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SANCTUARISATION DU FLN DU 1ER NOVEMBRE - Pour une révolution de l’intelligence

« Le temps des armes n’est pas celui des lois. » - Plutarque

L’Algérie célèbre demain le 57e anniversaire de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954. Avec toujours le même scénario et rituellement on présente une révolution qui, en son temps, avait marqué l’Histoire. Souvenons-nous de l’Appel du 1er Novembre : « A vous qui êtes appelés à nous juger, notre souci en diffusant la présente proclamation est de vous éclairer sur les raisons profondes qui nous ont poussés à agir en vous exposant notre programme, le sens de notre action, le bien-fondé de nos vues dont le but demeure l’indépendance nationale dans le cadre nord-africain. (...) Ce sont là , nous pensons, des raisons suffisantes qui font que notre mouvement de rénovation se présente sous l’étiquette de Front de libération nationale, se dégageant ainsi de toutes les compromissions possibles et offrant la possibilité à tous les patriotes algériens de toutes les couches sociales, de tous les partis et mouvements purement algériens, de s’intégrer dans la lutte de libération sans aucune autre considération. But : l’indépendance nationale par : la restauration de l’Etat algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques. Le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions. (...) Algérien !(...) Ton devoir est de t’y associer pour sauver notre pays et lui rendre sa liberté ; le Front de libération nationale est ton front, sa victoire est la tienne ». (Appel du Premier Novembre)

Qu’on se le dise ! Pour avoir souffert pendant 132 ans, soit environ soit plus de 48.000 jours de malheur, de sang et de larmes que nous gardons encore dans notre ADN et qui expliquent dans une large mesure notre errance actuelle, l’Algérien de ce temps, jeune plein d’idéal, élevé à la dure ou même jeune lettré décida que c’en était trop. Dans un environnement avec une chape de plomb qui paraissait durer mille ans, une vingtaine de patriotes décidèrent du déclenchement de la révolution. Ce fut l’épopée que l’on racontera encore dans cent ans. En effet, au bout d’un processus de près de 2800 jours de bombardements, d’exécutions sommaires, de tueries sans nom, l’envahisseur fut bouté hors du pays. Le Congrès de la Soummam fut l’acte fondateur de l’État algérien moderne et pilier déterminant qui permit la réussite de la Révolution algérienne. La stratégie adoptée par le Congrès de la Soummam dans le respect de la Déclaration du 1er Novembre 1954 s’oppose à toute forme de tutelle extérieure, notamment la mainmise du nassérisme sur la Révolution algérienne.

Le FLN a-t-il rempli sa mission historique ?

N. Krim s’interroge à juste titre sur ce que fut la Révolution et sur la situation actuelle « (...) Evénement devenu épopée, la Guerre d’Algérie a fait école. (...) L’un dans l’autre, cette marginalisation de l’Histoire de la Révolution et de ses hommes a fait que la génération post-indépendance reste peu informée de la réalité de cette Révolution, de la bravoure d’hommes et de femmes qui ont révolutionné le concept même du combat libérateur. Ces hommes, ces femmes, qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Qu’a-t-on fait pour les faire connaître au peuple algérien, plus particulièrement à une jeunesse sevrée de son passé, déboussolée et déstabilisée par les questions identitaires. Le « Front de libération nationale » lequel dirigea, orienta et mena à son terme la mission qu’il s’est donnée : libérer le pays, comment faire le distinguo entre le mouvement historique qui libéra l’Algérie et le parti politique d’aujourd’hui ? En son temps, le défunt président Mohamed Boudiaf affirmait que, justement, la « mission du FLN s’est achevée le 3 juillet 1962 » au lendemain de l’indépendance de l’Algérie. (...) En réalité, beaucoup pensent tout bas, s’ils n’osent encore le dire tout haut, qu’il est grand temps de remettre ces trois lettres, symboles du patrimoine historique national, au Panthéon de l’Histoire. (...) Ce qu’il y a lieu de relever, est que les jeunes Algériens ont été éduqués pour croire, mais n’ont pas été formés pour savoir. La nuance, il n’y a pas lieu de la souligner, est énorme ! Il est vrai aussi que la croyance peut être manipulée, et ce qui est véridique aujourd’hui, peut ne plus l’être demain. En revanche, le savoir est potentiellement dangereux car, celui-ci peut remettre en question ce qui est avancé aujourd’hui comme vérité. (...) Dès lors, est-il de bon sens de relever que l’Ecole algérienne - incapable d’inculquer aux enfants algériens les faits ayant contribué tout au long des années et des siècles à forger, et à asseoir la personnalité nationale algérienne - a échoué gravement dans la formation de l’Algérien de demain ». (1)

Justement, nous sommes en 2011. Trois Algériens sur quatre sont nés après l’Indépendance. Ils n’ont qu’un lointain rapport avec l’Histoire de leur pays qui, il faut bien le dire, a été mal enseignée et s’est contentée du dernier segment à savoir, la glorieuse révolution de Novembre

Le « FLN historique » au musée avec les honneurs, et la patrie reconnaissante .

Sous Boumediene, le FLN devenu entre-temps parti d’avant-garde s’est mué en parti politique. Le FLN pris en otage par des personnes donne l’impression d’un spectre qui s’est démonétisé au cours du temps, Dans son dernier discours du 29 octobre, le responsable actuel du parti, devant une Coupole vide, s’est retrouvé seul face à une poignée de ses partisans. En dépit de l’ampleur de la crise que traverse le parti, Abdelaziz Belkhadem s’entête à la minimiser. Abdelaziz Belkhadem dénonce ce qu’il appelle « le complot » orienté contre le FLN. Il s’agit de l’envoi du FLN au musée de l’Histoire, tel que demandé par le secrétaire général de l’ONM, Saïd Abadou, et un groupe de députés à l’APN. « Ces appels à mettre le FLN au musée, on les a entendus après 1988. La demande a été formulée par le courant dit démocratique. Il n’a pas réussi. Aujourd’hui, la mission a été confiée à un autre parti, qui appartient au courant nationaliste », en faisant allusion au RND. Pourquoi le FLN dérange-t-il ? »

Rassurons monsieur Belkhadem. Le FLN de la Révolution ne dérange pas, au contraire, le FLN historique, le FLN moteur de la Révolution de Novembre doit faire l’objet de toutes les attentions. Il ne doit plus constituer un fonds de commerce pour tous les professionnels de la politique qui ne savent faire rien d’autre que d’émarger au généreux râtelier de la République.

Ceci étant dit et à des degrés divers, tous les partis politiques prenant exemple sur le FLN post révolution, sont assistés par l’Etat ; Honnêtement combien y-a t-il de militants sincères qui cotisent, qui prennent sur leur temps en dehors de leurs heures de travail pour militer et porter la bonne parole fruit de leur conviction et de leur amour pour le pays. En clair, quelle est la valeur ajoutée d’un militant, d’un chef de parti, d’un député outre le fait qu’ils attendent tous que l’Etat ne les oublie pas en fin de mois, qui du loyer d’un bâtiment du siège, loyer qui se chiffre pour certains, à plusieurs dizaines de millions, accaparés indûment au nom d’une capacité de nuisance réelle et d’une surface électorale supposée. Ce sont ces questions que se posent les jeunes qui sont à des années lumière du microcosme politicien marécageux, glauque. On l’aura compris, la révolution ne les inspire pas,ils ont d’autres préoccupations, d’autres ambitions, la plupart pensent à « s’évader » du pays par tous les moyens licites ou illicites.

On dit que vingt-deux députés veulent en finir avec la légitimité révolutionnaire et rompre avec l’exploitation politicienne d’un sigle, patrimoine de la nation, le Front de libération nationale en l’occurrence. « Nous sommes à la veille de la révision de la loi sur les partis politiques et il est nécessaire de mettre à l’abri de toute utilisation partisane un patrimoine national qui est le sigle FLN. Une véritable transition démocratique, l’édification d’un Etat civil doivent intégrer le passage de la légitimité révolutionnaire à la légitimité des urnes, du suffrage universel. » Le secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine lui-même -se démarquant sur le tard, après avoir profité - appelant lui aussi à mettre le FLN au musée, veut participer à la curée anti-FLN dans sa version actuelle. Avant lui et avec une dignité et une propreté remarquables « L’architecte de la révolution » que fut le regretté Mohamed Boudiaf fut le premier à dire que le FLN avait rempli sa mission historique voulant dire qu’il ne devait pas être instrumentalisé. On dit aussi que le colonel Salah Boubnider « Sawt El Arab » l’a dit il y a 20 ans.

Dans une lettre prophétique qui n’a pas pris un pli et d’une rare lucidité, Ferhat Abbas le premier président du GPRA de l’Algérie combattante, parlait déjà du FLN et de son instrumentalisation. Nous lisons : « Pourquoi je ne suis pas d’accord avec le projet de Constitution établi par le Gouvernement ? (...) A un mois de la fin de notre mandat, ce projet vient à peine de parvenir à l’Assemblée. Par contre, par la presse, par la radio, par les conférences, dites des cadres, par des déclarations ministérielles, on tente de l’imposer au peuple. (...) Or, le gouvernement vient de violer cette règle fondamentale. Il a soumis à de prétendus cadres d’un « parti qui, en fait, n’existe pas encore » [ souligné par nous], un projet de Constitution sans que l’Assemblée en ait été informée. Faire approuver par des militants qui n’ont reçu aucun de cet ordre un texte fondamental relevant des attributions essentielles des députés, c’est créer la confusion et violer la loi. (...) Le procédé relève de la mystification, de l’action psychologique.(...) Qui a choisi ces prétendus cadres ? Selon quels critères ce choix a été fait ? Pourquoi ces militants et pas d’autres ? » (2)

Nous voyons ue les procédés de co-optation au non d’une "acabbya mithyque des "ourouchia actuels et autres tribalismes n’ont pas jailli du néant , il y a une paternité . Plus loin le président Abbas donne son avis sur ce que devrait être le FLN. Ecoutons le « Le FLN. ne doit pas être le parti d’une faction, mais celui du peuple »[souligné par nous] - de tout le peuple - de la même manière qu’il l’a été durant la lutte armée. (...) Ce retour aux divisions du passé est la négation même du FLN. »

On le voit, les combines actuelles ne sont pas nouvelles ! Là aussi il y a un héritage ! Ferhat Abbas décrit ce que devrait être le parti : « Le Parti devant être la « Conscience » et le « Guide » de la nation, sa formation doit être entourée de toutes les garanties. (...) Nous ne sommes pas encore au stade d’un régime policier. Mais, si nous n’y prenons pas garde, nous y arriverons à brève échéance. Le FLN en n’étant que parti unique, (...) que pourrait-il être ? On peut le prédire. Il sera condamné, par la nature des choses, à évoluer vers des structures fascistes. » Déjà , à l’époque, Ferhat Abbas dénonçait la vraie nature de certains responsables du parti : « Récemment, à Sétif, un responsable fédéral, dont le traitement, me dit-on, est de l’ordre de 100.000 francs par mois, et qui, depuis, a été révoqué, s’était attribué un appartement luxueux, une ferme de 200 hectares et l’exploitation d’un café-restaurant. A de rares exceptions près, c’est de cette manière que se manifeste le militantisme des pionniers du « socialisme algérien ».(2)

Le président Abbas s’adresse enfin, à la jeunesse, d’une façon prémonitaire avec des mots qui n’ont pas pris une ride.(...) Quant à notre jeunesse, elle sera condamnée à ne plus penser. Le régime fabriquera des robots, des opportunistes et des courtisans. Assurer le pain au peuple est, certes, un objectif primordial. Lui assurer cet autre pain qu’est la liberté de pensée et d’expression est également un bien précieux. (...) Nous jouons à « pile ou face » le sort du pays. Si le chef de l’État est un homme sage, modeste et clairvoyant, nos libertés seront sauvegardées. S’il a l’étoffe d’un Batista, le pays vivra sous la terreur. (...) Depuis l’Indépendance le peuple n’a pas encore été une seule fois librement consulté. Il est temps de le faire participer à la vie publique. Il est temps qu’il retrouve son enthousiasme et sa foi ».(2)

Le refus de l’écriture de l’Histoire, toute l’Histoire, rien que l’Histoire, nous condamne ainsi chaque année à renvoyer aux calendes grecques la « mise sur rails du pays ». Comment peut-on avancer avec un système éducatif où, là encore, on fait dans la diversion ? Quel avenir pour le pays en absence de stratégie énergétique qui compromet dangereusement l’avenir des générations futures ? Comment redonner la parole au peuple pour qu’il soit acteur et non spectateur de son destin ? Seuls le consensus, le dialogue, la parole désarmée, l’intérêt supérieur du pays permettront de réconcilier les Algériens et mettre fin à la guerre sourde de positions entre deux visions pour l’Algérie, celle d’une Algérie satellite d’une nation arabe qui n’existe pas et celle nostalgique de Fafa, d’un art de vivre type Quartier latin.

Basta !

Avant toute chose, il nous faut rendre à César ce qui appartient à César. Le FLN pour lequel tant de vaillants patriotes ont milité, souffert en en définitvie donné leur vie n’est pas le FLN actuel. C’est un hold up qui perpétue le malaise de la fausse direction dénoncée par le président Abbas lors de sa lettre de démission , ne voualtn plus cautionner la gabegie du président Ben Bella . Il est temps de restituer au glorieux FLN ses lettres de noblesses en l’extrayant de son instrumentalisation actuelle. J’en appelle en tant qu’universitaire à un sursaut. Basta de l’instrumentalisation du FLN qui doit être un marqueur indélébile de la dignité et de l’Histoire de l’Algérie, il doit être revendiqué par toutes les Algériennes et tous les Algériens sans exception et non pour une évanescente famille révolutionnaire dont on ne connaît aucune prouesse capable d’être signalée sinon celle d’émarger et d’avoir une capacité de nuisance, notamment en monopolisant les médias lourds, s’intronisant les seuls dépositaires de l’immense Révolution algérienne

Par ailleurs, il est plus que temps de sortir de l’immobilisme en croyant gagner du temps. Il est dangereux de maintenir un statut quo. Le gouvernement qui dos au mur manipule et flatte à l’envi les pulsions sans lendemain des jeunes en termes d’amusement, de football est en train insidieusement de montrer que la voie de la réussite sociale n’est pas dans l’effort au quotidien d’un travail bien fait, d’une endurance sur plusieurs décennies pour mériter de la patrie, elle est dans la voie des pentoses dérivée en biochimie- celle qui permet à un football d’engranger en un mois le gain d’un universitaire qui doit se réincarner plusieurs fois pour atteindre ces sommes. Où allons-nous quand des footballeurs, des entraîneurs sont la nouvelle référence de la réussite et d’où vient l’argent qui leur est donné ?

Pourquoi l’école de la formation des hommes ne fait plus rêver ? Pourquoi a-t-elle cessé d’être un ascenseur social au point où les parents d’élèves cherchent à dispenser des entraînements à leurs enfants dès l’école plutôt que de leur chercher des cours de soutien ? C’est cela l’échec du pays ! Stériliser la technologie dans le pays, faire tout pour tenir soigneusement l’université à l’écart et s’en remettre aux étrangers pour vivoter au jour le jour tant que le pétrole et le gaz coulent encore, c’est cela encore l’échec du pays.

En cette veille du déclenchement de la Révolution du 1er novembre, l’Algérie de la IIe République-que nous appelons de nos voeux, sera celle que l’on construira toutes tendances confondues. Une seule exigence : l’amour de l’Algérie. La vraie identité des Algériens est ce droit et ce devoir de « vivre ensemble que l’on soit de l’Est ou de l’Ouest, du Nord ou du Sud ». Nous sommes un petit pays qui se cherche, nous sommes un pays rentier qui n’invente rien, qui se contente de gérer une rente et en tentant de calmer la société par une distribution de biens accentuant encore plus la certitude que dans ce pays, il ne faut pas travailler pour réussir socialement, il faut faire des émeutes, vous aurez un appartement, un prêt, bref, vous pouvez arracher des avantages qu’un fonctionnaire moyen ne peut pas se permettre même s’il met sous après sous, il ne pourra jamais avoir un logement par le circuit classique. Il lui reste l’émeute et là ce n’est pas tout le monde qui peut se permettre.

A bien des égards, ce qui nous arrive, est arrivé parce que nous n’avons jamais placé l’intérêt supérieur du pays au-dessus des intérêts personnels. Ce n’est, certainement pas, utopique que militer pour une vision apaisée de l’Algérie. A quand la légitimité de la compétence, du neurone, celle capable de faire sortir l’Algérie des temps morts et du piège du roukoud multiforme ? La question est posée.

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz

1 .N.Krim http://www.algeria-watch. org/fr/ article/hist/1954-1962/56_ans_apres.htm

2. Lettre de démission de Ferhat Abbas de la présidence de l’Assemblée nationale constituante 1963 Alger, le 12 août 1963

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