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Obama finira comme Bush : discrédité !

Lorsque Barack Obama a prêté serment pour la première fois à Washington, le temps était à la satisfaction d’assister à la fin de la désastreuse ère Bush et à l’arrivée dans ce pays au racisme profond d’un Afro-Américain à la Maison Blanche.

Quelques mois après, alors qu’il n’avait strictement rien réalisé, il recevait le prix Nobel de la paix 2009 "pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples", selon le jury du prix à Oslo. Deux déclarations prononcées ce vendredi résument à elles seules la réalité du personnage : ses regrets sur la pratique de la torture et sa « colère » concernant la disparition d’un militaire israélien dans la bande de Gaza.

« Nous avons torturé des gens », a déclaré Obama tout en appelant à se tenir à l’écart des « jugements moralisateurs ». Lorsqu’aux lendemains des attentats de New York, nous évoquions les vols clandestins vers des centres de torture en Pologne, dans plusieurs pays scandinaves, jusqu’en Allemagne, avec généralement pour destination finale la base de Guantanamo, les démentis pleuvaient à la pelle. Désormais, l’administration étasunienne reconnaît l’existence de ces centres de détention et de torture mais contrairement aux promesses d’Obama, Guantanamo n’a toujours pas fermé ces portes. Et il faudrait « se tenir à l’écart des jugements moralisateurs ». Tiens donc ! Comme il ne faudrait pas contester la déclaration « horrifiée » d’Obama concernant la capture d’un militaire israélien dans la bande de Gaza. Le président des Etats-Unis qui a donné l’ordre de poursuivre les livraisons d’armes à Israël et s’est limité à demander, lui aussi, de la « retenue » dans le massacre en cours de la population palestinienne n’en peut plus d’indignation : un officier israélien disparu... Il est bon de rappeler au président que cet épisode si douloureux soit-il pour la famille du militaire s’est déroulé DANS la bande de Gaza. Il s’agit donc au mieux, et en droit, d’un prisonnier de guerre ou au pire pour lui d’une mort en terre étrangère.

Barack Obama ferait bien de relire ses propres textes.

« La seule solution, déclarait-il au temps de sa splendeur, passe par deux Etats, où Israéliens et Palestiniens vivront chacun en paix et en sécurité. Il y va de l’intérêt d’Israël, de la Palestine, de l’Amérique et du monde. C’est pourquoi j’ai l’intention de rechercher personnellement cette solution, avec toute la patience que la tâche requiert. Les obligations que les parties ont contractées dans le cadre de la feuille de route sont claires. Pour que la paix advienne, il est temps pour elles – et pour nous tous – de prendre nos responsabilités. »

Pour quel résultat ? Rien ou plutôt si : jamais le peuple palestinien n’a été autant occupé, martyrisé, humilié.

Barack Obama va abandonner un monde en pleine convulsion. Il laisse l’Irak en feu, l’Afghanistan talibanisé, l’Afrique plus pauvre et instable que jamais. Jusqu’en Europe, il favorise une guerre aux portes de la Russie. Obama va finir comme Bush : discrédité. Totalement.

José Fort

 http://www.humanite.fr/blogs/obama-finira-comme-bush-discredite-548767
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COMMENTAIRES  

04/08/2014 10:58 par Michel D.

Il s’agit donc au mieux, et en droit, d’un prisonnier de guerre...
Oui, mais remarquez bien, dans les "grands" (???) médias, les termes très souvent différents qui sont employés : Israel capture, le Hamas enlève.

04/08/2014 11:43 par triaire

Obama et les médias aux ordres sont ridiculisés puisque ce soldat sans morale a été tué en combattant sur une terre étrangère ! Mais personne ne s’excuse ! Ce qui restera dans les têtes, c’est que le Hamas enlève, prend en otage...Les gentils Sionistes eux tuent 1650 personnes sans arme + 8000 bléssés mais ça, c’est pour " riposter " !Et ça continue .
En fait, les sionistes ne sont pas chez eux, ce sont des occupants extrèmement cruels, des colonisateurs racistes soutenus par un état voyou.Ils devront partir ou vivre en Palestine laîque .

05/08/2014 21:51 par Clocel

Discrédité ???
C’est désormais la peine maximale pour crimes de guerre ???
Ça risque créer des appels d’air monstrueux, d’ailleurs, c’est en cours, si Netanyahou se choppe le prix Nobel de la paix, ce sera bien fait pour lui, il l’aura bien mérité...

05/08/2014 23:33 par gérard

Depuis pas mal d’années je me pose une lancinante question : Obama a-t-il réellement le pouvoir ?
J’ai de sérieux doutes et pas mal d’indices qui vont dans ce sens, mais ce serait trop long à les exposer maintenant.
C’est l’excellent site :http://www.vineyardsaker.fr/ qui donne une info de taille, par un commentaire sur un article annexe : « Les États Unis en quête d’un « casus belli » (ça ne rappelle rien à personne ?)
http://www.vigile.net/Les-Etats-Unis-en-quete-d-un-casus

« hier le 01-8-2014, la station d’affaire publiques et gouvernementale américaine C-SPAN, donnait la chance au représentant des 2000 ingénieurs et architectes, Richard Gage, de s’exprimer sur les raisons pour lesquelles il ne croit pas à la version du gouvernement américain et je crois qu’il a livré une solide performance.
Quand même surprenant que cette station lui ait permis de s’exprimer ainsi. On dirait que le fruit est mûr  ».
Ajoutée le 1 août 2014 sur Youtube Architects And Engineers For 9/11 Truth Answers Callers Questions On C-SPAN !
https://www.youtube.com/watch?v=wIQHVv-h-vg

Désolé, mais c’est en Anglais...
L’important est que Richard Cage parvient à s’exprimer pendant 40 minutes sur LE sujet le plus tabou de chez les "tabous" le 11 Septembre et pas sur n’importe quelle chaîne, l’équivalent de notre LCP, La Chaîne Parlementaire :
http://fr.wikipedia.org/wiki/C-SPAN
Faisant suite « aux conséquences « énormissimes » des pour le moins étranges aveux d’Obama » sur la torture, ne pourrait - on pas imaginer qu’effectivement le "fruit" serait bel et bien archi-mûr pour Obama de se saisir du Pouvoir ?
L’éclatement de la vérité sur le 11.9., ou du moins assez d’éléments pour être dans l’obligation de ré-ouvrir une enquête, serait l’occasion inespérée...Et quelle va être l’attitude de la NSA ?
Ceci dit en admettant que ma théorie soit juste...
mais je ne la risquerai chez aucun bookmaker londonien !

06/08/2014 13:41 par Leo Lerouge

Tout à fait d’accord avec vous, Clocel, "discrédité" est bien faible pour Obama, qui a un bilan bien pire que ses prédécesseurs, y compris G Bush jr, en matière de violations des droits internationaux et de violations de la Constitution dans son propre pays.

Le problème avec Obama, c’est que le monde entier a longtemps refusé d’ouvrir les yeux parce que c’était "le Premier Président Noir des Etats-Unis" et que ce statut, apparemment signe d’une ère nouvelle faite de tolérance et de réconciliation nationale, et la façade lisse de leur allégorie ambulante ont occulté les actes et le bilan humain et économique désastreux.
D’autre part, entre les discours d’Obama et ceux de Bush, il n’y a pas photo. Si Bush n’arrivait pas à prononcer une seule phrase cohérente, et sans buter sur les mots, les discours d’Obama, eux, sont ciselés.

Mais, comme évoqué dans l’exemple ici même, ils sont tous mensongers. Il suffit de les lire pour comprendre. Obama n’a JAMAIS tenu les promesses qu’il a faites publiquement, la main sur le cœur et les yeux humides.
Ni pour la Santé Publique (même son plan foireux n’a pas été mis en place dans tous les états), ni pour l’Immigration, et encore moins pour la Paix entre les peuples.
Obama n’a fait que perpétuer l’héritage de Bush (les guerres, les mesures spéciales de "sécurité", les violations des droits des citoyens) et ajouter d’autres initiatives de la même veine (la Libye, la Syrie, les nouvelles violations des droits des citoyens, etc.)

Obama "avoue" qu’il y a eu torture et laisse entendre que c’est du passé.
C’est faux. D’ailleurs, la fermeture promise de Guantanamo, un lieu de tortures physiques et psychologiques où des innocents avérés sont enfermés à vie et qui sont à la merci de gardiens peu soucieux de la légalité, n’aura jamais lieu.
Ni pendant son mandat , ni pendant celui des suivants, si le système perdure.
On prétend que c’est le Congrès qui n’a pas voulu. Or, au début de son premier mandat, en pleine période d’euphorie et d’état de grâce exceptionnellement prolongé, ies deux chambres du Congrès US étaient à (large) majorité démocrate.
S’il avait tenu à faire ce qu’il avait promis de faire (comme fermer Guantanamo), ce serait passé sans problème.

D’autre part, il a bien précisé, dès le début, qu’il ne poursuivrait pas en justice les membres de l’administration Bush qui avaient fait pratiquer la torture, sous prétexte qu’ils "obéissaient aux ordres".
Si on monte un ou deux crans au-dessus, on arrive à Dieu.

Pour ce qui est des tortures, Obama oublie simplement de préciser que les tortures se poursuivent sous une autre forme.
Car, si les "black sites" ont disparu des tablettes officielles, ils ont été remplacés avantageusement par les détentions dans les navires de guerre US, bien plus confidentiels, où les présumés terroristes sont gardés pendant des mois à la discrétion de l’armée US, et y sont probablement également torturés, ni vu ni connu, avant d’être remis entre les mains de la justice militaire US.

D’ailleurs, les critères sur ce qu’Obama appelle communément "torture" sont légèrement moins ambitieux et plus compréhensifs que les pas-marrantes "Conventions de Genève".
Pour ne citer qu’un exemple, il n’avait rien trouvé à redire sur le traitement infligé à Bradley Manning, humilié aux mains de l’armée, mis en cellule d’isolement, obligé de dormir nu sur du crin, constamment réveillé en sursaut, etc.

D’autre part, dans un pays qui incarcère les adolescents et leur fait subir, dans une totale indifférence des sévices, (et ce n’est pas un cas isolé ) et où la population demande toujours plus de fermeté, l’idée de torture n’est pas une valeur absolue.

Alors, oui, Obama nous fait le coup des regrets.
Encore des larmes de crocodile.
Ou plutôt de crotale.

Croire qu’Obama fera amende honorable et fera quoi que ce soit de révolutionnaire d’ici la fin de son mandat, c’est, en effet, être ignorant de la politique US, de la géopolitique et de la duplicité d’Obama, dont les discours, bien ciblés, ne sont que propagande impérialiste.
Il ne battra certainement pas sa coulpe pour les assassinats par drones, dont il choisit personnellement les cibles, ni pour le massacre en Libye, ni pour les guerres par proxy en Afrique, en Syrie ou, plus récemment, en Ukraine.
Et il ne reviendra certainement pas sur le 11/09.
C’est une affaire classée pour toute l’oligarchie. Aucun de ses maîtres ne le laisserait faire. Et Obama en est le serviteur docile au-delà de toute espérance.
Sinon, pourquoi un "Noir" serait-il devenu président des Etats-Unis ?

Obama fait ce qu’on lui dit de faire, et on ne lui permet que de faire encore pire que ce qu’ont imaginé ceux qui tirent les ficelles et organisent cette mascarade de démocratie à grande échelle.

Rappelons-nous : Clinton a été mis en accusation pour avoir menti à propos de relations qu’il avait eues avec une stagiaire, pas pour la destruction de l’ex-Yougoslavie (sous la bannière de l’Otan), de la mainmise sur le Kosovo, avec les mensonges énormes qui les ont permises, ni à cause des massacres qui y ont été perpétrés.

Cela devrait être un signe évident pour tout le monde.
Tous les présidents US ont les mains pleines de sang et Obama fait partie des pires assassins, peut-être même le pire.

Cet article de William Blum, obligeamment traduit par VD, explique bien des choses.
Et pour ceux qui souhaitent approfondir le sujet, pour ceux qui se posent encore des questions sur la politique d’Obama et ses fonctions, je recommande ce site, où il y a des dizaines d’articles sur le sujet.
Ce serait bête de passer à côté.

Quant au soldat israélien, là encore, il s’agit d’entériner la propagande israélienne.
J’y reviendrai peut-être par ailleurs.

07/08/2014 08:40 par gérard

« Obama, qui a un bilan bien pire que ses prédécesseurs, y compris G Bush jr, en matière de violations des droits internationaux et de violations de la Constitution dans son propre pays. »
@Léo le Rouge
Pour toi, comme pour beaucoup de monde, pour schématiser : Obama a été élu, il a le Pouvoir, ça déconne, c’est lui le responsable.
Quel raisonnement manichéen !
Je ne veux pas défendre Obama (quel intérêt en aurais-je ?) mais j’essaie d’analyser un tant soit peu en dehors de toute conviction monolithique.
Prenons le cas d’Obama et des contre-pouvoirs qu’il doit affronter, il en a des tonnes, et tous plus "légers" les uns que les autres !
 Le Congrès, le Sénat et la Chambre des Députés.
 Le complexe militaro-industriel.
 Le Pentagone
 la NSA
 L’AIPAC
 Les nombreux Lobbies qui sont extrêmement puissants aux USA.
 Les syndicats.
J’allais oublier la (les ?) CIA et le (les ?) FBI, je dis bien "les" car il ne faut jamais oublier que les USA n’ont pas la taille d’une Principauté...
 Et bien évidemment j’oubliais presque le principal : la taille de ce Pays qui n’est pas un pays, mais une Union d’États et de gouverneurs.
Ça fait juste un peu beaucoup pour un seul homme, tu conviendras.
Quelle géopolitique a-t-il eu l’honneur et l’avantage de gérer en arrivant au pouvoir..., une simple "guérilla" en Afghanistan, plein d’autres plus ou moins en sommeil ailleurs et dans l’ombre un projet que les néoconservateurs chérissaient depuis fort longtemps le PNAC.
http://www.dailymotion.com/video/xlp2d6_le-plan-us-post-11-9-envahir-7-pays-dont-l-irak-la-lybie-la-syrie-et-l-iran-selon-le-general-us-wesl_news#.UZkjRs5eu3Q
Je me souviens qu’au lendemain de son élection, l’avis pratiquement unanime autour de moi était : "il ne terminera pas son mandat...vivant !
C’est au moins une chose qu’il a réussie (mais son mandat n’est pas terminé).
Tu parles de la période où il avait "pour lui" une majorité Démocrate, et qu’il aurait pu alors faire plein de réformes, c’est oublier que le clivage Républicain/Démocrate n’a strictement rien à voir avec "notre traditionnel" opposition Gauche/Droite, preuve en est de la difficulté qu’il a eu pour faire passer sa réforme du système de santé. Le fait est qu’elle fut largement amputée et presque vidée de sa substance (et pour un système de santé être amputé, ça la fout mal !).
Je ne suis pas en désaccord profond avec tes constats, loin s’en faut, qu’on se comprenne bien, mais les rappeler dans un commentaire n’amène pas à grand-chose car déjà on les connaît tous plus ou moins. Ces constats il ne faut pas les appliquer à seulement Obama , mais au Système dans son ensemble.
Un Pays aussi vaste et puissant que sont les États Unis qui n’arrive pas à regarder en face, bien dans les yeux oserai-je dire, la monstruosité que fut le 11 Septembre est un Pays profondément malade ; ce n’est pas un "homme providentiel" même noir (qu’à mon avis il n’est pas, mais c’est un autre sujet) qui a la moindre chance de le guérir.
Coïncidence, juste au moment de "mettre sous presse", je viens de lire cet article de dedefensa, dont voici un bout de la conclusion :
Personne ne domine personne à Washington [...]le Système domine tout le monde, avec ses divers diktat, ses obligations, ses impératifs."
Cet article n’est pas tendre avec Obama, mais pose peut-être les bonnes questions sur qui exerce effectivement le pouvoir à Washington.
Qui tient qui à Washington ?
http://www.dedefensa.org/article-qui_tient_qui_washington_question_inutile_question_d_pass_e_06_08_2014.html
Voilà un commentaire que j’avais fait sur reopen911 le 25 11. 2009 :
« Mc Cain, étant trop "sympa" (voir son discours le jour des élections), il risquait d’être élu, [j’aurais rajouté par la suite, qu’en tant que Républicain, Mc Cain avait pour ces mêmes Républicains l’énorme défaut d’être incontrôlable].
Il n’en était donc pas question qu’il soit élu ! Comment faire alors ?
C’était très simple...
On se tire une balle dans le pied en lui imposant comme colistière cette "folle" de Sarah Palin. Officiellement c’était pour rassurer l’aile droite républicaine, mais elle a du surtout servir de répulsif envers les indécis modérés, les un tant peu soit peu "progressistes"(qui se sont donc reportés sur Obama).
Et voilà le tour était joué, les élections étaient perdues, "mais quel malheur !"
A partir de ce jour je suis certain que les Cheney & Co n’ont jamais aussi bien dormi :
 Mr Obama, mais prenez donc le volant, de toute façon nous avons lancé le "véhicule" là où nous voulions, à la vitesse que nous voulions, le moteur c’est nous, vous ne pourrez ni virer, ni ralentir, ni encore moins faire marche arrière (ça c’était pour les guerres).
Comme "gâteries" en plus, nous vous avons préparé de succulentes crises, une bancaire et l’autre économique, et si cela ne vous suffit pas, nous vous ferons toutes les misères du monde sur votre projet de sécurité sociale. »

Et nous en sommes là, rien n’a fondamentalement bougé depuis l’élection d’Obama, ce sont toujours les Néoconservateurs qui sont au pouvoir. Je suis d’accord avec toi, rien n’évoluera : « ni pendant son mandat , ni pendant celui des suivants, si le système perdure. »
Ce n’est effectivement pas une question d’homme.
Seul un "électro-choc" pourrait faire évoluer ce pays, et le 11 Septembre est "un électro-choc en sommeil" qui pourrait faire tout basculer dans l’opinion publique américaine contre le Système dans son ensemble, elle ne s’est jamais fondamentalement remise de ces "attentats".
Bien évidemment Obama n’a, comme sur tout, aucun pouvoir d’intervenir sur ce sujet, et il ne faut surtout pas que ça provienne de lui, il est facile de comprendre pourquoi.
C’était l’hypothèse de mon commentaire précédent :« le fruit est-il mûr ? »

08/08/2014 03:39 par Leo Lerouge

"Il ne faut pas les appliquer à seulement Obama , mais au Système dans son ensemble"
On parle du bilan de qui dans cet article ? D’autre part, l’article parle des discours d’Obama, je suis, donc, resté dans le sujet.
Dire tout et n’importe quoi en vrac, sur n’importe quel article, ce n’est pas "analyser", c’est noyer le poisson pour étaler ce que l’on croit savoir.
"Pour toi, comme pour beaucoup de monde, pour schématiser : Obama a été élu, il a le Pouvoir, ça déconne, c’est lui le responsable.
Quel raisonnement manichéen !"

Ridicule. D’abord, j’aimerais qu’on ne retranscrive pas mes propos de façon expéditive et grossière, et, ensuite, faire le bilan d’un président des US (ou d’ailleurs) est tout à fait banal.
C’est le président (ou le Premier Ministre) qui imprime sa patte pendant son mandat.
Et, si on est un peu observateur, ce sont les présidents qui portent la responsabilité de ce qui s’y est passé et qui entrent dans l’histoire en priorité à ce titre. Pas un sous-fifre de la CIA ou un haut-gradé de l’armée. Ou je ne sais qui d’autre.
Si les présidents US étaient interchangeables, on garderait de chacun la même image floue.
Or, Kennedy, Johnson, Carter, Reagan, Clinton, les Bush ou Obama sont tous perçus de façon différente selon la politique qui a été menée en leur temps.

Je lis depuis des années des articles écrits par d’excellents journalistes et analystes indépendants anglo-saxons, j’ai probablement un peu plus de bagage que quelqu’un qui ne trouve que dedefensa à donner comme référence.
Et ces journalistes ne se privent pas d’analyser la politique d’Obama. Et de très bien le faire.
Quant à laisser entendre que ce pauvre chou d’Obama doit avoir bien du mal avec tous ces "contre-pouvoirs", c’est risible.
Obama, obscur représentant de l’Illinois au Congrès US, encore jeune et peu argenté, n’est pas sorti du chapeau par hasard. Il a été choisi en connaissance de cause par l’oligarchie. C’est lui, des trois candidats à la présidence, qui a recueilli le plus de fonds privés. Un signe évident. Il savait parfaitement le rôle qu’il aurait à jouer.

Mais il s’est aussi permis des initiatives personnelles, comme, par exemple, celle de désigner personnellement qui devait être assassiné par drone au Pakistan ou ailleurs, dans la liste qu’on lui soumet.
Aucun président US ne l’avait fait avant lui.
C’est lui aussi qui a ordonné de bombarder la Libye, en se passant de l’avis du Congrès, alors que c’est la fonction de ce dernier de déclarer les guerres.
C’est encore lui, qui, en 2009, prononçait au Caire un discours intitulé "A new beginning".
On a vu ce qu’est devenu le MO depuis.
Et c’est toujours lui personnellement qui a fait assassiner, en toute illégalité, Ben Laden, au lieu de le faire capturer et juger, alors que Ben Laden n’était même pas recherché pour les attentats du 11/09.
Cela s’appelle une violation de la Constitution. Et ce n’est pas la seule qu’il ait commise.

Obama est, également, coupable d’avoir utilisé une fausse image de lui pour se faire élire par les populations les plus démunies - les travailleurs, les Noirs, les immigrés, ceux dont la maison a été saisie, ceux qui travaillent pour un salaire de misère, parce qu’il n’a pas voulu instaurer de salaire minimum, et qui se font exploiter ou licencier par ceux qu’Obama a accepté de servir.
Il est coupable de leur avoir fait des promesses qu’il ne comptait pas tenir.
Il est coupable de leur avoir donné l’espoir d’une vie meilleure, alors que l’argent public qui servirait à cela va à Wall St et au Pentagone.
Il est coupable d’avoir encouragé la fermeture des écoles publiques et le licenciement des enseignants dans les quartiers pauvres pour imposer des écoles privées.
Il est coupable de n’avoir rien fait pour revoir la politique inique de la "guerre contre la drogue", qui envoie un nombre considérable de Noirs en prison.
Et il est coupable d’avoir vendu son âme au diable pour avoir l’ivresse du pouvoir.

Et pour vraiment savoir ce que la presse anglo-saxonne dit d’Obama, autant aller à la source plutôt que de lire des extraits de textes copiés-collés.
Voici quelques liens, parmi des milliers d’autres :
Et d’abord, celui-ci : Obama’s Not the First Black President – He’s the First President Who is Black
Et celui-là, qui, justement, passe en revue ce qui restera à la fin des deux mandats d’Obama.
Et une autre analyse sur le sujet.
Obama and the Charter School Sugar Daddies
Barack Obama and the Legacy of American Capitalism
The State of Obama’s 2008 Promises

Quant au 11 sept, ça tourne à l’obsession. L’immense majorité des USaméricains n’y pense pas le matin en se rasant. Ils ont bien d’autres soucis que de focaliser là-dessus.
D’autre part, depuis et avant cela, des 11/9, il y en a eu partout, qui ont servi à justifier les guerres quand la propagande n’a pas suffi.
Ce qui en fait un événement hors de l’ordinaire, c’est que cela s’est passé sur le sol US, et non pas dans quelque pays peuplé de basanés.
Sinon, je ne vois pas la nouveauté.

NB : et puis, si on se veut référent universel, il s’agirait d’avoir quelques notions de base :
 Le Congrès, le Sénat et la Chambre des Députés —> Le Congrès, c’est l’ensemble des deux chambres qui sont : le Sénat et la Chambre des Représentants.
 Le complexe militaro-industriel, comme son nom l’indique, COMPREND le Pentagone
Il n’y a qu’UNE CIA (Central Intelligence Agency) et qu’UN FBI (Federal Bureau of Investigations), qui sont des agences NATIONALES.
Mais la CIA, si c’est la plus connue, n’est pas la seule agence de renseignements : il y en a 16 autres (parmi lesquelles le FBI et la NSA).
Mais aucune autre ne s’appelle également CIA ou FBI.

Quant aux insultes, "raisonnement manichéen", " conviction monolithique", gardez-les donc pour vous.

08/08/2014 14:39 par gérard

@ Léo le rouge
De la dictature des faits.
Ta thèse sur Obama c’est la thèse majoritaire, elle ne vaut que ce qu’elle vaut...soit seulement la valeur d’être majoritaire, rien de plus.
Qu’elle soit majoritaire devrait déjà t’alerter, mais passons.
Je préfère et de loin celle de dedefensa. Tu devrais l’étudier.
Quant à faire référence à "d’excellents journalistes et analystes indépendants anglo-saxons", je suis mort de rire !
Dois-je repasser un célèbre discours d’un journaliste américain sur cette fameuse "indépendance de la Presse américaine" ?
Si la Presse américaine était si "indépendante" que cela, ça se saurait, et la vérité sur le 11 Septembre aurait du être révélée depuis fort longtemps.
Quant à ton analyse (par la dérision soit dit en passant !) du 11 septembre : « Quant au 11 sept, ça tourne à l’obsession. L’immense majorité des USaméricains n’y pense pas le matin en se rasant. » elle me prouve par sa forme "dérisoire" que tu n’es pas du tout au fait de l’impact de cet événement sur la société américaine, elle est gigantesque et le mot est faible...mais il y aurait tant et trop à dire à ce sujet.
Éluder ainsi ce sujet me déçoit de ta part, mais bon...
Il n’y a aucune insulte dans "manichéen" et "monolithique", ne sont pas des insultes, mais de simples constats, et la forme de ta réponse confirme quand même bien ces deux qualificatifs, tu persistes.
Quant à tes propos, il faut les relire, eux ils sont agressifs et franchement désobligeants de "celui qui sait tout", comme à chaque fois qu’on est en désaccord avec toi (et je ne suis pas le seul), même si j’ai pris la précaution de dire :
« Je ne suis pas en désaccord profond avec tes constats, loin s’en faut, qu’on se comprenne bien »
Rien n’y a fait...
On appelle ça comment ?
Caractériel je crois...Là, je l’avoue, je suis désobligeant.
Je ne suis, il est vrai, qu’un humble néophyte, je peux faire des erreurs sur des détails, mais j’ai au moins appris une chose de mes nombreuses recherches, à me méfier comme la peste de tout ce qui est apparent, surtout en ce qui concerne la politique. Et « Obama ceci », et « Obama cela », c’est à qui lui tapera le plus dessus...C’est presque un concours !
Rien à faire, cette vision d’Obama me "chiffonne", je n’arrive pas à y adhérer, elle est vraiment trop évidente.
Il s’est passé un phénomène assez étrange, alors que tout le Système poussait au cul Obama à bombarder la Syrie, l’accord avec Poutine et l’échappatoire des armes chimiques est arrivée..."comme par magie". Obama a désobéi au Système, c’est la seule explication que j’ai trouvée, c’est curieux, non ? Déjà contre l’Iran, il avait freiné des quatre fers tant la pression des républicains, ou/et des néoconservateurs, était forte d’attaquer l’Iran.
La "3ème" était donc reporté...
Dommage pour l’ultime et grandiose feu d’artifice !

C’est le président (ou le Premier Ministre) qui imprime sa patte pendant son mandat.
Et, si on est un peu observateur, ce sont les présidents qui portent la responsabilité de ce qui s’y est passé et qui entrent dans l’histoire en priorité à ce titre. Pas un sous-fifre de la CIA ou un haut-gradé de l’armée. Ou je ne sais qui d’autre.

Tu as, mine de rien, une vision très optimiste de la politique américaine, car en suivant ton raisonnement, Obama ayant le Pouvoir de "faire le mal", rien ne l’empêcherait de "faire le bien", il en aurait le Pouvoir...
Si c’était vrai, nom de dieu !(ça m’a échappé...)
Eisenhower lors de son discours de fin de mandat (tu connais ?) a bien prévenu le Monde entier de se qui se tramait du côté du complexe militaro-industriel, de ses objectifs et de ses dangers ; et depuis ils n’ont fait qu’enfler démesurément, et tous les gouvernements américains qui ont suivi ont été plus ou moins sous influence ou complices.
Le reste, c’est de la poudre aux yeux.
Mais je l’ai dit : je ne risquerai cette théorie chez aucun bookmaker londonien !

08/08/2014 18:10 par Leo Lerouge

Ignare et pathétique .
Arrêtons-là.J’ai dit ce que j’avais à dire. Je ne discute pas avec des gens bornés qui refusent de s’informer.
Les autres jugeront.

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