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Narco News

Une Vague d’Attaques Sauvage contre les journalistes des medias communautaires au Venezuela

Il y a eu une vague d’attaques sauvage contre les journalistes de Médias Communautaires du Venezuela depuis la tentative de coup d’état du mois d’Avril. Ces attaques ont encore augmenté le mois passé.
the "Committee to Protect Journalists" in New York, the "Inter-American Press Association" in Miami

Les défenseurs autoproclamés de la liberté de presse comme "le Comité pour Protéger des Journalistes"( Committee to Protect Journalists) à New York, "l’Agence de presse Interaméricaine" (Inter-American Press Association ) à Miami et "Reporters Sans Frontières" à Paris sont restés étonnemment silencieux au sujet des attaques pures et simples menées contre les Médias Communautaires par des forces de l’ordre pro-coup d’état appartenant à un corps de polices dévoyé comme par les agents des médias commerciaux discrédités du Venezuela.

Dans le cadre de cette série, nous annoncerons des faits inquiétants concernant ces trois organisations internationales, leurs protecteurs financiers, leur "protection sélective" accordée à des journalistes de certaines tendances politiques plutôt qu’à d’autres et leurs omissions en ce qui concerne la véritable histoire de la liberté de presse au Venezuela.

Mais d’abord et c’est le plus important, nous annoncerons les nouvelles que ces organisations, apparemment, ne voulaient pas que vous sachiez : que quelque part dans une région appelée Amérique, il y a des médias indépendants à but non lucratif - TV, radio, presse écrite et presse Internet - qui ont gagné les coeurs et les esprits d’un public qui, sagement, n’a plus confiance en ses médias commerciaux.

Le mouvement de Médias de Communauté au Venezuela, géré démocratiquement et sur un niveau local par des citoyens volontaires et strictement bénévoles, est maintenant en concurrence directe avec ce qui est communément connu comme mass-médias, pour la simple raison que les masses ont changé le canal.

Dans la seule capitale le peuple a accès à sept stations d’émission communautaires : Radio Perola, Radio Senderos ("sentiers"), Radio Catia Libre (gratuit), Radio Al-à­ Primera (nommé d’après le dernier chanteur de chansons folkloriques radical de la révolution Bolivarienne), Radio Rebelde ("Rebelle"), Radio Comunitaria de La Vega et Radio Alternativa. Les citoyens dans la capitale ont aussi deux STATIONS DE TÉLÉVISION en propre : Catia TV-e et Televisora du Sud-est de Caracas.

Dans les provinces, il y a la Radio CRP Miranda, la TV Petare Mianda, Teletambores ("des Tambours de la TV"). Aragua, LA TV Rubio Táchira, TVC Rubio, Canal Z Zulia, Radio Miranda Zulia, la TV Tarmas Vargas, la Radio Huayra Vargas, la Radio Tarmena Vargas, la Radio Chuspa Vargas, la TV Michelena, la Radio la Voix de Guaicaipuro Miranda, la Radio Yoraco Miranda, la Radio San Diego Miranda, la Radio Salvemos Montana ("Sauvons la Montagne") Miranda, la Radio Tamunangue Libre, Lara... En somme, le pays s’enorgueillit maintenant de neuf STATIONS DE TÉLÉVISION Communautaires et 16 stations d’émission de Communauté, toutes à but non lucratif, toutes menées par des citoyens, assurant un travail journalistique meilleur et plus précis que les médias commerciaux discrédités de ce pays, toutes populaires (elle sont au nombre de 25) parce qu’elles ne vendent pas de produits aux gens, mais, plutôt constituent des outils pour permettre à la voix du peuple d’être entendue.

Nulle part sur terre des Médias Communautaires à but non lucratif n’ont autant capturé les coeurs, les yeux et les oreilles du public comme au Venezuela. Ces journalistes authentiques ont changé l’histoire des médias en ce début du 21e siècle. Ils constituent une menace sérieuse pour les monopoles agonisant du journalisme commercial et corrompu et ils ont développé un modèle qui peut et doit être étudié et reproduit par les médias indépendants et les journalistes authentiques dans le monde entier.

C’est pourquoi, chers lecteurs, les Médias de Communauté du Venezuela subissent un siège.

C’est pourquoi aussi les organisations "de liberté de la presse" mentionnées ci-dessus les ont abandonnés : parce que ces organisations, comme le reflètent leurs actions, ne favorisent pas vraiment la presse libre. elles sont les défenseurs purement arbitraires d’un système de caste qui favorise un monopole sur les ondes hertziennes détenu par la presse commerciale et mercenaire. En deux mots, elles favorisent "une presse payée " au dépens d’"une presse libre."

Et c’est pourquoi nous autres membres de l’équipe de Narco News- qui sommes les premiers journalistes Internet à avoir gagné le plein usage des droits conférés par le Premier Amendement conformément à la loi des Etats-Unis lors de notre victoire de decembre 2001 sur Banamex-Citigroup à la Cour suprême de New York - nous nous servons aujourd’hui de notre statut de presse validé par cette cour pour défendre nos collègues du mouvement de Médias Communautaires au Venezuela.

Et nous appelons à un dialogue international avec les journalistes authentiques, des médias indépendants et des avocats de liberté de la presse sur le rôle des grandes organisations "de liberté de la presse" internationales et le mal qu’elles causent à beaucoup de journalistes du fait de leurs "protections sélective" et de leur interprétation de ce que constitue la Liberté de la Presse.

Ce qui est dans en jeu au Venezuela n’est rien moins que l’avenir de liberté de la presse.

Narco News


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Maxime VIVAS
Des années de travail et d’investigations (menées ici et sur le continent américain) portant sur 5 ans de fonctionnement de RSF (2002 à novembre 2007) et le livre est là . Le 6 avril 2006, parce que j’avais, au détour d’une phrase, évoqué ses sources de financements US, RSF m’avait menacé dans le journal Métro : " Reporters sans frontières se réserve le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice". Au nom de la liberté d’expression ? m’étonné-je. Quoi qu’il en soit, j’offre aujourd’hui (…)
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