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Thème : Israël

D’Israël à Kiev en passant par la Lituanie : les armes de DRS RADA pour Ukraine

Antonio MAZZEO
La chef du gouvernement lituanien, Ingrida Šimonytė, a annoncé son intention d'acheter des radars et des équipements de déminage qui seront envoyés à l'Ukraine d'ici la fin de l'automne, en plus de plus de 5 000 drones produits dans le pays. "À l'occasion de ma récente rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, j'ai fait savoir qu'au cours des premières semaines de septembre, nous livrerons à Kiev un premier paquet d'aide militaire comprenant une douzaine de systèmes de défense aérienne à courte portée, 30 missiles anti-drones et une quantité supplémentaire d'armes et de munitions", a déclaré le Premier ministre Ingrida Šimonytė. "En outre, nous fournissons des ressources financières à hauteur de 35 millions d'euros pour l'achat de radars et de systèmes antimines pour les forces armées ukrainiennes." (1) Selon ce que révèle le site israélien spécialisé dans les questions militaires et les exportations d'armes Israeledefense.co.il, les radars achetés par les (…) Lire la suite »

L’armée israélienne tue une militante étasunienne du Mouvement de solidarité internationale (ISM) lors d’une manifestation à Beita, Naplouse

The International Solidarity Movement

Mise au point d’ISM-Palestine réfutant les informations propagées par les médias mainstream, 7 septembre 2024. Après l’annonce de l’assassinat de notre camarade Aysenur, des médias se sont empressés de répercuter la version israélienne de l’incident ayant entraîné sa mort : les militants de l’ISM auraient jeté des pierres sur les soldats d’occupation pendant la manifestation pacifique à Beita. Tous les témoignages oculaires réfutent cette affirmation. Aysenur était à plus de 200 mètres de l’endroit où se trouvaient les soldats israéliens, et il n’y a eu aucune confrontation là-bas pendant les minutes qui ont précédé le tir qui l’a tuée. Quoi qu’il en soit, à une telle distance, ni elle, ni personne d’autre n’aurait pu être perçu comme constituant une menace. Elle a été tuée de sang froid.

Lors de la manifestation hebdomadaire à Beita, en Palestine, le matin du 6 septembre 2024, l’armée israélienne a intentionnellement tiré sur et tuéAyşenur Eygi, une militante des droits humains du Mouvement de solidarité internationale (ISM). La manifestation, qui consistait principalement en des hommes et des enfants en prière, a été réprimée par la force de l’armée israélienne stationnée sur une colline. Dans un premier temps, l’armée a tiré une grande quantité de grenades lacrymogènes, puis a commencé à utiliser des balles réelles. Ayşenur, que nous considérons comme une martyre de la lutte, est la 18e manifestante à être tuée à Beita depuis 2020. Elle était une citoyenne étasunienne d’origine turque. Les forces israéliennes ont tiré deux balles. L’une a touché un Palestinien à la jambe. L’autre a été tirée sur les militants internationaux des droits humains qui observaient la manifestation, touchant l’une militant d’entre eux à la tête. Eygi est décédée peu après avoir été (…) Lire la suite »
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Les 7 vérités qui dévoilent la réalité du conflit israélo-palestinien.

Mustapha STAMBOULI

Cet article explore la complexité du conflit israélo-palestinien à travers sept points, chacun révélant des vérités clés. Il aborde la dépendance stratégique d'Israël vis-à-vis des États-Unis, ainsi que les violations des normes internationales et leurs conséquences humanitaires. L'impérialisme américain est présenté, soulignant Israël comme pion dans un jeu géopolitique plus vaste. L’absence de soutien des pays arabes à la case palestinienne et l'inefficacité du système de gouvernance mondial sont également examinées, tout comme l'hypocrisie des puissances occidentales. Enfin, il examine le silence de la Chine sur cette question, appelant à une action collective pour un avenir de paix et de justice pour le peuple palestinien.

L'attaque préventive de la Résistance palestinienne à Gaza a marqué un tournant significatif dans le paysage géopolitique du Moyen-Orient, plongeant la région dans un cycle de violence et de destruction sans précédent. Cette guerre, au-delà de son caractère militaire, a mis en lumière des vérités profondes et inquiétantes sur la dynamique des pouvoir régionaux et internationaux, la dépendance stratégique d'Israël vis-à-vis des États-Unis, ainsi que l'impact désastreux sur la population civile de Gaza. L'interaction entre les acteurs régionaux, la mobilisation des forces de la Résistance libanaise et les implications d'autres puissances, comme le Yémen, soulignent la complexité de cette crise. Alors que le monde assiste à une crise humanitaire d'une ampleur alarmante, il devient crucial d'interroger les responsabilités des acteurs impliqués et d'urgentes réformes nécessaires pour rétablir une paix juste et durable. À 11 mois du déclenchement de l'attaque surprise de la Résistance (…) Lire la suite »

"Souvenez-vous d’Aaron"

Djamel LABIDI

Nous sommes le 24 février 2024. Aaron Bushnel est un jeune homme de 25 ans. Il est dans l'armée des Etats-Unis. Aaron est à la veille de sa mort. Il le sait car il a décidé de se sacrifier, de s'immoler par le feu, le lendemain, pour la Palestine, pour Gaza.

Que ressente-t-on la veille de sa propre mort. Que ressente-t-on lorsqu'on a 25 ans et que l'on va mourir de la pire des façons, qu'on va mettre le feu à son corps ? Comment peut-on faire pareille chose ? Comment peut-on en avoir le courage, ou plutôt la folie ou plutôt la volonté ? Qui peut le dire. Seuls peuvent le dire vraiment ceux qui sont habités par quelque chose qui nous dépasse. Pour qu'on s'arrête de tuer Aaron est croyant. Il est certain que Dieu lui pardonnera. Aaron a été membre d'un groupe religieux Community of Jesus, à Orléans dans le Massachusetts. Aaron," Haroun" en Arabe, est, à l'origine, le nom d'un prophète, célébré à la fois par la Bible et le Coran. Aaron veut mourir en martyre pour le peuple arabe de Gaza. Il pense à son acte comme à un acte d'espoir, pas de désespoir. Aaron avait été profondément marqué par l'immense mouvement de protestation, qui, aux cris de "Black Lives Matter" avait suivi le meurtre de George Floyd. Peut-être a-t-il été (…) Lire la suite »
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L’arrestation de Richard Medhurst et la lutte pour défendre les droits démocratiques

Robert STEVENS

L'arrestation du journaliste indépendant Richard Medhurst en vertu de la législation antiterroriste constitue une intensification spectaculaire de l'assaut contre les droits démocratiques en Grande-Bretagne et dans le monde.

L'arrestation de Medhurst s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement travailliste pour criminaliser et intimider l'opposition au génocide de Gaza, qui a donné lieu à des manifestations de masse en Grande-Bretagne et dans le monde entier. Medhurst a été arrêté à l'aéroport londonien d'Heathrow le 15 août, alors qu'il débarquait de son avion, en vertu de l'article 12 de la Loi sur le terrorisme (2000). Il a été détenu pendant près de 24 heures, interrogé et s'est vu confisquer tous ses appareils électroniques et son matériel journalistique. Medhurst a déclaré sur son compte X : « Je crois que je suis le premier journaliste à être arrêté en vertu de cette disposition de la loi sur le terrorisme. » Alors qu'il n'avait réservé son billet d'avion pour Londres que plus tôt dans la journée, l'arrestation confirme qu'il était surveillé par l'État. Le même jour, il avait critiqué sur son compte X la « loi fasciste sur le terrorisme » utilisée pour détenir des (…) Lire la suite »

Pour avoir un peu d’air, la députée palestinienne Khalida Jarrar s’allonge sur le sol, près de la fente sous la porte de la cellule

Gideon LEVY
La députée palestinienne Khalida Jarrar a été de nouveau arrêtée après le déclenchement de la guerre et est emprisonnée depuis lors sans inculpation. Elle est maintenant totalement isolée, dans des conditions inhumaines. Après avoir été emprisonnée lors des arrestations massives de Palestiniens de Cisjordanie par Israël quelques mois après le déclenchement de la guerre à Gaza, Khalida Jarrar a reçu l’ordre de rester derrière les barreaux pendant encore six mois, toujours en détention administrative – sans inculpation et sans procès. La prisonnière politique palestinienne n°1 – dont Israël affirme qu’elle est membre de la direction politique du Front populaire de libération de la Palestine, qu’il considère comme un groupe terroriste – a été enlevée à son domicile il y a huit mois et est incarcérée depuis lors. Jusqu’à il y a deux semaines et demie, elle était détenue avec d’autres prisonnières de sécurité dans la prison de Damon, sur le mont Carmel, à l’extérieur de Haïfa. Puis, (…) Lire la suite »

L’Allemagne de plus en plus fort dans le soutien au génocide

CAPJPO-Europalestine

La majorité de la Chambre des représentants de Berlin a voté en faveur de l’interdiction du triangle rouge, une simple icône en forme de flèche, sous prétexte qu’elle serait utilisée dans des vidéos du Hamas pour mettre en évidence le personnel militaire et les véhicules israéliens ciblés.

La Chambre des représentants a appelé le Sénat à « interdire l’utilisation de ce symbole avant toute exigence d’assemblée », affirmant qu’il représente une « menace directe pour les Juifs et pour les personnes qui luttent pour la liberté et la sécurité d’Israël ». Les partis d’opposition Verts, Gauche et AfD n’ont pas voté pour la motion. Vasili Franco, des Verts, a déclaré que cela allait trop loin. Le député de gauche Niklas Schrader a critiqué la motion, soulignant que le symbole visé a une longue histoire et est également utilisé par d’autres organisations qui se trouvent en danger d’être criminalisées. Le triangle rouge était aussi porté par les déportés politiques dans les camps de concentration allemands durant la seconde guerre mondiale. C’était le marquage adopté par les nazis pour distinguer les résistants, notamment communistes. Peut-être, cela rappelle-t-il de mauvais souvenirs aux dirigeants allemands ? Depuis le 7 octobre, l’Allemagne a adopté une position (…) Lire la suite »

La terre Palestine irriguée par le sang des enfants

Mohamed EL BACHIR
« Les Etats-unis et l’Etat israélien ne sont pas dans le système international, ils sont au-dessus. Surplombant les nations, ils sont prêts à être les porteurs de la Loi. » (1) Résister Puisque certains mots ne peuvent plus voler d'olivier en olivier sans être pourchassés...épiés. Puisque ils ne peuvent plus se promener sans être interrogés...Déshabillés. Puisque, de peur d'être mal compris, ils chuchotent... Je parle des mots qui, en file indienne et avec sagesse, suivent le couple (peuple palestinien ; Etat d'Israël). Bien sûr, en évoquant ce couple, la raison s’impose. Aussi, les mots ne peuvent pas en parler sans faire un voyage dans le passé. C’est ainsi que sur le chemin du retour, ils rencontrent : déclaration, Balfour, accords, Sykes-Picot, colonialisme, partage, territoires, foyer national, sionisme, terre, peuple, mythe, guerre, existence...Dieu. (2) Pour faire court, on ne peut pas disserter sur ce couple avec justesse sans ce retour dans le passé. Car un (…) Lire la suite »

Palestine. Les renoncements européens face à Israël et aux États-Unis ou les renoncements européens vis-à-vis du droit international

Isabelle AVRAN

Trois membres de l’Union européenne — l’Espagne, l’Irlande et la Slovénie — ainsi que l’Arménie et la Norvège ont reconnu l’État de Palestine en mai 2024. Les autres restent désespérément immobiles. L’UE ne prend aucune initiative pour obtenir au moins un cessez-le-feu durable à Gaza et l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie. Il fut un temps, lointain, où elle se montrait plus audacieuse.

Après plus de dix mois de guerre dans l’étroit territoire palestinien de Gaza, l’urgence d’une initiative efficace devrait s’imposer au monde, notamment à l’Union européenne (UE). Les bombardements se succèdent, les jours y ressemblent aux nuits, sans espoir de pause ni de cessez-le-feu. L’Union et ses États membres se contenteront-ils, une fois de plus, de dénoncer la poursuite de ce cauchemar et d’appeler au cessez-le-feu — comme ils l’ont fait tardivement, en mars 2024 — et à la libération des otages israéliens, sans agir concrètement ? Continueront-ils, à l’instar des États-Unis, à louvoyer ou à soutenir de facto la politique du gouvernement israélien ? Ou interviendront-ils enfin pour faire respecter la vie, les droits humains, le droit international et donner une chance à la paix et à la justice ? L’urgence est là depuis des mois, alors que les statistiques morbides s’égrènent comme une terreur sans fin. Début août, les agences des Nations Unies déplorent la mort, dans le (…) Lire la suite »

Paix ou catastrophe

Angelo D’ORSI
C'est la première fois, à ma connaissance, que le monde assiste en direct à un génocide, un génocide progressif : dans l'histoire, les génocides ont été nombreux, on le sait, et différents dans leurs modalités, avec un unicum représenté par Auschwitz, où la tentative d'élimination des internés a pris l'allure de l'organisation de l'usine. Mais des génocides qui ont eu lieu au cours des siècles, nous avons toujours appris post factum, des jours, des semaines, des mois, voire des années plus tard. Au contraire, depuis le 7 octobre 2023, nous suivons le génocide à la télévision, jour après jour, remplissant nos yeux et nos oreilles de nouvelles et d'images de mort, d'horreur, de destruction. Toute cette douleur ne nous dérange pas vraiment, nous Européens, récemment sortis des urnes, mais qui, parmi les candidats et les élus, protestera contre le fait que des sanctions ne sont pas prises contre Israël, comme on le fait et l'exige encore contre la Russie ? Qui, parmi les anciens et les (…) Lire la suite »