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Table ouverte pour un criminel de guerre

Pour la troisième fois depuis l’élection de Macron, le criminel de guerre Netanyahu sera à Paris ce mardi. L’homme des 150 morts et milliers de blessés de Gaza en deux mois, l’homme des snipers qui ont assassiné vendredi une jeune infirmière de 21 ans, l’homme qui a pris en otage notre compatriote Salah Hamouri et la jeune Ahed Tamini, l’homme qui maintient emprisonnés des milliers de patriotes parmi lesquels Marwan Barghouti, le Mandela palestinien, l’homme qui fait procéder à des arrestations et à l’emprisonnement de plusieurs centaines d’enfants, va être une nouvelle fois reçu à l’Elysée avec tous le honneurs. Comme si de rien n’était.

Le gouvernement israélien composé d’intégristes fascisants ne se limite pas à tuer, coloniser, emprisonner, humilier. Il vient de franchir un nouveau pas dans l’abject en décidant la construction d’une barrière maritime dans le nord de la bande de Gaza en se félicitant bruyamment de la construction « d’une digue fortifiée surmontée de barbelés dans la Méditerranée, la première du genre dans le monde ». Bref, une prouesse, une performance, que dis-je un exploit.

Les extrémistes israéliens ne sont jamais à court d’idées en matière de répression : un nouveau mur, cette fois souterrain, le contrôle des airs et de la Côte déjà bouclée par des navires de guerre avec désormais un barrage maritime. Quant à l’air, il est difficilement respirable. Dans la plus grande prison du monde à ciel ouvert, il ne fait pas bon respirer après les bombardements utilisant des produits chimiques.

Près de deux millions de personnes tentent de survivre avec des rations limitées d’eau, quelques heures d’électricité par jour, des aliments au compte goutte. Le martyr quotidien infligé à ces pauvres gens est affiché comme nécessaire pour assurer la « sécurité » d’Israël, comme si les pierres et les engins artisanaux du désespoir pouvaient rivaliser avec une armée suréquipée.

La persécution des Gazaouis relève du crime contre l’humanité. Et pourtant, la prétendue « communauté » internationale, à quelques exceptions près, ne dit rien ou presque. Pire, le chef des assassins peut parader dans la capitale française.

Je veux, ce soir, présenter des excuses au peuple palestinien. Croyez bien chers amis que nous sommes beaucoup en France à condamner cette visite au moment ou vous souffrez dans votre chair la terreur et la mort.

Je vous en prie, chers amis, ne nous confondez pas avec les amis du chef des prévaricateurs, des tortionnaires et des assassins. Sachez que notre solidarité, notre amitié, notre affection vous sont acquises. Indéfectiblement.

José Fort

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