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Rien de nouveau à l’ombre des dollars : Ménard au FN, un clone le remplace

Reporters sans frontières ment, acquitte les médias-menteurs et découvre le Mélenchon-bashing

La fausse ONG Reporters sans frontières ne s’est pas améliorée en confiant Robert Ménard au FN pour se contenter d’une copie dont je prédis qu’elle finira politiquement mal.

Je parle souvent de RSF ici. Ce n’est pas une obsession : c’est un dossier sur lequel j’ai travaillé des années pour en faire un livre. D’autres ont pour spécialité Jésus Judas, De Gaulle Pétain…

Je reviens sur RSF aujourd’hui parce que Christophe Deloire, son secrétaire général, loin de mener le combat pour le respect des ordonnances du Conseil National de la Résistance (CNR), c’est-à-dire, loin de défendre l’information, se pique d’aboyer, avec la meute des médiacrates, contre ceux qui veulent (comme nous) une information complète et des journalistes libres (comme nous le sommes ici).

Dans une tribune (13 mai) donnée au « Parisien-Aujourd’hui en France » et titrée « Mélenchon favorise une société de propagande et de manipulation » , Deloire, se vautre dans des à-peu-près, des paresseuses erreurs, une troncature, un collage de phrases (séparées dans l’original), un pamphlet contre le leader d’un mouvement politique qui veut libérer l’information et revenir à l’esprit des ordonnances du CNR. Le pire est le recours (toujours coupable en journalisme) à la sur-dramatisation, à l’émotionnel et au rapprochement d’événements (éloignés dans l’espace et le temps) pour produire le détestable « effet de halo » (ou « effet tache d’huile ») par lequel l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours peut facilement être désigné comme zoophile.

La méthode crapuleuse de Deloire
Attardons-nous sur la méthode de Deloire, avec des extraits de son article. Des extraits, mais je ne tronque pas : on peut le lire intégralement ici :

Quelle tâche s’est assigné Deloire dans le journal de Bernard Arnault (4ème fortune mondiale) ?

Celle de créer un lien entre la contestation de la confiscation des médias en France par une poignée de milliardaires et les violences dont sont victimes des journalistes, ailleurs. Deloire : « Ceux qui s’en prennent sans discernement aux médias sont dans une logique destructrice ».

Ceux ? Un nom, et un seul, est donné en titre et en conclusion.

Et Deloire de nous glacer le sang en citant : l’explosion de la voiture d’un journaliste à La Vallette (en vérité, il s’agit d’une journaliste), le double homicide d’un journaliste et de sa compagne près de Bratislava, l’assassinat de journalistes enquêtant en Slovaquie sur la mafia, la corruption et l’évasion fiscale, un complot pour assassiner un journaliste en Sicile, le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, sans oublier « le journaliste d’investigation Olivera Lakic. Ce spécialiste du crime organisé avait été blessé deux jours plus tôt par le tir d’un assaillant » (en vérité c’est une journaliste). Et Deloire de porter l’estocade en convoquant un truand qui explique qu’en tuant un homme on fait taire tous les autres.

Après les deux erreurs sur le sexe de journalistes, après le procédé du halo pour impliquer Jean-Luc Mélenchon, Deloire va se livrer à la troncature, grave faute professionnelle : « … Jean-Luc Mélenchon, est monté aux extrêmes en écrivant que la haine contre les médias et ceux qui les animent est juste et saine, qualifiant la presse de première ennemie de la liberté d’expression. Le leader de la France insoumise rejoignait ainsi la cohorte de politiques qui nourrissent la haine du journalisme… ». J’ai encadré ici dans des guillemets ce qu’a écrit Deloire, les italiques sont de lui, qui nous persuadent qu’il cite Mélenchon.

Hélas pour lui, ce n’est pas ce qu’a écrit Jean-Luc Mélenchon.

La citation mentionnée par Deloire est issue d’une note de Jean-Luc Mélenchon publiée sur son blog le 26 février 2018. Le président du groupe La France insoumise à l’Assemblée y écrivait que « Si la haine des médias et de ceux qui les animent est juste et saine, elle ne doit pas nous empêcher de réfléchir et de penser notre rapport à eux comme une question qui doit se traiter rationnellement dans les termes d’un combat ».

On voit que le premier mot « si » a disparu chez Deloire (et chez la plupart de ses confrères), ainsi que l’appel à la réflexion rationnelle (et non pas à une réaction violente, passionnelle, pulsionnelle).

De plus, Deloire réunit en une seule phrase, en italiques, deux fragments de phrases de Jean-Luc Mélenchon, séparées en vérité dans son texte original par 4 700 mots et 6 paragraphes. La deuxième phrase est : « La presse est ainsi la première ennemie de la liberté d’expression qui ne se confond pas avec la liberté de « tout répéter » ni avec le délire névrotique de la transparence absolue que réclament les médias (et qu’ils ne s’appliquent pas à eux-mêmes) ».

Par ailleurs Mélenchon n’exprime pas une « haine du journalisme  » mais il parle des médias, de la presse, ce qui est différent. Il a souvent distingué les tâcherons du métier, mal payés, précaires, soumis à la censure et à l’autocensure et les patrons des médias. Et ce n’est pas le journalisme qui est haïssable, mais LE journalisme des oligarques.

Par ses stratagèmes malhonnêtes, Deloire déroge à une préconisation du point 3 du chapitre « Les dix devoirs » de la Charte de déontologie de Munich (ou Déclaration des devoirs et des droits des journalistes) du 24 novembre 1971 : « Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents  » (souligné par moi, MV). Dans son point 6, la Charte demande de «  Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ».

Après ces tripatouillages, Deloire a le front d’affirmer que les journalistes « ont dans un pays comme la France un niveau général d’exigence élevé en matière de vérification des faits, d’honnêteté et d’indépendance » et que leurs méthodes « comme les principes professionnels apportent des garanties, imparfaites mais solides. »

Que nenni ! Les médias classiques, subventionnés, influents (les médias mainstream) et propriétés des milliardaires, sont à l’avant-garde de la lutte entre les riches et les pauvres, les oppresseurs et les opprimés, le MEDEF et les syndicats. Ils fabriquent l’opinion, ils pratiquent la lutte des classes. Ils n’hésitent pas à mentir, à tricher, à truquer.

Sans les médias, qui, dans les années 80, ont sorti le diable fasciste de sa boite vert-de-gris, la voix du FN ne serait pas audible hors du manoir de Montretout où elle a été confinée pendant des décennies jusqu’à ce que Jean-Marie Le Pen soit instrumentalisé dans des jeux de calculs politiciens. D’abord, il s’agissait de diviser la droite. Puis vint le temps d’obliger le peuple à voter pour n’importe quel candidat qui empêcherait le FN d’arriver au pouvoir. Ainsi ont été élus Chirac et Macron et des dizaines de députés.

Les médias (disons plus précisément ceux qui les possèdent et ceux qui les dirigent, plus quelques dizaines de journalistes en vue, vrais mercenaires grassement payés) sont une mafia dans laquelle le mensonge fait loi.

Les mafieux ne se salissent pas les mains et ne froissent pas leur costume : ils ont des sicaires pour faire des descentes et effrayer. Les plus influents, ceux qui tiennent la ville, appartiennent à des parrains. La plupart des journaux, radios, télévisions de grande audience sont propriétés des Corleone. Tout journaliste, penseur, écrivain, artiste qui ne veut pas être complètement effacé du paysage médiatique doit se soumettre. Pour faire carrière, il faut aussi lécher, mentir, salir, tabasser en toute occasion et même tuer sans attendre d’en avoir reçu l’ordre. Tuer par la calomnie qui fait d’un opposant un méchant, un rigolo, un mégalo, un arriviste, un antisémite, un extrémiste, un violent, un russophile, un nostalgique de Staline, un adorateur de Kim Jong-Il. Les choix des photos de l’opposant nous convaincront de ne pas sortir la nuit dans un quartier où il y a risque de le croiser.

« Il y a différentes manières d’assassiner un homme : par le pistolet, par l’épée, par le poison ou par l’assassinat moral. C’est la même chose au définitif, excepté que le dernier moyen est plus cruel. » Louis Napoléon Bonaparte (Correspondances).

Inutile pour les patrons de faire pression sur ces porte-flingues qui savent bien pour quel contrat ils ont été recrutés. Plusieurs parrains se répartissent les territoires médiatiques. Dans les régions, la presse quotidienne se partage les départements. Quand un accord sur les frontières des zones de diffusion est signé, ils ne se font pas la guerre. Ils sont solidaires pour faire face aux porteurs de vérité. Quand ces derniers sont du clan (cela peut arriver), ils doivent quitter la ville. Demandez à Cécile Amar (L’Obs) et à Aude Lancelin, l’ex directrice-adjointe de l’Obs, aujourd’hui journaliste au MEDIA.

Si les dénonciateurs des turpitudes du clan, de ses parti pris et enfumages sont des élus de la nation ou des chefs de partis, la machine à tabasser ne connaît pas de trêve. On l’a vu plus haut pour Jean-Luc Mélenchon.

Une camarilla de huit oligarques contrôle nos médias. Le cas du Monde

Attardons nous sur un titre, le moins contesté, le « quotidien de référence », celui que vous lisez dans les transports en commun et qui vous y désigne comme un être éclairé, ouvert et intelligent : Le Monde, l’inventeur du DECODEX (copie ripolinée de l’Index librorum prohibitorum que le Vatican a abandonné il y a un demi-siècle).

Le Monde bénéficie d’importantes subventions de l’Etat (plus de 5 millions d’euros en 2016). Il est contrôlé par les milliardaires Xavier Niel et Matthieu Pigasse.

Parmi les actionnaires minoritaires, on trouve la holding Le Monde partenaires et associés (LMPA) à hauteur de 19 %, elle-même détenue à 52 % par des actionnaires internes (Société des rédacteurs du Monde, Société civile des personnels des PVC, Association Hubert Beuve-Méry, etc.) et à 48 % par des externes (InvestMonde, Le Monde Entreprises, Société des lecteurs du Monde, etc.). On trouve aussi le groupe Le Monde indépendant à hauteur de 15 %.

Le groupe Le Monde édite le quotidien Le Monde et ses suppléments, mais aussi M, le magazine du Monde ainsi que divers hors-série publiés indépendamment du quotidien, Courrier international, La Lettre de l’éducation, Le Monde diplomatique (51 %), Manière de voir.
Titres contrôlés par la filiale Malesherbes Publications
La Vie, Le Monde des religions, Sens & santé, ; Prier, Les Clés de la foi, Ecritures, Le Guide Saint Christophe, Danser ; Télérama .

Le Monde détient 94,7 % de la Société éditrice du Monde (SEM, qui contrôle le quotidien et l’imprimerie), détient 34 % de Timbropresse (Timbres magazine), 6 % du groupe Perdriel, 5 % des Éditions La Vie du Rail, 2,1 % du quotidien suisse Le Temps, 10 % de l’Écho du Centre, 9 % des Éditions de Témoignage chrétien, ainsi que 34 % de Le HuffPost.

Dans sa société de surveillance on trouve BHL qui est ou a été membre du conseil de surveillance d’ARTE et de Libération et qui est connu pour être un politologue impartial, neutre et accessoirement un philosophe télévisuel formé par Jean-Baptiste Botul et spécialiste dans le déclenchement des guerres.

J’ai pris ici l’exemple du Monde qui a la réputation d’être le moins pire. Je laisse mon lecteur imaginer les autres ou à aller fouiller.

Les mauvais coups permanents portés à l’information par une poignée de voyous agissant en bande organisée devraient les conduire devant les tribunaux si les ordonnances sur la presse adoptées à la Libération n’étaient devenues des chiffons de papier.

Les ordonnances de 1944 sur l’organisation de la presse.

Le programme du CNR, adopté en 1944 sous le nom « Les jours heureux », souhaitait notamment « la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression, la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’État, des puissances d’argent et des influences étrangères … ».

Les ordonnances voulaient l’interdiction des concentrations des titres de presse. Elles avaient pour objectif de sanctuariser la presse vis-à-vis des puissances de l’argent et de l’influence de l’État, tout en assurant l’indépendance des journaux et leur transparence, afin que la presse devienne « une maison de verre ».

La Fédération nationale de la presse française (FNPF), a adopté en novembre 1945 une « Déclaration des droits et des devoirs de la presse » qui indiquait que « la presse n’est pas un instrument d’objet commercial mais un instrument de culture » et qu’elle a pour mission de « donner des informations exactes, défendre des idées, servir la cause du progrès humain ».

Bref, le programme du CNR sur la presse nos prévenait : « La presse est libre quand elle ne dépend ni de la puissance gouvernementale ni des puissances d’argent mais de la seule conscience des journalistes et des lecteurs. »
N’en déplaise à Deloire et à ses complices, la presse n’est pas libre en France. Elle est bridée. C’est une domestique philippine sans papier enfermée dans l’hôtel particulier d’un bourgeois de l’avenue Foch ou dans l’ambassade parisienne d’un Emirat.

Pourtant, la presse nous a vendu en 2017 un président comme un paquet de lessive
Pendant les années 2015/2016, un jeune homme alors inconnu du grand public, inspecteur des finances, banquier chez Rothschild, puis, conseiller de François Hollande, puis ministre de l’économie de Manuel Valls (le maire de Barcelone), va bénéficier d’un soutien ad nauseam des médias, avant même donc qu’il ne déclare sa candidature à la présidence de la République.

Sur les années 2015/2016, les grands titres de la presse écrite totalisent 8000 articles sur lui contre 7400 à ses 3 principaux rivaux réunis.

Ajoutons qu’il a toujours bénéficié du soutien inconditionnel du MEDEF et qu’il fit partie de la promotion 2012 des « Young Leaders » de la French-American Foundation, association qui repère et forme les jeunes espoirs français afin de les préparer à mieux comprendre les intérêts états-uniens.

Pourquoi les milliardaires possèdent-ils tant de journaux alors que cette industrie est peu rentable ? Pour contrôler nos idées, bien sûr. On connaît le mot de Patrick Le Lay sur les « cerveaux disponibles », on prête à Xavier Niel ce mot cynique et bien vu : « « Quand les journalistes m’emmerdent, je prends une participation dans leur canard et ensuite ils me foutent la paix. »

Quand l’AFP diffuse une dépêche erronée mais tellement utile !
Pour finir, je reviens sur une émission que j’anime à Toulouse à Radio Mon Païs, qui émet depuis la Bourse du travail. Le 26 janvier, j’y avais contesté la véracité d’une information. Elle était parue dans les médias (et même dans Le Media, hélas !) sur la foi d’une dépêche erronée et malveillante de l’AFP. Elle concernait le Venezuela, pays cher à mon cœur et dont je connais un peu le fonctionnement démocratique. L’AFP, relayée partout sans vérification, nous apprenait que l’inscription des partis d’opposition dans la compétition pour les élections présidentielles à venir, n’était autorisée, qu’« après » le scrutin. Nicolas Maduro était donc sûr d’être élu. Bref, non seulement c’est un dictateur, mais ce pays lointain s’accommode d’un folklore électoral à mourir de rire : on devient compétiteur après la compétition ! Ha ! Ha ! Il est vrai qu’ils sont basanés. Dans les films états-uniens doublés, ils sont ridiculisés par leur accent : « Excousez-moi senior capitan, mais ye va touer este bandido ».

Je disais donc, en janvier 2018, au micro de Radio Mon Païs : « Cette information est fausse : Maduro aura contre lui des candidats d’autres partis, s’ils veulent se présenter (et prendre une dérouillée). Amis auditeurs, voulez-vous qu’on vérifie dans les mois qui viennent » ?

Or, l’émission finie, je bavardais au pied des studios devant la basilique Saint-Sernin avec un des chroniqueurs de mon émission, un ami cher que je connais depuis plus de 20 ans. Et voila qu’il me demande tout de go, un sourcil levé : « Tu crois vraiment que Maduro aura des concurrents ? ». C’est un lecteur assidu du JDD, du Monde et autres journaux, un accro des émissions politiques à la télé. Ce que je dis ici, c’est qu’un ami qui serait bien incapable de citer un mensonge que j’aurais proféré devant lui, qui me défendrait contre quiconque mettrait en doute ma probité, cet ami avait plutôt tendance à croire les médias des milliardaires. Il me demandait (hors micro : par amitié), si je n’avais pas menti à l’antenne.

Lundi 14 mai, j’ai rappelé (triomphal) ce que j’avais affirmé le 26 janvier et j’ajoutai : « Eh bien, nous y voila ! Le 20 mai 2018, les électeurs vénézuéliens seront appelés aux urnes où plusieurs opposants à la politique de Nicolas Maduro tenteront de lui ravir la présidence. Cette élection sera supervisée par 2000 observateurs des cinq continents et par des organisations comme l’Union Africaine, la Caricom, ou le Conseil d’Experts électoraux d’Amérique Latine. Si Maduro l’emporte, ce qui est probable, mais pas sûr, l’AFP nous apprendra que le scrutin a été truqué de bien des manières, beaucoup de ceux qui m’écoutent le croiront et moi, moi, je commencerai à fatiguer ».

Maxime VIVAS

PS. Deloire assure que Mélenchon « l’an dernier lors de ses meetings électoraux, citait abondamment des rapports de RSF à l’appui de ses démonstrations... ». Abondamment ? On en serait surpris. Eclairé de longue date sur RSF, Jean-luc Mélenchon conseilla (en 2008 !) à Jean-Pierre Elkabbach lors d’un débat, la lecture de mon livre « La face cachée de Reporters sans frontières ».

Sur une autre tromperie de RSF, voir :
https://www.legrandsoir.info/pourquoi-et-comment-le-classement-mondial-de-la-liberte-de-la-presse-de-reporters-sans-frontieres-est-une-farce.html

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COMMENTAIRES  

17/05/2018 20:27 par Maxime Vivas

Ah oui, j’ai écrit voyou, mafia, parrain, Corleone, tuer, porte-flingues, ce sont des images, s’pas. J’ai d’ailleurs invité Napoléon pour le préciser.
Bien lire aussi que les oligarques ne font rien qui pourrait froisser leur costume.
Là, on devrait être parés...
MV

18/05/2018 01:33 par depassage

Je parle souvent de RSF ici. Ce n’est pas une obsession :

Pourquoi dites-vous cela, il faut répéter souvent ce qu’il faut répéter, car cela ne pourra jamais égaler la bêtise qui se répète aussi d’une manière que vous ne pourrez jamais égaler.

18/05/2018 01:56 par Antar

Maxime, à la différence près que la mafia a un code d’honneur sacré que tout mafiosi digne de ce nom est tenu de respecter. Je ne vois aucun équivalent chez la caste de journalistes mediatiques.

18/05/2018 02:53 par franck-y

Comme d’habitude, j’ai partagé cet article salutaire. Il devient nécessaire que les gens récupèrent les liens directs vers des sites comme LGS car l’on peut s’attendre à ce qu’ils soient de plus en plus difficiles à atteindre par les moteurs de recherche et les plateformes des réseaux sociaux. Pour ma part, j’utilise les flux RSS (on rajoute une extension à son navigateur), mais bien entendu, vous devez avoir les liens (mise en favori). La plupart d’entre vous sait tout ça, mais il y a toujours des débutants.

18/05/2018 03:45 par Georges SPORRI

On le sait : tôt ou tard les mensonges jamais démentis deviennent de la folie - Les tsunamis de mensonges et de propagandes qui nous engloutissent depuis plusieurs décennies produisent déjà quelques effets bien délirants constatables dans les débats non modérés sur internet - Par pans entiers, des groupes, des professions, des fragments du peuple, ont été diffamés ou caricaturés, ridiculisés ou défigurés - Cela fait beaucoup de détenteurs de la vérité sur des mensonges qui, tôt ou tard, vont se relier pour détenir la vérité sur tous les mensonges - La fachosphère et les délires complotistes retardent un peu le discrédit des mass media officiels ou dominants et pour cela ils bénéficient d’une grande tolérance ...

18/05/2018 07:02 par babelouest

Bien vu Maxime.

Pour ma part j’essaie d’aider le mieux que je peux Radio Klaxon.... une radio ô combien libre !

18/05/2018 08:01 par Maxime Vivas

@ Depassage

Je parle souvent de RSF ici. Ce n’est pas une obsession :
Pourquoi dites-vous cela, il faut répéter souvent ce qu’il faut répéter, car cela ne pourra jamais égaler la bêtise qui se répète aussi d’une manière que vous ne pourrez jamais égaler.

Je dis cela parce que, de temps à autre, on me reproche de faire une fixette. En fait, j’ai suivi de près RSF pendant 10 ans et j’ai relâché après le départ de Ménard. J’ai fait 2 livres sur ce sujet, des dizaines d’articles, j’ai reçu 4 menaces de procès.
Si j’avais plus de temps et moins la flemme, je redemanderai à RSF (qui est obligé de les fournir à tout citoyen) ses comptes complets. Ils n’ont jamais été aussi opaques sur son site.
Bon, là, je suis remonté à l’assaut, contre Deloire et pour un homme politique (le seul) qui m’a soutenu publiquement dans les médias contre Ménard, dès 2008.
MV

18/05/2018 10:58 par Danael

D’accord avec vous, Maxime, c’est ainsi que nous le voyons aussi et je dirais qu’il y a moins de crédulité chez les gens que chez certains journalistes qui s’interrogent encore comme votre ami. Jean-Luc Mélenchon est donc loin d’être seul dans cette critique des médias officiels. Je recommande cette petite mise au point d’ Aude Lancelin que j’apprécie beaucoup. À propos, le débat qu’elle a organisé hier au Média était pur délice. Je mets toutes les références ici.

https://www.youtube.com/watch?v=cRs20b__3jU
https://www.lemediatv.fr/les-programmes/vraiment-politique/4-le-retour-de-la-lutte-des-classes/

18/05/2018 12:25 par Maxime Vivas

Oui, excellente mise au point d’Aude Lancelin. Je le lui ai dit et je lui ai envoyé mon article. Pas de réponse ni d’accusé de réception. Le MEDIA ne parle avec LGS que pour nous dire qu’il nous "emmerde". Qu’importe, on continue à faire notre job.
En 2011, je discutais avec deux journalistes (Le Monde et le Figaro) qui m’ont dit pis que pendre de Ménard. Je les ai interrompu : "Vous me dites ça a moi. Mais je le sais. Dites-le à vos lecteurs". Un ange est passé.
MV

18/05/2018 12:24 par irae

Rois de la manip les medias du groupe weill bfhaine tv et rmc recoivent ce matin aux grandes geules le porte parole du parti contre lequelle cette même presse unanime avait appelé à faire barrage.

Soucieuse de bien entretenir son diable de confort en vue de la prochaine présidentielle l’ensemble de la merdiacratie publique ou privée nous livre chaque jour l’image dédiabolisée des facistes français qui reprendront forme maléfique à peine parvenus au second tour.

On nous a fait la blague 2 fois 12 ans de trop faut que ça cesse.

18/05/2018 12:32 par irae

Avec l’intelligence qui les caractérise les mêmes journaleux comparent les résultat de la fille lepen arrivée bien plus haut que la FI à la présidentielle.

Cette comparaison pour le grand public omet gentiment un détail d’où et depuis quand les 2 partis sont-ils en lice ? A ce menu détail près il est clair que pour une première la FI fait autrement mieux qu’un parti installé depuis les années 60 et boosté par le queutard de jarnac dans les 80.

Cela va tellement mieux en le taisant quand il faut préserver les intérêts des plus puissants.

18/05/2018 12:45 par irae

MEDIA ne parle avec LGS que pour nous dire qu’il nous "emmerde".

Oui étrange ce media. Après les loupés de la journaliste joignant sa voix au concert anti-Venezuela et l’invitation d’un comique qui passe son temps à taper sur la FI et ses représentants sur une radio du service public j’éprouve un certain malaise.

Qu’ils diffusent de l’information qu’on ne voit pas ailleurs c’est bien, qu’ils donnent largement la parole à ceux qui son invisibilisés ailleurs oui, en revanche sur la ligne politique j’ai comme un doute. Réflexes corporatistes, force de la formation de base ? On croirait qu’ils retournent à la mangeoire dès qu’ils relanchent leur attention.

Je crains qu’ils ne finissent réussite faite comme d’anciens soixantehuitards.

18/05/2018 14:35 par André LACROIX

Bravo, Maxime ! Voir aussi ma dénonciation des à-peu-près et contre-vérités à propos du Tibet émaillant le "reportage" dans GEO de Pierre Haski, autre bonze de RSF : http://tibetdoc.org/index.php/politique/mediatisation/415-le-tibet-vu-et-revu-par-geo-4e-partie-douteuse-polarisation-sur-le-troisieme-pole.

18/05/2018 14:59 par Michel Taupin

Oui Maxime, tu as cent fois raison. J’aime ton style alerte, teinté d’ironie et toujours très précis dans le choix de tes mots. Plus on prend conscience de l’ampleur de la manipulation à laquelle nous sommes soumis, plus on a le vertige. Car en effet, il faut être sacrément bien vacciné pour ne pas succomber un tant soit peu à l’énorme pression médiatique qui s’appuie souvent sur des mensonges tout aussi énormes quand l’oligarchie financière qui s’est emparée des médias, veut abattre les gêneurs. J’en suis arrivé à occulter les "journaux" grand public de la télévision ou à la radio, tout simplement parce que je crains de m’étouffer de rage à leur écoute. Le constat est dramatique, pourtant il ne faut pas perdre espoir malgré des coups de fatigue. Heureusement encore que nous avons des journaux alternatifs comme LGS.
Amitiés sincères

18/05/2018 15:30 par Danael

@legrandsoir

Hélas ! Desgraciadamente ! Sadly !

18/05/2018 16:06 par Georges SPORRI

Je trouve que Le Media se montre plutôt intelligent lorsqu’il fournit quelques preuves d’indépendance par rapport à la FI ... Par contre il n’ont aucune excuse lorsqu’ils sont profondément ennuyeux et presque jamais provocateurs, aussi creux et sans envergure que la petite bourgeoisie conformiste qui se la joue " de gôche " , sorte de vers accroché au hameçon et qui se tortille dans toutes les directions pour aller nulle part ...

18/05/2018 19:08 par Palamède Singouin

J’ai peur qu’après avoir eu droit à LGS contre Bellaciao, on assiste bientôt à LGS contre LeMedia.... Passionnant.

18/05/2018 22:40 par legrandsoir

Distinguons "critique constructive" et être "contre"...

18/05/2018 23:04 par Maxime Vivas

@ Depassage

Je parle souvent de RSF ici. Ce n’est pas une obsession :
Pourquoi dites-vous cela, il faut répéter souvent ce qu’il faut répéter, car cela ne pourra jamais égaler la bêtise qui se répète aussi d’une manière que vous ne pourrez jamais égaler.

Je dis cela parce que, de temps à autre, on me reproche de faire une fixette. En fait, j’ai suivi de près RSF pendant 10 ans et j’ai relâché après le départ de Ménard. J’ai fait 2 livres sur ce sujet, des dizaines d’articles, j’ai reçu 4 menaces de procès.
Si j’avais plus de temps et moins la flemme, je redemanderai à RSF (qui est obligé de les fournir à tout citoyen) ses comptes complets. Ils n’ont jamais été aussi opaques sur son site.
Bon, là, je suis remonté à l’assaut, contre Deloire et pour un homme politique (le seul) qui m’a soutenu publiquement dans les médias contre Ménard, dès 2008.
MV

18/05/2018 23:18 par Maxime Vivas

@Palamède Singouin
Je suis "socio", ce qui signifie que j’ai participé financièrement au lancement du Média et que je paie une cotisation mensuelle.
LGS a annoncé comme il fallait le projet de lancement du MEDIA et a salué sa naissance.
Mais les justes rectifications par LGS d’information erronées sur le Venezuela (Catherine Kirpach, Le Media) et Cuba (Gérard Miller (France 2) ont été mal reçues (et je fais dans l’euphémisme).
Bref, on a fait 2 fois ce qu’il fallait : en cotisant, en alertant.
MV

19/05/2018 07:38 par Roubachoff

A l’instar de Mélenchon, hélas, le Media tente de ratisser large et réussit seulement à être pompeux, morne et vaguement ridicule. Désolé de sonner comme un dinosaure du temps du Manifeste, mais ce qui manque à ce media, comme à la FI, c’est un véritable fond idéologique. Quoi qu’on ait envie de croire ou d’espérer, cette ossature ne viendra pas du "grand chef", admirateur du père François empêtré dans des délires maçonniques (ou des envolées bolivariennes grotesques, même quand on ne gobe pas la propagande des néocons) ni de ses lieutenants, parfois sympathiques mais bien légers (Ruffin) et trop souvent incolores et inodores (Corbières ou Simonet). Un constat désespérant ? Eh bien oui, malheureusement...
PS : Et nous savons tous, ici, je pense, qu’il est impossible de se faire entendre de ces gens. Voir le blog de Mélenchon, où il n’y a jamais aucun débat sérieux sur la ligne - ni sur grand-chose d’autre, d’ailleurs.

19/05/2018 09:46 par legrandsoir

Un article sur le Mélenchon-bashing suscitant du Mélenchon-bashing et rien sur les initiateurs du Mélenchon Bashing, c’est peut-être significatif de la vision des choses qu’ILS ont su imposer : s’attarder sur la forme des tranchée plus que sur la bataille.

19/05/2018 10:12 par Xiao Pignouf

Désolé de sonner comme un dinosaure du temps du Manifeste

Bah, les dinosaures ont disparu depuis des millions d’années, tout comme vous apparemment :

mais ce qui manque (...) à la FI, c’est un véritable fond idéologique

Elle est jeunette, je vous l’accorde, mais elle grandit sur une base solide, l’Avenir en Commun, ça vous dit quelque chose ? Enfin, si selon vous l’idéologie, c’est comme le whisky ou le pinard, plus c’est vieux plus c’est plus mieux, alors rendez-vous dans 150 ans, une broutille pour un fossile, quand les enfants de nos petits-enfants crèveront la gueule ouverte... En attendant, et faute de trouver qui que ce soit qui se batte autant pour mes intérêts dans le paysage politique actuel, je prends les délirants, les légers et les inodores. Vous avez autre chose à proposer peut-être, mises à part vos aigreurs d’estomac ?

19/05/2018 15:22 par léon

Que l’on parle en bien ou en mal de Mélenchon le principal c’est qu’il soit mis au centre de la vie politique, pour quelle raison on le met en avant en bien ou en mal ? est-il venu sur le tard un adversaire redouté par la bourgeoisie ou un idiot utile ?

19/05/2018 16:59 par franck-y

Pour la dernière émission du Média, Vraiment Politique, un effort a été fait : Il n’y avait pas d’invité de EELV, du PS, de LR, de Generation, de LREM (OK, il y avait un repenti de fraîche date, Gérard Filoche, et l’alibi du Figaro, Alexandre Devecchio). Et dès que l’on se débarrasse de ces impétrants, on peut parler plus profondément des sujets, le dernier étant la lutte des classes. Donc, actionnaire principal du Média, moi aussi, j’espère qu’il va s’affirmer autrement qu’en gôche-molle-je-suis-charlie.

19/05/2018 20:23 par Roubachoff

@LeGrandSoir
1) Si s’opposer à quelqu’un c’est faire du "bashing", alors, nous passons tous notre temps, ici, à faire du Macron-bashing, du Le Pen-bashing et du Trump-bashing.
2) Les commentaires sont-ils censés se contenter de paraphraser à l’infini un article par ailleurs excellent ? Quand on vient sur ce site, peut-on ignorer qui tape à bras raccourcis sur la FI (et le progressisme en général) et pour quelles raisons ? Répéter trois cent mille fois que les libéraux et les néocons sont très méchants ne changera rien à l’affaire.
3) Quand Miller "emmerde" si délicatement le Grand Soir, j’entends toute la FI - en cours de droitisation sous l’influence grandissante de transfuges du PS qui croient humer l’odeur enivrante du pouvoir - envoyer se faire foutre tous ceux qui ne pensent pas exactement comme elle. Navré, mais ça me glace les sangs.

19/05/2018 20:31 par Roubachoff

@Xiao Pignouf
Passons sur votre humour lourdingue, d’autant plus que je vous avais délibérément tendu la perche...
Vous voulez vraiment qu’on défende vos intérêts comme Tsipras a "défendu" et continue à "défendre" ceux des Grecs ? Vous tenez à revivre (ou à vivre, selon votre âge) un remake du "grand tournant de 1983" ? Dans ce cas, en matière d’aigreurs d’estomac, vous avez de grands jours devant vous...

20/05/2018 09:36 par Sidonie

C’est vrai qu’on hésite à critiquer le Media, parce qu’il est supposément dans "notre camp", qu’il est tout neuf, et qu’il fait dans les "luttes sociales".... Cependant, je dois dire que le Média me déçoit. J’avais l’intention de devenir socio et puis j’y ai renoncé... J’ai admiré le "courage" qu’il a eu (sans toutefois bien s’en rendre bien compte, il me semble) d’inviter Claude El Khal (https://claudeelkhal.blogspot.fr/) à parler de la Syrie mais j’ai été déçue par le rétropédalage et surtout le fait que, depuis, ils soient devenus extrêmement tièdes sur les issues controversées... Inviter Esther Benbassa pour parler des massacres en Palestine sans au moins inviter un représentant palestinien en même temps est incroyable ! Je n’ai rien contre Mme Benbassa, mais elle n’est pas palestinienne, que je sache ! Contribuer ainsi hypocritement à l’invisibilité des Palestiniens dans le débat sur les crimes dont ils sont victimes m’a paru indigne d’un média qui prétend défendre les opprimés.... Bref globalement, le Journal du Média est trop souvent inodore, incolore et sans saveur... Il vire sociétal, on dirait, et c’est bien dommage même si certains débats comme l’ont dit d’autres ici, échappent en effet, heureusement à la grisaille...

LGS a beaucoup plus de courage et de tenue... C’est sans comparaison...

Et Mélenchon non plus ne me déçoit pas, il me ravit même ! Je me sens vraiment bien représentée par lui. Aussi bien au niveau de la politique intérieure que de la géopolitique ; aller à Moscou pour le 9 mai, quelle idée géniale et brave, tout ce qu’il dit sur la Syrie, le Yémen, l’Amérique latine, et les USA me plaît ; sur l’UE, il pourrait aller plus loin, mais il le fera à mon avis quand ce sera mûr, mais ce n’est pas clairement encore mûr en France, et vouloir forcer les choses est sans doute contre-productif .

Bref il y a des courageux, en France, qui prennent des risques et sont fidèles à leur convictions, mais, malheureusement, le Média semble au contraire vouloir plaire à tout le monde, et il finira pas ne plus plaire à personne, s’il continue comme cela... LGS a raison de l’alerter...

20/05/2018 12:07 par Xiao Pignouf

@Roubachoff, vous semblez avoir les cartes pour lire l’avenir, grand bien vous fasse. En attendant, vous ne proposez rien d’autre, à part votre « opposition » bien proprette : qu’est-ce qui vous fait vibrer aujourd’hui ? Certainement pas la FI, on a bien compris.

On fait du Macron-bashing parce qu’il est au pouvoir et qu’il applique le programme de Fillon. On peut être en désaccord avec JLM mais soyons-le du point de vue des idées, pas de sa soit-disant personnalité cachée dont vous seriez suffisamment éclairé pour nous faire généreusement partager la primeur : y a-t-il quelque chose qui vous dérange aux entournures quant à la 6ème République ? Quant à la transition énergétique ? Quitter l’Otan ? La sécu à 100% ? Revoir les traités... Oups, c’est peut-être ça qui passe pas ? Alors, habituellement, on s’oppose aux gens de l’UPR sur l’idée européenne : eux semblent (comme vous) aussi sûr de ce que JLM ne fera pas qu’ils le sont de ce que leur leader fera. Avoir la science infuse à ce point fait toujours tiquer. Perso, j’ai voté FI parce que je pense que leur programme, ambitieux et légèrement utopiste, vaut le coup d’être tenté. J’imagine que c’est la même chose pour les partisans d’Asselineau, et c’est respectable. Tant qu’à me faire enfiler (c’est ce qui se passe depuis que je suis en âge de voter), je préfère choisir celui ou celle qui m’aura fait rêver. Donc, je revoterai pour la FI et son ou sa candidate encore et encore jusqu’à ce qu’ils passent . Ou pas. Après, s’ils passaient, on jugerait sur pièce. Des trucs à reprocher à la FI ? Evidemment, mais une seule : le fait qu’ils aient été (pour le moment) pas vraiment capables de fédérer à gauche de la gauche. Cela étant, je ne pense pas qu’ils soient les seuls responsables.

Je suis peut-être dupe à vos yeux, mais pour moi, les dupes aujourd’hui, ce sont ceux qui ont voté Macron. Point barre. Prouvez-moi le contraire. Parce qu’à proprement parler, un programme de droite, on peut être toujours sûrs qu’il sera appliqué sans délai.

Le tournant de 83 ? Mais de quoi parlez-vous donc ? Vous êtes au jus des projets secrets de Mélenchon ? Et comment peut-on comparer ce dernier avec Tsipras ? C’est une drôle de lubie.

PS : à moins que cela soit une homonymie, êtes-vous l’auteur des billets publiés sur le blog Médiapart ? Dans ce cas, en terme d’humour lourdingue, vous vous pos(i)ez là ?

20/05/2018 13:33 par Xiao Pignouf

Quand Miller "emmerde" si délicatement le Grand Soir, j’entends toute la FI - en cours de droitisation sous l’influence grandissante de transfuges du PS qui croient humer l’odeur enivrante du pouvoir - envoyer se faire foutre tous ceux qui ne pensent pas exactement comme elle

Et ça, ça veut dire quoi, au juste ? Il y a deux façons de le comprendre : primo, quand Miller "emmerde" LGS, toute la FI le défend. Faux. Parmi les lecteurs du GS, beaucoup sont ou partisans, ou sympathisants ou militants FI, et beaucoup, dont bibi, ont désapprouvé et moqué la réponse de Miller. Deuxio, dans la réponse de Miller, c’est la FI dans sa totalité que vous voyez "emmerder" LGS, vu que Miller en est un soutien, soit Miller = FI. Tout aussi faux.

Avoir dans ses rangs des « people » n’est jamais chose aisée, particulièrement quand ils se mettent en tête d’être actifs au sein du mouvement, ou tout du moins de le soutenir activement. C’est potentiellement un caillou dans la chaussure car à la moindre connerie dite ou faite, parce qu’ils sont pour la plupart très peu modestes (tout le monde ne peut être comme Le Bolloc’h), ils ne goûtent guère la critique, si constructive soit-elle.

20/05/2018 15:55 par Georges SPORRI

Le problème concret du "media" c’est sa faible audience ... qui s’explique peut être par sa tiédeur et faible prise de risque ? En tout cas le rapport entre le fric investi et les audiences me parait triste .

20/05/2018 17:06 par Roubachoff

@Xiao Pignouf
1) Comment savez-vous que je ne propose rien ? Nous avons gardé des Jeunes Socialistes ensemble ?
2) Pas UPR, non, surtout pas. Savez-vous qu’on peut être un citoyen engagé et pas encarté ?
3) Comparer la FI à Syrisa ou à Podemos, quelle drôle d’idée ! Parfois, on se demande où les gens vont chercher tout ça.
4) Vous travaillez aux Renseignements Généraux ? Oui, il y très longtemps, j’ai publié chez Mediapart trois ou quatre billets un rien enlevé dont je n’ai pas à rougir. Puis je suis très vite parti (j’ai bien dit "parti") de cet asile de fous.
5) Fin du débat en ce qui me concerne. Veuillez noter que je ne me suis à aucun moment attaqué à vous, ni n’ai mis en doute votre clairvoyance ou vos compétences.

20/05/2018 17:15 par legrandsoir

"Fin du débat en ce qui me concerne. Veuillez noter que je ne me suis à aucun moment attaqué à vous,..."

Parfait, on arrête donc le duel pour passer au débat d’idées.

20/05/2018 17:10 par Carlos Dombey (Paris)

Le problème concret du Media ?
C’est qu’il a loupé son lancement à cause d’un positionnement mou du genou : embauche de journalistes qui ne pouvaient que claquer la porte après avoir dit des conneries à l’antenne (Kirpach, de LCI...), ou incapables d’entendre que leurs confrères bidonnent sur la Libye, refus d’écouter les conseils et mises en garde du peuple qui espérait ce média : les FI, les PCF, les syndicalistes, les déçus du PS, les "socios", bref, tous ceux qui placent leurs espoirs dans le combat de Mélenchon.
Le Média a d’emblée cherché à être respecté par les autres médias. Il fallait donc leur ressembler en s’en démarquant.
Grosse erreur ! On ne fait pas des risettes à l’ennemi. On le combat et le conchie.
L’audience du Media ne décolle pas (bien que des sujets traités soient exemplaires) parce que des dizaines de milliers de téléspectateurs potentiels ne croient plus en lui, n’aiment pas son équipe, ne croient plus à sa sincérité. Combien de Noël Mamère, Catherine Kirpach, Aude Rossigneux, Marc de Boni , Gaël Brustier, Léa Ducret, y grouillent encore ?

Le Média ressemble au jouet perso de son équipe dirigeante ("Touche pas, tu vas me le casser"), laquelle semble avoir raison contre son public potentiel. Elle n’entend rien de ce qui monte vers elle, elle explique. "Elle fait preuve de pédagogie".
J’entends souvent dire que le Média est chiant. Non, s’il est chiant, c’est parce qu’on s’en méfie. Mélenchon fait des vidéos sans apparat sur des sujets sérieux. Pas plus attrayantes intrinsèquement que les nouvelles du Média. Et il cartonne, lui. Parce qu’il y a des gens qui lui font confiance. Et parce qu’il ne se laisse pas aller, lui, à taper lâchement sur les pays qui résistent à l’empire (comme le Venezuela, Cuba, la Russie....).

Personnellement, j’ai arrêté de regarder le Média à cause de la dépêche crapuleuse de l’AFP sur le Venezuela. Comment toute l’équipe a-t-elle pu laisser Kirpach la lire et se moquer ? Comment la direction lui a-t-elle permis quelques jours après, de s’enfoncer lamentablement en expliquant trop longuement l’’erreur" ? Quelle insulte à l’intelligence de son public (qui n’est pas celui de LCI ) !
Puis, vint Gérard Miller "emmerdant" Le Grand Soir et exigeant (ô gros melon !) que LGS publie son texte, tant il en était fier. Ce que fit LGS, qui a aussitôt compris que c’était nul de chez nul, comparé à l’article de Dedaj auquel il répondait.
Quand fut annoncé la création du Media, j’ai cru qu’il allait être un mélange d’Acrimed, Fakir, Le Grand Soir, Bellaciao, l’ére du peuple, l’Huma, le Diplo... Ben non : entre ceux-là et les mainstream, le Média est juge de paix.
La lutte pour le droit à l’information n’est pas une partie de foot. C’est une guerre contre l’ennemi premier : on n’a pas besoin d’arbitre. Le Média doit choisir son camp ou tuer définitivement les espoirs mis en lui.

20/05/2018 17:14 par Roubachoff

@Georges Sporri
Parfaitement d’accord avec vous. C’est tiède, ça veut ratisser large, et ça ne ratisse rien du tout. Plus profondément, on dirait que ces gens s’adressent à la France d’il y a soixante-dix ans. Même constat pour JLM. Si ça vous intéresse, écoutez le début de sa soixante-deuxième revue de la semaine, sur l’homophobie et la transphobie. On croirait le discours d’une cureton progressiste de cette époque. Je développerais volontiers, mais visiblement, avoir des idées et les défendre n’est pas très bien vu de nos jours. Alors, "glissons, mortels, n’appuyons pas", comme aurait dit la grand-mère de Sartre.

20/05/2018 18:07 par Xiao Pignouf

votre humour lourdingue

Bon, je me suis gentiment moqué de vous en rebondissant sur quelque chose que vous même aviez eu l’humour de dire : vous affirmez que la FI n’a pas d’idéologie et n’étant pas d’accord, je me demande bien ce que vous faite de l’Avenir en commun, que vous paraissez vouloir ignorer à tout prix. Comme début de socle à une idéologie, je trouve que c’est plutôt pas mal. Elle ne force pas le respect comme l’idéologie communiste, ni n’a le "punch" de l’idéologie fasciste, mais, bien qu’à l’état embryonnaire, elle existe.

Comment savez-vous que je ne propose rien ?

Bien. Mais quoi ? Ne nous faites pas languir. La critique n’est constructive que si elle ouvre sur quelque chose. Les dérives sur la personnalité de JLM sont vaseuses. Elles ne reposent sur rien... délires maçonniques, père François, envolées bolivariennes grotesques (dont il ne témoignerait d’ailleurs pas si les médias n’étaient pas à ce point obsédés de le faire réagir à tout bout de champs sur le Venezuela). Vous hurlez avec la meute.

Pas UPR, non, surtout pas

Je prenais l’UPR comme exemple, pas pour vous y inclure de force.

Comparer la FI à Syrisa ou à Podemos

On ne compare pas la FI à Syrisa ou à Podemos, parce qu’on ne compare pas la France avec l’Espagne ou la Grèce. Ce sont des partis amis, ce qui ne veut pas dire que la FI propose de suivre leurs exemples, en tout cas pour ce qui est du premier. Reporter la trahison de Tsipras sur les épaules de JLM, c’est carrément abusif.

Vous travaillez aux Renseignements Généraux ?

Non, je cherchais la signification de votre pseudo, et je suis malencontreusement tombé sur des textes que j’aurais pu éviter.

Veuillez noter que je ne me suis à aucun moment attaqué à vous, ni n’ai mis en doute votre clairvoyance ou vos compétences.

Vous ne pouvez mettre en doute mes compétences ni ma clairvoyance, parce que je n’ai ni les unes ni l’autre et dans aucun de mes propos je ne prétends savoir ci ou ça. Par contre, je remets en cause votre clairvoyance (pas vos compétences, entendez bien, puisque je ne les connais pas) parce que vous l’étalez, la jetez à la face de tous.

Quant au média, je l’ai déjà dit à d’autres occases : c’est beaucoup trop tiède, pas assez frontal avec le reste du système médiatique, et par trop parisiano-centré. Cependant, on peut leur laisser le temps de mûrir, mais tous me donnent l’impression (à une ou deux exceptions près) de ne surtout pas vouloir se mouiller, kékfois que le Média coulerait et qu’il faudrait retrouver du boulot après le naufrage. Ben oui, sait-on jamais, mieux vaut ne pas se retrouver tricard(e).

20/05/2018 18:24 par Francois de Marseille

@ MV : "Et n’est pas le journalisme qui est haïssable, mais LE journalisme des oligarques."
Je crois qu’il manque "ce" à cette phrase. Ça donne ça :
"Et ce n’est pas le journalisme qui est haïssable, mais LE journalisme des oligarques."

20/05/2018 18:47 par Francois de Marseille

@ Xiao Pignouf : Tu as bien raison, je fais partie de ceux qui se sont étouffé à voir miller apparaitre aux meeting de la FI. Si le media se détache de la FI, c’est surtout mieux pour la FI.
Pour le media, pas la peine de se voiler la face, c’est comme un pote avec qui on a passé de bon moments avant de se rendre compte que c’est qu’un gros profiteur. On passe sur plein de truc par attachement mais quand on rompt le lien, on a du mal à comprendre comment on a tenu si longtemps (pour le media, j’ai pas tenu très longtemps en fait).
C’est le cycle d’hystérésis des relations humaines.

20/05/2018 18:56 par Francois de Marseille

@ leon :"pour quelle raison on le met en avant en bien ou en mal ? est-il venu sur le tard un adversaire redouté par la bourgeoisie ou un idiot utile ?"
Les medias donnent un espace à JLM pour être crédible (il ne peuvent pas faire autrement après son score aux présidentielles) et pour tenter au maximum de le décrédibiliser avec des entretiens piégés (ultra libéraux sous faux drapeau, chiffres faussés, questions sur des sujets épicentre de la désinformation). Ca ce sont des faits, pas des "j’ai l’impression que...".

20/05/2018 21:42 par mediacideur

Inviter Esther Benbassa pour parler des massacres en Palestine sans au moins inviter un représentant palestinien en même temps est incroyable !

Et Régis Debray enregistré...

Pendant que RT avait invité le pdt de l’AFPS. (bon, il est vrai que, eux, ils ont un peu trop souvent le william goldhadel machin bidule)

21/05/2018 01:24 par legrandsoir

@ François de Marseille.
Merci, c’est corrigé.
MV

21/05/2018 11:04 par Danael

Je crois qu’il y a aussi derrière cette quête d’une information plus juste et réaliste le constat bien sûr de notre dépossession et l’urgence de la tâche que précise très bien Robert Parry ici :
La menace imminente de la Troisième Guerre mondiale, une extermination potentielle pour l’espèce humaine, est devenue plus probable parce que le public mondial ne peut compter sur les experts supposément objectifs pour vérifier et évaluer les faits. Au lieu de cela, le carriérisme est à l’ordre du jour parmi les journalistes, les analystes du renseignement et les observateurs internationaux – signifiant qu’il ne reste presque plus personne sur qui compter pour nous dire la vérité.
Donc oui, pour un journalisme au service des peuples et sans compromis.
Source : https://www.les-crises.fr/a-qui-faire-confiance-la-question-existentielle-par-robert-parry/

21/05/2018 17:16 par hf

Dans l’antiquité, les bêtes vouées au sacrifice étaient mieux traitées que les autres dans l’attente de l’évènement prévu. Longtemps ce rôle fut dévolu au seul FN promu partout puis diabolisé durant les dernières semaines avant les élections. Cette fonction est désormais partagée avec LFI. Quand ça suffit pas Macron va réveiller le vieux sénateur socialiste repenti depuis l’Australie pour qui il a inventé la notion étrange de "premier opposant". C’est à présent la grosse embrouille sur le 26 mai où appellent 80 organisations ; mais contre vents et marées, malgré les démentis, on apprend que c’est à l’appel de LFI "rejointe par la CGT". De quoi ce mensonge est-il le nom ?
Par ailleurs venir sur ce site lire les déplorations vis à vis des média c’est, au minimum pleurer la bouche pleine.

22/05/2018 05:49 par babelouest

@ hf
Mais quand le Pardem demande à se joindre au cortège, c’est avec ce qu’ils appellent sans doute des insultes qu’il est accueilli, parce qu’il a l’outrecuidance, malgré sa position éminemment sociale et basée sur le Peuple d’abord, de vouloir sortir de l’union européenne justement pour rendre le Pouvoir au Peuple. Ce que ne veut pas le FN par exemple. "Nationaliste" ? Hum... Souverainiste ? Vis-à-vis de la finance, certainement. Le contrôle de la monnaie d’un pays est l’une des fonctions régaliennes, dont il ne faut pas se séparer, n’en déplaise aux déclarations officielles. Le contrôle de l’armée de la défense du pays également (qui a dit "OTAN" ?), de même que le contenu de l’instruction à donner aux enfants, ou les relations avec les autres pays, européens ou pas (quelle différence ?). Un État n’a pas d’amis, il a des intérêts, oui, les siens, pas ceux d’un autre pays situé au loin.

Je doute que ce soit Mélenchon qui ait refusé au Pardem de défiler avec lui. D’autres personnes bien moins intéressantes ont dû s’en charger.

22/05/2018 22:54 par Borboleta

" Les medias donnent un espace à JLM pour être crédibles"

Les médias ne se préoccupent pas de crédibilité (Cf l’émission C(hier) dans l’air)).
En revanche, donner de l’espace à Mélenchon, ça peut être utile en prévoyance d’un 2nd tour d’élections présidentielles.
Comme ils ont fait avec la Murène.

23/05/2018 14:33 par AF30

hf +Borboleta, finalement vous partager, avec " l’aristocratie financière " et ses représentants, la même détestation. Celle pour Mélenchon. Ah ! Oui c’est vrai vous vous êtes pour l’avènement sans concession du pouvoir aux travailleurs. C’est dire si cet objectif ne peut pas être atteignable par un vieux sénateur socialiste repenti. C’est toujours étonnant de constater chez ceux qui se revendiquent implicitement d’une gauche exigeante que leurs critiques ce concentrent sur une personne et non sur un programme. L’âge, le caractère, une vie précédente comme si nous étions à jamais ce que nous avons été. Enfin, bref tout un tas de diversions qui sont semblables à celles de la droite et qui nous éloignent malheureusement de l’essentiel et des urgences.

23/05/2018 19:08 par Borboleta

" vous partager, avec " l’aristocratie financière " et ses représentants, la même détestation. Celle pour Mélenchon. "
C’est faux. La preuve, j’ai son programme qu’il a pris la peine de me dédicacer.
"C’est toujours étonnant de constater chez ceux qui se revendiquent implicitement d’une gauche exigeante que leurs critiques ce concentrent sur une personne et non sur un programme"
C’est sans doute parceque ses groupies n’interviennent majoritairement que pour soutenir sa personne, très rarement son programme. De quoi parler d’autre par conséquent ?

23/05/2018 21:09 par hf

AF 30
La possibilité de changement personnels existe, bien sûr, mais cette remarque, les partisans de LFI devraient l’’appliquer à d’autres qu’à Mélenchon, à d’autres socialistes dont je ne suis pas. De ce coté il n’y a qu’intransigeance et insultes.
Pour ma part, je constate une architecturation politique par le pouvoir qui met en avant JLM et la FI de manière outrancière pour ne faire apparaitre à gauche que cette formation. Libre à vous de ne pas voir les mêmes émissions que moi.
J’ai évoqué l’autre pièce du dispositif à l’extrême droite, elle arrive avec Marion Maréchal, je crois que c’est parti.
Au soir de la marée du 26 on verra qui occupera les écrans. JLM parle à présent d’un "front populaire" après avoir agoni toute alliance politique sous l’étiquette de "tambouille". Pouvez -vous m’expliquer. Je rappelle que le front populaire fut l’alliance des socialistes et du PCF, cette petite et vieille gauche, comme il dit à présent élégamment.

25/05/2018 09:35 par AF30

Je ne voudrais pas tomber dans une sorte d’échange stérile". Quoique j’y participe quand même un peu. Et donc pour entrer dans le dur et aboutir à cette unité que tout le monde ( du moins j’espère ) souhaite qu’est ce qui est proposé à la FI et que celle-ci doit enlever de son programme ? Une telle clarification permettrait ainsi à chacun de faire son choix. Il me semblé évident que sans objectif nous retomberions très vite dans un machin hollandais : contre quand on est dans l’opposition, pour, mais alors totalement pour, quand on est au gouvernement.

25/05/2018 14:29 par Assimbonanga

@hf, effectivement ! On assiste à la mise sur le marché de Marion Le Pen. Autant sa tante semblait foutraque, désordonnée, folklorique, autant celle-ci cache bien son jeu. Sur l’axe Lyon/Le Puy, ça fleure les façons facho-catho. Et là, je dois dire, je m’inquiète. L’extrême-droite, à la différence de notre camp, peut compter sur du financement. Marion Le Pen a déjà des soutiens financiers pour son école supérieure de parfait petit facho, notamment le mauvais Beigbeder (le capitaliste, pas l’humoriste). On peut faire observer aux éventuels adorateurs du Ramassis National, que ce parti est aimé du patronat, prioritairement.
Éventuellement, le parfait petit facho mâle peut démarrer sa trajectoire au Puy-en-Velay, dans ce pensionnat d’exception :
http://www.internatnotredamedupuy.fr/

26/05/2018 21:26 par Jean-Luc

Pour espérer revenir à l’esprit des ordonnances du CNR, il faudrait avoir le contrôle des manettes,
législatives, sociales, monétaires et de nos choix en terme de relations avec nos partenaires du monde entier.
Tous ces choix ont été délégués aux instances européennes pour nos propres législations, à la B.C.E. pour nos orientations économiques et à l’otan pour les relations internationales.
Mr Mélenchon veut rester dans l’UE mais peut-être pas tous ses adhérents...
Revenir à l’esprit des ordonnances du CNR lui est donc impossible, alors, naïveté ? ignorance ? Tromperie ? les adhérents F.I. ont peut-être intérêt à chercher la place des réalités car beaucoup d’entre eux sont bien intentionnés en terme d’humanisme.
Pour ma part, je m’instruis rapidement avec de passionnantes conférences sur upr.fr,
(pour ceux qui s’intéressent à la politique et aux sociétés),
Comment faire des choix en connaissance de cause, sans avoir un regard sur les mécanismes sociétaux ?

27/05/2018 11:14 par Assimbonanga

... vous aurez donc remarqué, Jean-Luc, que ce sont les multinationales qui prennent le pouvoir ? Leurs lobbies s’emploient à propulser des lois internationales favorables à leur prospérité, rendant possible des procès contre les Etats. Et Macron reçoit à l’Elysée, chaleureusement, avec bienveillance et complaisance, tous les patrons de ces multinationales.
Peut-on encore dire que Vinci, Véolia, EDF, Areva, Total, Le-Puy-du-fou, etc, sont des entreprises françaises ? Ne jouent-elles pas contre le peuple en ne visant que les parts de marché et en intégrant des capitaux privés tous azimuts ?
Pour moi, c’est le retour de l’Ancien Régime, avec ses grandes seigneuries impitoyables, mais à échelle planétaire.

19/06/2018 14:07 par Hoffman

Reporters sans frontières est financé par la NED et la CIA. http://www.voltairenet.org/article142884.html

02/06/2019 22:02 par mediacideur

Regardez-moi ces salopards : https://electronicintifada.net/blogs/ali-abunimah/reporters-without-borders-accepts-prize-journalist-killing-regime

La junte israélienne tue volontiers les journalistes palestiniens c’est pourquoi RSF via son parrain Don Christophe Deloire s’y précipite pour recevoir un prix remis par les tueurs. Mais peut-être comprends-je mal l’english ?

Ca n’a pas l’air, puisque ça dit la même chose en français

A faire dégueuler ne poubelle.

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