RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Venezuela : Les putschistes voulaient ensanglanter la journée électorale, par Diario Vea.





Jesús Moreno, vendredi 9 décembre 2005.


Des anciens militaires vivant aux Etats-Unis, ainsi que des militaires d’active qui n’ont pas encore été identifiés, préparaient un coup sanglant à l’occasion des élections parlementaires du 4 décembre. Ils avaient prévu d’employer 40 bazookas AT4 anti-chars, des fusils, 40 carabines, des grenades, des armes pour 100 millions de dollars ou de bolà­vars [les conversations interceptées ne perm ettant pas de préciser]. Ils disposaient d’officiers complices dans les trois bases où ils envisageaient d’agir : l’Unité Blindée de San Juan de los Morros, attaquer le Fuerte Tiuna [base centrale de l’armée vénézuélienne à Caracas] et la base de La Carlota [aéroport dans le centre de Caracas].

Ils envisageaient également d’attaquer des institutions de l’Etat, comme l’Assemblée Nationale et le Conseil National Electoral ; ils envisageaient également de tirer contre le peuple, prévoyant pas moins de 15 000 morts dans les premiers jours de l’action, afin de terroriser le peuple s’il avait prétendu sortir pour défendre le gouvernement.

Ce plan a été dénoncé par des membres de l’Assemblée Nationale, et ils ont présenté de longs documents vidéos, des conversations entre les différents membres du complot, où on peut entendre les actions qu’ils envisageaient de réaliser, avant et après les élections, pour renverser le gouvernement.

La dénonciation a été faite par les députés Nicolás Maduro, Cilia Flores, Pedro Carreño, Ricardo Sanguino et Darà­o Vivas ; lesquels ont affirmé que ce qui a été montré hier ne représentait qu’une partie des preuves dont ils disposent à propos de ce plan. Demain, à l’occasion d’une conférence de presse, ils donneront d’autres éléments ainsi que des noms des personnes impliquées.

Cilia Flores a expliqué que le plan comportait des éléments nationaux et des éléments internationaux, c’est ce qui est connu comme le Plan B dont nous avions parlé avant les élections, et qui peut expliquer le retrait d’une partie des partis d’opposition, à qui Cilia Flores elle a demandé : AD, Copei, Primero Justicia, Nuevo Tiempo [du gouverneur de l’Etat de Zulia Manuel Rosales] savaient-ils que ces actions allaient se produire ? Ils doivent des explications au pays, a signalé Cilia Flores.

L’homme clef de ces opérations serait le général Carlos González Caraballo. Sont également impliqués le colonel Gustavo Dà­az Vivas, qui était l’aide de camp de Pedro Carmona Estanga, et le colonel Antonio Marà­a Guevara Fernández, qui portait le pseudonyme de Domingo Muñoz.

Le député Pedro Carreño a expliqué que le plan a été conçu selon la technique dite de la « compartimentation », c’est-à -dire que chacune des actions se développe séparément, chaque réussite renforce l’ensemble du plan, tandis que les échecs n’empêchent pas la poursuite du plan général. C’est à peu près ainsi que les choses se sont déroulées cette fois. La première étape était constituée de quelques foyers d’actions terroristes, pour indiquer le début de l’action. La deuxième, le retrait de l’opposition aux élections législatives. Troisièmement, commencer l’offensive sanglante en attaquant les bases militaires et la Gobernación de l’Etat de Guárico, ainsi que d’autres institutions du pays, sans considération pour le bain de sang que cela pouvait provoquer. Comme l’a déjà dit le général Oswaldo Sejú Raffo, il pouvait y avoir jusqu’à 15 000 victimes, ce qui aurait immédiatement justifié l’intervention d’une force de paix interaméricaine, évidemment conduite par les Etats-Unis.

Diario Vea


- Traduction M Poggi Numancia


Désertion calculée de l’opposition vénézuélienne, par Maurice Lemoine.

Venezuela : L’ enjeu des élections législatives, par Édouard Diago.


Le Venezuela retire ses capitaux des USA, par Philippe Grasset.


C’ est parti : le Venezuela vient en aide aux pauvres des Etats-Unis !

Liliane Blaser, une histoire bolivarienne, par Benito Perez.



- Illustration : Tomy


URL de cet article 3004
  

Cuba sous embargo - paroles cubaines sur le blocus
Viktor DEDAJ
Instauré depuis 1962 par les États-Unis après un échec de l’invasion de l’île, le blocus non seulement pourrit la vie des Cubains mais constitue également une véritable insulte à la communauté internationale, laquelle, dans sa quasi totalité, le condamne chaque année à l’ONU depuis près de trente ans. Cette négation de la souveraineté des États et cette sanctification du droit d’ingérence par l’asphyxie constitue l’un des plus grands scandales de tous les temps. Dans le carnet de bord qu’il tient tout en (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

L’affaire Julian Assange aurait été réglée en quelques mois si nous avions une presse agressive et indépendante qui aurait mis une claque aux autorités américaines et britanniques pour leur persécution criminelle d’un journaliste qui a révélé des crimes de guerre.

Stefania Maurizi

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.