Belta
31 octobre. Roman Protassevitch, qui était considéré comme un opposant, est en fait un agent des services de renseignement biélorusses. C'est ce qu'a déclaré le chef de l'État biélorusse Alexandre Loukachenko lors d'un déplacement de travail dans la région de Vitebsk, rapporte un correspondant de BELTA.
En évoquant la situation concernant l'expédition de cigarettes vers la Lituanie à l'aide de ballons météorologiques, ce dont la Biélorussie est accusée, Alexandre Loukachenko a souligné que les opposants à l'étranger cherchent simplement un prétexte pour tenter de "pousser" la partie biélorusse.
À ce propos, Alexandre Loukachenko a cité un exemple, lorsque des sanctions avaient été introduites contre "Belavia". Le prétexte avait été l'arrestation de l'opposant Roman Protassevitch avec sa petite amie de l'époque. "Je ne vais pas en parler longtemps. Protassevitch est un agent de nos services de renseignement. Avions-nous besoin de l'arrêter ? Mais voici la question : pourquoi (…)
Fulvio SCAGLIONE
Levez la main si vous l'auriez dit il y a quelques années. Qui aurait imaginé qu'un jour, entre le 8 et le 19 juillet 2024 pour être précis, un petit contingent militaire chinois s'entraînerait à des manœuvres anti-terroristes ( antiterroristes ?) avec ses collègues locaux dans les environs de Brest, à quelques kilomètres seulement de la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, pays membre de l'OTAN ? Et juste au moment où l'OTAN célébrait son 75e anniversaire à Washington, avec l'habituelle série de vagues promesses de bienvenue pour l'Ukraine de Zelensky, qui reçoit au contraire toutes les armes possibles tant qu'elle continue à se battre (aussi) en notre nom.
La participation de la Chine aux manœuvres en Biélorussie était manifestement prévue de longue date, mais elle s'est glissée dans une série de coïncidences qui, l'une après l'autre, alourdissent un peu le tableau. L'OTAN, à Washington, a enjoint Pékin de cesser d'aider la Russie et l'a qualifiée de danger pour l'Occident, laissant entendre que cette attitude ne sera pas sans conséquences. Voici donc ce qui se passe en quelques heures : l'armée de l'air et la marine chinoises mènent l'action “ d'avertissement ” la plus massive contre Taïwan depuis des années, avec 7 navires et 65 avions de chasse, et la Russie et la Chine annoncent (puis effectuent) une patrouille commune dans le Pacifique Nord, la quatrième depuis 2021. Nous avons déjà parlé des Chinois à la frontière polonaise. Et peut-être n'est-il pas inutile de rappeler que la Chine, en refusant de participer à la conférence de paix sur l'Ukraine en Suisse, avait déjà envoyé un message assez clair à ceux qui pouvaient penser la (…)
RT English
Cette action intervient un jour après que le Belarus ait accusé l'Ukraine de préparer une attaque sur son territoire.
Les forces ukrainiennes ont détruit presque tous les ponts et miné les routes le long de la frontière avec le Bélarus, a déclaré dimanche Anatoly Lappo, président du Comité d'État des frontières du Bélarus. Minsk a accusé Kiev de planifier des frappes imminentes sur son territoire.
"Aujourd'hui, presque tous les ponts frontaliers ont sauté, et les routes frontalières automobiles et ferroviaires sont complètement minées", a déclaré Lappo à la télévision biélorusse, selon l'agence de presse russe Interfax.
Les forces ukrainiennes ont fortifié la frontière "à tel point qu'elles ont placé des mines antichars sur trois rangées sur les routes", a ajouté A. Lappo.
Le Belarus accuse l'Ukraine de préparer une attaque
Les troupes que Kiev a envoyées à la frontière ne sont "pas des gardes-frontières", a affirmé A. Lappo. "Nous sommes sous pression, ils visent nos (…)
Moon of Alabama
Un documentaire télévisé sur l’alerte à la bombe contre un avion Ryanair (vidéo) confirme notre analyse. C’est une histoire bidon construite par des militants qui veulent changer le régime en Biélorussie. Ils prétendent que, le 23 mai, un avion de la Ryanair a été forcé par le gouvernement biélorusse à atterrir à Minsk, après quoi un militant se trouvant à bord, Roman Protasevich, a été arrêté. Mais en réalité, une véritable alerte à la bombe, transmise par courrier électronique, a bien été reçue à l’aéroport de Minsk ainsi que par les autorités aériennes lituaniennes. L’avion a été informé de la menace par le contrôle aérien biélorusse et le pilote, après avoir communiqué avec la direction de Ryanair, a décidé d’atterrir à Minsk.
Le 4 juin 2021
La Biélorussie a traité l’affaire dans les règles de l’art et l’avion a été libéré après avoir été fouillé, sans trouver la bombe présumée. Il y avait des mandats d’arrêt en cours contre deux passagers se trouvant à bord, Roman Protasevich et sa petite amie russe Sofia Sapega. Tous deux ont été arrêtés au moment du passage des contrôles douaniers.
Roman Protasevich a été trahi. Ce sont d’autres militants pour le changement de régime, avec lesquels il n’était pas d’accord, qui avaient envoyé le courriel d’alerte à la bombe pour le piéger.
C’est ce qui ressort de son témoignage dans la dernière partie du documentaire télévisé dont le lien figure ci-dessus, où il apparaît comme un fumeur invétéré, vif et engagé.
Un deuxième reportage de la télévision biélorusse (vidéo), un extrait de quatre-vingt-dix minutes d’une interview de quatre heures de Protasevich, a été diffusé hier :
L'ancien rédacteur en chef de NEXTA, Roman Protasevich, a accordé une interview à la (…)
Loic RAMIREZ
Le vote
Jour d’élection ce 9 août 2020. Olga m’a invité à me rendre au bureau de vote avec elle. Ponctuelle, elle me retrouve à la station de métro Avtazavodskaya (Автозаводская). « Tu vas voir, il y a habituellement des stands sur lesquels tu peux acheter des produits alimentaires ou boire de l’alcool, il y a aussi de la musique ». Comme annoncé, une chanson aux accents pop nous accueille devant l’établissement scolaire situé au numéro 51 de la rue Narodnaïa ( улица Народная ), à Minsk. Des tables et des chaises ont été installées dans la cour intérieure et quelques personnes s’y sont assises afin de manger et boire quelques rafraîchissements. « C’est un moyen d’attirer du monde, de favoriser la participation » explique Olga sans cacher sa moue moqueuse. La jeune femme est une ancienne journaliste. Porteuse d’un regard attentif sur la vie politique de son pays, elle sait à quel point le scrutin est sous haute tension. « c’est un moment intéressant » dit-elle avec une sorte (…)