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Thème : Benjamin Netanyahou

L’image lugubre d’Israël : la terreur bleue et la décadence morale

Omar CHAALAL

Enfin, la vérité de La Palice sort de bouche de António Guterres. Ne possédant aucune force d’action pour sanctionner les criminels de guerre, il plaide pour un cessez-le-feu urgent. En faisant ainsi, son rôle se limite à un rabbin lamentateur, un imam inopérant ou un prêtre impuissant qui implore Dieu durant ses prières pour arrêter ce génocide. Monsieur António Guterres, il est temps de fermer votre club de complaisances. Mes respect Monsieur Guerres ! Je m’excuse ce n’est pas lapsus ou une faute de frappe ! Vous avez perdu votre (T) à Gaza. Nous remarquons que dans votre club la voix des plus forts se tait quand les crimes au Rwanda, en ex-Yougoslavie et à Gaza sont mentionnés. Par contre, cette voix crie tout haut et condamne quand le génocide d’Auschwitz est à peine murmuré.

L’image lugubre d’Israël : La terreur bleue et la décadence morale C’est la fin du temps et la pourriture politique pollue notre monde ! Plus de morale ! Plus d’éducation ! Les sauvages inhumains veulent arriver à un prétendu nouvel ordre mondial sous les bombes et les missiles. Drôle de nouvel ordre mondial ! Un monde tracé par le bruit des armes et l’opium politique. Les images diffusées dans les réseaux sociaux décrivent bien l’avenir de ce monde et montrent le dessin probable d’un avenir incertain pour des enfants innocents. Qui dit mieux ? A Gaza, des cadavres sous les décombres et des bébés enterrés vivants sous des débris de béton. J’enchaine mes idées par les paroles de Biden : si Israël n'existait pas, il faudrait l'inventer. Une semaine après cette déclaration, l’extrémiste ministre de la culture sioniste, Amichay Eliyahu, nous annonce qu’Israël veut lancer une bombe atomique pour exterminer les enfants de Gaza. Les règles du syllogisme peuvent être appliquées : tous les sionistes sont des (...) Lire la suite »

Table ouverte pour un criminel de guerre

José FORT
Pour la troisième fois depuis l’élection de Macron, le criminel de guerre Netanyahu sera à Paris ce mardi. L’homme des 150 morts et milliers de blessés de Gaza en deux mois, l’homme des snipers qui ont assassiné vendredi une jeune infirmière de 21 ans, l’homme qui a pris en otage notre compatriote Salah Hamouri et la jeune Ahed Tamini, l’homme qui maintient emprisonnés des milliers de patriotes parmi lesquels Marwan Barghouti, le Mandela palestinien, l’homme qui fait procéder à des arrestations et à l’emprisonnement de plusieurs centaines d’enfants, va être une nouvelle fois reçu à l’Elysée avec tous le honneurs. Comme si de rien n’était. Le gouvernement israélien composé d’intégristes fascisants ne se limite pas à tuer, coloniser, emprisonner, humilier. Il vient de franchir un nouveau pas dans l’abject en décidant la construction d’une barrière maritime dans le nord de la bande de Gaza en se félicitant bruyamment de la construction « d’une digue fortifiée surmontée de barbelés dans la Méditerranée, la première (...) Lire la suite »
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Netanyahou a surpassé Colin Powell dans le mensonge et la manipulation

Kharroubi HABIB
Donald Trump ne se contentera pas d'annoncer le 12 mai prochain le retrait des Etats-Unis de l'accord international sur le nucléaire iranien. Il a également donné son feu vert à une intervention militaire contre Téhéran. Décision que son nouveau secrétaire d'Etat s'en est allé confirmer les 28 et 29 avril au roi d'Arabie Saoudite et au Premier ministre d'Israël dont les pays sont acquis à l'opération et avec lesquels il s'est entendu sur leurs contributions respectives à celle-ci. Pour la monarchie wahhabite, il s'agira du financement de l'agression en préméditation. Tandis que pour l'Etat sioniste, cela consiste outre la participation de son armée en combinaison avec celle des Etats-Unis à monter une opération d'enfumage de l'opinion internationale visant à lui faire croire que l'Iran s'est exposé à une intervention militaire en raison que ses dirigeants n'ont pas respecté les engagements qu'ils ont pris en signant l'accord sur le nucléaire. C'est ce à quoi s'est évertué lundi l'incorrigible menteur (...) Lire la suite »

Netanyahou crie encore au loup. Que manigance-t-il cette fois ?

Moon of Alabama
Mise à jour ci-dessous Le président américain Trump veut mettre fin à l'accord nucléaire (pdf) avec l'Iran et veut éliminer les forces iraniennes en Syrie qui soutiennent le gouvernement syrien. Quelque chose se prépare dans ce but. La semaine dernière, le général Joseph Votel, commandant du CENTCOM, le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, était en Israël. C’était la toute première visite d'un commandant du CENTCOM en Israël, pays qui travaille habituellement avec le commandement européen EUCOM. Hier, Pompeo, l'ancien directeur de la CIA qui est aujourd'hui secrétaire d'État, s'est rendu en Israël. Quelques heures plus tard, Israël a bombardé deux dépôts de munitions en Syrie, prétendument liés à l'Iran. Le but était clairement de provoquer une réaction de l'Iran. Le ministre israélien de la défense, Lieberman, vient d’aller à Washington et n'est revenu en Israël qu'aujourd'hui. Le Premier ministre israélien Netanyahou a clamé partout qu'il tiendrait une conférence de presse pour présenter (...) Lire la suite »

Rattrapé par les affaires de corruption, Netanyahu va devoir dégager

Jonathan COOK
Selon les observateurs, les jours du premier ministre israélien Netanyahou au pouvoir sont comptés depuis que la police enquête sur deux nouvelles affaires de corruption L'étau juridique s'est fortement resserré autour du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou que deux séries d’événements dramatiques ont plus que jamais fragilisé la semaine dernière. Il va être interrogé par la police dans le cadre de deux nouvelles affaires de corruption avant son départ pour les États-Unis, jeudi. La question n'est plus de savoir si Netanyahou sera obligé de quitter le pouvoir, mais de savoir quand, selon les analystes. Selon les médias israéliens, des personnalités importantes du Likoud de Netanyahou commencent à dire qu’il ne s’en sortira pas. Le gros problème de Netanyahou est la dislocation de ce qu’on appelle sa « boîte noire » - son cercle restreint de fidèles et d'assistants. Shlomo Filber, son ancien chef de bureau, a accepté la semaine dernière de devenir témoin à charge, ce qui a permis d’ouvrir une (...) Lire la suite »

« America First » garant béton de l’Etat sioniste

Kharroubi HABIB
La résolution votée en décembre dernier par le Conseil de sécurité dénonçant et condamnant la poursuite par Israël de la colonisation juive en territoires palestiniens occupés n'a été en rien dans la décision du Premier ministre Benyamin Netanyahou d'ordonner le démantèlement de la petite colonie « sauvage » d'Amona en Cisjordanie. Il y a été contraint par le jugement rendu par la Cour suprême de l'Etat sioniste ayant décrété illégale au regard de la loi de cet Etat la construction de cette colonie. Il se serait probablement dispensé de rendre exécutoire l'arrêt de justice s'il ne craignait pas que son obstruction lui vaudrait l'ouverture d'un conflit avec le pouvoir judiciaire qui serait assurément malvenu pour lui alors qu'il est sous le coup d'enquêtes juridico-policières visant à établir la réalité des soupçons de corruption dont il est l'objet. Tout en concédant par calcul le démantèlement de la colonie en question, Netanyahu a concomitamment rendu publique une autre décision prise par son cabinet : celle (...) Lire la suite »

Netanyahou enterre définitivement les Accords d’Oslo

Daniel VANHOVE

A l’issue des élections de dimanche dernier, le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahou a déclaré que le succès de son parti Likoud était une victoire pour son peuple : « ... nous venons de remporter une grande victoire pour le Likoud, le camp national et pour notre peuple... ».

De quel peuple parle-t-il ? De toute la population qui forme l’Israël d’aujourd’hui ? Ou de celles et ceux qui se revendiquent comme ‘juifs’ excluant de facto les Arabes qui y vivaient et y sont restés depuis la création imposée de cet Etat, malgré le fait qu’ils y soient continuellement discriminés et parfois même tués ? Ou encore s’agit-il de celles et ceux qu’il n’a de cesse de convier de par le monde, à venir peupler des colonies qu’il se fera un plaisir non dissimulé d’installer sur de nouvelles terres palestiniennes volées dans ce but ? Avec le fantasme d’un élargissement du Nil à l’Euphrate de cet Etat fabriqué sur une suite ininterrompue de mensonges ? Après une campagne électorale que beaucoup d’Israéliens ont trouvé des plus médiocre, le résultat est donc tombé : le 1er ministre sortant rempilera sans doute pour un quatrième mandat. Mais à vrai dire, le résultat de cette élection est-il pire que si le parti se disant ‘de centre gauche’ et qui se présentait comme le principal adversaire du Likoud de (...) Lire la suite »

Pourquoi je suis soulagé que Netanyahu ait gagné (The Electronic Intifada)

Ali ABUNIMAH

Beaucoup avaient espéré que Benjamin Netanyahu serait battu aux élections israéliennes d’hier. Je n’étais pas de ceux-là.

Beaucoup l’avaient déjà enterré – des sondages pré-électoraux montraient son parti, le Likoud, à la traîne derrière l’Union centriste prétendument du centre gauche, dirigée par Yitzhak Herzog et Tzipi Livni. Mais je gardais à l’esprit l’élection de 1996 où Netanyahu était universellement considéré comme le perdant bien après que les bulletins eurent été déposés. À la suite de l’assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin, on s’était attendu à ce que son successeur « pacifiste » Shimon Peres, qui avait lancé une invasion sanglante contre le Liban quelques mois plus tôt en espérant prouver à l’électorat sa compétence musclée en matière de « sécurité », gagne facilement. Mais le soir de l’élection, Netanyahu a dit à ses partisans, « Il est encore trop tôt, et la nuit est longue ». Pendant qu’on comptait les bulletins de vote, il avait pris de l’avance et il a battu Peres, assurant son premier mandat comme Premier ministre. Netanyahu a recommencé mardi. Alors que pratiquement tous les bulletins étaient comptés, le Likoud (...) Lire la suite »

Netanyahou va-t-il finir à La Haye ? (Al-Araby)

Jonathan COOK

L’adhésion palestinienne à la Cour Pénale Internationale (CPI) a mis en branle une série d’événements aux conséquences d’une grande ampleur potentielle, tant pour Israël que pour les Palestiniens.

Al-Araby – Le week-end dernier, le Fatah a posté sur sa page Facebook une image du Premier ministre Netanyahou à côté d’une potence, avec la légende : « Prochainement ... », accompagnée des plateaux de la balance qui figure dans le logo de la CPI à La Haye. C’est certainement le destin que beaucoup de Palestiniens souhaitent à Netanyahou pour ces prochains mois. La semaine dernière Mahmoud Abbas, le Président palestinien, a donc signé non sans réticence la demande d’adhésion au Statut de Rome, pavant la voie pour devenir membre de la CPI, après l’échec du vote au Conseil de Sécurité de l’ONU sur une résolution mettant fin à l’occupation pour 2017. Mais les loyalistes du Fatah, le parti d’Abbas, risquent d’être déçus. Il y a bien des obstacles à éliminer avant que quiconque en Israël, sans même parler du Premier ministre, ne vienne à la barre de La Haye sous l’accusation de crimes de guerre. Le premier test concerne les nerfs d’Abbas. Il faut 60 jours pour que la demande d’adhésion à la CPI prenne effet. (...) Lire la suite »
Pourquoi Benjamin Netanyahu et le dalaï lama sont restés chez eux

Deux absences remarquées aux funérailles de Nelson Mandela

André Lacroix

Les funérailles de Nelson Mandela ont été marquées notamment par l’absence remarquée de deux personnalités, celle du Premier ministre israélien et celle du dalaï-lama.
Benjamin Netanyahu a invoqué le coût du voyage en Afrique du Sud pour sécher les obsèques de Mandela. Quant au dalaï-lama, son porte-parole a déclaré : « logistically it’is impossible at this time ».

Les raisons alléguées (économiques ou logistiques) ne sont évidemment que des prétextes.

Netanyahu, premier ministre d’un pays pratiquant l’apartheid pouvait difficilement célébrer le champion de la lutte anti-apartheid. Il faut se souvenir qu'Israël a longtemps entretenu des relations très étroites avec le régime de l'apartheid, plus encore que nombre de pays occidentaux. Au point de pousser les États-Unis à menacer de remettre en cause leur généreuse aide militaire annuelle à l'État hébreu sous le gouvernement de Yitzhak Shamir (1986-1992), en raison de ses liens avec les autorités blanches de Pretoria. Netanyahu n’avait sûrement pas envie que certains fassent la comparaison entre les arrogants Afrikaners et les arrogants colons sionistes. Il n’aurait pas aimé que certains dénoncent l’apartheid pratiqué en Israël. Il n’aurait pas aimé qu’on lui rappelle le rôle joué par le boycott international dans la chute de l’apartheid en Afrique du Sud, en évoquant les conséquences prévisibles d’un boycott similaire sur l’État juif. Il n’aurait pas aimé qu’on lui rappelle l’intelligence de Frederik de (...) Lire la suite »