Amar DJERRAD
Cette guerre contre l’Iran ne peut être dissociée de la cause palestinienne. Un peuple dépouillé de ses terres, par une colonisation de peuplement abjecte qui dure depuis 80 ans ! Colonisé par des groupes, aux origines et langues diverses, rassemblés autour d'une cause fallacieuse, orchestrée par des malfaiteurs. Un mélange de Juifs, de pseudo-convertis et d'aventuriers cupides - imposés par la force des armes pour spolier un peuple - soutenus par des États malveillants cherchant à s'en débarrasser d'Europe. La plupart des gouvernants arabes sunnites (surtout du Golfe) ont manifesté une lâcheté vis-à-vis de la Palestine et de l'Iran. Seuls les chiites se ‘‘mouillent’’ dans ce conflit !
Les nouveaux arrivants, désignés sous le nom d'« Israéliens », sont constamment abreuvés par l'endoctrinement sionistes, sur leur prétendue invincibilité. Cependant, ils réalisent qu'on leur a fait croire à des illusions, suite à la puissante riposte iranienne à l’agression ! En provoquant l’Iran, (…)
Amar DJERRAD
Il est parfois nécessaire et utile de rappeler certains articles quand ils concordent avec l’actualité et surtout lorsque ses analyses et prévisions s’observent dans ce qui se déroule, aujourd’hui, dans le sillage de l’affrontement otano-ukraino-russe sur le terrain Ukrainien et Irano-Israélo-étasunien au Moyen-Orient. Nous le trouvons d’actualité puisque les mêmes « valeurs », le même « ordre basé sur des règles », les mêmes provocations qui ne quittent pas les américano-anglo-sionistes et leurs auxiliaires européens, sont dégainés de nouveau sur l’Iran
On se réunit, on parle, on sanctionne, on menace puis on recommence. Cela fait presque 20 ans que cela dure. Cela devient de la schizonévrose. Les menaces de « frappes préventives », réitérées à satiété, pour empêcher l’Iran de se doter de « l’arme nucléaire » ne sont plus crédibles, d’une part parce qu’ils connaissent la vérité et d’autre part parce qu’ils redoutent les conséquences qu’ils savent catastrophiques pour leurs intérêts et leur gendarme local.
Même l’Iran ne croit plus à cette éventualité comme l’a déclaré l’ambassadeur de Téhéran en France, Ali Ahani, dans une interview à Reuters « les frappes militaires, nous n’y croyons pas du tout » en précisant « bien sûr, nous sommes préparés à tout scénario pour nous défendre, mais on ne pense pas que le régime sioniste ira dans cette direction parce qu’il y aurait des conséquences pires et imprévisibles non seulement pour ce régime, mais pour la région et le monde. »
A ce propos, rappelons la confirmation de l’Ayatollah (…)
Mustapha STAMBOULI
L'Iran, autrefois considéré comme un acteur marginal dans les relations internationales, est en train de se transformer en une puissance mondiale incontournable. Avec ses ressources naturelles, son développement technologique et militaire, ainsi qu’une politique économique ambitieuse, l’Iran ambitionne de se positionner parmi les trois premières puissances mondiales d’ici 2050. Dans ce contexte, la région arabe se trouve confrontée à une réalité nouvelle : la montée en puissance de l'Iran est désormais irréversible. Ce texte explore les facteurs qui propulsent l'Iran vers ce statut et les défis auxquels la région arabe devra faire face pour s’adapter à cette nouvelle dynamique géopolitique.
Introduction : L'Iran, un acteur incontournable du XXIe siècle, semble sur le point d'atteindre un statut mondial de plus en plus envié. Dans un monde multipolaire où les grandes puissances se disputent les sphères d’influence, l'Iran, longtemps perçu comme un acteur marginal ou un défi pour la stabilité régionale, est en train de réécrire les règles du jeu. Alors que l'Occident et certaines puissances arabes le considéraient avec méfiance, l'Iran a su capitaliser sur ses atouts naturels, son potentiel humain et sa résilience politique pour s'imposer progressivement comme une puissance majeure. Mais l’Iran en 2025 ne ressemble plus à celui de la fin du siècle dernier. Au-delà de ses ambitions de puissance régionale, c’est désormais son ascension vers le statut de troisième puissance mondiale qui fait débat.
Historique : Pour comprendre cette montée vertigineuse de l'Iran, il faut revenir à l’après-Révolution de 1979. La prise de pouvoir par l'ayatollah Khomeini a mis fin à des (…)
Philippe ARNAUD
Le 22 juin, une grande partie du Journal télévisé de France 2 de 20 h, présenté par Laurent Delahousse, était consacrée à l’attaque étasunienne contre l’Iran.
Remarque 1. Manifestement, on était loin d'une présentation équilibrée. Le ton de Laurent Delahousse, comme celui de ses confrères et consœurs, était à la fascination, voire à l'admiration de l'opération étasunienne. On se serait cru en 1991, à l'époque de la première guerre du Golfe, lorsque les journalistes, bien à l'abri dans leur studio, jouaient à se faire peur en gonflant la "menace irakienne" (la 4e armée du monde), face à une armada représentant au moins un rapport de force de 100 contre 1. C'est à cette époque qu'apparurent, sur les plateaux de télévision, les premiers "experts militaires", sous les espèces de généraux à la retraite, tout farauds de leur soudaine célébrité.
Remarque 2. L'un de ces experts, le général d'aviation Patrick Dutartre, était l'invité de Laurent Delahousse. L'une des premières déclarations du général a consisté, précisément, à se référer à la première guerre du Golfe. Il faut dire que Laurent Delahousse lui a bien tendu la perche en évoquant (…)
Hernando CALVO OSPINA
Winston Churchill fut nommé Premier Lord de l'Amirauté en 1911, devenant ainsi le commandant civil de la Royal Navy britannique et impulsant d'importantes réformes et modernisations au sein de cette dernière. La Première Guerre mondiale, qui allait se dérouler de 1914 à 1918, se profilait déjà. L'une des décisions les plus marquantes de Churchill fut la transition des navires à charbon aux navires à pétrole, qui transforma radicalement la géostratégie mondiale.
Bien que cet empire fût déjà en déclin, Sa Majesté continua d'exercer une influence sur une grande partie du monde, directement ou indirectement, principalement dans des régions où le pétrole était aussi abondant que l'air : le Moyen-Orient, où il suffisait désormais d'exercer une influence décisive pour faire bouger le monde. Cela fut fait en collaboration avec son ancienne colonie, l'empire naissant, les États-Unis.
Suite à la découverte d'un important gisement pétrolier à Masjid Soleiman, en Perse (aujourd'hui (…)