RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Sahara Occidental : Le procès de Gdeim Izig entre justice et désinformation

Un procès est attendu à partir du 1er février 2013 devant la Cour de justice militaire à Rabat - de 24 accusés au motif de troubles et de violences lors du démantèlement par les forces de l’ordre marocaines en novembre 2010 des camps de protestation sis à Gdeim Izik, dans la périphérie de la ville marocaine de Laâyoune. Ce fut un épisode brutal pour la population locale.

Si le tribunal militaire s’était saisi de ce procès, c’est que les faits reprochés menacent vigoureusement l’ordre public. Un campement de contestation pacifique, ordonné autour de besoins socio-économiques, a été instrumentalisé des éléments infiltrés de l’extérieur, qui embrouilleront le dialogue alors en cours avec les autorités locales avant de détourner le campement vers un agenda politique utilisant une violence d’une rare intensité. L’assaut donné par les autorités marocaines, armées de moyens conventionnels (matraques et boucliers), fut cruellement appréhendé par les Black Blocs du campement qui ont fait sauter des bonbonnes de gaz et des cocktails Molotov. Des agents de sécurité, ont succombé à une barbarie des plus lancinantes. La violence s’était rapidement propagée dans les rues de la ville de Laâyoune, causant destruction et incendie de propriétés aussi bien bubliques que privées.

L’agence de presse officielle espagnole EFE avait diffusé, en novembre 2010, des photos d’enfants palestiniens blessés à Gaza en les présentant comme des jeunes Sahraouis réprimés par la police marocaine. En réaction, les familles palestiniennes avaient enclenché une action en justice. Pour une manipulation de la même sorte, la chaîne madrilène avait en effet été condamnée le 11 juillet 2010 par un tribunal de Bruxelles à verser 215 000 euros d’indemnités à une famille belgo-marocaine des quatre victimes d’un assassinat collectif perpétré en janvier de la même année à Casablanca par un aliéné mental. Dix mois après les faits, Antena 3 avait exhibé les images des quatre cadavres en les présentant comme étant les victimes d’une violence commise au cours du démantèlement du camp de Gdeim Izik par les forces de l’ordre marocaines, le 8 novembre 2010.

Cette propagande, largement reprise par le Front Polisario et les médias algériens, avaient fait le tour du Net. Circonstance encore plus aggravante pour aggravante Antena 3 : la chaîne a toujours refusé de diffuser le droit de réponse de la famille dont elle a instrumentalisé la tragédie.

Yasser Milanouf

URL de cet article 19166
  

Israël, Les 100 pires citations
Jean-Pierre Bouché, Michel Collon
Ce livre contient 100 citations de dirigeants, stratèges et penseurs sionistes, des origines du mouvement jusqu’à aujourd’hui. À partir de ces citations, il s’agit pour les auteurs de faire une analyse à la fois documentée et ludique de la pensée sioniste à travers les années. Les auteurs montrent ainsi qu’il y a bien une pensée sioniste cohérente qui se perpétue à travers le temps. Le conflit israélo-palestinien ne vient pas de nulle part : il prend sa source au moment même où le projet sioniste s’est (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.