Le 11 mai 2009
Aujourd’hui, je lis ça : "lundi 11 mai 2009
L’ONU dénonce un carnage dans le nord du Sri Lanka
AFP
« Ici, on ne sent pas la guerre civile », assure le colonel Thierry Prunet. « On récupère des victimes mal traitées, des gens polyinfectés et qui repartent en vie ». Ce médecin anesthésiste des sapeurs-pompiers du Gard (sud) appartient à l’ESCRIM (Éléments de Sécurité Civile Rapide d’Intervention Médicale) qui a installé un hôpital de campagne dans le nord du Sri-Lanka.
Cette structure, installée en 27 heures, compte 60 lits et est animée par 71 médecins, infirmiers, pharmaciens et logisticiens - tous volontaires - sous le commandement du lieutenant-colonel Patrick Delforge de la Sécurité civile à Brignoles (sud de la France).
L’ESCRIM, qui appartient à la Sécurité civile française, comprend un bloc opératoire, des services de radiologie, échographie, pédiatrie, une unité de soins intensifs et une salle de stérilisation. L’hôpital est alimenté en électricité grâce à des groupes électrogènes et retraite ses eaux usées.
Un carnage sur 4 km2
L’hôpital français est implanté à Cheddikulam, à 90 km de la zone de combats entre l’armée sri-lankaise et les rebelles tamouls.
La zone de conflit est désormais réduite à un rectangle de 4 km2 où seraient prises au piège quelque 50 000 personnes. Une densité comparable à celle de Monaco avec ses 15 800 habitants au km2.
Rien d’étonnant dès lors que les derniers bilans onusiens et les accusations de la rébellion tamoule du LTTE fassent état d’un carnage dans les mangroves proches de la ville de Mullaitivu.
Selon les Tigres de l’Eelam tamoul, 3 200 civils auraient péri au cours du week-end. La faute au « pilonnage de l’armée gouvernementale », affirment les Tigres. L’accusation a été rejetée par les autorités qui affirment que les Tigres « bombardent leur propre population à l’arme lourde pour en faire accuser les forces sri-lankaises ».
Hier matin, l’Onu a mis en cause les forces gouvernementales : « La tuerie de civils, parmi lesquels 100 enfants durant le week-end, démontre que le scénario du bain de sang s’est avéré », a déclaré Gordon Weiss, le porte-parole onusien. Une telle accusation a suscité une violente protestation du régime de Colombo qui s’est dit « gravement offensé par ces déclarations ».
En fait, aucune information n’est vérifiable, la zone des combats étant coupée du monde et totalement verrouillée par les autorités".
Et je ne peux donc que demander une nouvelle fois à Kouchner ce qu’il fait. Ah oui ! Il va voter UMP aux européennes, nous indique "la presse". Nous voilà bien informés !