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La Célébration israélienne de destruction, dépossession et profanation

Le 10 mai de cette année, l’État d’Israël ... mais attendez un instant ... avant d’aller plus loin ... l’ « indépendance » de cet État n’a-t-elle pas été proclamée en 1948 par un petit groupe de colons ? Ce qui la place exactement dans la même catégorie que la « déclaration unilatérale d’indépendance » faite en 1965 par Ian Smith, qui représentait le groupe minoritaire des colons de Rhodésie (aujourd’hui Zimbabwe).

La notion d’indépendance déclarée par un groupe minoritaire de colons au détriment de la majorité autochtone était absurde et elle a été tout naturellement rejetée par le reste du monde lorsqu’elle a été proclamée par les colons de Rhodésie. C’est très étrange qu’elle ait pu être acceptée sans protestation lorsque les colons installés en Palestine l’ont proclamée à leur tour, surtout à une époque où la décolonisation et l’autodétermination étaient à l’ordre du jour.

Cette question est toujours la principale épine dans le pied de l’État d’Israël. Mais passons... Le 10 mai, l’État colonial de peuplement israélien va « célébrer » la Journée de Jérusalem, qui marque l’anniversaire de la prise, en 1967, du « Mont du Temple » et des « parties orientales de la ville », comme le formule le Times of Israel (le calendrier hébreu étant lunaire, la date, le 28 Iyar, change d’année en année).

Et là, nous devons à nouveau nous interroger, car ce qui a été pris en 1967, tout d’abord, n’était pas le « Mont du Temple » mais le Haram al-Sharif, un complexe musulman contenant deux des sites musulmans les plus sacrés en dehors de La Mecque, la mosquée Al Aqsa (la plus éloignée) et le sanctuaire Qubbat al Sakhra (dôme du rocher). Il y a un mont, mais pas de temple, et les archéologues ont beau se démener depuis 1967, ils n’ont jamais trouvé la preuve qu’il y en ait eu un.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas eu, mais pour qu’aucune ruine ne subsiste après une période relativement courte de l’histoire, il ne peut en tout cas pas s’agir d’une structure aussi gigantesque que celle décrite dans la Bible.

Viennent ensuite les « parties orientales » de la ville, mais n’oublions pas les parties occidentales. En 1948, les Palestiniens musulmans et chrétiens possédaient encore 70 % des terres et des biens à Jérusalem-Ouest et la quasi-totalité à l’Est, où la communauté juive comptait environ 2 000 personnes : la plupart de ce que l’on appelle aujourd’hui le « quartier juif » a été volé aux Palestiniens.

Dans le plan de partage de 1947, Jérusalem devait servir de corpus separatum entre les États palestinien et juif. En 1948, les milices sionistes ont occupé une aussi grande partie de la ville qu’elles l’ont pu avant l’intervention des diplomates. Si elles avaient eu plus de temps, elles se seraient approprié toute la ville, mais le point important ici est qu’en 1948, tout comme en 1967, les sionistes n’avaient aucun droit légal sur Jérusalem Ouest.

Le nettoyage ethnique perpétré par les sionistes a aussi consisté à chasser environ 70 000 Palestiniens de Jérusalem-Ouest et de ses environs immédiats.

Que s’est-il donc passé sur le terrain en 1967 lorsque les sionistes se sont emparés de la partie orientale de la ville ? Que vont-ils réellement « célébrer » le 10 mai ? Une brève liste commence par la destruction des 135 bâtiments des 40 dunums (2,5 acres) du Harat al Magharibah (le quartier maghrébin ou plus communément « marocain »), qui borde le mur occidental du Haram al-Sharif et a été construit à la fin du XIIe siècle par Malik al Afdal, fils de Salah al-Din al Ayyubi (Saladin) en tant que waqf (dotation islamique inaliénable) pour accueillir les voyageurs et les érudits arrivant d’Afrique du Nord.

Le soir du 10 juin, cinq jours après l’attaque d’Israël contre l’Égypte et la Syrie, environ 650 habitants du quartier de Magharibah ont été jetés à la rue sans préavis et n’ont pu emporter que ce qu’ils pouvaient prendre avec eux. Tout le quartier, y compris le contenu de toutes les maisons, a ensuite été dynamité et rasé au bulldozer pour en faire une « plaza » pour les Juifs.

Ceux qui refusaient de partir y étaient contraints par la force : on a retrouvé plus tard, dans les décombres, le corps d’une femme qui n’était pas partie. Plusieurs autres corps auraient également été retrouvés. Certaines des familles chassées ont été accueillies par des proches, mais la plupart ont fini dans les camps de réfugiés de Shu’fat et de Qalandiyya. En deux jours, il ne restait plus rien du quartier de Magharibah.

Outre les maisons, les destructions comprennent deux mosquées, une loge soufie, la madrasa (école) Afdaliyya, construite pour les juristes de l’école malékite de la loi islamique, et le Hakurat al Khatuniyya (le jardin de la noble), un site contenant des ruines romaines et byzantines et les fondations d’un palais omeyyade.

Deux ans plus tard, les nouveaux occupants ont détruit la madrasa Fakhriyya voisine et la résidence du mufti de l’école de droit Shafi’i, ainsi qu’une maison près du Haram qui avait été habitée par des générations de la même famille depuis le XVIème siècle. Le bâtiment lui-même était considéré comme un exemple exceptionnel de l’architecture mamelouke.

Lors de la conquête de la Cisjordanie, quelque 300 000 Palestiniens ont été chassés ou se sont enfuis par le pont Allenby vers la Jordanie. Parmi les 5000 Palestiniens chassés de Jérusalem puis de la Cisjordanie (au nom de la « sécurité ») figurait l’ancien maire de Jérusalem-Est, Rouhi al-Khatib. Plusieurs villages et des centaines de bâtiments ont été complètement détruits dans d’autres endroits au nom de la « sécurité ».

L’occupation des hauteurs du Golan syrien a été suivie du déplacement de 120 000 personnes supplémentaires, des ressortissants syriens ainsi qu’environ 17 000 réfugiés palestiniens de 1948. En juin 1974, Israël s’est retiré d’une partie du plateau du Golan, non sans avoir auparavant dynamité la majeure partie de la ville de Qouneitra. Ce sont là quelques-unes des réalités que l’on célèbre le 10 mai.

Mais revenons au compte-rendu du Times of Israel sur les distractions dont on pourra profiter à Jérusalem le 10 mai comme par exemple la visite du musée de la Tour de David et à la Cité de David et, encore une fois, nous devons nous nous interroger. Le site de cette citadelle située près de la porte de Jaffa remonte officiellement à l’époque du roi Hérode (bien que, du fait qu’il surplombe la ville, il aurait constitué une position défensive naturelle pour quiconque occupait Jérusalem bien avant l’arrivée des Hébreux en Palestine).

Salah al-Din al Ayyubi, les Mamelouks et les Ottomans ont reconstruit le site tour à tour : ce que les guides touristiques appellent la « tour de David » est en fait le minaret d’une mosquée mamelouke. Quant à la « ville de David », malgré des fouilles interminables sous et autour du Haram, on n’a trouvé aucune preuve qu’un roi appelé David ait jamais régné sur Jérusalem ou même existé, en dehors des récits bibliques.

Mais venons-en aux endroits où on peut loger pour participer aux célébrations à Jérusalem. Parmi les options proposées par le Times of Israel figure l’hôtel Mamilla. Jérusalem compte de nombreux hôtels et maisons privées qui sont des propriétés palestiniennes volées, mais le Mamilla est un exemple intéressant en raison de ce qu’il signifie par ailleurs. La Jérusalem occidentale occupée en 1948 comprenait le cimetière de Mamilla.

En tant que lieu de sépulture, Mamilla remonte à l’époque byzantine, et en tant que cimetière musulman, au VIIe siècle. Les tombes et les tombeaux comprennent, selon la légende, des compagnons du Prophète (sahaba), des érudits religieux, des cheikhs soufis, des juges, les descendants de certaines des plus anciennes familles de la ville ainsi que des milliers de soldats, chrétiens et musulmans, qui ont combattu et sont morts pour la ville pendant les croisades.

Après s’être emparée de Jérusalem-Ouest en 1948, l’administration israélienne s’est engagée à respecter le cimetière de Mamilla. « Israël saura toujours protéger et respecter ce site », selon les termes du ministère des affaires religieuses. En pratique, tout en promettant de sauvegarder les sites religieux musulmans, l’État a organisé leur destruction.

Les cimetières de village ont été labourés ou laissés à l’abandon par négligence calculée et les mosquées ont été transformées en galeries d’art, musées et cafés chics. Rien de tout cela n’était accidentel, ni ne constitue des dommages collatéraux ou des conséquences imprévues de la guerre.

Tout cela était délibéré car, pour qu’Israël existe, il fallait que la Palestine soit détruite.

En tant que symbole de la Jérusalem palestinienne, à côté du Haram al-Sharif, le cimetière de Mamilla était une cible de choix pour le « redéveloppement ». Loin de protéger le site, le gouvernement a rapidement autorisé sa destruction au coup par coup, une fois qu’il a été pris en charge par le gardien des Biens sans Propriétaires.

Au fil des décennies, le cimetière a été découpé pour faire place à des routes d’accès, un parking, une école et un terrain de jeu, un bloc sanitaire, un parc (« Independence Park »), un café, un hôtel et un bâtiment gouvernemental, sans compter qu’on a creusé autour des tombes pour poser de câbles électriques.

Sur les milliers de pierres tombales qui se trouvaient sur le site en 1948, seules quelques-unes étaient encore debout en 1967 et on estime qu’il n’en reste que 5 % aujourd’hui. Il ne reste qu’environ 8 % des 134,5 dunums (33 acres) du cimetière d’origine. Le bassin/citerne d’eau original de Mamilla est vide, le vandalisme venant s’ajouter à la négligence délibérée de la municipalité.

La menace actuelle sur ce qui reste du cimetière est la construction d’un « Centre pour la dignité humaine – Musée de la tolérance ». Ce lien grotesque entre dignité, tolérance et profanation est une initiative du Centre Simon Wiesenthal aux États-Unis. La première pierre a été posée en 2004 et les travaux ont commencé en 2005. Au cours des années suivantes, les pierres tombales ont été rasées, des centaines de tombes ont été ouvertes et les ossements des morts retirés.

Le musée occupera 10% de ce qui reste du cimetière et, compte tenu des plans approuvés pour la construction d’un hôtel et de centaines de logements sur le site, on peut prédire qu’à terme, il ne restera plus rien.

Conquête, destruction, dépossession et profanation sont les réalités qui se cachent derrière les célébrations qui auront lieu dans les rues de Jérusalem le 10 mai. Cette fête sera une bonne occasion pour les voyous qui se sont déchaînés dans les rues de Sheikh Jarrah d’infliger davantage de souffrances aux Palestiniens. « Mort aux Arabes », crient-ils, comme ils l’ont fait au fil des ans, à Jérusalem et dans toute la Palestine.

Ce sont les « extrémistes », Lehava (Prévention de l’assimilation dans la patrie, visant non seulement les Palestiniens mais tous les chrétiens) et Otzma Yehudit (Force juive). Tous deux sont, de par leur idéologie et leur brutalité, les dignes héritiers du rabbin Meir Kahane et de son parti Kach.

Mais ils ne sont pas tellement plus extrêmes, ni plus ouvertement déterminés à parachever le génocide des Palestiniens que les extrémistes au sein du gouvernement et de la Knesset et que les extrémistes qui attendent leur tour pour prendre le pouvoir.

Ils ne sont pas une anomalie mais le produit inévitable d’une idéologie raciste et de l’État fondé sur cette idéologie. Israël est sur un chemin de destruction, la destruction du monde qui l’entoure comme de sa propre destruction, mais cela ne l’empêche pas de célébrer ce qui l’a conduit là.

Traduction : Dominique Muselet

 https://www.chroniquepalestine.com/la-celebration-israelienne-de-destruction-depossession-et-profanation/
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COMMENTAIRES  

12/05/2021 17:05 par pierreauguste

Je le redis ici pour la dixième au moins :"Pardon, mais, Israël n’a aucun droit d’exister. (Al Akhbar)" de Sharmine NARWANI paru dans LGS en 2014(à retrouver dans les auteurs référencés) et qui sera toujours d’actualité tant que les "nazis au pouvoir n’auront pas quitté la Palestine.

12/05/2021 18:38 par Annwn

Il n’ont pas arrêté de le dire pourtant...
« À mon avis, Israël en tant qu’État juif, constitue un danger non seulement pour lui-même et pour ses habitants, mais aussi pour tous les juifs et pour tous les autres peuples et États du Moyen-Orient et d’ailleurs. » (Israël Shahak, Histoire juive-religion juive : le poids de trois millénaires, éd. 1996)
« Je suis profondément convaincu (comme Raymond Aron) de l’erreur historique commise avec la fondation de l’État d’Israël. Comment un État peut-il être juste (hormis pour ses fervents zélateurs) lorsqu’il fonde ses lois sur des principes à la fois ethniques et religieux... Aujourd’hui, je ne m’en étonne guère, car je vois se dessiner le vrai visage d’Israël, agressif, conquérant, spoliateur, raciste et religieux. Aujourd’hui, toute affirmation qui ne loue pas la version sioniste de la seconde guerre mondiale est considérée comme diffamatoire. En revanche, l’Allemagne nazie est un régime déchu, banni des mémoires dans les deux Allemagne, qui n’a plus aucune valeur dans les stratégies politiques mondiales, tout en conservant une valeur symbolique irremplaçable. Aussi, n’est-il pas surprenant qu’on lui fasse supporter tous les crimes, y compris ceux qu’elle n’a point commis. Ce que le sionisme ne peut admettre, c’est la mise en doute des principes idéologiques qui fondent et justifient la politique extérieure de l’État hébreu : l’expansionnisme d’Israël au Moyen-Orient au nom des crimes commis par l’Allemagne nazie. » (Claude Karnoouh, extraits de textes en forme de supplique, contenus dans un recueil coécrit par cinq auteurs, dont trois juifs et un ancien résistant, et adressé aux magistrats de la Cour d’Appel de Paris en défense de Robert Faurisson)
« Lorsque le sionisme cherche à faire croire au reste du monde que la conscience nationale des juifs trouverait satisfaction dans la création d’un État palestinien, les juifs dupent encore une fois les sots goïmes de la façon la plus patente. Ils n’ont pas du tout l’intention d’édifier en Palestine un État juif pour aller s’y fixer ; ils ont simplement en vue d’y établir l’organisation centrale de leur entreprise charlatanesque d’internationalisme universel ; elle serait ainsi douée du droit de souveraineté et soustraite à l’intervention des autres États ; elle serait un lieu d’asile pour tous les gredins démasqués et une école supérieure pour les futurs bateleurs. » (Hitler ou Juda ? Un second procès de Nuremberg, ouvrage de Saint-Loup)
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12/05/2021 20:25 par chb

Alors que les Etats-Unis sont le principal soutien de l’état d’apartheid au cours de ses agressions continuelles contre les palestiniens et contre le droit international, voici la traduction d’un récent article sur les rapports entre les USA et les occupants de la Palestine.
 » Ce n’est pas de l’aide de la part des USA, c’est un tribut « (un rançonnement)
https://www.counterpunch.org/2021/05/12/its-not-american-aid-to-israel-its-tribute/
A la suite du récent rapport de Human Rights Watch sur l’apartheid, les persécutions israéliennes et les brutalités israéliennes en cours à Jérusalem, une poignée de politiciens américains courageux, qui se développe lentement, ose défier l’affirmation publique du président Biden selon laquelle il serait « absolument scandaleux » de conditionner l’ "aide" américaine à Israël à un quelconque comportement israélien et affirmer que cette "aide" devrait effectivement être conditionnée, au moins dans une certaine mesure, aux violations israéliennes des droits de l’homme, du droit international et des lois américaines relatives à l’utilisation des armes fournies par les États-Unis.
Si cette modeste tendance au soutien de principe aux droits de l’homme et au droit international, même de la part d’une simple poignée de politiciens américains, doit être considérée comme encourageante, la tradition consistant à qualifier d’ »aide » les paiements du gouvernement américain à Israël – actuellement un minimum de base de 3,8 milliards de dollars par an, négocié et convenu par un président Obama sur le départ pour le prochain cycle de paiement de dix ans, inévitablement complété par de nombreux suppléments – doit également être remise en question.
Israël n’est pas un pays pauvre. Dans le dernier classement de l’ONU, son PIB annuel par habitant de 46 376 dollars le plaçait au 19e rang des 193 États membres de l’ONU, devant l’Allemagne (20e), le Royaume-Uni (24e), la France (26e) et l’Arabie saoudite (41e).
Les paiements garantis que les gouvernements américains négocient avec les gouvernements israéliens et s’engagent à verser à Israël ne sont pas négociés et versés parce qu’Israël a besoin de cet argent. Ils sont négociés et versés comme des manifestations publiques de la soumission et de la servilité américaines.
Plutôt qu’ « aide », le terme exact et approprié pour ces paiements est « tribut », dont la définition du dictionnaire est « contribution imposée par un État à un autre État, par un peuple à un autre peuple en signe de dépendance. ».
Depuis qu’Israël a attaqué le bien nommé USS Liberty en 1967, tuant 34 Américains, blessant 171 autres et infligeant 821 impacts de roquettes et de mitrailleuses dans le navire, et que le président Johnson a ordonné une dissimulation qui constituait une quasi-reddition, le gouvernement états-unien a reçu des ordres d’Israël et lui a rendu hommage, avec des conséquences pour la réputation de l’Amérique et pour son rôle dans le monde bien plus coûteuses que de l’argent.
En effet, la relation américaine avec Israël prive les États-Unis de toute crédibilité lorsqu’ils accusent des pays qu’ils n’aiment pas pour d’autres raisons de violer les droits de l’homme ou le droit international.
Si les perceptions et le discours populaires aux États-Unis pouvaient être transformés de manière à reconnaître que les engagements de paiement du gouvernement américain à l’égard d’Israël n’ont rien à voir avec les droits de l’homme et le droit international. Si les perceptions et le discours populaires aux États-Unis pouvaient être transformés de manière à reconnaître que les engagements de paiement du gouvernement U.S. à l’égard d’Israël constituent un tribut à une puissance dominante plutôt qu’une « aide » à une nation dans le besoin, il pourrait y avoir un certain espoir pour une déclaration d’indépendance américaine attendue depuis longtemps et un rôle américain plus constructif et honorable dans le monde.
L’auteur, John V. Whitbeck, avocat international, a conseillé l’équipe de négociation palestinienne dans les négociations avec Israël. 

13/05/2021 11:31 par Dominique Muselet

C’est le 10 mai au soir, le soir de la fête appelée Jour de l’Indépendance (yom ha’atzmahout) et qui célèbre "l’Indépendance" d’Israel proclamée le 14 mai 1948 par David Ben Gourion, que la frontière entre Israël et la bande de Gaza s’est enflammée sur fond d’un début de guerre civile dans laquelle les "arabes israéliens", comme Israel appelle les Palestiniens qui ont la citoyenneté israélienne, joue pour la première fois un rôle qui peut se révéler décisif.

Selon Gilad Atzmon. "Il y a une guerre à Jérusalem en ce moment, une guerre qui met fin à l’illusion israélienne que la cause palestinienne s’est en quelque sorte effacée ou évaporée".

Mais il semble bien que cette fois, la Russie se porte au secours des Palestiniens : La Russie exige qu’Israël cesse sa colonisation des territoires palestiniens (https://www.medias-presse.info/la-russie-exige-quisrael-cesse-sa-colonisation-des-territoires-palestiniens/142567/)

La Russie a appelé Israël a immédiatement arrêter sa politique de colonisation dans les territoires palestiniens occupés et a promis une réaction conjointe des membres du Conseil de sécurité de l’Onu à l’aggravation actuelle de la situation à la frontière entre Israël et la Palestine, a fait savoir le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Verchinine.

Les autorités russes soulignent également que les tentatives d’Israël de changer le statut de Jérusalem sont illégales.

« Nous pensons que les tentatives d’Israël de changer le caractère géographique, démographique et historique et le statut de la ville sainte de Jérusalem sont illégales, et nous préconisons une cessation immédiate et complète de toutes les activités de colonisation dans les territoires palestiniens occupés conformément à de nombreuses décisions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies », a indiqué M.Verchinine.

Selon le vice-ministre russe, cette analyse concernant la nouvelle montée des tensions entre Israël et la Palestine serait largement partagée par les membres de la communauté internationale.

Espérons que cela fera reculer Israel mais rien n’est moins sûr !

13/05/2021 11:57 par Carlos

Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938 était déclenché en Allemagne ce qu’on a appelé la Nuit de Cristal....
Aux cris de "mort aux juifs" eut lieu des saccages de boutiques juives, les vitrines brisées, des juifs lynchés, les synangogues saccagés des commerces incendiés....
Mais ces derniers jours en Israel, aux cris de "mort aux arabes" personnes ne se souvient de ces événements, personne ne fait le parralléle avec la nuit de cristal de 1938 et pourtant ce qui se passe en ce moment ressemble très fortement à un pogrom et ce n’est pas prêt de ce terminer ......et le monde entier condamne.....les Palestiniens qui tirent des roquettes sur les villes israeliennes et qui en retour se font bombarder par des F16 !!! (et bien sur 10 fois plus de morts, dont des enfants, chez les Palestiniens).
Je suis aussi très choqué par les commentaires de certaines de nos personnalités politiques et on comprend que oui, les Palestiniens, dans leur esprit, doivent être détruit.
Mais ils ne sont pas des nazis bien sur....
C’est désespérant et je crois qu’on assiste, impuissant, à un génocide (un vrai pas comme celui des Ouighours !!) mais qui ne sera jamais nommé !

13/05/2021 12:16 par Autrement

Et en France ?
En France c’est la honte absolue (comme pour tout le reste d’ailleurs) :
Communiqué de l’AFPS :

Ce mercredi 12 mai peu avant 19 heures, le président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), Bertrand Heilbronn, 71 ans, a été arrêté à la sortie du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères où il avait été reçu par un conseiller du Ministre au sein d’une délégation comprenant des parlementaires, des représentants associatifs et syndicaux.
Ironie de l’histoire : ce sont les policiers qui ont escorté la délégation jusqu’au lieu du rendez-vous, qui ont ensuite arrêté Bertrand Heilbronn à la sortie de l’entretien.
Nous exigeons sa remise en liberté immédiate ! (...)

https://www.aurdip.org/le-president-de-l-afps-en-garde-a-145.html

L’AURDIP (Associations des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine) affirme sa pleine solidarité avec le président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), Bertrand Heilbronn, et avec tous ceux qui se sont rendus à la manifestation. Nous rappelons que celle-ci, prévue à 16H, n’a été interdite qu’à 13H, alors que la plupart des participants étaient déjà en route, et que sur le terrain il n’y a eu aucun incident. Mais lorsqu’il s’agit d’empêcher l’expression de la solidarité avec le peuple palestinien, tous les prétextes sont bons. Dans ce domaine comme dans tant d’autres, notre gouvernement offre une réponse policière à des demandes légitimes, fondées sur le droit et la simple humanité. Ce qui se passe actuellement à Jerusalem, à Gaza ou à Lod est le résultat de longues années d’occupation militaire et d’apartheid, et il ne fait qu’aggraver la situation en prétendant ignorer cette réalité.(...)

Autre contribution (avec infographie) sur le site de l’AURDIP, à propos des violences habituelles exercée par les autorités israëliennes sur les mineurs palestiniens :
https://plateforme-palestine.org/Infographie-les-mineurs-palestiniens-detenus-face-a-la-violence-des-autorites
Il est clair que l’entité sioniste (comme dit Guillaume Suing), prise de court par l’enquête sur ses crimes de guerre et crimes contre l’humanité enfin engagée par la CPI, accélère destructions et massacres et redouble de mensonges et d’hypocrisie, comme le montre l’excellent article traduit par Dominique Muselet. L’hypocrisie et le mensonge sont aussi le milieu naturel dans lequel évoluent les médias français...et les consciences à l’avenant.

13/05/2021 15:25 par Jos

LE NETTOYAGE ETHNIQUE DE LA PALESTINE
L’armée israélienne a pris l’habitude de nettoyer la Palestine en chassant les palestiniens de leur maison, de leur terre et notamment en tirant sur des enfants depuis plusieurs années. Par exemple :

- Un soldat israélien tire sur un Palestinien en hurlant joyeusement « Je l’ai frappé, le fils de pute » https://youtu.be/Vse-NAfEPBk

- Autre vidéo montrant des cris de joie d’un soldat-sniper : https://youtu.be/VLB9iocG82s . De plus, selon la Défense israélienne : « Le sniper devrait recevoir une médaille » !!!!!!!, (Cf : https://francais.rt.com/international/49609-israel-perturbants-cris-joie-soldats-suite-tir-sniper-palestinien-video)

A en croire l’historiographie israélienne traditionnelle, cette situation serait la résultante imprévisible, involontaire, des aléas d’un conflit armé : la « première guerre israélo-arabe ». Mais le livre de Ilan Pappe en donne ici une explication bien différente. A l’aide de documents d’archives, de journaux personnels, de témoignages directs, il reconstitue en détail ce qui s’est vraiment passé à la fin de 1947 et en 1948, ville par ville, village par village. Apparaît alors la programmation d’une entreprise délibérée, systématique, d’expulsion et de destruction : un « nettoyage ethnique » de la Palestine de sa population non juive. :

"A la fin de 1947, la Palestine compte près de 2 millions d’habitants : un tiers de Juifs, deux tiers d’Arabes. La résolution 181 des Nations unies décide sa partition en deux Etats : l’un doit être presque exclusivement peuplé d’Arabes ; dans l’autre, les Juifs seraient légèrement majoritaires.
Un an plus tard, c’est un Etat à très forte majorité juive, Israël, qui occupe 78 % de la Palestine. Plus de 500 villages ont été rasés, de nombreuses villes ont presque entièrement perdu leur population arabe. Et 800 000 Arabes palestiniens originaires des territoires qui font désormais partie d’Israël peuplent des camps de réfugiés hors de ses frontières.

En quelques mois, forts de leur supériorité militaire, de leur accord secret avec le roi de Jordanie, de la passivité complice des soldats britanniques et de l’impéritie de l’ONU, les dirigeants du mouvement sioniste ont organisé le « transfert », par la violence et l’intimidation, d’une population arabe plutôt pacifique, sans défense, abandonnée de tous."

Ilan Pappe historien israélien

Le nettoyage ethnique de la Palestine de sa population non juive continue encore aujourd’hui

13/05/2021 21:57 par Palamède Singouin

Sous la présidence de Truman, le Secrétaire d’Etat (= ministre des affaires étrangères) Dean Acheson s’était opposé à la reconnaissance de l’État d’Israël en avertissant le président que cette éventualité plongerait la région dans le chaos pour au moins un siècle. Il paraît même qu’il avait mis à cette occasion sa démission dans la balance avant de s’incliner.

Acheson avait raison. Tout simplement.

70 ans plus tard, Trump - en reconnaissant Jérusalem comme capitale éternelle et indivisible d’Israël - a donné à Nethanyaou et aux racistes israéliens un blanc-seing pour perpétuer le chaos.

13/05/2021 22:37 par CAZA

Bonsoir

L’épuration ethnique .Le 15 Mai 2021 ça fera 73 ans .
Silence dans les rangs occidentaux ? Un peu ? Peut être ? Beaucoup c’est sur .

https://www.aps.dz/monde/105047-anniversaire-de-la-nakba-catastrophe-72-ans-depuis-le-debut-du-drame-palestinien

14/05/2021 10:43 par Assimbonanga

En Israël, les flics se comportent comme les bac et brav, faisant des éborgnés dans une mosquée un jour de célébration. Comme je ne suis qu’une commère pas au fait de tout, je vais encore déposer un bavardage (comparé à des contributions beaucoup plus pertinentes et informées d’autres internautes, n’est-ce pas @Malitoune...).
Je vois que Marine Le Pen soutient les Israéliens... Je vois que la police française est gangrenée, non par l’islamo-gauchisme, mais par l’extrême-droite. Idem l’armée apparemment. Si je m’en rèfère aux renseignements fournis par Noam Anouar, certains policiers seraient proches d’organiser une saint Barthélémy anti-arabes. Je vois que Macron 1er veut interdire la manif de soutien aux Palestiniens.

Est-ce qu’on n’est pas en France sur une poudrière ? Et avec des lois répressives au plus haut niveau. Même le fait de crier fort est désormais puni d’amendes exorbitantes (procès contre Mélenchon pour avoir défendu la prééminence du député sur le policier). Le chef d’accusation d’outrage et de refus d’obtempérer est activé à la moindre et insignifiante remarque. Tout est en place pour une répression arbitraire. Et l’église cathodique est en charge de faire se refermer la surface de l’eau après l’onde des événements... L’église cathodique est là pour tout effacer, comme on efface toute trace du petit terroriste abattu après qu’il ait commis l’attentat nécessaire à émouvoir les populations.

On voit comment les journaleux de plateaux ont l’intuition de reconnaître ceux qu’il faut interrompre, à qui il faut couper la parole... Généralement ceux qui parlent au nom des pauvres et des persécutés.

14/05/2021 13:28 par Yannis

L’alignement sioniste de plus en plus radical de tous les grands médias et de la presse en France n’est plus à prouver, Tout est en archive numérique.

La collaboration de la plupart de notre personnel politique à l’entreprise d’annihilation du peuple palestinien est énorme. Question de priorités, de calculs, de reallpolitoc et de carrière personnelle, ces petits riens et démissions morales, quii facilitent grandement la vie.

Le plus concainquant c’est de faire de la colonisation et de la prédation une idéologie positive, et de chaque juif et juive sur terre un combattant malgré lui ou elle de la volonté de Dieu, au service des puissants de ce monde. Des sur-aliénés en résumé, qui sont passés maître dans l’art de l’auto-censure. Sauf quelques éveillés de la "communanuté juive" (aussi irréaliste que la communauté des croyants musulmans) en Israel et surtout ailleurs. En cela Israel est leader, l’art de la narration dominante

Le chic, c’est de faire des hommages et célébrations au gentil peuple israélien pas facho ni raciste, comme Hidalgo régulièrement à París.

14/05/2021 14:20 par Dominique

La droite européenne a toujours favorisé la colonisation de la Palestine car elle considère l’entité sioniste comme la base avancée de l’Occident au Proche-Orient. Quand à la gauche, cela fait des décennies que ses dirigeants vont se former dans les kibboutz sionistes. Comme disait Coluche : "Le problème avec la politique n’est pas la gauche ou la droite. C’est qu’eux sont en haut et nous sommes en bas."

Il y a eu un précédent à la colonie de peuplement sioniste : la colonisation du Nouveau Monde. Aujourd’hui, les colons du Nouveau Monde ont tellement bien gagné que les USA ont des bases militaires dans plus de 150 pays. On voit le résultat aux Îles Marshall, ces îles paradisiaques dont la population a été irradiée à grands coups d’essais de bombes nucléaires dans l’atmosphère et qui pour tout soin, peuvent regarder la vidéo de l’explosion de la première de ces bombes dans la salle d’attente, ceci avant de se voir mesurer la dose nucléaire accumulée dans leurs corps. Ou en Colombie où le peuple est toujours soumis aux horreurs d’une dictature mafieuse. Ou, ou ou, la liste est longue. Faut pas rêver, la libération de la Palestine n’est pas d’actualité surtout que comme l’argent n’a pas d’odeur, des multinationales comme microsoft investissent des milliards dans l’entité sioniste et Bill Gates veut que nous mangions toutes et tous dans 10 ans des steaks issus de cultures de cellules, un produit issu de la malbouffe végane industrielle, filière industrielle d’exploitation dont l’entité sioniste est le leader mondial.

Le 13 juin, le peuple suisse va voter sur une nouvelle loi anti-terroriste et, selon les sondages, l’accepter à une très forte majorité. Le peuple va ainsi accepter d’institutionnalisé une véritable police de la pensée qui, comme en Palestine occupée, pourra foutre en tôle des gamins de 12 ans qui n’auront jamais fait de mal à personne, une police de la pensée à coté de laquelle, vu les moyens techniques qui seront mis à sa disposition, la Stasi fera figure de rigolade. Ceci montre que les politiques ne sont pas les seuls à être psychopathes, les peuples sont aussi largement touchés. Ceci car comme Marx l’a montré, ils n’ont pas conscience d’être des esclaves du système techno-capitaliste ce qui leur a fait reprendre à leur compte la morale et les attentes des bourgeois, comme dans la pub et son message unique, ils en veulent toujours plus !

Nous sommes toutes et tous palestiniens !
Vive la résistance !

15/05/2021 07:22 par CAZA

Bonjour
La plaque de l’allée de la Nakba à Bezons dénonçait le criminel de Guerre Ben Gourion .
La réaction des cireurs de kippas à été immédiate .
Prochaines élections oblige Macron semble faire le service minimum dans son soutien aux occupants sionistes de la Palestine

https://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/bezons-nomme-symboliquement-une-rue-en-memoire-de-l-exode-des-palestiniens-11-06-2018-7766571.php

https://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/bezons-l-allee-de-la-nakba-declenche-un-tolle-12-06-2018-7768563.php

15/05/2021 18:50 par Danael

En interdisant à Paris la manifestation d’appui aux Palestiniens, l’État français continue de soutenir ouvertement le colonialisme génocidaire et les lois d’apartheid d’Israël.
Soyons clair : il n’y a pas de guerre civile en Palestine, contrairement à ce qui se dit, et cette guerre coloniale n’est pas menée que par l’extrême droite ( cela équivaudrait à dire qu’il existe un terrain plus légitime hors d’elle dans ce processus de colonisation). Il y a bel et bien une guerre de classes et de décolonisation légitime de la part des Palestiniens.

16/05/2021 10:02 par hassinus

Bonjour.
Ce qu’il faut avoir en tête :
1) Pourquoi le Général De Gaulle a été chassé du pouvoir ?
2- Le "Hamas" a été élu démocratiquement,il est accusé de terrorisme comme tous ceux qui mènent une lutte anti-coloniale : "les fellaghas en Algérie, Mandela et son parti, les coupeurs de têtes vietnamiens...
3- -Sous la bannière sioniste s’amalgament tous les grands financiers et milliardaires, juifs et non juifs : créer un pays qui n’extrade point.
 4 - Mahmoud Abbas est à Ismaël Haniyeh chef du "Hamas" ce que fut Eltsine à Poutine.
5- L’objectif final d’Israël est le Grand Israël avec tous les Palestiniens chassés de la région - victimes expiatoires.
6- Ce sont les juifs qui travaillent et qui n’ont pas en tête d’appartenir à un peuple Elu qui dramatiquement et même tragiquement, un jour ou l’autre,payeront la facture de tant d’aveuglement. Les USA et la France ne resteront pas ad vitam æternam !
7- Loi : toute guerre coloniale ne se termine que lorsque la majorité du peuple colonisateur chasse du pouvoir les dirigeants qui ne veulent rien comprendre à l’Histoire !
Merci

16/05/2021 10:24 par Assimbonanga

Hier, j’ai essayé sur RT-France de suivre en direct l’embryon de manif parisienne interdite par Darmanin (Darmanin approuvé par Hidalgo) avec le renfort ce matin du beau Raphael Enthoven invité sur France Inter pour refermer la surface de l’onde. Pauvre manif. Pauvre France. Paris = minable. Des jeunes marchaient à vive allure dans une rue, se faisaient chasser, arrivaient dans une autre artère qui s’avérait bloquée par les keufs. Les manifestants faisaient alors demi-tour puis se retrouvaient bloqués à l’autre carrefour de cette rue. Bien sages, une volonté de pas entrer en contact avec la force publique.
J’abandonne alors l’écran pour me dégourdir les jambes. C’est seulement en soirée que je vois la suite, la manif circonscrite sous un pont du périph. Voilà l’image de la grandeur de la France sous Macron&Darmanin, pitoyable. Les pauvres sous les ponts, comme des mendiants, normal. Une volonté délibérée d’interdire l’existence d’une altérité à l’allié israélien.

Sur BFMTV, le commentariat des événements est dévolu aux gardes-chiourmes, ce sont des fonctionnaires de police (pourtant astreints à un devoir de réserve, non ?) qui émettent des opinions sous couvert d’une expertise technique. Bien entendu, les manifestants sont envisagés seulement sous le terme "les individus", autant dire des suspects et, vus de haut, des rats de laboratoire. C’est par cette idéologie que fonctionnent désormais les médias.
Les télévisions de milliardaires travaillent en étroite collaboration avec les forces répressives et les syndicats policiers de droite et ce sont eux qui alimentent l’opinion publique. Jusqu’à quel point les Français adhèrent-ils à ces prêches cathodiques ? Autant que pendant la guerre où les résistants étaient nommés terroristes ?

Compléments d’info :
 Les organisateurs de la manifestation pro-palestinienne à Paris ont maintenu leur appel à manifester ce 15 mai, en dépit de l’interdiction décidée par le préfet et confirmée par la justice, refusant de « taire [leur] solidarité avec les Palestiniens ». La militante féministe Fatima Benomar était invitée à s’exprimer sur le sujet. https://www.youtube.com/watch?v=t3FIAo1anOw 6 mn.
 Taoufiq Tahani, président d’honneur de l’association France Palestine, revient sur l’interdiction de la manifestation pro-palestinienne à Paris ce 15 mai, toutefois maintenue par les organisateurs, dans un contexte d’embrasement du Proche-Orient. L’invité du JT de RT France déplore que Paris soit l’unique capitale européenne où les manifestations de solidarité envers le peuple palestinien ne soient pas tolérées. https://www.youtube.com/watch?v=-KQpzFWtL3E 8 mn.
 Raphaël Enthoven bave sa haine contre Mélenchon : "Rien de liberticide dans l’interdiction d’une manifestation où l’on hurle ’mort aux juifs" Un philosophe qui prétend savoir ce qui va se dire dans une manifestation qui n’a pas encore eu lieu !!!

16/05/2021 10:28 par Assimbonanga

Les Israéliens font aux Palestiniens ce qu’ils ne veulent plus qu’on leur fasse. Quand les victimes deviennent à leur tour des tortionnaires ! C’est courant, les enfants maltraités deviennent des parents maltraitants, les enfants violés peuvent devenir des violeurs d’enfants.
Ils feraient mieux de lancer une grande thérapie de groupe !!!

16/05/2021 14:50 par Danael

De même que les juifs ne sont pas tous des sionistes aveuglés par la politique d’ Israel, la position de l’État français n’est pas représentatif de celle de tous les français. Ne pas parler alors de la France en général SVP.
Julien Salingue : « Israël et sa politique coloniale sont responsables de l’explosion actuelle »
https://youtu.be/smZfQsE8K7o

16/05/2021 17:27 par Danael

La position de l’État français n’est pas représentative de celle de tous les français. Ne pas parler alors de la France en général SVP.

16/05/2021 20:31 par Palamède Singouin

@Danael

Disons que la très grande majorité des français se fout encore plus du sort des palestiniens que la grande majorité des israéliens et que parmi eux il en est une bonne proportion à se dire qu’après tout ce ne sont que des arabes.

17/05/2021 10:16 par rouge

Pourquoi tant d’engouement pour les palestieniens tandis qu’on en fait bien peu pour d’autre peuples qu’on tue et qu’on chasse de leurs terres. Tel les serbes chassé du kosovo, les chypriotes, les assyriens et les armeniens de turquie par exemple ?
Ca sent la manipulation des opinions.

17/05/2021 10:57 par marc

4.000 participants à la manifestation de soutien à la Palestine à Strasbourg samedi d’après la police
et aux infos régionales d’hier soir tout un reportage pour expliquer comment cette ville était
choisie comme refuge pour de nombreux juifs de France : Marseille, Toulouse, Bordeaux....
ou de retour d’Israël... ce n’est pas contradictoire....

17/05/2021 21:56 par pierreauguste

Juste pour infos,les serbes chassés peuvent toujours aller en Serbie et partout dans le monde ou ils veulent ,et y a même un pays qui s’appelle l’Arménie......Et y en a qui devraient se renseigner sur le ghetto de Gaza d’Hebron ou d’ailleurs,d’où l’on peut difficilement sortir et de tous les camps palestiniens de Jordanie et du Liban d’où même si on voulait en sortir il faudrait d’abord sortir de la misère....J’y crois pas....

17/05/2021 22:48 par Danael

@ Palamède Singouin
Disons que je ne confonds pas l’indifférence du pouvoir à la cause palestinienne qui s’impose dans une majorité des médias avec celle soi-disant des Français , disons qu’à force de penser que les Français sont des benêts indifférents ou des endormis, un matin, on s’étonne aussi d’un mouvement gilet jaune qui tient la route. Dans un reportage de QG sur la manifestation à Paris, un chef policier a exigé que certains manifestants rentrent leur drapeau palestinien dans leur poche et ôtent leur gilet jaune s’ils en portaient un, sinon ils étaient embarqués . La symbolique ne trompe pas.

18/05/2021 14:39 par Assimbonanga

@Danaël, si ce que vous dites est vrai, c’est que des ordres ont été donnés. Darmanin ne veut voir ni Gilets-Jaunes ni manifestants pro-palestiniens dans les rues. C’est assez limpide comme message gouvernemental. Ce n’est pas juste symbolique, c’est la communication médiatique stratégique.
C’est la position de la France, la France officielle, et c’est l’image renvoyée médiatiquement à l’ensemble des nations sur les images télévisées. Nous sommes un pays droitard et répressif. La grande époque des grandes idées de gauche est révolue.
Faut dire qu’avec ce qu’on a au sommet, c’est pas étonnant : Blanquer et Vidal, Darmanin, Brigitte, Bruno Lemaire et la couche en dessous est tout aussi écœurante : Pécresse et X. Bertrand.
C’est un peu le retour à 1939...
Je remarque que l’émission de divertissement Par Jupiter sur France Inter se voit ces derniers temps imposer des "invités" réactionnaires, comme hier André Con-Sponville. Ca sent pas bon ! Se pourrait-il que Par Jupiter se voit supprimée ? Et pourquoi pas embaucher Sonia Mabrouk pour la matinale de 7 à 9 ? Je crois qu’on aurait alors retrouvé Radio-Paris. La boucle serait bouclée après toutes ces années épouvantables d’islamo-gauchistes syndico-anarchistes communistes, oh mon dieu. Retour à l’ordre, la morale, la religion, ouf.

18/05/2021 15:10 par TOMADA Claire

On oublie trop facilement aussi la déclaration unilatérale d’occupation des terres indiennes par les colons qui les mirent en camps
pour touristes pour devenir ce Grand Pays Démocratique que sont les Etats Unis d’Amérique ! Et qu’on arrête de les appeler "Américains" ils sont Etasuniens et rien de plus ! Quel HONTE la aussi .... et ça continue encore et encore dit Cabrel ... il a raison !

18/05/2021 17:41 par Danael

Bien d’accord avec vous Assimbonanga. La stratégie officielle, on la connaît bien, mais nous voyons justement sa faiblesse dans sa persistance à vouloir réduire une symbolique qui ressurgit à chaque occasion politique majeure et qui montre et surligne l’unité aussi des peuples en lutte. Aux USA des pancartes avec Black Lives Matter ont côtoyé des pancartes avec Palestinian lives Matter. Une symbolique dont la visibilité n’est pas moins négligeable quand on doit contrer les mêmes adversaires aux yeux de tous.

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