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On peut facilement commander ses livres ailleurs...

Offres d’emplois chez Amazon pour Noël : un cadeau empoisonné ?

Viktor M.

LGS est heureux de vous donner à choisir ici entre une librairie états-unienne dont la branche française, subventionnée, fuit l’impôt (voir : http://www.legrandsoir.info/bientot-noel-nos-cadeaux-directement-payes-a-obama.html), et une librairie indépendante, fondée à la Libération par des résistants, écrivains, intellectuels et enseignants, qui voulurent remettre en circulation les livres que les occupants avaient interdits ou brûlés : la librairie de la Renaissance dont le versant Internet vous offre de recevoir chez vous les livres que vous choisirez parmi 1 million de titres référencés.
En même temps, vous rejetterez une forme de management et vous sanctionnerez des fuyards fiscaux.

Le Grand Soir.


Amazon veut recruter 2500 personnes pour la période de Noël. De quoi ravir le gouvernement en perdition face à un chômage galopant et des Français de plus en plus mécontents. Mais sur le papier seulement. Dans les entrepôts confidentiels du géant étasunien de la distribution en ligne, ces emplois sentent le soufre.
L’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) imprègne désormais le monde de l’entreprise. Les méthodes de travail ont été remodelées, les bonnes pratiques du management redéfinies. Les impacts sur les conditions de travail sont tangibles, et parfois pas pour le meilleur. À tel point que l’INRS a mis en place une démarche de veille dans le but d’évaluer le rôle potentiel des TIC en matière de santé au travail.

« Les utilisateurs sont globalement insuffisamment formés sur les matériels et logiciels qu’ils utilisent, et les évolutions du système d’information des entreprises ne prennent pas suffisamment en compte leurs contraintes et leurs besoins. Alors que le numérique va continuer à se diffuser dans les entreprises, il paraît essentiel aujourd’hui que toute l’importance du facteur humain soit prise en compte dans ce changement. Si ce n’est pas le cas, le numérique sera un facteur aggravant de risques psychosociaux et il n’aboutira pas aux gains de productivité espérés », prédit Daniel Ratier, Responsable des questions des technologies de l’information et de la communication au Ministère du Travail.

Les TIC contribuent en effet à intensifier le travail : accélération des cadences via l’instauration d’activités multitâche à laquelle s’ajoute la prééminence du court terme. En outre, ces technologies, via la possibilité de renforcer le contrôle numérique des salariés, de les tracer, renforcent le lien de subordination employeur/salarié. Des pratiques rendues possibles par le manque d’encadrement des TIC et de la manière de les utiliser et qui vont dans certains cas clairement à l’encontre du droit des salariés. Amazon en est l’édifiant exemple.

Chez Amazon, « le livret des intérimaires stipule bien qu’il est interdit de parler à sa propre famille de son travail. ». Et pour cause. Pour connaître la réalité de ce qui se passait dans les entrepôts gigantesques du géant étasunien de la distribution en ligne, il a fallu des témoignages de la part d’employés et l’infiltration d’un journaliste.

« Tout a une réalité physique doublée d’une existence informatique. Les managers qui sont derrière leur ordinateur savent en temps réel, grâce à ces outils, où se trouve un livre, sur quel chariot il a été enregistré, quel intérimaire pousse le chariot, où il se déplace dans l’entrepôt, à quelle heure il s’est mis au travail en scannant son code-barres personnel, quelle a été la durée exacte de sa pause, et combien d’articles il “picke” (collecte) par heure. Cette productivité personnalisée est évaluée en permanence, et des managers viennent trouver individuellement chaque pickeur pour lui donner sa performance et le conseiller si celle-ci n’est pas satisfaisante », raconte Amélie interrogée par Libération.

« Aux outils de surveillance, il faut ajouter des centaines de caméras, des agents de sécurité qui arpentent les allées toute la journée, et qui peuvent fouiller les salariés au détecteur de métal à la sortie de l’entrepôt. Enfin, plus diffus, la peur de la délation et le fantasme d’une surveillance sans limites comptent pour beaucoup dans la docilité générale », assène-t-elle.

En mai 2013, Jean-Baptiste Malet publiait En Amazonie : Infiltré dans le “meilleur des mondes" [Fayard, en vente sur Amazon … LGS]. Là aussi, après avoir postulé et réussi à intégrer la file des pickeurs, il rend compte du minutage du temps de travail et des courtes pauses, des fouilles, du calcul de son rendement à l’aide d’un système de gestion informatisé, mais aussi de la manière dont la culture d’entreprise diffuse son emprise bien au-delà de la sphère professionnelle.

Plus récemment, c’est Free, pourtant distingué par l’Institut Great Place to Work en mars 2013, qui tenterait d’étouffer les revendications qui émergent en son sein. Tout a commencé début avril 2012, quand une dizaine de salariés de Free distribution ont fait remonter de manière anonyme « des problèmes de gestion de personnel, de conditions de travail, de rémunération et de primes variables ».

Fin août, presque tous les conseillers du Free Center de Paris décidaient de mener une action en bonne et due forme afin de dénoncer « des conditions de travail déplorables avec non respect des préconisations de la médecine du travail », « un sous-effectif chronique dans de nombreuses boutiques de France » et un système de primes « qui ne prend pas en compte l’ensemble des tâches effectuées par les conseillers ».

Chez Amazon, le syndicalisme s’organise. Cinq syndicats, venus de 5 pays se sont concertés fin juin 2014 à Berlin pour coordonner leur action. Chez Free, si les premières contestations s’élèvent, elles restent localisées. Il y a fort à parier que la résistance se structure rapidement afin d’éviter l’avènement d’une forme nouvelle de stakhanovisme dans des cellules professionnelles hautement surveillées.

Viktor


Voyez plutôt cette grande librairie indépendante en ligne :

Ce que dit ce libraire  :

Par un moteur de recherche, vous pourrez choisir parmi un million de références. Pour faciliter vos choix vous trouverez des sélections thématiques et nos coups de cœur.
Il y a une différence entre notre site et les sites qui proposent, outre des livres, des balais à gazon, des GPS ou des pinces à friser et où dans d’immenses halls des robots préparent les commandes au détriment des emplois.

Savez-vous que la librairie indépendante génère 18 fois plus d’emplois que le secteur de la vente en ligne ?

Chez nous, derrière l’écran il y a un(e) libraire pour s’occuper de votre commande avec la même qualité de service que celle que nous offrons au magasin.

La librairie indépendante est un commerce humain qui a besoin de lecteurs-clients-citoyens.
Vous pouvez aussi nous écrire, nous demander un conseil, nous faire des suggestions ou des critiques... Merci de votre confiance et de votre fidélité.

La librairie de la Renaissance est née de la Libération de Toulouse qui eut lieu le 19 août 1944. Elle fut fondée, quelques semaines après, par des résistants, écrivains, intellectuels et enseignants, qui voulurent remettre en circulation les livres que les occupants avaient interdits ou brûlés.

Alors que les troupes allemandes occupent encore une partie du pays, leur ambition est de faire renaitre le patrimoine littéraire et culturel de la France et du monde ; ils décident alors de donner à la librairie le beau nom de Renaissance.

Les libraires actuels poursuivent cette expérience en rejetant la pensée unique et le discours dominant.

Résister aujourd’hui , c’est s’ouvrir à toutes les cultures, à tous les peuples, imaginer un autre monde de solidarité, de liberté, de coopération, où chacun pourra écrire, chanter, publier, penser ou rêver librement...

Le libraire.
Pour plus de détails, pour vos commandes : www.librairie-renaissance.fr/
Tel : 05 61 44 16 32 / 05 62 14 10 07

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COMMENTAIRES  

18/09/2014 11:21 par Romain

Malheureusement, la loi votée récemment censée contrer Amazon me semble contreproductive : en effet elle interdit au site de vente en ligne de cumuler la réduction de 5% sur le prix du livre avec la gratuité des frais de port afin d’empêcher une concurrence déloyale. Ce qui par principe semble très bien...

Sauf que pour contourner cette nouvelle loi, en réponse, Amazon a décidé de mettre en place la livraison à 0,01€...

En revanche, la librairie de la Renaissance, qui proposait la livraison gratuite pour un montant d’achat supérieur à 50€ ne le fait plus et fait désormais payer un tarif de livraison quel que soit le montant de la commande. C’est regrettable car pour ceux qui ne sont pas de Toulouse, qui ne peuvent passer au magasin retirer leur commande et qui veulent quand même faire travailler cette librairie, il faut mettre la main à la poche. Très très dommage, notamment pour ceux qui comme moi vivent en milieu rural isolé, loin de toute librairie, et n’ont pas de gros moyens...

18/09/2014 11:51 par legrandsoir

En revanche, la librairie de la Renaissance, qui proposait la livraison gratuite pour un montant d’achat supérieur à 50€ ne le fait plus et fait désormais payer un tarif de livraison quel que soit le montant de la commande.

La question est : combien vous "y perdez" ? Le prix d’un demi-paquet de clopes ? D’une bière ? D’un ticket de stationnement ? La réponse est sur leur site.
Puis, voyons ce que nous coûte Amazon, qui est pratiquement exilé fiscal et qui tue nos librairies. Le surcoût caché est énorme. Et ceux qui, comme vous, n’ont pas de gros moyens... devront mettre la main à la poche ou se contenter de la télé

18/09/2014 12:07 par Romain

Je perds ça : http://www.librairie-renaissance.fr/vpc.php. Je ne fume pas, ne bois pas et je peux garer ma voiture où je veux gratuitement comme je vis à la campagne !

Au-delà de ma situation personnelle, je ne sais pas quelle part des clients représentent ceux qui sont dans ma situation, mais cette nouvelle réglementation est contreproductive à mon avis (dans le cadre de cette librairie en tout cas)

Je leur ai envoyé un mail pour leur faire part de ce problème (plus comme une demande d’explication que comme un reproche) sans avoir d’argument plus probant que : "maintenant, c’est comme ça", ce que je suis bien forcé d’accepter.

Je ne vais pas pour autant me reporter sur Amazon, mais je préférerais faire travailler la Renaissance que certains libraires des villes aux alentours de chez moi, qui vendent des livres comme ils vendraient des brosses à dents électriques.

19/09/2014 07:26 par legrandsoir

Je leur ai envoyé un mail pour leur faire part de ce problème (plus comme une demande d’explication que comme un reproche) sans avoir d’argument plus probant que : "maintenant, c’est comme ça", ce que je suis bien forcé d’accepter.

Oui, ce n’est pas terrible, comme réponse.
On se demande si, voyant autour d’eux couler toutes les librairies indépendantes, ils ne gonflent pas des bouées de sauvetage.

20/09/2014 01:30 par Hervé BOURGOIS

@legrandsoir

Est-ce qu’en balayant devant sa porte, il y a une chance quelconque que les trottoirs de la ville deviennent propres ? Nous pouvons écrire une thèse avec des arguments pour et des arguments contre... Chacun donnera son avis, et à l’arrivée aucun trottoir ne sera propre...

Pourquoi ? Parce ce n’est pas la bonne manière de raisonner.

Si nous voulons que les trottoirs soient propres, il faut d’abord que la croyance que c’est mieux soit ancrée dans la conscience des habitants de la ville. Et après, chacun balayera devant sa porte et petit à petit nous nous organiserons même pour que ce soit plus efficace.

En sortant de la métaphore, votre combat est perdu d’avance parce que vous ne vous attaquez pas aux croyances auxquelles il correspond. Vous n’obtiendrez ainsi que des arguments pour et des arguments contre - sans compter que vous n’êtes pas les seuls, je veux dire, vous LGS et vos lecteurs, à avoir des opinions -. Quel est le constat ? La librairie de la renaissance, aussi sérieuse soit-elle, a gagné ses galons et son sérieux en prenant le pain de la bouche de petits libraires de quartier. En faisant cela, combien d’emplois ont été perdus ? Aujourd’hui, Amazon arrive avec des millions d’investissement (car Amazon perd de l’argent) et essaye de couler non seulement des libraires comme la librairie de la renaissance, mais les Darty, Fnac, Cdiscount et Cie. C’est le fondement de nos sociétés modernes et c’est compliqué à analyser car c’est un mixte entre des progrès technologiques et des mécanismes économiques. Que ce soit dans 1, 5 ou 20 ans, la librairie de la renaissance disparaitra, au mieux ce sera un vendeur sur la plate-forme Amazon !

Alors, c’est quoi le débat ? Je vous inviterai bien à lire mon livre (http://www.amazon.fr/quoi-parlons-nous-Essai-Dieux-modernes/dp/1500305146/) qui n’est pas en vente chez la librairie de la renaissance, car je suis inconnu et je n’ai aucun moyen financier, je l’ai donc publié pour zéro euro sur... Amazon. Le service était parfait. Mais je suis un ancien informaticien, je ne suis pas perdu dans la jungle informatique. J’ai bien regardé si je pouvais l’envoyer à la libraire de la renaissance - qui peut l’acheter en gros sur Amazon -, mais je n’ai pas trouvé comment faire sur leur site. Et j’imagine que de nos jours, même dans cette librairie, les libraires ne lisent pas tous les livres... Le temps des petits libraires de quartier qui sélectionnaient les livres est révolu. Je pourrais aussi vous inviter à lire mon article sur la démocratie qui donne quelques pistes (http://www.legrandsoir.info/enfants-de-la-democratie-est-ce-l-histoire-qui-se-repete.html), mais il semble bien que j’ai loupé mon objectif : faire prendre conscience aux lecteurs de leurs propres croyances...

Donc, je vais rapidement vous donnez deux pistes. La première c’est que nos sociétés sont axées d’une part sur la croyance en la croissance économique - cela n’a plus rien à voir avec la création d’emploi, mais avec le produire toujours plus -, d’autre part, et depuis des siècles, sur la croyance en la propriété privée. Or cette dernière croyance pose un problème, c’est que l’empilement de propriétés privées n’est pas limité. Donc, au fil du temps, une société basée sur une croyance assortie de celle en la propriété privée va utiliser celle qui fonde la société… pour empiler les propriétés privées au profit de ceux qui ont compris le système. Et ceci jusqu’à ce que le système devienne insupportable pour la majorité et qu’il s’effondre d’une façon ou d’une autre. La croissance économique est par ailleurs une croyance extrêmement néfaste, elle a d’autres défauts que je n’évoquerai pas ici.

Dit autrement, il est plus efficace de se battre contre l’empilement de richesses ou la croissance économique (pour la propreté des villes selon ma métaphore) que de se battre pour ceux qui n’arrivent pas à empiler suffisamment de richesses pour les concurrencer. La difficulté est que la croissance économique et la propriété privée sont ancrées dans nos croyances, généralement inconsciemment, jusque que dans nos comportements. Au point qu’elles sont même inscrites dans les droits de l’homme au travers de la promotion de la propriété privée, du travail - sous-entendu subordonné à une entreprise -, de l’appartenance à l’État – par défaut non démocratique -.

Ceci dit, je suis de tout cœur avec vous.

Je vous remercie également d’avoir publié mes articles que l’on trouve sur mon site : http://phylogenese.blogspot.gr/search/label/De%20quoi%20parlons-nous%20%3F. J’en ai deux nouveaux à publier, en plus de celui en cours de validation, et par la suite j’essayerais de tenir compte un peu plus des commentaires, car je comprends que soit je ne suis pas assez pédagogue, soit je me bats contre des moulins à vent.

20/09/2014 08:09 par legrandsoir

La librairie de la renaissance, aussi sérieuse soit-elle, a gagné ses galons et son sérieux en prenant le pain de la bouche de petits libraires de quartier.

Il s’agit-là d’une affirmation erronée lancée au hasard.
En vérité, la librairie de la Renaissance (voyez, sur son site, le plan d’accès) s’est installée près d’un terminus de métro à Toulouse, dans une zone commerciale bordée par des "quartiers sensibles".

En faisant cela, combien d’emplois ont été perdus ?

Elle créé des emplois (CDI), organise des rencontres d’auteurs, s’investit dans des manifestations culturelles (salon livre jeunesse, salons du polar, Marathon des Mots, Village du livre de la fête de l’Humanitée, etc).

Elle ne vend pas le livre de Valérie Trierweiler et ne met pas en rayon (à vérifier) les livres comme le vôtre édité aux USA par Amazon. Peut-on vraiment lui en vouloir ?

Cela dit, merci de vos contributions.

20/09/2014 12:21 par Hervé BOURGOIS

@legrandsoir

Pour les emplois, vous avez raison, je n’en sais rien et j’extrapole. Mais toute grande librairie prend la place de plusieurs petites, sauf si les gens lisent plus... Vous faites le même raisonnement que celui de M. Sarkozy qui nous vantait le nombre d’emplois créés par LVMH. Le problème c’est que lorsque LVMH crée des emplois c’est parce qu’il a racheté ou coulé une petite PME et qu’il faudrait donc soustraire ceux perdus de ceux créés. Je ne connais pas le résultat, mais l’objectif d’une multinationale (comme Amazon) est d’optimiser les coûts et les profits, si besoin en coulant ses concurrents.

J’avais lu il y a longtemps un courrier des lecteurs d’un journal londonien. Son courrier faisait suite à l’ouverture d’un restaurant dans son quartier qui devait créer des emplois. Ce qu’il disait, avec tout l’humour de nos voisins anglais, c’est que l’estomac n’est pas extensible, on ne peut donc le remplir à l’infini. En conclusion, ce nouveau restaurant qui s’ouvrait aller nécessairement entraîner la fermeture d’un autre.

Il est donc probable que les soldes des emplois ne soient pas en faveur de la librairie de la renaissance. Bien entendu, les pertes d’emplois à terme qui seront provoquées par Amazon sont sans comparaison. Et le chiffre de 2500 emplois créés est effectivement un miroir aux alouettes. Ceci dit, l’emploi est un problème lié aux croyances précitées. Dans un autre contexte, nous pourrions nous réjouir de chaque perte d’un emploi qui conduirait à une meilleure qualité de vie !

Elle ne vend pas le livre de Valérie Trierweiler et ne met pas en rayon (à vérifier) les livres comme le vôtre édité aux USA par Amazon. Peut-on vraiment lui en vouloir ?

Non, il n’y a pas de raison de lui en vouloir. Et j’apprécie qu’ils sachent sélectionner les ouvrages, même si cela doit devenir difficile pour eux. D’ailleurs, maintenant que je connais cette librairie, je n’hésiterai pas à la consulter.
Cependant, les progrès technologiques permettent maintenant de faire de l’édition à la demande et cela permet à tout un chacun de publier un ouvrage, sans parler de moi, cela laisse la porte ouverte à n’importe quoi mais également à des idées nouvelles - et en ce moment, il me semble que nous en manquons -. Dans le même genre, Amazon vendra bientôt des photocopies 3D !

Je n’ai pas trouvé de sites français ou européens proposant la même chose. A terme, il faudra que la librairie de la renaissance s’adapte à ce genre d’édition. Bien entendu Amazon investit dans l’avenir en faisant cela, mais il s’agit d’une problématique sensiblement différente de celle de nos modèles économiques.

Vous noterez que finalement, je ne contredit pas réellement vos propos :-). J’ai profité de votre article intéressant pour montrer que nous perdons beaucoup de temps à discuter - moi y compris :-) - car nous ne resituons pas le débat. C’est déjà bien qu’il y ait quelque chose à resituer et c’est assez fréquent sur LGS.

22/09/2014 07:46 par Maxime Vivas

@ Hervé Bourgeois

Vous évoquez l’exemple d’un nouveau restaurant qui créée des emplois, mais, l’estomac n’étant pas extensible, en supprime dans le restaurant voisin :

En conclusion, ce nouveau restaurant qui s’ouvrait aller nécessairement entraîner la fermeture d’un autre.

Vous devriez relire les contradicteurs de Malthus. Et je vous signale un loi sociologique qui fait que plus il y a de restaurants dans une rue, plus il y a de convives qui y viennent. Idem pour les magasins de vêtements, etc.

Il est donc probable que les soldes des emplois ne soient pas en faveur de la librairie de la renaissance.

Non, c’est improbable. mais laissions ça. L’article portait sur Amazon.

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