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Vérités et mensonges en Syrie (The Palestine Chronicle)

Illustration : Gudmundur Gudmundsson

Avec une insurrection qui fonce vers la guerre civile en Syrie, il convient de mettre un frein à la propagande déversée par les grands médias occidentaux et acceptée sans réserves par beaucoup de gens qui devraient être mieux informés. Voici donc une série de positions à partir desquelles on peut discuter de ce qui se passe dans ce pays très important du Moyen Orient.

1 La Syrie est un Etat des mukhabarat (services de renseignements) depuis que le redouté Abd al Hamid ai Serraj a dirigé les services de renseignements, le deuxième bureau, dans les années 1950. Le régime autoritaire qui s’est mis en place à partir de la prise du pouvoir par Hafez el Assad en 1970 a écrasé impitoyablement toute dissidence. Selon les occasions, ce fut telle ou telle dissidence. L’omniprésence des mukhabarat est une des réalités déplaisantes
de la vie en Syrie mais dans la mesure où ce pays est une cible privilégiée des assassinats ou de la subversion pratiqués par Israël et des services secrets occidentaux, et qu’il a aussi été attaqué militairement à plusieurs reprises, et qu’une vaste portion de son territoire est occupée et que ses ennemis cherchent constamment des possibilités de l’abattre, on peut difficilement soutenir qu’il peut se passer de mukhabarat.

2 Il est indubitable que la majorité des personnes qui manifestent en Syrie veulent une transition pacifique vers une forme démocratique de gouvernement. Il est également indubitable que des organisations armées qui agissent à l’ombre des manifestations ne sont pas intéressées par des réformes. Elles veulent la destruction du régime.

3 Il y a eu de très grandes manifestations de soutien au gouvernement. Il y a de la colère contre la violence des bandes armées et contre l’interférence de l’étranger et l’exploitation de la situation par des gouvernements et la presse à l’étranger. Aux yeux de nombreux Syriens, leur pays est à nouveau la cible d’un complot international.

4 Quelle que soit la véracité des accusations portées contre les forces de sécurité ; les groups armés ont tué des centaines de policiers, de soldats et de civils, un total qui doit approcher le millier maintenant. Parmi les civils tués, se trouvent des professeurs d’université, des médecins et même, très récemment, le fils du Grand Mufti de la République. Les bandes armées ont massacré, pris en embuscade, assassiné, attaqué des édifices publics et saboté des voies ferrées.

5 Bachar al-Assad a une forte popularité personnelle. Même s’il siège au sommet du système, il est erroné de le qualifier de dictateur. C’est le système lui-même qui est le vrai dictateur. Ce pouvoir profondément enraciné en Syrie - retranché depuis cinquante ans - se situe dans l’establishment militaire et des services secrets et, à un moindre degré, dans les structures du parti. Ce sont les vraies sources de la résistance au changement. Les manifestations étaient une opportunité offerte que Bachar a saisie pour faire passer le message que le système devait changer.

6 Devant les manifestations à grande échelle du début d’année, le gouvernement a finalement élaboré un programme de réformes. Il a été rejeté d’un revers de main par l’opposition. A aucun moment, il n’a été question de tester la bonne foi du gouvernement.

7 L’affirmation selon laquelle l’opposition armée au gouvernement n’a commencé que récemment est un mensonge complet. Les assassinats de policiers, de soldats et de civils, souvent de manière très brutale, ont commencé pratiquement dès le début [des troubles].

8 les bandes armées sont bien équipées et bien organisées. D’importants chargements d’armes ont été introduits clandestinement depuis la Turquie et le Liban. Ils comprennent des fusils à pompe, des mitrailleuses, des Kalachnikovs, des lance-roquettes, des grenades à main fabriquées en Israël et beaucoup d’autres explosifs. On n’a pas de certitude sur qui fournit ces armes, mais quelqu’un le fait et quelqu’un les paye. L’interrogatoire des membres des bandes armées capturés pointe dans la direction du mouvement Futur de Saad Hariri. Hariri est l’homme de paille des Etats Unis et de l’Arabie Saoudite et son influence dépasse de beaucoup les frontières du Liban.

9 L’opposition armée au régime semble être largement parrainée par l’organisation interdite des Frères Musulmans. En 1982, le gouvernement avait impitoyablement écrasé un soulèvement déclenché par les Frères Musulmans à Hama. Des milliers de personnes avaient péri et une partie de la ville avait été détruite. Les Frères Musulmans ont deux objectifs principaux : la destruction du régime baathiste et la destruction de l’Etat séculier pour le remplacer par un système islamique. La soif de vengeance de la confrérie est quasi palpable.

10 Les groupes armés ont un fort soutien de l’extérieur en plus de ceux que nous avons déjà évoqués. L’ancien vice premier ministre et ministre syrien des affaires étrangères, Abdelhalim Khaddam qui vit à Paris, fait campagne depuis des années pour faire chuter le gouvernement d’Assad. Il est financé à la fois par l’Union Européenne et par les Etats Unis. Parmi d’autres opposants exilés, Borhan Ghalioune, soutenu par le Qatar à la tête du "Conseil National’ créé à Istanbul, vit comme Abdelhalim Khaddam à Paris et comme ce dernier également, fait du lobbying contre le régime Assad en Europe et à Washington. Tout comme Muhammad Riyad al Shaqfa, le leader des Frères Musulmans en Syrie, il est ouvert à une "intervention humanitaire’ étrangère en Syrie sur le modèle libyen (d’autres sont contre). La promotion des exilés pour former un gouvernement alternatif rappelle la manière dont les Etats Unis se sont servis des exilés Irakiens (le pseudo Congrès National Irakien) en prélude à l’invasion de l’Irak.

11 La couverture de la situation en Libye et en Syrie par les media occidentaux a été consternante. L’intervention de l’OTAN en Libye a été la cause d’énormes destructions et de milliers de morts. Cette guerre, après l’invasion de l’Irak, est encore un autre grave crime devant le droit international commis par les gouvernements de la France, de la Grande Bretagne et des Etats Unis. La ville de Syrte a été bombardée jour et nuit pendant deux semaines sans que les media occidentaux s’intéressent le moins du monde aux lourdes pertes humaines et matérielles qui en ont forcément résulté. La presse occidentale n’a rien fait pour vérifier les informations en provenance de Syrte que le bombardement de bâtiments civils et la mort de centaines de personnes. La seule raison est que l’horrible vérité pourrait bien faire capoter toute l’intervention de l’OTAN.

12 En Syrie, les mêmes medias ont adopté le même style d’information biaisée et de désinformation. Ils ont ignoré ou sont passés par-dessus les preuves sur les nombreux assassinats perpétrés par les bandes armées. Ils ont invité l’opinion à ne pas croire les déclarations du gouvernement et à croire celles des rebelles, souvent faites par la voix d’organisations des droits de l’homme sises aux Etats Unis et en Europe. De nombreux mensonges purs et simples ont été dits, comme on en a dit pour la Libye et comme on en avait dit avant l’agression contre l’Irak. Certains d’entre eux au moins ont été mis à nu. Des gens dont on disait qu’ils avaient été tués par les forces de sécurité étaient en fait bien vivants. Les frères de Zeineb al Husni affirmaient qu’elle avait été enlevée par les services de sécurité, assassinée et son corps démembré. Cette histoire épouvantable, diffusée par les chaînes Al Arabiyya et Al Jazeera, entre autres organes d’informations, était complètement fausse. Elle est toujours vivante même si la tactique de la propagande est maintenant de prétendre que ce n’est pas vraiment elle mais un sosie. Al Jazeera, la BBC et le Guardian se sont distingués par leur appui aveugle à tout ce qui peut discréditer le gouvernement syrien. La même ligne a été adoptée par les media grand public des Etats Unis. Al Jazeera, en particulier, a perdu toute crédibilité en tant que source d’informations indépendante sur le monde arabe.

13 En cherchant à détruire le régime syrien, l’organisation des Frères Musulmans a un objectif commun avec les Etats Unis, Israël et l’Arabie Saoudite dont la paranoïa à propos de l’Islam chiite a atteint son paroxysme avec la contestation à Bahreïn. Wikileaks avait révélé à quel point l’Arabie Saoudite était impatiente de voir les USA attaquer l’Iran. Un objectif de rechange est la destruction de la relation stratégique ente l’Iran, le Hezbollah et la Syrie. Les Etats Unis et l’Arabie Saoudite peuvent avoir des raisons légèrement différentes de vouloir la destruction du régime baathiste dominé par les Alaouites à Damas… mais ce qui importe est qu’ils veulent le détruire.

14 Les Etats Unis font tout ce qu’ils peuvent pour acculer la Syrie. Ils apportent un soutien financier aux dirigeants de l’opposition en exil. Ils on essayé (et pour l’instant échoué grâce à l’opposition de la Chine et de la Russie) d’introduire un vaste programme de sanctions via le Conseil de Sécurité de l’ONU. Il est hors de doute qu’ils essayeront encore et, en fonction de l’évolution de la situation, ils pourraient avec l’appui britannique et français présenter une résolution sur une zone d’exclusion aérienne ouvrant la voie à une attaque étrangère. La situation est fluide et il est certain que toutes sortes de plans d’urgence sont élaborés. La Maison Blanche et le Département d’Etat font des déclarations d’intimidation quotidiennement. Provoquant ouvertement le gouvernement syrien, l’ambassadeur des Etats Unis, accompagné de l’ambassadeur de France, se sont rendus à Hama avant les prières du vendredi. Compte tenu de tout ce que nous savons de leurs nombreuses immixtions passées dans les affaires des pays du Moyen Orient, il est inimaginable que les Etats Unis et Israël, avec la Grande Bretagne et la France, puissent ne pas être impliquées dans cette contestation au delà -de ce que nous savons déjà de cette ingérence.

15 Alors qu’ils se concentrent sur la violence du régime syrien, les gouvernements des Etats Unis et d’Europe (particulièrement la Grande Bretagne) ont totalement ignore ma violence exercée contre le régime. Ne parlons bien sûr même pas de leur propre violence bien plus grande exercée en Libye, en Irak, en Afghanistan et ailleurs. La Turquie a rejoint bien volontiers leur campagne, allant même plus loin qu’eux dans la confrontation avec le régime syrien. La politique régionale turque du "zéro problème’ s’est retournée dans la confusion. La Turquie a finalement apporté son appui à l’agression de l’OTAN contre la Libye après avoir d’abord freiné des quatre fers. Elle s’est mise à dos l’Iran par sa politique sur la Syrie et en acceptant, en dépit d’une forte opposition interne, d’accueillir sur son sol un système radar anti-missiles américain qui vise clairement l’Iran. Les Américains disent que les données collectées par le système seront partagées avec Israël qui a refusé de s’excuser pour l’attaque contre le Mavi Marmara, causant une crise des relations israélo-turques. La politique régionale turque est donc passée de « zéro problème » à la quantité de problèmes avec Israël, la Syrie et l’Iran.

16 Alors que certains membres de l’opposition syrienne ont pris position contre une intervention étrangère, "l’Armée de la Syrie Libre" a déclaré que son objectif était la proclamation d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus du nord de la Syrie. Nous avons vu que l’application d’une zone d’exclusion aérienne en Libye s’est soldée par des destructions massives d’infrastructures, la mort de milliers de personnes et la porte ouverte à une nouvelle période de domination par l’Occident.

17 Si le régime syrien est abattu, les baathistes et les Alaouites seront pourchassés jusqu’au dernier. Dans un gouvernement dominé par les Frères Musulmans, le statut de la femme et celui des minorités pourraient connaître une forte régression.

18 A travers le ’Syria Accountability Act’, et avec les sanctions que l’Union Européenne a imposées, les Etats Unis tentent depuis 20 ans de détruire le régime syrien. Le démantèlement des Etats arabes unitaires selon des lignes de fracture ethno-religieuses est un objectif qu’Israël cherche à atteindre depuis des dizaines d’années. Là où va Israël, les Etats Unis suivent tout naturellement. On peut voir les fruits de cette politique en Irak où un Etat indépendant de facto a été créé pour les Kurdes et où la constitution, rédigée par les Etats Unis, distingue les Irakiens desKurdes, Sunnites, Chiites et Chrétiens, détruisant la logique intégratrice du nationalisme arabe. L’Irak n’a pas connu un moment de paix depuis l’entrée des Britanniques à Bagdad en 1917. En Syrie, les divisions ethno-religieuses (musulmans sunnites Arabes, musulmans sunnites Kurdes, Druzes, Alaouites, les diverses sectes chrétiennes) rendent de la même manière ce pays vulnérable à l’excitation de la discorde sectaire et à la désintégration finale de l’Etat arabe unifié dont les Français avaient essayé d’empêcher l’avènement dans les années 1920.

19 La destruction du pouvoir baathiste serait une victoire stratégique inestimable pour les Etats Unis et Israël. La clef de voûte de la relation stratégique ente l’Iran, la Syrie et le Hezbollah aura été détruite, laissant le Hezbollah isolé géographiquement, avec un gouvernement musulman sunnite hostile à sa porte. L’Iran et le Hezbollah se trouveraient plus exposés à une agression militaire par les Etats Unis et Israël. Hasard ou pas, le "printemps arabe’ tel qu’il s’est développé en Syrie a placé entre leurs mains un levier qui peut leur permettre d’atteindre leur objectif.

20 Il n’est pas forcément certain qu’un gouvernement dominé par les Frères musulmans en Egypte ou en Syrie serait hostile aux intérêts des Etas Unis. Voulant être perçu comme un membre respectable de la communauté internationale et un autre exemple d’Islam "modéré’, il est envisageable et certainement possible qu’u gouvernement égyptien dominé par la confrérie accepterait de respecter le traité de paix avec Israël aussi longtemps qu’elle le pourrait (c’est-à -dire jusqu’une nouvelle attaque israélienne à grande échelle contre Gaza ou le Liban le rende absolument intenable).

21 Un gouvernement syrien dominé par les Frères Musulmans serait proche de l’Arabie Saoudite et hostile à l’Iran, au Hezbollah et aux Chiites Irakiens, particulièrement ceux qui sont liés à Moqtada al Sadr. Il soutiendrait verbalement la cause palestinienne et la libération du plateau du Golan, mais en pratique sa politique ne diffèrerait guère du régime qu’ils cherchent à renverser.

22 Le peuple syrien a le doit d’exiger la démocratie et de l’obtenir, mais de cette manière et à ce prix ? [Et même à ce prix, il ne l’obtiendra pas, NdT]. Même maintenant, un arrêt des tueries et la négociation sur une réforme politique sont certainement la vois à suivre, pas la violence qui risque de déchirer le pays. Malheureusement, c’est la violence et non un règlement négocié qui a la préférence de beaucoup trop de personnes en Syrie et ce que trop de gouvernements étrangers, qui observent et attendent, veulent aussi. Aucune Syrien n’y gagnera en fin de compte, quoiqu’ils en pensent pour le moment. Leur pays est entraîné vers une guerre civile, peut-être une intervention étrangère et certainement le chaos ou une poursuite à plus grande échelle de ce que nous voyons en ce moment. Il n’y aura pas de rétablissement rapide si l’Etat s’effondre ou peut être abattu. Comme l’Irak, et probablement comme en Libye, si on considère la situation actuelle, la Syrie entrerait dans une période d’agitation sanglante qui pourrait durer des années. Comme l’Irak encore, elle serait exclue du jeu des Etats capables de se mobiliser pour les intérêts arabes, ce qui signifie bien sûr, tenir tête à Israël et aux Etats Unis.

23 En fin de compte, les intérêts de qui en sortiraient-ils gagnants ?

Jeremy Salt

Note : Jeremy Salt est professeur associé d’histoire politique du Moyen orient à l’université Bikent d’Ankara. Il a enseigné auparavant à l’université du Bosphore d’Istanbul et à l’université de Melbourne dans les facultés d’étude du Moyen Orient et de science politique. Le professeur Salt a écrit de nombreux articles sur les problèmes du Moyen orient et a été journaliste pour le quotidien australien The Aga lorsqu’il résidait à Melbourne.

Source : The Palestine Chronicle

Traduction : Mounadil al Djazaïri + quelques corrections ajustements par un lecteur du GS

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