– il est crucial de combattre les falsifications, les mensonges...
Assurément, y compris ceux de Mélenchon et ses semblables. Comme vous y allez, pas du tout, cette opération médiatique sert justement hypocritement à les faire oublier, on n’est pas dupe, car personne ne croit vraiment que Mélenchon serait antisémite. L’essentiel est ailleurs.
On pourrait ressortir ses déclarations nostalgiques de la "grandeur de la France" ou celles dans lesquelles il déclarait sa flamme à l’armée française, dans les deux cas au service de l’empire colonial, de l’impérialisme français, qui comme chacun sait n’a jamais rien eu à voir avec le développement du racisme dans ce pays. Entre "la France aux Français" et "produisons français", vous voyez une différence ?
– "L’Algérie c’est la France, avec le FLN, la seule négociation c’est la guerre" - Mitterrand, Alger 1954
Il serait plutôt anticommuniste, depuis quand, sans doute depuis toujours, c’est la raison pour laquelle lorsqu’il quitta l’OCI ce fut pour rejoindre la social-démocratie dégénérée, afin d’appliquer son idéologie qui depuis ne l’a jamais réellement quitté, ce que plus tard l’adhésion du POI à LFI a confirmé, les trotskystes lambertistes étant des crypto-social-démocrates. En fait, cet admirateur de Mitterrand ne rompra jamais avec la social-démocratie. Après avoir fait l’essentiel de sa carrière au PS, il deviendra secrétaire d’Etat du gouvernement Jospin sous Chirac, le champion des privatisations sous la Ve République. Une fois atteint ce degré de collaboration de classes, de décomposition politique ou de compromission partagée par le PS, il pourra le quitter sans toutefois jamais caractériser la nature sociale du PS histoire de conserver un lien avec lui. Il le confirmera à sa manière le 7 décembre 2011 en allant jusqu’à qualifier Hollande d’homme "de gauche". Il récidivera en 2024 en servant sur un plateau 175 circonscriptions au PS laminé lors de toutes les élections précédentes, cerise sur le gâteau avec l’investiture de Hollande par le Nouveau Front populaire, bref, liste loin d’être exhaustive de son engagement politique constant au service du régime en place.
On se demandera aussi, comment se fait-il qu’il faille encore revenir sur tous ces partis et acteurs politiques, dont nous sommes censés connaître par cœur l’histoire épouvantable, entre gens honnêtes j’entends, mais ce ne sont pas eux qu’on écoute malheureusement ou qui ont pignon sur rue...
Cela nous fait penser aux nostalgiques d’un passé qu’ils n’ont jamais vécu ou dont ils n’ont jamais eu à souffrir... Comment les reconnait-on ? C’est facile, ce sont les premiers qui vous appellent à la patience, qui vous expliquent qu’un changement (révolutionnaire) de régime économique ou politique est inenvisageable, ils craignent autant une révolution que la guerre, il faut ménager la Bourse et les banquiers, le patronat, la Commission européenne, le FMI et les agences de notation, etc. bref, comme en 36, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en 1981, toujours quoi, !