Il fut un temps (avant Macron) où la France demandait à ses ambassadeurs de la représenter avec classe, dignité, réserve. La vie dans une ambassade est soumise à un protocole strict. Pas question de s’y montrer en short et en tongs, d’y raconter une blague de Bigard, de passer à table sans s’être changé, d’y répéter un rôle pour une production de Walt Disney alors que le pays siège de l’ambassade risque d’être attaqué d’un instant à l’autre.
C’est d’ailleurs pourquoi un usage assez répandu veut que la France recrute souvent ses ambassadeurs parmi des descendants de la noblesse française, censés être porteurs d’une érudition, d’une élégance, d’une bienséance, bref d’une « classe » marquée par des manières jadis en vigueur au château de Versailles . Mouais, passons, ce n’est pas le sujet.
Le smoking en soirée dans les salons lambrissés, oui. Le jean avec un polo rayé et des baskets pour faire le pitre dans un parc, que nenni, ma mie !
L’imparfait du subjonctif, oui ! Chanter les vers de mirliton de « La belle et la bête », non. Surtout si la France joue le rôle de la bête.
Mais, avec Macron, la preuve est faite qu’on pourrait recruter un ambassadeur chez Hanouna, afin que la vulgarité et la bêtise abaissent bien la France dans un pays que les USA étranglent en promettant de l’envahir.
Regardez cette vidéo, vous ne cauchemardez pas, hélas. Vous y verrez notre ambassadeur se laisser humilier, à genoux, comme le petit Marcel (Pagnol) à qui, dans « Le château de ma mère », une chipie faisait manger une sauterelle vivante.
Théophraste R. Auteur d’un polar (en cours) : « Mortelle flatulence d’un diplomate macronien chez Bolivar ».
A lire absolument ce court article qui porte de graves accusations contre l’ambassadeur.