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Notre victoire commune.

Dans l’histoire de l’Europe, il existe de nombreux événements dont la commémoration est partagée par tous les pays et peuples du continent. L’un d’entre eux est la victoire sur l’Allemagne nazie et le fascisme. Cette célébration d’une tragédie partagée, d’un effort uni et d’une victoire commune aura lieu d’une manière ou d’une autre dans toute l’Europe.

Quand il s’agit de ces événements, on évoque le plus souvent les noms des chefs d’État, des commandants militaires et de dirigeants des mouvements. Aussi illustres soient-ils, leurs efforts auraient été infructueux sans le soutien des personnes qui les ont entendus et suivis. Les peuples des pays d’Europe constituent la force sans laquelle la victoire est impossible.

Le fait de savoir que la lutte contre le nazisme se déroulait partout dans le continent a donné à tous les peuples la force de résister et de se battre pendant cette guerre. C’est au moment de l’union de ces forces dans la lutte contre le nazisme et le fascisme qu’une entente mutuelle est apparue entre les peuples de pays ayant des régimes d’État complètement différents. Rappelons-nous, que le documentaire « La Défaite des armées allemandes devant Moscou » est devenu le premier film russe à obtenir un Oscar aux États-Unis en 1943. Aussi que l’accueil que la combattante de l’Armée rouge Lioudmila Pavlitchenko, originaire de la région de Kiev, « Lady Sniper » comme l’a appelé Time Magazine en 1942, a eu de la part de peuple états-unien lors d’une visite dans leur pays. Les exemples de ce type sont nombreux.

Bien sûr, les années passent et les temps changent. Nous ne pouvons pas percevoir les événements passés avec le même niveau de sensibilité. Autant dire qu’il est impossible de l’attendre de la part d’ une génération qui est née à l’époque postérieur aux événements évoqués. Mais le regard porté sur les moments fondateurs du passé reflète non seulement le niveau de connaissance du passé, mais aussi la vision qu’une société a d’elle-même dans le présent. Comme disait Paul Ricœu, le rôle de traiter le passé devrait incomber aux historiens d’un côté, au peuple de l’autre. Et c’est très dangereux quand ces sujets deviennent des objets de la manipulations de la part de la politique et des médias qui la servent. Il est triste de constater que dans la situation actuelle, les événements si chers à la mémoire non seulement du peuple russe, mais aussi du peuple français, sont détournés pour servir des intérêts géopolitiques. Malheureusement, les médias français sont également impliqués.

Intéressée par la Shoah depuis l’enfance, j’ai été particulièrement frappée par traitement médiatique en France des sujets liés au génocide des Juifs. Le 12 janvier de cette année, Le Monde publiait un article qui s’intitule « Le camp d’extermination nazi de Treblinka retrouve peu à peu la mémoire ». Dans ce texte, il s’agit du camp d’extermination nazi de Treblinka, en Pologne. Après un résumé de l’histoire du camp, il y a un récit sur la préservation de la mémoire des prisonniers tombés au combat. L’auteur décrit le travail des époux Pawel et Ewa Sawicki pour établir le nombre et l’identité des juifs assassinés dans ce camp et présente leur motivation de la manière suivante : « Lui et sa conjointe nourrissent la nostalgie d’une Pologne qu’ils n’ont pas connue : celle d’un pays multiculturel que la Shoah, les frontières redessinées par les accords de Yalta et quatre décennies de régime communiste ont fait disparaître ».

Il convient de noter que cette phrase met sur le même pied le génocide au régime de l’État, ce qui est non seulement erroné mais scandaleux. Par ailleurs, rappelons-nous qu’avant la Seconde Guerre mondiale, la Pologne était sous le régime nationaliste de Piłsudski. Bien sûr, il ne s’agissait pas d’un régime d’occupation nazi. Toutefois, il serait également incorrect de brosser un tableau idyllique de la Pologne des années 1930.
Le journal aurait pu répondre qu’il ne faisait que transmettre les opinions des héros de son article. Mais les médias ne sont-ils pas censés présenter leur sujet de manière équilibrée ? Dans cet article, il n’y a pas la moindre mention de Vasily Grossman, qui a parlé pour la première fois de ce camp d’extermination dans une note intitulée « L’enfer de Treblinka », qui figurait parmi les documents de l’accusation au procès de Nuremberg. L’autre texte au sujet de Treblinka , publié dans Le Monde un peu plus tard, cite une fois son nom en disant que c’est un « journaliste soviétique » qui est « arrivé sur les lieux en septembre 1944 ». Tout d’abord, il y a une erreur. Les troupes soviétiques ont libéré le territoire où se trouvait Treblinka en juillet 1944, et Vassily Grossman a accompagné les troupes. De plus, l’article ne mentionne ni l’Armée rouge, ni le fait qu’elle a libéré ce territoire. On ne sait donc pas dans quelles circonstances le correspondant soviétique s’est retrouvé à cet endroit.

Dira-t-on que ce n’est qu’un coup du hasard et que l’on s’en prend trop aux journalistes de Le Monde ? Hélas, non. Cette tendance se retrouve de manière explicite dans un autre article du journal sur le camp de la mort d’Auschwitz. Le texte représente une interview avec l’historien Tal Bruttmann, un grand spécialiste de ce sujet historique. Il présente son analyse de la manière dont les images laissées par la sinistre période de fonctionnement d’Auschwitz ont influencé l’étude de son histoire, tout comme celle de la Shoah.

Cependant, voici ce qu’il dit de la libération de ce camp de la mort : « ... "libération" laisse entendre que les camps ont été des objectifs tactiques ou stratégiques pour les armées alliées, alors que ça n’a jamais été le cas... Auschwitz est emblématique à cet égard. L’Armée rouge a pris Cracovie quelques jours plus tôt, et la route qui mène vers l’ouest passe par Auschwitz... Quand, le 27 janvier 1945, elle atteint successivement Monowitz (Auschwitz III), Auschwitz I et Birkenau (Auschwitz II), quelques SS sont encore là, ce qui provoque des escarmouches. Des prisonniers s’y trouvent aussi mais, la plupart ayant été évacués... ». Puis, il ajoute : « Les Soviétiques... ont "découvert" Auschwitz au sens littéral : ils sont tombés dessus... ils l’ont « ouvert », et se sont occupés des rescapés... Mais parler de "libération" du camp, au sens strict, n’a pas de sens ».

Des erreurs à nouveau dans les pages du journal Le Monde. Grâce aux documents déclassifiés on a les preuves que le monde savait de l’existence des camps de la mort nazis et de l’extermination de certaines catégories de prisonniers, dont la majorité écrasante étaient des Juifs. Mais, bien entendu, personne ne soupçonnait l’ampleur réelle de ce qui se passait, par exemple, à Auschwitz. Ce que le monde a vu et appris après la libération des camps de la mort par les Alliés a dû être analysé et structuré pendant une longue période. Bien entendu, l’Armée rouge ne savait pas ce qu’Auschwitz représentait. En tout cas pas comme nous le savons, nous, aujourd’hui.

Au cours de leur progression en Pologne, les Soviétiques reçoivent des informations sur l’existence d’un camp de concentration nazi. Le commandant de la 60e armée soviétique, P.A. Kurochkin, a pris la décision de changer la direction de l’attaque et la dirige vers la ville d’Auschwitz, près de laquelle se trouve le camp de la mort. Pendant l’attaque du camp, il y avait des médecins parmi les troupes soviétiques, une pratique exceptionnelle pour l’Armée rouge et qui n’a pas été répétée par la suite. Cela veut dire que les Soviétiques comprenaient qu’il y avait devant eux des gens qui avaient besoin d’une assistance médicale immédiate. Par conséquent, dans ce cas, Auschwitz est devenu une cible stratégique.

Au cours des combats pour la libération du camp environ 300 soldats et officiers soviétiques ont été tués, par exemple le commandant du 472e régiment de fusiliers, le lieutenant-colonel Semyon Besprozvanny, ancien directeur du théâtre dramatique Bolchoï et du parc central de la culture et de la récréation de Leningrad. Il y a donc eu de vrais combats, pas des « escarmouches ».

Encore un point important : les SS sont restés à Auschwitz pour tuer les prisonniers qui ne pouvaient pas quitter le camp à pied. Tal Bruttmann dit d’ailleurs dans son interview qu’ils étaient 7 000. Otto Frank, le père d’Anne Frank, Eva Mozes Kor, victime des expérimentations médicales de Josef Mengele et aussi les ressortissant de la France ont fait partie de ces prisonniers rescapés grâce à l’Armée rouge.

Bien sûr, notre attitude actuelle à l’égard du passé ne doit pas être considérée comme une prise de position politique d’aujourd’hui. Sinon, notre conscience sera soumise aux attitudes modernes qui nous disent ce que nous devons penser et ce dont nous n’avons pas le droit de parler. Nous savons tous à quel point la conscience humaine est influencée par la société et par les tous les contextes imaginables. Mais les médias ne devraient-ils pas être l’instrument qui nous permet de résister aux processus qui peuvent nous assujettir et nous forcer à être des marionnettes dans le jeu de quelqu’un d’autre ?

Je voudrais terminer ce long texte en félicitant les peuples de tous les pays qui ont mené une lutte héroïque qui a permis à l’humanité d’éviter une catastrophe monstrueuse, à l’approche du jour de notre Victoire commune !

Olesya Orlenko
historienne russe.

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COMMENTAIRES  

19/04/2025 12:49 par Vincent

Puisque l’Inversion est une norme du totalitarisme qui fait loi chez nous, alors la ré-écriture de l’histoire est maintenant instillée par les perdants.

D’où il résulte que Bandera se voit ériger des statues, et que nous finançons, formons (en France) et armons ses adeptes, pendant que les monuments rendant hommage à l’armée rouge sont déboulonnés.

Aussi, l’UE décrète (seule) que dans les livres d’histoire, les jeunes apprendront désormais que l’URSS est aussi responsable de la seconde guerre mondiale que l’Allemagne nazie.

Dans 1984 Winston finit par accepter que 2+2=5.
Quant au "peuple souverain", sa lâcheté est une honte dont le coût sera mortellement exorbitant.
L’acculturation étant à peine un hors-d’œuvre.

19/04/2025 13:36 par françois gerard

Pour commemorer la chute du nazisme, mais aussi pour appeler à la Paix, le PRCF organise le 8 Mai en fin de matiné une rencontre avec d’autres associations , devant le café du Croissant à paris .

19/04/2025 17:28 par sylvain

Les soviétiques, pas plus que les américains, ne sont venus libérer ou sauver l’europe. Ces deux états impérialistes sont venus prendre ce qu’ils pouvaient d’une europe démembrée, ils en ont eus à peu près la moitié chacun. Europe qui elle appliquait au reste du monde des méthodes similaires aux abominations nazis, et ne parlont même pas des deux grands "sauveurs"

19/04/2025 20:58 par Vania

Pour la célébration de la victoire de l’URSS et alliés contre les nazis, les villes de St Petesbourg et de Volgograd reprendront leurs noms ! :Leningrad et Stalingrad.
https://actualidad.rt.com/actualidad/546858-leningrado-stalingrado-volver-mapa-rusia
Voici les dirigeants qui seront présents pour cette importante et fondamentale célébration :
https://actualidad.rt.com/actualidad/546612-moscu-espera-20-lideres-mundiales
Présidents ou ministres de Chine, Cuba, Venezuela, Brésil, Serbie, Slovaquie,Bielorussie, Azerbajian,Kasakhistan, Uzbekistan,Kirguistan, Kigikhistan,Tayikhistan, Armenie, Vietnam,PALESTINE, Bosnie y Yerzegovine, Burkina Faso. entre autres
Voici un poème de Pablo Neruda sur Stalingrad et la grande victoire de l’URSS
"Honor a ti STALINGRADO, por lo que el aire trae, lo que se ha de cantar y lo cantado, honor para tus madres y tus hijos y tus nietos, Stalingrado.
Honor al combatiente de la bruma, honor al comisario y al soldado, honor al cielo detrás de tu luna, honor al sol de Stalingrado.
Guárdame un trozo de violenta espuma, guárdame un rifle, guárdame un arado, y que lo pongan en mi sepultura con una espiga roja de tu estado, para que sepan, si hay alguna duda, que he muerto amándote y que me has amado, y si no he combatido en tu cintura dejo en tu honor esta granada oscura, este canto de amor a Stalingrado."
PABLO NERUDA 1904 – 1973.
Quant à l’intervention de @sylvain elle met en évidence son niveau de domination mentale exercée par les médias propagandistes actuels et passés. Et comme dit @Vincent, l’inversion accusatoire est à la mode. L’ukraine est considéré un pays démocratique malgré les évidences qui montrent que son président n’est qu’une marionnette des eeuu/otan/ue qui a vendu son pays pour anéantir la Russie. Que ce pays est contrôlé par des banderistes d’extrême droite (voir 1 et 2)
(1)Rappel historique sur le caractère nazi de l’ukraine (vidéo ahi les va illustrée)
https://www.ahilesva.info/66214435dc76de6f8c4bc5b9
https://odysee.com/@ahilesva:e/2024.04.18_Mirko-UcraNazis_Odysee:3
(2)L’extrême-droite en ukraine :
https://www.ahilesva.info/6707a9e9dc76de6f8c4bc821
https://odysee.com/@ahilesva:e/2024.10.10_Mirko-UcraUltra-Sanzo_Odysee:3

19/04/2025 21:02 par Jclaiude

On constate que décidément, certains n’aiment pas "le Russe"....
Personnellement je n’aime pas l’anglo-saxon huppé, et cela dure depuis des centaines d’années. (oui, je suis vieux...) Certains, assez peu nombreux, sont décidément trop perfides, trop envahissants, trop avides, d’argent et de pouvoir.

19/04/2025 21:08 par Palamède Singouin

Les soviétiques, pas plus que les américains, ne sont venus libérer ou sauver l’europe

Pour les soviétiques, c’est évident vu que la France et la Grande-Bretagne ont soutenu, y compris militairement, la contre-révolution russe, que les mêmes ont refusé avant le pacte germano-soviétique, une proposition identique de Staline, et qu’il s’agissait avant tout pour l’URSS d’anéantir des envahisseurs et de s’entourer de "pays amis".

Pour les USA, j’ai entendu récemment je ne sais plus qui (peut-être E. TODD) rappeler qu’ils ont toujours considéré l’Europe comme incapable de régler ses propres problèmes au point de les convier par 2 fois à venir s’y coller eux-mêmes. Avec pour résultat leur main-mise totale sur l’Europe de l’ouest.

Or il est bien connu que les USA n’ont pas d’alliés mais seulement des intérêts.

Dans cette optique on peut se demander si les ricains ne sont pas actuellement en train de laisser l’Europe se coltiner les Russes en Ukraine, sous la houlette de l’habituel trio infernal France-Grande-Bretagne-Allemagne, dans une guerre qu’ils ont largement contribué à provoquer via l’élargissement de l’OTAN, en attendant patiemment qu’elle vienne leur demander à genoux de bien vouloir la sauver une fois de plus.

Résultat : élimination d’un potentiel rival économique et plus que jamais la Chine dans le viseur.

19/04/2025 22:14 par Vania

@Sylvain, Lutter contre « l’impérialisme est surtout s’intéresser aux agissements des eeuu depuis sa création : coups d’états, vols, pillages, assassinats de dirigeants,protection de dictatures latino-américaines, financement $$$$ de médias"libres" et d’opposants , blocus, sanctions, guerres économiques,vols de ressources naturels, guerres médiatique, guerres cognitive, invasions.. .L’article remarquable de Maurice Lemoine sur "l’USAID" montre avec une clarté incontestable les agissements du véritable hégémon impérialiste et dominateur de cette planète.
https://www.legrandsoir.info/dans-les-entrailles-de-l-usaid.html
Petit extrait :
......."les programmes de l’USAID soutiennent les médias « indépendants » (c’est nous qui rajoutons les guillemets) dans plus de 30 pays, mais il est difficile d’évaluer l’ampleur totale de l’impact. Selon les données de l’USAID de 2023, « l’agence a financé la formation et soutenu 6 200 journalistes, aidé 707 médias non étatiques et soutenu 279 organisations de la société civile œuvrant pour le renforcement des médias indépendants ». Le budget de l’aide étrangère pour 2025 prévoyait quelque 268 millions de dollars alloués par le Congrès US pour soutenir « les médias indépendants et la libre circulation de l’information ».Par d’autres sources médiatiques tout aussi préoccupées, on apprendra bientôt qu’en Géorgie, « la quasi-totalité des médias indépendants fonctionnent grâce aux financements étrangers », qu’en Ukraine, selon une étude publiée en mai 2024 par le Lliv Media Forum, « environ 75 % des médias restaient partiellement ou totalement dépendants des subventions étrangères, dont la majorité américaine » [2],............
......Directrice du Centre pour le journalisme d’investigation – une organisation bosniaque soutenue par l’USAID –, Leila Bicakcic a eu l’honnêteté d’admettre que « si vous recevez un financement du gouvernement américain, il y a certains sujets que vous n’aborderez simplement pas, car le gouvernement américain a des intérêts qui passent avant tous les autres [4] »..............
Et si vous lisez la suite, vous constaterez l’ampleur et la dangerosité de l’impérialisme..Tout le reste n’est que de l’inversion accusatoire destiné à distraire la population et à protéger la domination occidentale.

20/04/2025 09:54 par EvgeniyFromNovosibirsk

Sorry for "bad English" :+).but there is. I’ve read your texts translated from Yandex. Thanks for your comments. it is very interesting to see the opinion of the "people" - народа. at least the "not very loud" part of it.

"Будем жить" (с) В бой идут одни старики.

20/04/2025 11:53 par Vincent

On peut donc lire LGS mais par conformisme intellectuel et malgré soi confondre impérialisme et internationalisme.
C’est bien dommage :
L’un permet au moins de mourir pour une noble cause, quand l’autre fait mieux mourir pour satisfaire quelques bourgeois.
Disons que ça nuance un peu le manichéisme qui prévaut dans Notr’Europe des bien membrés.

20/04/2025 12:09 par HUGO

@ Sylvain - Prouvez nous que l’Union Soviétique était un état impérialiste lors de WW2 - A un moment il faut arrêter d’écrire les mêmes mensonges que le torche Q le Monde ! Votre approche de l’impérialisme est complètement erronée ....

20/04/2025 13:29 par françois gerard

le site twitter du NPA 66 fait savoir qu’ils retirent leur signature de soutien à une soirée à Perpignan pour la Palestine. Raison, la présence de Michel Collon à cette soirée. Et dans leur justification, ils mettent un article de comparicity whatch qui attaque Michel collon.
Il y a déjà 4 ou 5 mois, le NPA avait pratiquement applaudi à l’envoie d’armes à l’ukraine. Cette organisation devient de plus en plus trouble.

20/04/2025 17:17 par ciceroncpointcarré

NPA 66, mais hélas pas que : L’UJFP a suivi... Le NPA bon, ok, pas étonnant, mais L’UJFP ??? O tempora o mores...

on peut lire leur communiqué, de L’UJFP, sur leur site. Eventuellement leur écrire pour dire ce que l’on en pense...

21/04/2025 10:43 par Henry John Temple

Concernant, plus avant, PS écrivant que les USA n’ont pas d’alliés mais que des intérêts ce n’est pas spécifique aux USA, les Anglais le disaient déjà il y a presque 2 siècle et De Gaulle aussi...

21/04/2025 11:09 par Zéro...

Sylvain,

Et c’est ainsi, en renvoyant tout le monde dos-à-dos, que communisme et fascisme sont mis sur le même plan par le Système !!

Une idéologie, eut-elle été dévoyée, juste et égalitaire, et l’autre mortifère...

Il faut bien faire attention à ne pas se faire intoxiquer : le Monde n’a pas été partagé entre Soviétiques et Américains à Yalta ; Yalta a établi et entériné un constat sur la situation d’après guerre... en Europe !

Les accords signés ne l’ont pas été pour le reste du Monde, et, on le voit avec l’extension de l’OTAN, les USA ont été aussi sincères avec la Russie que les nazis lors de la signature du Pacte de Non-Agression germano-soviétique...

21/04/2025 21:54 par Zéro...

I know an Evgeny B. in Novossibirsk !!

He is a builder of models, like me... but best than me !

Philippe

22/04/2025 10:13 par sylvain

@ palmipede sagouin

Entièrement d’accord !

@ vincent

Presque entièrement d’accord, juste ce n’est pas moi qui ai confondu internationalisme et impérialisme, ce sont les soviétiques.

@hugo

Rien de plus facile : l’URSS a annexé la moitié des pays d’europe sans l’approbation de leurs peuples, en fait avec si peu d’approbation qu’elle a du créer le rideaux de fer pour empêcher ses "citoyens" de s’enfuir. Même pas la peine d’aller chercher en afghanistan et autre.

@zero

Entièrement d’accord la aussi. Juste une précision, ce n’est pas seulement le spectacle qui a mis sur le même plan capitalisme et communisme, c’est aussi, et avant tout, le mode de production

22/04/2025 19:41 par Zéro...

@ Sylvain,

Quel bon public vous faites !!

Je ne répondrai qu’à une chose, que vous adressez à Hugo, qui ne dépend pas - comme le reste de votre argumentation... - d’une opinion mais est factuelle :

« rien de plus facile : l’URSS a annexé la moitié des pays d’Europe sans l’approbation de leurs peuples, en fait avec si peu d’approbation qu’elle a du créer le rideaux de fer pour empêcher ses "citoyens" de s’enfuir. Même pas la peine d’aller chercher en Afghanistan et autre »...

L’URSS a annexé des pays qui ont lutté contre elle avec les nazis et qui reviennent d’ailleurs, pour la plupart, à leurs premières amours fascisantes...

Quand aux murs, expliquez-nous donc pourquoi un seul a été qualifié "de la honte " alors qu’il en a été érigés entre Mexique et USA, entre Israël et Palestine, et que les Pays Baltes (qui reviennent aussi vers leurs douteux alliés...) et la Pologne en dressent tout le long de la frontière avec la Russie...

Pourquoi la Finlande, épargnée par la Russie malgré une forte collaboration avec les nazis (jusqu’à arborer une croix gammée bleue !), qui n’a exigé d’elle qu’une neutralité, y a-t-elle renoncé ?

Que l’URSS ne soit pas irréprochable et ait eu des errements, pas de doute, mais il ne faut pas non plus lui reprocher tout et n’importe quoi et tranquillement exonérer les autres de tout !!

22/04/2025 19:45 par Gabriel Proulx

Merci aux vétérans de l’Armée Rouge pour la grande victoire du siècle dernier contre le fascisme Européen.

Malheureusement, la direction soviétique a été trop tendre avec les occidentaux, l’URSS a disparu des suites des trahisons de ses dirigeants ayant abandonné le peuple travailleur et le fascisme Européen est aujourd’hui de retour. Les ukrainiens ont même permis aux nazis bandéristes de prendre le pouvoir et de les envoyer à l’abattoir (les russophones du Donbass et de la Crimée ont fait le bon choix en quittant cet État manqué). L’ingratitude légendaire des nationalistes d’Europe de l’Est n’inspire que le mépris. Leurs pays n’existeraient même plus sans la libération de leurs terres par les travailleurs soviétiques, sur les tombes desquels ils crachent sans arrêt. Sur les plateaux de télévision, j’ai vu des "experts" présenter, sans gêne ni opposition, l’idée d’un nettoyage ethnique des population russes en Ukraine comme étant "un moyen de défense des valeurs démocratiques ukrainiennes". C’est à vomir.

Au Québec, j’ai lu sur internet, sous les plumes de certains de nos bons libéraux locaux, ardents défenseurs du statu quo "démocratique", qu’il y aurait en Ukraine "des bons nazis" qui seraient "bons" uniquement "parce qu’ils tuent des russes". Au moins 26 millions de morts soviétiques causées par les nazis durant la 2e Guerre Mondiale, dont un grand nombre de russes, pour arriver aujourd’hui, 80 ans plus tard, avec des occidentaux qui affirment que "les conservateurs sont des nazis" et décident que "les nazis sont bons quand ils tuent des russes". Les ravages de la propagande impérialiste sur le cerveau humain...

Pendant ce temps, l’occidental moyen reste assis dans ses propres excréments, à se plaindre que rien ne va plus, sans jamais rien faire pour redresser la situation. Les oligarques occidentaux règnent sans la moindre opposition digne de ce nom, avec l’aide de leur "démocratie libérale" frauduleuse, qui n’est rien d’autre qu’une source de diversion et de division pour les peuples.

Grève générale et révolution, seules solutions ! Au plus vite, avant qu’il ne soit trop tard !

22/04/2025 20:04 par Palamède Singouin

@Sylvain

l’URSS a annexé la moitié des pays d’europe

Il ne s’agit pas d’annexions. L’URSS s’est simplement appliquée à assurer la prise de pouvoir par les partis communistes locaux qui pré-existaient à la guerre. Une annexion aurait supposé une intégration pure et simple des pays d’Europe de l’est à l’URSS.
La Yougoslavie et la Roumanie ont affiché une certaine indépendance vis à vis de Moscou, l’Albanie a carrément rompu pour se tourner vers la Chine.
Si l’on est loin de l’impérialisme français et british du 19° siècle qui installait sur place des administrations importées de la métropole et imposait dans certains cas un colonialisme de peuplement, il existe par contre des similitudes avec l’impérialisme US du 20° siècle (après le quasi génocide des populations autochtones et l’annexion de la moitié du Mexique). A cette différence près que les US ne se préoccupent pas d’installer des régimes idéologiquement identiques au leur mais s’accommodent aussi bien de sociaux-démocrates que de dictateurs caricaturaux pour peu qu’ils leur fassent allégeances.

Comme l’a souligné Vincent, le point important est la distinction entre impérialisme et internationalisme. Sur l’internationalisme, il me semble que l’URSS (sortie épuisée de la 2° guerre mondiale, il ne faut pas l’oublier) a rapidement abdiqué toute prétention alors que le débat révolution mondiale ou socialisme dans un seul pays a été central entre les 2 guerres.

Finalement, question impérialisme, l’URSS n’a été que l’héritière de celui de la Russie tsariste qui concernait surtout le Caucase et l’Asie centrale.

Palamède S

23/04/2025 02:35 par Vania

L’explication de @Palamède S : "" Il ne s’agit pas d’annexions. L’URSS s’est simplement appliquée à assurer la prise de pouvoir par les partis communistes locaux qui pré-existaient à la guerre. Une annexion aurait supposé une intégration pure et simple des pays d’Europe de l’est à l’URSS"" est exacte et pertinente. Il faut comprendre et se situer dans le contexte de la 2è guerre mondiale : D’une part, une guerre terrible menée par les nazis allemands. D’autre part, les partis communistes existaient en Europe et étaient souvent assez puissants.""Une annexion aurait supposé une intégration pure et simple des pays d’Europe de l’est à l’URSS"" est exacte. Comme par exemple l’annexion (pillage/vol) du territoire Mexicain par les eeuu.

23/04/2025 11:48 par HUGO

Après WW2, l’absence d’une vision impérialiste conformiste de la part des États-Unis et de l’Union Soviétique en Europe a été attribuée à plusieurs facteurs. D’abord le contexte de la Guerre froide. Les deux superpuissances étaient davantage préoccupées par la consolidation de leurs sphères d’influence respectives que par une domination impérialiste directe. Les États-Unis, par exemple, ont mis en place le plan Marshall (voir les travaux d’ALR, en ligne, au sujet du pillage en règle pour asseoir la puissance US) pour reconstruire l’Europe et renforcer les « démocraties » occidentales, tandis que l’Union Soviétique a établi des régimes satellites en europe de l’est pour créer un tampon s’opposant à l’occident (voir le cas de l’Ukraine actuellement). D’autre part, l’approche collaborative des États-Unis n’était pas innocente. Mais là encore, contrairement à un impérialisme classique, les États-Unis ont « seulement » favorisé à leur avantage la coopération entre les nations européennes, qui exigeait une collaboration entre les pays bénéficiaires (plan Marshall). Cela contrastait avec une stratégie de « diviser pour régner ». Il est notable de constater que les Etats Unis comme l’Union Soviétique avaient une réticence à l’impérialisme direct ! Les États Unis ont parfois été décrits comme un « empire par invitation », car leur présence militaire et économique en Europe était souvent perçue comme une réponse aux besoins de sécurité face au principal vainqueur du nazisme, cad l’Union Soviétique ! Les deux blocs se présentaient comme des défenseurs de valeurs universelles (liberté pour les États-Unis, égalité pour l’Union Soviétique), ce qui rendait une approche impérialiste difficile à justifier sur le plan idéologiquehttps://www.cuem.info/?page_id=1147. Ces dynamiques montrent que si des rapports de domination ont existé, ils ne correspondent pas aux modèles impérialistes traditionnels de l’ex empire Britannique ou de celui des Etats Unis qui se noie dans la nuit des temps !

23/04/2025 14:14 par sylvain66

bon tant qu’on reste dans l’échange d’idées je suppose qu’on peut continuer un peu

@zero

Mais je qualifie tout a fait l’occident d’impérialiste, de raciste, de classiste... et les USA en premier lieu. Je le fais d’ailleurs explicitement dans le message qui a suscité cet échange. L’analyse la plus pertinente que j’ai pu lire sur comment le communisme marxiste, dont le sens premier est me semble t il de replacer l’humanisme au centre de la société moderne, ( pour Engels, j’en suis moins sur, je suis pas fan du personnage), a pu engendrer un système impérialiste et totalitaire en rien plus humaniste que le capitalisme qu’il était censé dépasser est celle de Debord. Mais je ne saurais la résumer, la société du spectacle me semble déja résumée à l’extrême

@palmipede sagouin

En effet, l’impérialisme russe est plus semblable à l’impérialisme américain qu’européen, l’anglais en est assez proche aussi. Le terme d’annexion n’est pas tout a fait approprié. Mais je maintiens qu’il s’agit d’impérialisme.

@gabriel proux

la direction soviétique a été trop tendre avec les occidentaux, l’URSS a disparu des suites des trahisons de ses dirigeants ayant abandonné le peuple travailleur

ceci explique peut être cela... Ces deux la sont très vite devenus des frères ennemis. En fait, la direction soviétique a trahi le peuple avant même sa prise de pouvoir mais il est fort possible qu’à cette époque elle n’en avait pas tout a fait conscience

23/04/2025 21:27 par Vania

Le commentaire suivant :""...de replacer l’humanisme au centre de la société moderne, (pour Engels, j’en suis moins sur, je suis pas fan du personnage), a pu engendrer un système impérialiste et totalitaire en rien plus humaniste que le capitalisme qu’il était censé dépasser est celle de Debord. Mais je ne saurais la résumer...."" fait partie de la théorie du "ni ni" et ne correspond pas à la réalité vécu par les Soviétiques. Si bien l’expérience soviétique a eu des défauts, dire que le système établi était aussi déshumanisé que le capitalisme est complètement Faux ! La population bénéficiait 1) d’une éducation gratuite et de grande qualité 2) d’un système de santé gratuit et très accessible, 3) d’un système d’attribution de logements complètement gratuit (pas des palais mais assez équitable : j’ai pu constater qu’un diplomate, un médecin, un ouvrier avaient le même type d’appartement et dans le même immeuble. Dans ce logement le chauffage, l’eau et l’électricité étaient assurés et gratuits. La cour et le terrain vert en face du bloc appartements étaient rempli d’enfants et de mères qui se parlaient, s’entraidaient et les enfants jouaient ensemble). L’entraide était la norme : par exemple:les babuchkas ou une voisine disponible s’occupaient des bébés quand une voisine en avait besoin et ceci sans rémunération, c’était naturel, presque évident. 4) Le transport public était presque gratuit (5 kopeks ("piatachok") seulement pour prendre le métro : des stations propres, de vrais palais). 5) La culture était accessible pour le peuple (seulement 5 roubles pour un spectacle de ballet au magnifique théâtre Bolshoi ou le cirque ou les musées, les parcs, cinémas). 5) Et plusieurs autres avantages comme la distribution de lait gratuit pour les nourrissons ou la bague en or de 100 roubles pour les jeunes mariés offert par l’état.

24/04/2025 06:03 par Gabriel Proulx

@Vania

L’URSS et les pays du bloc de l’Est avaient accès à ces droits humains élémentaires, qui sont considérés en Occident comme "des caprices communistes". Comme l’a si bien dit le regretté Andre Vltchek (je paraphrase de mémoire approximative) :

"Nous avons échangé tout ça pour des jeans et des sacs de marques"

24/04/2025 08:50 par Zéro...

Je confirme les propos de Vania sur la facilité d’accès à de nombreux services et loisirs en URSS et je le tiens d’un étudiant russe, Sergei S., rencontré en faculté dans les années 1980 à Paris...

C’était un opposant au régime dont la mère avait fui l’Union Soviétique, pas un communiste !!

Il me racontait prendre les transports en commun pour l’équivalent de quelques centimes et être dans un club de modélisme - activité qui m’aurait passionné mais inaccessible pour moi, fils d’enseignant, en France - et une organisation de... chasseurs !

Il ne semblait pas en être conscient mais tout ce qu’il me décrivait était loin de ce qu’on racontait (et raconte encore !) de l’URSS...

Plus que de difficultés de vie, il se plaignait d’un manque de liberté d’expression.

Tiens, en passant, JL Mélenchon est actuellement en tournée au Paradis où il fait risette avec les révolutionnaires Démoncrates (dont Bernie SANDERS, sans doute le moins pire mais...) et se défoule contre les Ripoublicains ; ils sont si différents...

24/04/2025 09:46 par olive

Tiens, en passant

« Tiens, en passant, j’dis ça, j’dis rien hein, mais vous voyez ce que je veux dire... »

Et qu’est-ce que tu nous apprends, zéro, sur cette visite de Mélenchon au Canada (ces salauds) et aux States (ces ordures) ? Hein ? À part tes sous-entendus foireux ? Mélenchon serait devenu pro-américain ? Pire ? Rhooo...

Certains ici confondent les citoyens d’un pays avec leur gouvernement. Est-ce que Mélenchon a rencontré Trudeau ou Trump ? Non, il a rencontré Sanders. Aah, mais c’est vrai que Sanders n’est pas un communiste. En tout cas, il est ce qui se fait de plus à gauche au EU, hélas.

Ah oui, et il a dit ceci, il a déclaré cela aussi, vraiment ça en dit long sur lui... On voudrait que Jean-Luc mette les pieds dans le plat ? Dise haut et fort que la Russie est dans son droit ?

Ça fait longtemps que je me fous de ce qu’il déclare à droite à gauche, au coin d’un micro. Je ne suis pas à l’affût de ses moindres paroles pour me faire une idée de ce qu’il pense vraiment. Je laisse ça aux journalistes. Les médias, c’est comme une scène de théâtre, et croire que c’est là qu’on dit ce qu’on pense, c’est comme croire que la comédie, c’est la vraie vie.

Mélenchon est en tournée en Amérique du Nord pour faire des conf’ sur son bouquin "Faites mieux !" traduit en anglais. Il est en campagne en somme. Donc oui, il dira des choses pour ne pas déplaire à ses hôtes, parce que c’est un politicien. Il serait temps de s’y faire. Quand on est invité chez quelqu’un, on n’y va pas pour chier sur le tapis du salon, encore moins pour plaire à quelques radicaux incapables de comprendre quoi que ce soit à la diplomatie.

Seuls les actes hors caméra comptent aujourd’hui. Il serait temps de s’y faire au lieu de se comporter comme des éditorialistes de canapé...

Au fait, Mélenchon s’est déjà rendu aux célébrations du 9 mai sur la Place rouge. Il vous a pas attendu.

24/04/2025 14:55 par Geb.

@olive...

Tout d’abord il commencera par NE PAS dire "des choses". En particulier sur ce qui se passe à Ghaza, sinon à travers les communiquées du Gouvernement israélien.

Sinon, non seulement il ne passera pas la douane US si on prend en compte les dernières mesures retorsives de Donald Trump concernant les diseurs de vérité sur le génocide ghazaoui et les siono-nazis, (Dits aussi nazi-sionistes)...

Ou même son avion fera demi-tour pour le larguer à Terre Neuve comme celui d’un "vulgaire" Luis Carlos Ospina.

Et si là-bas il trouve brusquement la lumière et se met le dénoncer publiquement c’est pas les précédents qui manquent pour qu’il se retrouve devant une cour de "justice" américaine sous n’importe quel prétexte ou qu’il glisse sur une peau de banane à l’insu de son plein gré.

Alors je ne sais pas ce qu’il a écrit dans son bouquin, et je suppose que je ne le saurai jamais.

Quand je vais au resto j’abhorre payer les plats ou il manque la moitié des ingrédients.

Pareil pour les livres.

L’"Agneau au Curry"... sans "agneau", et sans "curry"... Très peu pour moi.

Il existe des situations qui en disent plus que des milliers de pages d’explications justificatives alambiquées.

24/04/2025 17:14 par olive

Tout d’abord il commencera par NE PAS dire "des choses". En particulier sur ce qui se passe à Ghaza, sinon à travers les communiquées du Gouvernement israélien.

Il a bel et bien parlé de la Palestine et dans ses propres termes. Et si vous voulez savoir ce qu’il a fait et dit et qui il a rencontré, renseignez-vous au lieu de parler sans vérifier si ce que vous dites est vrai. Ça vaut pour vous et pour d’autres qui n’aiment rien tant que commenter sur du vide.

25/04/2025 04:46 par Vania

Et parlant d’impérialisme et d’internationalisme. La théorie du "ni ni" essaye de mettre sur un pied d’égalité l’URSS (la Russie actuelle) avec les pays colonisateurs occidentaux. L’URSS a beaucoup souffert lors de la 2è guerre mondiale, presque 27 millions de sa jeunesse et de ses citoyens ont été sacrifiés pour défendre la patrie et l’Europe contre le nazisme. Cependant,ce pays a toujours été solidaire avec l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine. Un exemple concret a été le généreux programme d’éducation offert aux étudiants africains, asiatiques et latino-américains par l’URSS. L’éducation était complètement gratuite : les billets d’avions, la résidence,les excusions, le lavage étaient gratuits et les étudiants avaient un salaire "stipendia"mensuel pour leurs dépenses personnelles (90 à 100 roubles). En 1960 l’Université Patrice Lumumba a été construite pour les étrangers et dédié à l’amitié des peuples. L’Université a changé son nom par RUDN aux années 90 mais il y n’y a pas longtemps a repris son nom "Université Patrice Lumumba". Des centaines de milliers d’étudiants étrangers ont reçu une éducation gratuite et de qualité . Pour moi c’est un geste internationaliste, tout comme la solidarité et la défense de la révolution cubaine.
Même la bbc a publié un article sur les étudiants africains en URSS
https://www.bbc.com/afrique/articles/cv220jyked2o
et une vidéo intéressante du journaliste mexicain Erick sur l’actuelle ’Université Patrice Lumumba" RUDN lors du reportage.
https://actualidad.rt.com/programas/la_lista_de_erick/434314-rudn-universidad-sin-fronteras
https://vkvideo.ru/video-210982902_456241730?ref_domain=actualidad.rt.com

27/04/2025 15:29 par Geb.

@ Olive...

Ils a peut-être "bien" parlé de la Palestine mais ça a pas dû casser trois pattes à un canard.

Je ne lui reproche pas d’avoir parlé ou pas, je dis simplement que s’il avait réellement parlé comme ils se doit il n’aurait pas pu passer la douane ni même descendre de l’avion.

Et que s’il l’a passée malgré ses paroles c’est qu’il y a une contrepartie que nous ignorons entre lui et les autorités fédérales US.

Point barre.

Ne venez pas m’expliquer comment ça se passe : en 80 ans, et communiste militant et voyageur depuis 70 ans "je sais" de facto et par expérience. Aux USA... et ailleurs.

J’ai "parlé" de Hernando Carlos Ospina, (Dans ma première réponse j’ai écrit "Luis" au lieu de "Hernando"), et c’est pas un hasard. Renseignez vous de comment ça s’est passé pour lui quand il a un peu trop dénoncé les exactions des Yanquis en Amérique latine sans faire de compromis et de compromissions.

https://www.livreshebdo.fr/article/hernando-calvo-ospina-indesirable-aux-etats-unis

S’il était aussi critique que ça envers les US y aurait toujours une femme de chambre ou un groom de l’hôtel pour déclarer sous serment devant un juge fédéral qu’il lui a mis la main au cul.

Ils ont baisé DSK sur le sujet, vrai ou faux, c’est pas Mélenchon qui les arrêtera. Ni ses groupies qui iront le délivrer. Et encore moins Bernie Sanders

Alors c’est clair : Si JLM est réellement un danger pour Trump et les Sionistes, s’il va là bas en le sachant il est suicidaire.

S’il y va en toute conscience c’est qu’il ne représente aucun danger pour ceux qu’il est censé avoir dénoncés, avec ce que ça en découle de tordu, ou bien qu’il a fait un deal faustien avec les autorités fédérales US et l’ADL et l’AIPAC.

28/04/2025 03:52 par Vania

À @Olive ; ""Non, il a rencontré Sanders. Aah, mais c’est vrai que Sanders n’est pas un communiste. En tout cas, il est ce qui se fait de plus à gauche au EU, hélas""
Que neni , Jill Stein est une femme politique plus intéressante que le fameux Berni Sanders qui n’est qu’un démocrate version Oblabla.
https://courrierdesameriques.com/2024/08/28/elections-americaines-les-propositions-essentielles-de-jill-stein-green-party/
https://www.jillstein2024.com/
Elle a même été arrêté lors d’une manifestation pour la Palestine
https://www.youtube.com/watch?v=qPXF-d9FZs4
Il y aussi le site "The Grayzone" très intéressant avec des journalistes comme Max Blumenthal
Et votre phrase : ""Ah oui, et il a dit ceci, il a déclaré cela aussi, vraiment ça en dit long sur lui... On voudrait que Jean-Luc mette les pieds dans le plat ? Dise haut et fort que la Russie est dans son droit ?"" Expliquer cette guerre avec des arguments crédibles et vérifiables (antécédents historiques, début réel de la guerre en ukraine = 2014 et 14 000 morts, otan encerclant la Russie, imposture occidentale lors des traités de Minsk 1 et 2 etc) ne veut pas dire "mettre les pieds dans le plat", cela veut dire simplement avoir du courage politique. Et si au moins il parlait seulement de Paix sans prendre position au lieu de répéter sans arrêt : "Nous nous sommes en train de résister à l’invasion de l’ukraine par les Russes" comme il l’a fait lors de ses conférences au Canada...

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