Les ravages de la « Chute » chez DSK et les circonstances atténuantes de JFK !
Tout le monde connaît la légende biblique du serpent et de la pomme, mais personne ne sait comment cette histoire a été inventée. Dans l’original du livre fameux, cette histoire n’existe pas. Elle a été introduite dans la version grecque faite deux siècles avant notre ère, on ne sait par qui, quoique l’on nous dise qu’elle fut faite par 70 docteurs (en réalité 72, comme le nombre de grammairiens ayant révisé les poèmes homériques, œuvres originales de la déesse Hemœra), mais on préféra admettre un nombre rond, d’où son nom de « Version des Septante ». Il s’agissait de cacher sous un langage équivoque un épisode se rapportant à la vie sexuelle. L’original disait brutalement que l’ardeur sexuelle, qui régnait dans toute la nature, tourmentait les hommes. C’est de cela qu’on fera le serpent, l’esprit tentateur qui va séduire Eve et l’entraîner avec lui, vers ses œuvres basses. Mais tout cela va être retourné : c’est la femme qui sera la tentatrice, ce n’est plus l’homme, c’est elle qui va l’inviter à mordre à la « pomme » de luxure. Pourquoi cette pomme ? Parce que, dans le texte primitif, le péché de l’homme entraîne une déchéance morale, trouble son cerveau, l’incite au mal. Tout cela est exprimé en latin par le mot « malum ». Ouvrez un lexique latin et vous verrez que ce mot signifie « mal », « péril », « fléau », « calamité », « malheur », « châtiment », « peine » ; « malum habere » (être puni du plaisir) ; « tort », « dommage », « préjudice », « faute », « vice », « pernicieux », « funeste », etc.
Mais, si « malum » veut dire tout cela, il signifie aussi « pomme ». « malum punicum », « grenade » ; et en général « graines », « semence » contenue dans la pomme (« malus », arbre, pommier).
C’est sans doute parce que cette « graine », sacrifiée par l’homme, a été l’origine de toutes sortes de malheurs, que « malus » (pomme) est devenu le symbole de la discorde (« Malum discordiæ »), mais aussi la source de la Mélancolie.
On sait que « Le Paradis Perdu », cette composition sublime de John Milton dont le pendant est la grande œuvre de Dante Alighieri, « La Divine Comédie », a pour sujet la Chute de l’homme et pour théâtre l’Eden, le Ciel et les Enfers.
Le péché originel (le premier acte sexuel) a diminué la valeur morale de l’homme, il a donc été une cause de déchéance pour l’humanité tout entière.
C’est ainsi que les conséquences premières de la Chute, accumulées par la répétition de cette action dans chaque individu, à travers les générations, ont pris des proportions effroyables et mené les races à la dégénérescence finale.
Néanmoins, il est « dit » qu’une « Vierge » (et pas une « verge » comme pourrait l’imaginer Théophraste R.) viendra qui écrasera la tête du serpent et régénérera la race coupable.