission_en_1824
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_f%C3%A9d%C3%A9raliste_(%C3%89tats-Unis)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_national-r%C3%A9publicain
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_whig_(%C3%89tats-Unis)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_r%C3%A9publicain_(%C3%89tats-Unis)

18/12/2024 18:36 par legrandsoir

@ Serge Charbonneau..
Seriez-vous plus auteur que lecteur du GS ?
Vous découvrez hier votre article (le 49ème de vous sur LGS) publié il y a deux semaines.

18/12/2024 21:21 par xiao pignouf

Sur le supposé pacifisme de Trump :

« De nombreux Américains, même ceux qui n’ont jamais vraiment aimé Donald Trump, ont voté pour lui en partie parce qu’ils croyaient – ​​ou du moins espéraient – ​​qu’il serait, relativement parlant, un candidat à la paix comparé au bilan hideux de Biden et Harris. À son actif, le premier mandat de Trump a été le seul depuis celui de Jimmy Carter à ne pas nous entraîner dans un nouveau conflit, même s’il n’a pas réussi à nous sortir d’Afghanistan ou de Syrie.

Ces espoirs doivent être mis en balance avec d’autres aspects du mandat précédent de Trump. Notamment, en ce qui concerne l’Ukraine, il a supervisé la fourniture d’une aide létale à Kiev, ce qui lui avait été refusé par Barack Obama. En d’autres termes, c’est sous Trump que l’Ukraine a mis sur pied une armée de l’OTAN, sans en avoir le nom, ouvrant la voie à l’escalade de février 2022 du conflit qui couvait depuis le coup d’État de 2014 fomenté par Victoria Nuland.

Trump a déclaré qu’il mettrait fin au conflit ukrainien en 24 heures, avant même de prendre ses fonctions. Sans jamais dévoiler quoi que ce soit qui ressemble à un plan concret, il a indiqué que ses fanfaronnades et menaces, qui font sa marque de fabrique, s’appliqueraient à la fois à l’Ukraine (arrêter toute aide si Kiev refuse de négocier !) et à la Russie (augmenter considérablement l’aide à l’Ukraine si Moscou refuse de négocier !). Le président élu, qui se veut « transactionnel », ne semble pas perturbé par des détails comme la possibilité, si la Russie et l’Ukraine refusent toutes deux de négocier, d’augmenter et de couper simultanément l’aide américaine. Un jeu d’échecs en cinq dimensions, en effet ! »

Source

19/12/2024 06:23 par xiao pignouf

Une petite erreur de traduction s’est glissé dans mon commentaire précédent :

il a indiqué que ses fanfaronnades et menaces, qui font sa marque de fabrique,

En fait, il serait plus juste de traduire par :

il a indiqué que son art de la négociation, fait de fanfaronnades et de menaces, qui constitue sa marque de fabrique

19/12/2024 10:45 par Zéro...

@ Xiao,

Trump, pas encore en place, envisage déjà de bombarder l’Iran...

Il commence mal pour un pacifiste !!

Les autres ont tellement fait d’ignominies que son arrivée suscite, PAR REACTION IRRATIONNELLE, un espoir de changement qui va s’avérer une belle illusion ; peut-il en être autrement avec un milliardaire ultranationaliste à la mentalité de cow-boy mal embouché qui se croit tout permis parce qu’il est riche et surarmé...?!!

L’Iran est une cible américaine depuis la révolution islamiste et le puissant AIPAC fait le travail pour entretenir la haine envers lui et pousser à sa destruction dans l’intérêt de la Maison-Mère !!

Trump me fait penser, dans la forme et dans le fond, à un mélange de Reagan et de Thatcher : je crois qu’il va révéler ses côtés maléfiques avec le temps - des signes commencent à poindre...

19/12/2024 14:51 par Assimbonanga

Le reportage a été diffusé tout récemment. Le genre de reportage propre et professionnel, son et images impeccables. C’est pas le fameux "son de gauche" victime des manques de moyens budgétaires ! Je recommande de l’écouter avant qu’il ne soit plus disponible. Je recommande la lecture critique des images et de la voix off pour lister les mensonges proférés.
Noter que Gonzalès Urrutia va venir foutre le bordel le jour de "la passation de pouvoir". Nous pouvons donc nous attendre à une nouvelle tentative de guerre civile ce jour-là. En revanche, la date n’est pas précisée.

20/12/2024 12:25 par xiao pignouf

J’aimerais ajouter quelques trucs, à la lumière du dernier commentaire de Zéro, que je remercie pour cet éclairage qui prouve que si on diverge sur la FI, on se rejoint ailleurs. Pour répondre aussi à l’auteur et à son commentaire.

Oui, M. Charbonneau, je vous ai qualifié de « trumpiste » en sachant que c’était évidemment un raccourci sémantique mais qui résume quand même plutôt bien le contenu de votre dithyrambe qui, elle, ne se résume pas au supposé pacifisme de Donald Trump mais s’étend à bien d’autres aspects de son programme (tirant son inspiration du fameux projet 2025). Je ne vais pas me répéter, mon premier commentaire est assez clair.

L’enthousiasme extra-américain pour l’élection de Trump au motif de son pacifisme ne se fonde que sur un seul et unique élément : le fait qu’il n’a pas stricto sensu déclenché de nouveau conflit armé durant son premier mandat. Ça me paraît un peu faiblard. D’abord parce que s’il n’a pas provoqué de nouvelle guerre, c’est surtout parce que le pays était à l’époque déjà embourbé dans deux conflits, en Syrie et en Afghanistan, auxquels il n’a d’ailleurs pas su mettre fin. Cela confirme d’autant plus l’idée selon laquelle le locataire de la Maison Blanche n’a que des pouvoirs très limités, constat qui restera valide lors de son prochain mandat, en dépit de ses gesticulations. Ensuite, l’administration Trump n’est pas exempte, comme le démontre l’article dont j’ai fourni un extrait, d’avoir joué un rôle déterminant dans des situations qui ont fini par évoluer en conflits armés par la suite, sous l’ère Biden. En outre, les pays d’Amérique latine, comme le Vénézuela, ont eu à souffrir aussi sous la gouvernance de Trump des ingérences répétées des EU, parfois jusqu’à des tentatives sur le modèle cubain de la Baie des Cochons. Sans parler de son agressivité inhérente pour la Chine ou pour l’Iran, de son mépris pour tout ce qui n’est pas américain.

Avoir foi en Trump pour la paix future tient autant de la naïveté infantile que de croire que les Démocrates sont les gentils. M. Charbonneau, avec cet article, vous me semblez être en quelque sorte le pendant de Yorgos Mitralias. Les deux discours sont à rejeter. Il n’y a pas plus de raison de péter le champagne maintenant qu’il y en avait à l’élection d’Obama. Encore moins quand il se trouve qu’on est américain et pauvre.

Pour conclure, je mettrai le doigt sur une contradiction fondamentale dans l’euphorie exprimée ici, notamment quand vous vous réjouissez des futures expulsions d’immigrés illégaux (dont on se demande ce qu’ils vous ont fait en tant que Québécois...) au lieu de pousser un peu plus loin votre réflexion en analysant les raisons profondes de ces migrations. Je laisse cela en suspens. Chacun en déduira ce qu’il voudra.

Cela étant dit, je vous remercie pour la réflexion que vous avez suscitée.

20/12/2024 12:31 par Kabouli

xiao pignouf
je ne remontais pas si loin, mais je partais de leur attitude pendant et après la guerre de Secession. D’ailleurs même après sa mue le parti démocrate comprenait de nombreux partisans racistes, c’est ce mystère que j’ai essayé modestement d’éclaicir. Comment un parti esclavagiste a pu devenir un parti progressiste mais AUSSI un parti soutenant l’oligarchie libérale et en retour privilégié par l’oligarchie libérale américaine. En France on a le même problème, la "gauche", est elle aussi a tu et à toi avec les Arnault et Pinault, a preuve le vote de la gauche pour Macron.
Les américains n’ont pas libéré et ne sont pas sacrifiés par centaines de milliers par amour des noirs, mais parce que l’esclavage des noirs menaçait l’esclavage salarié et menaçait l’Amérique reste une colonie.

Tocqueville et Marx remarquent que l’esclavage revient trop cher et menace la nouvelle forme d’exploitation instauré par le commerce capitaliste. Pourtant, cette esclavage afro-américain a eut encore de beaux jours puisqu’il fut le modèle que voulu imposer à l’Europe le fascisme. Fascisme dont le concept hante nos sociétés démocratiques et justifie les pires atteintes à la démocratie commises pour nous en défendre.

20/12/2024 14:51 par Assimbonanga

AMAR, TUÉ PAR UN POLICIER : 6 BALLES ET UN SILENCE MÉDIATIQUE ASSOURDISSANT
"Le 29 juin 2024 à Bobigny, Amar Slimani un algérien de 32 ans est abattu dans son sommeil par un policier hors service. 6 balles, à bout portant touchent son dos, sa poitrine et sa tête. Pourtant aucun gros titre dans la presse ou à la télévision. Juste deux mots « sdf » , « squatteur »."

21/12/2024 15:03 par xiao pignouf

Kabouli,

Merci pour votre réponse.

J’ai bien conscience que le schisme entre démocrates et républicains prend tout son sens avec la figure d’Abraham Lincoln, ce pseudo opposant à l’esclavage.

Voici ce qu’il en disait lors de son discours inaugural en 1861 : « Je n’ai pas l’intention, directement ou indirectement, d’interférer avec l’institution de l’esclavage dans les États où elle existe. Je crois que je n’ai aucun droit légal de le faire et je n’ai aucune envie de le faire ».

Le seul père fondateur à s’être véritablement opposé à l’esclavage, c’est Alexander Hamilton, fondateur du parti fédéraliste. Mais c’est normal. C’était aussi le seul à n’être pas fils de planteurs, ni de la bourgeoisie foncière américaine.

23/12/2024 18:09 par Zéro...

Xiao,

Bien que je trouve que LFI aille d’erreurs de communication en bévues, et que certaines positions sociétales trop liées à la conviction individuelle n’aient pas lieu d’être, c’est la seule organisation politique française à ne pas faire de concessions au Système et je vote donc pour elle sans hésiter !!

Pour le reste, les Présidents américain, russe, ukrainien, chinois et autres ne sont pas les miens et je n’attends d’eux que ne pas nous mener à un conflit MONDIAL...

Les conflits régionaux ont toujours existé et celui russo-ukrainien est juste monté en épingle par les Occidentaux...

Occident qui a la mémoire courte après ses attaques directes et puissantes contre la Grenade, la Somalie, la Serbie, l’Afghanistan, l’Irak, la Libye et la Syrie - liste non exhaustive omettant de plus les guérillas entretenues en Afrique, dans toute l’Amérique-du-Sud et les multiples coups d’états fomentés de par le Monde... - et également la mémoire sélective lorsqu’on pense aux actions de guerre impitoyables et pas du tout mesurées actuellement menées par les Israéliens dans tout le Moyen-Orient !!

Il est regrettable que la France n’ait su se désolidariser qu’une fois, dans la seconde guerre contre Irak, de ces nombreuses agressions menées sous des prétextes fallacieux par les Américains...

23/12/2024 22:38 par xiao pignouf

Bien que je trouve que LFI aille d’erreurs de communication en bévues, et que certaines positions sociétales trop liées à la conviction individuelle n’aient pas lieu d’être

Pour la énième fois, vous revenez à la charge avec les mêmes accusations...

Encore une fois, je vous demande, s’il vous plaît, de me donner des occurrences.

Allez, je suis sympa, donnez-moi 3 exemples d’erreurs de communication ou de bévues et 3 exemples de positions sociétales qui n’ont pas lieu d’être. Chaque exemple doit être fourni bien sûr avec une intervention médiatique significative.

Considérez cela comme mon cadeau de Noël.

En attendant, qu’il vous soit joyeux !

24/12/2024 02:56 par Roubachoff

@Zéro
Tout à fait d’accord. Il faut que la presse et les politiques arrêtent, avant une élection aux USA, de faire campagne pour un des candidats au lieu d’informer et d’analyser. Alors que nous étions nombreux à pressentir la victoire de Trump, cinq jours avant, tous les médias de caniveau misaient encore sur Harris.
Même chose après l’élection. Ce qui va arriver là-bas, une majorité d’Américains l’a voulu, à tort ou à raison, et nous n’y pouvons rien changer.
Reste que Trump prétend empêcher une guerre mondiale. Contrairement à certains je-sais-tout, j’ignore s’il y arrivera, ou s’il en a vraiment l’intention (car il use et abuse du mensonge) mais Harris, et ça, c’est une certitude, avait la position radicalement inverse.
Quant à sa politique protectionniste (justifiable de son point de vue), c’est aux nations qu’il menace de taxes meurtrières de se tourner vers d’autres partenaires commerciaux. Si l’UE était intelligemment dirigée, elle se rapprocherait des BRICS, qui sont l’avenir du commerce international. Il serait alors amusant de voir jusqu’où les USA se réjouiraient d’être isolés.
Pour résumé, cessons de nous prendre pour des Américains et nous irons beaucoup mieux.

27/12/2024 12:36 par Kabouli

xiao pignouf
j’ai appris récemment que la France de ce con de Napoléon, en cédant la Louisiane à l’Amérique lui avait aussi cédé la partie esclavagiste et les plantations qui allaient devenir le SUD, l’industrie était plutôt du côté anglais. Les américains eurent beaucoup de réticences à acquérir cette partie qu’ils voyaient comme peuplé de capitalistes oisifs et réactionnaires. L’Amérique est une ancienne colonie anglaise et cet aspect sous-estimé explique bien des aspects de la politique américaine et le retour de Trump a des bases américaines plutôt qu’anglaises dont l’Amérique avait voulu reprendre le flambeau impérialiste. On sait que l’impérialisme américain n’a été qu’une pale copie de l’impérialisme anglais, mais aussi européen continental. L’Amérique reflue sur ses bases anciennes et l’Europe dégringole et est la principale victime des bouleversements actuels  ? C’est elle qui se ruine à payer la guerre réactionnaire de l’Amérique en Ukraine.Il est probable que le trumpisme se rappelant le passé américain de colonisé va trouver des accords avec les Brics, alors que l’Europe va peut-être s’effondrer comme jadis la Grèce ou l’Empire romain.

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