Sept poignards au coeur de notre Amérique latine.

dessin : Angel Boligan, Mexico blackcommentator.com

Je lis et relis des données et des articles élaborés par des personnalités intelligentes, bien connues ou peu connues, qui s’expriment dans divers médias et tirent leurs informations de sources que nul ne conteste.

Les peuples qui habitent la planète courent partout des risques économiques, environnementaux et militaires découlant de la politique des États-Unis, mais ceux qui vivent sur ce continent-ci, au sud de ce pays hégémonique, et qui en sont donc les voisins sont menacés par de bien plus graves problèmes.

La présence d’un Empire si puissant qui a disséminé sur tous les continents et sur tous les océans des bases militaires, des porte-avions et des sous-marins nucléaires, des bâtiments de guerre modernes et des avions de combat perfectionnés emportant toutes sortes d’armes, des centaines de milliers de soldats pour lesquels leur gouvernement réclament l’impunité absolue, constitue le pire des casse-tête pour n’importe quel gouvernement, qu’il soit de gauche, du centre ou de droite, qu’il soit allié des États-Unis ou non.

Le problème pour nous qui en sommes les voisins n’est pas qu’on y parle une autre langue et que ce soit une nation différente. Il y a des Étatsuniens de toutes couleurs et de toutes origines. Ce sont des gens pareils à nous et capables de n’importe quel sentiment, dans un sens ou un autre. Le drame, c’est le système qui s’y est développé et imposé à tous. Ce système n’est pas nouveau quant au recours de la force et aux méthodes de domination, car celles-ci ont prévalu tout au long de l’Histoire. Ce qu’il y a de nouveau, c’est l’époque que nous vivons. Aborder la question à partir de points de vue traditionnels est une erreur qui n’aide personne. Lire et savoir ce que pensent les défenseurs du système est bien plus éclairant, parce qu’il permet de prendre conscience de sa nature qui se fonde sur l’appel constant à l’égoïsme et aux instincts les plus primaires des gens.

Si l’on n’était pas convaincu de la valeur de la conscience et de sa capacité à primer sur les instincts, on ne pourrait même pas exprimer l’espoir d’un changement à n’importe quelle période de la très brève histoire de l’homme. Pas plus qu’on ne pourrait comprendre les terribles obstacles qui se dressent face aux différents dirigeants politiques des nations latino-américaines ou ibéro-américaines du continent. Tout compte fait, les peuples qui vivaient dans cette partie de la planète voilà des dizaines de milliers d’années jusqu’à la fameuse « découverte » de l’Amérique, n’avaient rien de latins, d’ibériques ou d’européens ; leurs traits étaient bien plus ressemblants à ceux des Asiatiques d’où proviennent leurs ancêtres. Nous le constatons de nos jours sur les visages des autochtones du Mexique, d’Amérique centrale, du Venezuela, de Colombie, d’Équateur, du Brésil, du Pérou, de Bolivie, du Paraguay et du Chili, un pays où les Araucans écrivirent des pages indélébiles. Les habitants de certaines zones du Canada et de l’Alaska conservent leurs racines indigènes avec toute la pureté possible. Mais sur le principal territoire des États-Unis, une grande partie des anciens habitants furent exterminés par les conquérants blancs.

Des millions d’Africains, tout le monde le sait, ont été arrachés de leurs terres pour travailler comme esclaves sur ce continent. Leurs descendants constituent la majorité de la population dans des nations comme Haïti et une grande partie des Antilles, et de vastes secteurs dans d’autres pays. Aux États-Unis, ils se comptent par dizaines de millions et constituent en règle générale les citoyens les plus pauvres et les plus discriminés.

Au fil des siècles, les États-Unis ont réclamé des droits privilégiés sur notre continent. A l’époque de Martà­, ils tentèrent d’imposer une monnaie unique basée sur l’or, un métal dont la valeur a été la plus constante au long de l’Histoire et sur lequel le commerce international se basait en règle générale. C’est à partir de Nixon que celui-ci s’est fondé sur le papier-monnaie imprimée aux Etats-Unis, sur le dollar, une devise qui vaut aujourd’hui vingt-sept fois moins qu’au début des années 70, ce qui est là une de leurs si nombreuses manières de dominer et d’escroquer le reste du monde. De nos jours, toutefois, d’autres devises se substituent au dollar dans le commerce international et dans les réserves en monnaies convertibles.

Si les devises de l’Empire se dévaluent d’une part, ses réserves en forces militaires augmentent de l’autre. La superpuissance, qui a monopolisé la science et la technologie les plus modernes, les a orientées dans une mesure considérable vers la mise au point d’armements. On ne parle plus seulement, désormais, de milliers de projectiles nucléaires ou du pouvoir destructeur des armes classiques ; on parle d’avions sans pilote manoeuvrés par des automates. Ce n’est pas là de la fantaisie. Certains avions de ce genre sont déjà utilisés en Afghanistan et ailleurs. Selon des rapports récents, l’Empire se propose dans un avenir relativement proche, en 2020, bien avant que la banquise antarctique n’ait fondu, d’inclure parmi ses deux mille cinq cents avions de combat mille cent F-35 et F-22 de la cinquième génération dans leurs versions chasse et bombardier. Pour avoir une idée de ce potentiel, il suffit de dire que ceux dont ils disposent sur la base de Soto Cano, au Honduras, pour l’entraînement des pilotes de ce pays sont des F-5 ; et que ceux qu’ils ont livrés aux forces aériennes du Venezuela, avant Chávez, au Chili et à d’autres pays sont de petites escadrilles de F-16.

Mais il y a encore pire : l’Empire projette, d’ici à trente ans, de faire piloter tous ses avions de combat, depuis les chasseurs jusqu’aux bombardiers lourds et aux avions citernes, par des robots.

Ce pouvoir militaire n’est pas une nécessité du monde : c’en est une du système économique que l’Empire impose au monde.

N’importe qui peut comprendre que si les automates peuvent se substituer aux pilotes de combat, ils peuvent aussi se substituer aux ouvriers dans de nombreuses usines. Les accords de libre-échange que l’Empire tente d’imposer aux pays de ce continent impliquent que les travailleurs devront faire concurrence à la technologie de pointe et aux robots de l’industrie yankee.

Les robots ne font pas grève, ils sont obéissants et disciplinés. Il existe maintenant des machines pour cueillir les pommes et d’autres fruits. On pourrait poser la même question aux travailleurs étasuniens : Où passeront les postes de travail ? Quel est l’avenir que le capitalisme sans frontières, à son étape de développement avancée, assignera aux citoyens ?

A la lumière de ces réalités et d’autres, les dirigeants des pays de l’UNASUR, du MERCOSUR, du Groupe de Rio et d’autres ne peuvent manquer d’analyser la très juste question que pose le Venezuela : à quoi servent les bases militaires et navales que les États-Unis veulent établir autour du Venezuela et en plein coeur de Notre Amérique ? Je me rappelle que voilà plusieurs années, quand les relations entre la Colombie et le Venezuela, deux nations soeurs par la géographie et l’histoire, s’étaient dangereusement crispées, Cuba avait promu en silence des mesures de paix importantes entre elles. Comme Cubains, nous ne stimulerons jamais la guerre entre des pays frères.

L’expérience historique, la destinée manifeste proclamée et appliquée par les États-Unis et la faiblesse des accusations lancée par la Colombie contre le Venezuela : fournir des armes aux FARC, de pair avec les négociations en cours par la première en vue de céder sept points de son territoire aux forces aériennes et navales des États-Unis, contraignent forcément le Venezuela à dépenser dans des armes des moyens qu’il pourrait utiliser pour impulser l’économie, les programmes sociaux et la coopération avec d’autres pays de la région moins développés et possédant moins de ressources. Le Venezuela ne s’arme pas contre le peuple frère colombien : il s’arme contre l’Empire qui a déjà tenté de liquider sa révolution et qui prétend aujourd’hui installer ses armes de pointe aux abords de sa frontière.

Ce serait une grave erreur de penser que la menace est braquée uniquement contre le Venezuela : elle vise tous les pays du Sud du continent. Aucun d’entre eux ne pourra éluder cette question et plusieurs d’entre eux se sont déjà déclarés dans ce sens.
Les générations présentes et futures jugeront leurs dirigeants à la conduite qu’ils adopteront aujourd’hui. Il ne s’agit pas seulement des États-Unis, mais des États-Unis et du système. Qu’offre-t-il ? Que cherche-t-il ?

Il offre le Traité de libre-échange des Amériques (ALCA), autrement dit la ruine anticipée de tous nos pays, le libre-transit des biens et capitaux, mais non celui des personnes. Les USA ont maintenant peur que leur société opulente et surconsommatrice ne soit inondée de Latinos pauvres, d’Indiens, de Noirs et de métis, ou de Blancs sans emploi dans leurs propres pays. Ils expulsent tous ceux qui font des fautes ou sont de trop. Ils les tuent bien souvent avant qu’ils ne puissent entrer, ou les renvoient comme des troupeaux quand ils n’en ont plus besoin. On compte douze millions d’immigrants latino-américains et caribéens illégaux aux États-Unis. Une nouvelle économie vient de voir le jour dans nos pays, surtout parmi les plus petits : les envois de fonds familiaux. Quand elle éclate, la crise frappe surtout les immigrants et leurs familles. Parents et enfants sont cruellement séparés, parfois pour toujours. Si l’immigrant a l’âge du service militaire, on lui propose de s’engager pour combattre, à des milliers de kilomètres de distance, « au nom de la liberté et de la démocratie ». Au retour, s’il ne meurt pas, on lui concède le droit de devenir citoyen des États-Unis. Comme il est maintenant bien entraîné, on lui offre la possibilité de s’enrôler non comme soldat de métier, mais bel et bien comme soldat civil des compagnies privées qui prêtent service dans les guerres de conquête impériales.

Il existe d’autres très graves périls. Les dépêches n’arrêtent pas de nous parler des émigrants mexicains et d’autres pays de la région qui meurent en tenter de franchir la frontière actuelle entre le Mexique et les États-Unis. En fait, bien plus de personnes meurent tous les ans sur ce mur-là que sur le fameux mur de Berlin en presque vingt-huit ans !

Le plus incroyable, c’est qu’on parle à peine dans le monde d’une autre guerre qui fauche des milliers de vies tous les ans : en 2009, elle a déjà tué plus de Mexicains que la guerre menée par Bush contre l’Iraq durant toute son administration n’a tué de soldats étasuniens !

Cette guerre-là au Mexique a éclaté parce que les États-Unis constituent le plus gros marché de drogues au monde. Et pourtant, il n’existe pas de guerre aux USA entre la police et l’armée, d’une part, les trafiquants de drogues, de l’autre : cette guerre a été exportée au Mexique et en Amérique centrale, mais surtout au Mexique, le plus proche des USA ! Les images de cadavres entassés que nous transmet la télévision et les nouvelles de personnes assassinées dans les salles d’opération mêmes où on tentait de leur sauver la vie sont horrifiantes. Mais aucune ne provient des États-Unis…

Cette vague de violence et de sang s’étend peu ou prou dans les pays sud-américains. D’où provient l’argent sinon de cette source infinie que constitue le marché étasunien ? Parallèlement, la consommation tend à s’étendre aux autres pays de la région, causant encore plus de victimes et de dommages, directs ou indirects, que le sida, le paludisme et d’autres maladies ensemble.

L’Empire, dans ses plans de domination, alloue d’énormes sommes aux organes dont la mission est de mentir à l’opinion publique et de l’intoxiquer. Il peut compter là -dessus sur la complicité absolue de l’oligarchie, de la bourgeoisie, de la droite intellectuelle et des médias.

Ces organes sont des experts quand il s’agit de faire connaître les erreurs et les contradictions des hommes politiques.

Le sort de l’humanité ne saurait rester aux mains de robots convertis en personnes ni de personnes converties en robots.

En 2010, l’administration étasunienne dépensera 2,2 milliards de dollars, par département d’État et US/AID interposés, pour promouvoir sa politique, soit 12 p. 100 de plus que Bush à sa dernière année à la présidence, dont 450 millions seront destinés à prouver que la tyrannie imposée au monde signifie démocratie et respect des droits de l’homme.

L’Empire ne cesse de faire appel aux instincts et à l’égoïsme des êtres humains ; ils méprisent la valeur de l’éducation et de la conscience. Le peuple cubain a fait preuve de sa capacité de résistance durant cinquante ans. La résistance est l’arme à laquelle les peuples ne peuvent jamais renoncer : les Portoricains sont parvenus à stopper les manoeuvres militaires à Vieques en s’installant sur les champs de tir.

La patrie de Bolà­var, dont on sait le rôle historique qu’elle a joué dans les guerres d’indépendance des peuples américains, est aujourd’hui le pays qui inquiète le plus l’Empire. Les Cubains qui y prêtent service comme spécialistes de la santé, éducateurs, professeurs d’éducation physique et de sport, informaticiens, techniciens agricoles et dans d’autres domaines, doivent tout donner dans l’exercice de leurs devoirs internationalistes pour prouver que les peuples peuvent résister et être les tenants des principes les plus sacrés de la société humaine. Sinon, l’Empire détruira la civilisation et jusqu’à notre espèce.

Fidel Castro Ruz
Le 5 août 2009

COMMENTAIRES  

08/08/2009 12:45 par Vladimir

l’auto apprentissage de la desobeissance civile de masse a partir d’experiences (traduction automatique faute de mieux) :

Renverser un coup, Partie I : Les dilemmes pour le Régime de Honduras

Posté par Al Giordano - 7 août 2009 à 9:56 am

Par Al Giordano

Samedi dernier, lors d’une réunion publique sur pied à la hâte à Tegucigalpa, plus d’une centaine de militants de base les participants à la résistance civile du Honduras et de certains de ses dirigeants se sont connus à parler avec Ivan Marovich, le vétéran de la résistance serbe qui avait été invité par les collectivités locales et national anti-coup d’organismes de partager ses expériences.

Il a été l’une des trois sessions, et la seule réunion publique des trois. Presque immédiatement après l’achèvement de la projection du film Bringing Down un dictateur (vous pouvez la regarder via YouTube en six parties début ici) sur le mouvement serbe qui a renversé le gouvernement de Slobodan Misolevic, une tempête de vent dehors ramené une lumière pôle, et avec elle le fils électriques qui éclairaient la salle.

Le Q & A session a donc été tenue dans l’obscurité, et pourtant personne n’a quitté. Chaque participant est resté pendant plus d’une heure avec des questions et des commentaires à partager. Le manque de lumière dans la fenêtre de la salle prévue le sentiment d’une réunion de métro de la résistance.

Une des questions était :

Q. Comment pouvons-nous causer un casse-tête pour la dictature ?

Marovich répondu :

C’est une très bonne question, parce que maintenant nous sommes de plus en plus à la dynamique de résistance populaire.

Au cours de notre lutte, tous les matins où nous réunir, nous nous poser la même question : comment pouvons-nous donner un mal de tête, le régime d’aujourd’hui ?

Ce qui importe maintenant est de savoir qui va faire le prochain mouvement.

Si le régime de la prochaine étape, vous devez réagir.

Si vous faites le premier pas, alors ils doivent réagir.

L’ensemble du jeu est de calculer les prochaines étapes, de mettre l’adversaire dans une situation où il ne peut pas réagir bien.

Vous pouvez voir comment cela évolue dans le temps. Lorsque nous étions encore petits, peut-être dix personnes, et les dirigeants de l’opposition a été exécuté à l’extérieur du pays ou arrêtés, nous avons une très petite organisation. Si l’on pouvait obtenir ce nombre de personnes dans un théâtre, nous aurions été heureux. Qu’est-ce que nous voulions, c’était une petite mais puissante provocation. Et c’est à ce moment que nous avons utilisé du théâtre de rue. Qu’est-ce que nous voulions avoir quelque chose qui va provoquer une réaction du régime et de faire paraître stupide.

C’est ce que nous avons appelé un « dilemme de l’action".

Le dilemme des actions sont des actions qui mettent l’adversaire dans un dilemme.

Permettez-moi de vous raconter une histoire populaire serbe. L’histoire s’appelle The Dark Realm, et il va comme ceci :

Il était une fois un roi qui est allé avec ses amis sur un chemin. Et ils sont entrés dans un pays qui est totalement noir. Vous ne pouvez pas voir quoi que ce soit. Ils sont venus à travers de petites pierres. Quelqu’un a entendu une voix, et il a dit, "toute personne qui prend un peu de ces pierres, il va le regretter, et ceux qui ne prennent pas les pierres, ils vont le regretter aussi." Alors, ils ne savaient pas quoi faire.

Certains ont dit : « Je vais le regretter donc je mieux de ne pas y toucher." D’autres ont dit, « Je vais le regretter toute façon donc je mieux prendre quelques pierres."

Et quand ils ont quitté la terre sombre ils ressemblaient à des pierres et ils ont réalisé qu’ils étaient les diamants. Et ceux qui ont eu aucun regretté. Et ceux qui les ont pris, ils ont regretté de ne pas prendre plus.

Donc, ce que nous voulions, c’est un dilemme d’action dans lequel l’adversaire va regretter tout ce qu’il fait.

La première chose que nous avons fait, lorsque nous étions encore une dizaine de personnes, est que nous avons pris un gros canon et un bâton de baseball. Nous avons écrit sur le canon : "L’argent de Milosevic". Il a dit que nous sommes d’argent pour la collecte de Milosevic à la retraite. Si vous avez de l’argent, mettez dans le tonneau. Si vous n’avez pas d’argent, battu sur le canon. Et la photo de Milosevic est sur le baril. Nous avons donc mis sur la rue et est parti.

La marche populaire de lire les signes et a commencé à frapper le baril. En raison de ce bruit, les quatre autres personnes sont venues. Et quand ils ont commencé à frapper tout le monde, il le baril. Cela fait un bruit très fort. Enfin, quelqu’un a appelé la police. La police est venue et a demandé, "Qui est le baril est-ce ?" Personne ne savait. La police ne savait pas quoi faire.

Si la police a quitté le canon là -bas, les gens se cogner garder le canon. Si ils ont pris le baril, bien, ce n’est pas leur travail. Enfin, quelqu’un leur a ordonné de prendre le canon. Nous avons pris des photos d’eux et leur a donné à la presse qui a signalé, "arrestation par la police BARREL." Alors, quel que soit ils le font, ils vont le regretter. Et ils ont regretté, car dès le lendemain de chaque ville dans le pays a un canon dans sa place de ville.

Ceci est un exemple de comment créer des maux de tête pour l’adversaire. Le système, le régime, ils disposent de procédures. Ils ont leur façon de faire. Ils ne comptent pas sur la créativité. Ils ne reposent pas sur de prendre l’initiative. Ils dépendent totalement de leurs procédures et sur le suivi des commandes. Ils ne savent pas comment réagir dans certaines situations. Et c’est quand ils commencent à faire des erreurs.

Comme le dit le dicton, ne jamais interrompre votre adversaire quand il commet des erreurs.

Une chose est le système aime manifestations. Ils savent comment réagir face à des manifestations. Ils savent compter beaucoup de gens sont dans la rue, combien de policiers sont nécessaires, combien de gaz lacrymogènes, peut-être un canon à eau. Ils savent tout cela. Mais s’ils voient le baril dans les rues et ils arrestation et puis il ya tous les barils sur la place, ils ne savent pas quoi faire.

L’importance de prendre des initiatives pour mettre l’adversaire - le régime putschiste - sur les cornes d’un dilemme, c’est une tactique qui est de plus en plus mis en oeuvre par le Honduras de résistance civile, souvent à un niveau décentralisé.

Après les barrages routiers qui ont paralysé le pays sur trois jeudis et vendredis en Juillet a commencé à avoir des rendements décroissants quand la police nationale et les Forces armées ont attaqué et dispersé à la violence, la résistance civile à un nouveau type de protestation qui a débuté le mercredi et se déroule sur une vingtaine de routes tout au long de la plus peuplée des couloirs du Honduras. Toutes ces marches convergeront début de la semaine prochaine sur les deux plus grandes villes du pays, Tegucigalpa et San Pedro Sula, qui sont au nombre de quatre heures d’écart les uns des autres.

L’accord de toutes les organisations locales le long des affluents de mars est de ne pas bloquer le trafic de cette période, mais, plutôt, de marcher sur le bord de la route, et qu’ils Voyage d’environ 20 kilomètres (12 miles) par jour pour atteindre leur destination. Dans chaque ville le long du chemin, ils vont organiser des manifestations publiques et des appels sur les gens à se joindre à eux dans la mars. Déjà , des dizaines de milliers de personnes marchant le long de la côte de toutes les routes principales au Honduras.

"Nous ne savons même pas dans quelle mesure nous aurons aujourd’hui, mais nous voulons avancer et de 20 km sur la route les gens commencent déjà à se joindre à nous », a déclaré le marcheur Esly Banegas à la lettre d’information de Radio Progreso :

A 9 heures mercredi matin, le Père Andrés Tamayo de l’Eglise catholique a commencé à marcher avec les autres de son état de Olancho vers Tegucigalpa. "Nous n’avons pas de forces de sécurité", at-il dit à la station de radio, "la sécurité est notre paix ».

De l’extrémité est de la côte de l’Atlantique, un autre à gauche de mars La Entrada, Copán. Une autre branche de la gauche de Tela mars, dans l’état de Atlántida. Tous deux ont été dirigés en direction de San Pedro Sula. Un appel a été émis aux membres du public pour soutenir le mars le long du chemin avec de la nourriture, l’eau et de la médecine.

Comme vous pouvez le voir sur les photos ici d’un seul qui affluent de mars, a envoyé à Narco Nouvelles laïcs missionnaires catholiques par John Donaghy, le long de la route entre Santa Rosa de Copán et San Pedro Sula, les manifestants se tiennent sur le côté de la route . Ils ne bloquent pas le trafic.

Le dilemme, ils prévoient le coup de ce régime : Si il envoie la police et l’armée pour attaquer le pacifique mars, le régime ne concerne pas seulement autoritaire, mais stupide. Si ce n’est pas envoyer de forces de répression à l’attaque de mars, le nombre de personnes qui vont converger dans les deux plus grandes villes du pays, mardi prochain, sera de nouveau la preuve et bouleversants, comme le 5 Juillet fois plus nombreux que les Honduriens, des centaines de milliers, sont mobiliser contre le coup que d’avoir montré à tous les pro-coup rallyes combinés.

Parfois, un dilemme de l’action peut se tourner l’ennemi de l’initiative contre le régime à mettre sur la défensive.

Un exemple de la façon dont les tableaux de l’initiative sont tournées, c’est l’histoire de cette semaine sur le régime de l’ordre de fermer Radio Globo et ses 15 stations à travers le Honduras.

Là , le régime a pris l’initiative. Il a délivré une lettre disant "vous devez cesser d’émettre." Radio Globo a choisi de réagir d’une façon qui fait de la cornes du dilemme de retour contre le régime. Elle ne tient pas compte de la commande. Vous pouvez écouter en direct en ligne - cliquez à l’endroit où il est dit "Escuchanos Aquà­" - et pour vous confirmer que trois jours plus tard, le « fermé » est toujours la station de radio diffusion, toujours en direct des appels téléphoniques du public, encore briser le blocus de l’information comme un centre national d’information sur la résistance civile de tous les coins du pays.

Si le régime est en cours pour l’éteindre, il va devoir le faire par la force, ce qui provoquera un scandale national et international et d’autres montrent que sa prétend protéger les libertés et la démocratie sont objectivement faux. Si le régime, de même, ne pas envahir la station par la force, il rappelle à tous qu’il est faible, qu’il ne peut pas appliquer ses propres ordonnances, et que ce n’est pas vraiment comme dans le contrôle qu’il prétend être. Et chaque jour qui exploite une station de radio sous la menace de fermeture, il a de plus en plus les auditeurs, car il est ajouté le théâtre de l’écoute pour savoir quand ou si elle est fermée. Le régime est donc sur les cornes d’un dilemme.

Autre exemple : Hier, le syndicat des contrôleurs du trafic aérien au Honduras a entamé une grève dans tous les aéroports du pays, expressément pour protester contre le coup d’etat. Ses travailleurs ont refusé de signer les documents sur chaque plan de vol prévu ou non dans le pays, conformément aux lois de l’aviation internationale et des traités. Cet arrêté tous trafic aérien pendant au moins quatre heures la nuit dernière. (Et maintenant, vous pouvez déduire une des raisons pour laquelle votre correspondant, des devoirs pour se conformer à cette semaine dans un autre pays, le Honduras a glissé hors de la veille.)

Le trafic aérien grévistes ont mis le régime à un autre dilemme : on pourrait laisser la grève et ont un seul pays, sans accès ou d’évacuation par voie aérienne, paralysant importants intérêts commerciaux et des services de courrier express. Ou il pourrait envoyer des troupes en régime coup de faire un travail qu’ils ne sont pas formés à faire, ce qui signifie que si des erreurs sont faites et Dieu de la sécurité publique de passagers ou de personnes sur le terrain est menacé, il sera sur le régime de la tête.

Le régime a envoyé dans l’uniforme des croûtes à présent directement trafic aérien commercial, un emploi, ils ne sont pas formés à le faire, en violation des traités de l’aéronautique et de lois. Maintenant, les compagnies aériennes internationales sont placés dans leur propre dilemme : pour continuer à voler et à l’extérieur du pays en plus dangereux et des conditions illégales, ou à la terre de leurs vols.

La même chose s’est produite avec l’hôpital de travailleurs grève qui a commencé la semaine dernière. La plupart des hôpitaux au Honduras sont maintenant remplis de militaires, sous prétexte de faire le travail des médecins et des infirmières. Si elles peuvent réellement faire, ce travail reste à voir. Pendant ce temps, des centaines de soldats dans une armée de 9000 ne sont donc détournés des tâches habituelles de répression et d’attaquer l’opposition pacifique.

Le régime de mauvais choix dans la manière de réagir face aux dilemmes posés par les contrôleurs de la circulation aérienne et de l’hôpital de travailleurs l’ont conduit à étendre les limites de ses forces de répression mince. Cela donne d’autres théâtres de la résistance civile d’un peu plus de marge de manoeuvre de manoeuvre.

Une chose qui est devenu très clair de ma déclaration de Comayaqua, Tegucigalpa, Catacamas, San Pedro Sula et de points entre les deux, par le biais de discussions avec les membres de la résistance civile, c’est que les meilleurs organisateurs d’entre eux commencent à se réveiller chaque matin avec cette même question : Comment pouvons-nous créer un casse-tête pour le régime d’aujourd’hui ?

Ces maux de tête, de plus en plus nombreuses et les endroits décentralisés de commencer à livrer « la mort d’un millier de coupures » pour le régime, dont le seul espoir de garder le contrôle est de maintenir la communauté nationale et internationale la conviction que, si légitimes ou illégitimes, à moins est en contrôle. Mais la croissance rapide de ces « dilemme des actions" sont une peinture encore plus l’image d’un coup régime qui n’est pas très en contrôle, qu’il est incapable de gouverner.

Cette réalité - et non pas sur des arguments si le coup était "légal" ou non - est la plus dévastatrice de toute chose pour régime. Une fois qu’il devient clair que le régime ne se trouve pas dans le contrôle, la perception que l’on peut sortir l’agitation diminue considérablement, et il commence à perdre la première couche de son soutien illusoire : le consentement par le silence de ces secteurs qui veulent tout simplement le retour éventuelle « gagnant » du conflit.

Le régime putschiste - le soutien pour lui ou de l’acceptation réticente - est construite sur une illusion, celle qui prétend qu’il est « le contrôle ».

Le dilemme des actions de la base sont de démontrer, par une plus grande fréquence et de volume de tous les jours, que le régime putschiste est pas beaucoup de contrôle, et est en train de perdre son emprise tous les jours.

Nous allons discuter de la façon dont le soutien (et l’apathie) que la proposition d’un régime de ressembler à coup la forme d’un oignon, et le succès des mouvements de résistance civile - avec des exemples de comment cela fonctionne au Honduras - conception de leurs actions à décoller efficacement les couches que de l’oignon jusqu’à ce que le coup d’Etat de gauche sont divisés, isolés, seuls, abandonnés et très peu de temps après que, chassés du pouvoir ....

http://narcosphere.narconews.com/thefield/toppling-coup-part-i-dilemmas-honduras-regime

08/08/2009 15:53 par Amaru

Ouf ! Pour le commentaire de Vladimir...

L’article de Fidel Castro est absolument juste et démontre une grande âme.

Cependant, j’ose ajouter une petite nuance : les Etats-Unis ne se sont faits que par l’envahissement, la ruse, le meurtre, le saccage, le viol, l’extermination. Or, ce n’était pas un Système qui opérait mais bien les hommes, de vrais hommes... qui par leur retour à leurs instincts et à leur égoïsme, (les deux... générés par l’expatriation obligatoire..., pour beaucoup, pour s’échapper du mouroir assuré de l’Europe...) qui ont imposé cet esprit.

Mais, moi-même, je dois me corriger un peu : les Conquistadores n’étaient point animés par la survie, ils étaient partis pour aller chercher fortune. D’où venait donc leur culte de leur égoïsme et de leurs instincts primaires ?

Cet esprit-là a fait l’Europe depuis les conquêtes romaines et le meltpot issu des invasions du premier millénaire si bien que les nations se sont faites et se sont maintenues sur la culture de cet esprit...

Mais il faut aller plus loin, et se demander si le christianisme n’a pas été le grand vecteur de cet esprit. Souvent, l’élimination des indigènes s’est accomplie en son nom, au nom de sa croix, de son crucifix !

Et le Christianisme, lui, n’est-il pas issu d’une idéologie des "élus"...? C’est-à -dire tout un style qui permet de s’imposer, de dominer, d’envahir, de piller... etc. Lisez comment les hébreux ont conquis le pays qui est aujourd’hui la Palestine et vous comprendrez cet esprit.

Cet esprit, ils le tiennent eux-mêmes de l’Empire Thébain et de son culte de Seth l’exterminateur d’Osiris, le trop humain...

Et les Thébains sont issus de quoi, de qui ? Des Chamites primitifs d’avant l’ère Thinite qui ont été asservis par les Ghassouliens, peuple sémite. (ébauche d’un peuple supérieur...)

Donc, l’esprit de ce grand mal est cela-même : le sentiment d’être élu, d’être supérieur et d’avoir le devoir de réduire et diriger les autres... quitte à les exterminer... s’ils sont récalcitrants.

C’est ce qu’a finalement donné l’Europe avec l’Amérique. Il ne faut pas oublier que le nazisme est avant tout né en Amérique étasunienne ! Il y est aussi retourné car c’était son nid... Et il ne faut pas se leurrer en ne voulant pas comprendre que les Seigneurs financiers de Wall Street et de la City de Londres comme d’ailleurs, l’AIPAC, le C.F.R. et tant de nombreuses officines étasuniennes sont du même Bord !!!

Aujourd’hui, nous voyons un monde dominé par quelques énormes financiers, de vrais requins plus requins que les requins... tissant sans relâche... d’immenses réseaux d’influence et de trames de fils transparents pour manipuler leurs marionnettes...

Mais il serait vain de les isoler et de dire que c’est là qu’est circonscrit le mal. En fait, ils ne sont eux-mêmes que des monuments d’énormité au sein d’une foule qui pense exactement comme eux, de gens qui veulent ce que eux veulent, qui rêvent d’être eux..., une foule issue du pillage, du saccage, des rapines et qui demande à ce qu’on invente de nouvelles amériques sur Mars, sur ailleurs, toujours ailleurs... Une population qui demande toujours plus et dont, en une certaine forme, le nucléaire avec sa radio-activité ingérable autant que le génie génétique avec ses OGM et ses manipulations sur le vivant, offrent ou tentent d’offrir à la faim et aux égoïsmes de tous... en attente de toujours mieux, un nouvel Hybris à venir, une nouvelle démesure à perpétrer, un nouveau pillage à assurer, tout un univers vierge dont ils se repaisseront.

Ne croyez pas que les gens qui vont occuper l’Iraq ou ceux qui combattent les talibans y vont avec mauvaise conscience, obligés malgré eux par un système. Bien au contraire ils y poussent car ils sont tous issus de cet esprit.

Il n’y a pas de "malgré nous", il n’y en a jamais eu, sans quoi le système aurait explosé.

Mais merci à Fidel Castro de démontrer que finalement la CONSCIENCE se trouve à Cuba, au Vénézuéla, peut-être en Bolivie, peut-être en Equateur... Merci.

Elle est peut-être aussi en Iran malgré l’Islam mais grâce à son peuple, peut-être en Russie malgré les oligarques, mais grâce à son peuple, peut-être en chaque lecteur du Grand Soir malgré le système ambiant et l’immensité des conformistes.

08/08/2009 17:49 par Camille Loty MALEBRANCHE

Cher Amaru,
N’est-il pas de mauvaise foi que de pointer le christianisme pour la bêtise humaine ? La chrétienté a fait usage de la bible pour les pires crimes de l’histoire je ne vois pas en quoi cela implique le Christ ­. Il s’agit des bas instincts pervers des européens voleurs et tueurs arrogants et racistes. Par ailleurs, partout des hommes prennent des rudiments de la religion pour maltraiter d’autres hommes.

Et puis, en matière de comportements criminels, les États-Unis sont réellement fondés dans le crime des conquêtes territoriales mortelles contre les amérindiens. L’Europe et les É-U., quelle différence dans la mentalité colonialo-esclavagiste ? Je ne vois pas ! Ce sont des colons blancs d’origine européenne qui ont reproduit les horreurs prédatrices européennes à l’échelle des États-unis d’abord, puis du continent américain...

08/08/2009 20:00 par Anna

Intervention remarquable de F. Castro (c’est pas Sarko ou Obama-le-top-modèle-qui-lisait-sur-un-prompteur qui en seraient capables), d’ailleurs, j’avais commencé à me défaire de la propagande anti-cubaine à partir du moment où j’ai commencé à lire d’autres sources sur le net (faut dire aussi que le livre de Ignacio Romanet qui lui donnait la parole pour qu’il livre ses arguments a aussi beaucoup aidé).

En ce qui concerne les attaques récentes de l’Empire contre l’Amérique latine, voilà ma modeste contribution :

A propos du coup d’état au Honduras, je pense que le peuple peut renverser la vapeur même s’il y va à mains nues (comme l’a fait le peuple vénézuélien par le passé, en 1989 et en 2002). Même s’il a évoqué une possible aide militaire vénézuélienne à Zelaya, je pense que Chavez a conscience du piège tendu par les USA et les putschistes : qu’on se souvienne de la crise Equateur/Colombie de mars 2008, quand le narco-paramilitaire colombien Uribe a bombardé l’Equateur (et trouvé des ordinateurs indestructibles des FARC sous les décombres, la bonne blague !), Chavez s’était aussi emporté verbalement (en plus c’était plus proche de lui que le Honduras) et averti qu’il soutiendrait militairement Correa.
Là les USA aussi l’avaient provoqué indirectement, mais il a su gérer la crise (même si les relations entre l’Equateur et la Colombie sont toujours tendues, et c’est normal quoi, un BOMBARDEMENT soi disant pour légitime défense !!!!). Maintenant, la Colombie va accepter SEPT nouvelles bases militaires sur son territoire ! Rappelons qu’en 1999 début du Plan Colombie, le pays était 1er exportateur de cocaïne, en 2009 c’est toujours le cas, je me demande où est l’efficacité de l’aide américaine...

Ce golpe hondurien est également un avertissement lancé au Salvador, qui a récemment porté l’ex-guerrillero (invaincu par les armes) Mauricio Funes à la présidence, et qui a manifesté son intérêt à une adhésion à l’Alba : Hillary Clinton était présente à la cérémonie d’investiture (une secrétaire d’état des USA qui assiste à une cérémonie d’investiture d’un pays si minuscule que le Salvador !). Sa présence était aussi une sorte d’avertissement lancé à Funes manière de dire : "On t’a à l’oeil, si tu décides de virer gaucho comme Zelaya" …
Un autre exemple en apparence pas lié à ces deux pays : le "scandale sexuel" de Fernando Lugo, président du Paraguay depuis 2008 (actuellement membre observateur de l’Alba) : Lugo est un ex-évèque, et est sorti récemment l’affaire de ses paternités. Comment ne pas y voir une manipulation médiatique destinée à le démolir ? S’il a menti à l’église du temps où il était prêtre où est le problème vis-à -vis de sa politique et d’une future réforme agraire INDISPENSABLE pour les milliers de paysans sans terre (n’est-ce pas Lula ?).

Bref, moi je vois dans ce qui se passe actuellement au Honduras, les nouvelles bases militaires en Colombie, la "surveillance" du Salvador, et les affaires de moeurs de Lugo la MÊME stratégie pour liquider l’Alba.
Et quand je pense que les bouffons de l’hebdomadaire Marianne (soit disant indépendant) titrait il y a quelques semaines un truc du genre "Obama la vraie rupture (avec l’Iran, Chavez, and Co)" -curieux cette manie qu’ont les journaleux de toujours rapprocher l’Iran du Venezuela, deux pays radicalment différents-.

09/08/2009 03:13 par Amaru

Très cher Camille, apprenez à lire, je n’ai jamais impliqué le Christ qui semble vous être si cher... Et cela, pour l’unique raison, c’est que je n’y crois pas du tout à votre Christ. Mais vraiment pas du tout ! (Et je suis un ancien élève des frères des écoles chrétiennes...) Ce n’est qu’une fiction, votre Christ, fiction largement montée et utilisée après maintes manipulations par les Pères de l’Eglise avec des visées politiques et idéologiques... à propos d’un fait hypothétiquement réel mais qui n’a rien à voir avec ce qu’en a fait l’Eglise et les divers courants de la chrétienté. Ce fut d’abord un vecteur d’empire et rien d’autre. Une immense arnaque qui a maintenu l’Empire Romain pendant quelques siècle et gardé jusqu’à nos jours : son esprit.

Quant au massacre des Amérindiens que vous me rappelez comme si je l’avais ignoré alors que cela est évoqué dans mes premiers mots, j’ose un peu sourire, car je suis un ethnologue de profession autant qu’un philosophe de même profession, mais assurément un homme qui a consacré quarante annnées de sa vie au monde amérindien ! Je n’ignore nullement la nature des Yankees ! Mais je crois qu’il est utile de chercher un peu plus profondément que ce qui colle aux événements.

Cela dit, en toute amicalité...

09/08/2009 11:39 par Vladimir

Merci de se rappeler que les 7 bases US en Colombie sont prevues d’etre operationnelles en 2019 ?, rien n’est joué...

Cette semaine tout se joue au Honduras et nous avons la chance de beneficier sur place du tandem Al Giordano + TELESUR

Al Giordano un journaliste derangeant :

Bref historique

Mexique : le banquier n’aime pas les Narconews

Le site indépendant d’informations sur le trafic de drogue, Narconews, est menacé par la banque nationale du Mexique. Son président l’attaque pour diffamation devant les tribunaux américains.

"Pour nous, Traffic n’est pas un film, nous le vivons tous les jours." Al Giordano, éditeur du site Narconews, spécialisé dans la politique anti-drogue et le narcotrafic, pourrait quand même réaliser un bon thriller à partir de son histoire. Tous les ingrédients y sont : menaces, drogues, dirigeants de grandes entreprises et Internet. En bref, deux journalistes utilisent le Net pour accuser l’un des banquiers les plus puissants du Mexique d’être un trafiquant de drogue. Pas mal comme synopsis…

Depuis le 18 avril 2000, Al Giordano, ancien journaliste du Boston Phoenix, informe quotidiennement des milliers d’internautes sur les problèmes du trafic de drogue en Amérique latine et aux USA (voir article de Transfert). C’est là que le bât blesse. Que l’on dise que les Latinos exportent de la drogue, passe encore . Mais que l’on ose critiquer la politique anti-drogue des Gringos… Le journaliste a été menacé de mort à plusieurs reprises. Pour se protéger, il ne communique que par mail, depuis une adresse Hotmail, et seules quelques personnes savent où il se trouve, quelque part entre le Mexique et le sud des ...tats-Unis.

Réfutation en bloc Pourtant, c’est du côté mexicain qu’il faut chercher les derniers ennuis d’Al Giordano. Le journaliste, son site, et l’un de ses collègues (Mario Renato Menéndez, directeur de l’hebdomadaire papier et en ligne Por Esto), sont poursuivis pour diffamation par Roberto Hernández, propriétaire de la banque nationale du Mexique (Banamex, privatisée en 1997). Accusé d’avoir publié sur Narconews plusieurs articles sur de supposés transports de cocaïne organisés par le banquier, Al Giordano réfute en bloc la diffamation. "Tout ce que j’ai publié est vrai, documenté, vérifié et encore facilement vérifiable », explique le journaliste.

Roberto Hernández a déjà tenté à deux reprises de faire taire Narconews et les deux journalistes, sans succès. Les tribunaux mexicains ont rejeté à chaque fois la requête du banquier. La dernière décision de justice datant de 1999, surprenante quand on connaît l’ampleur de la corruption régnant au sein du système judiciaire mexicain, reconnaissait même que «  le reportage incriminé reposait sur des faits réels ». Comment pouvait-il en être autrement ? Les photos publiées dans Por Esto et reprise sur Narconews montraient une livraison de cocaïne sur la plage privée du patron de Banamex… Suite à ces deux revers, Roberto Hernández adoptait une autre stratégie. Au cours d’un débat à l’Université de Columbia en février 2000, les journalistes ont réitéré leurs doutes sur le banquier et ont confirmé que, selon eux, «  Roberto Hernández était un narcotrafiquant et qu’il blanchissait de l’argent de la drogue ». Conséquence immédiate : une nouvelle plainte pour diffamation, auprès d’un tribunal de New York cette fois-ci. Et, en décembre 2000, le cabinet d’avocats Akin Gump Strauss Hauer & Feld, également connu pour être au service d’un puissant lobby dont l’un des principaux clients est le gouvernement colombien, arrive enfin à contacter Al Giordano. Le journaliste n’ayant pas d’adresse connue, c’est par mail que les avocats du banquier notifient à Giordano qu’il est poursuivi. «  Akin Gump se comporte bizarrement », annonce Giordano, qui se dit victime d’une tentative de piratage : «  Les avocats américains de Banamex nous ont envoyé 113 mails de 10 mégaoctets chacun dans la même journée. Notre serveur a été en rade pendant plusieurs jours ». Excuse invoquée par Akin Gump, qui ne souhaite pas communiquer sur cette affaire : le texte de la plainte était long, il a fallu l’envoyer en plusieurs fois…

Mais le journaliste va plus loin dans ces accusations : «  ils ont aussi voulu fermer Narconews, en menaçant directement notre hébergeur. Heureusement, celui-ci a refusé, invoquant la liberté d’expression et le Premier Amendement ». Une première rencontre entre les différentes parties et le juge doit se tenir cette semaine. «  Il n’y a aucun arrangement possible », déclare Giordano. «  Nous irons au tribunal. J’ai même hâte d’y être. Le procès sera long et intéressant, car nous révélerons plusieurs informations qui vont déranger. » Il faudra tout de même patienter quelques mois avant d’avoir le fin mot de cette histoire. Le procès devrait se tenir au plus tôt fin 2001........

http://www.transfert.net/Mexique-le-banquier-n-aime-pas-les

Sarkozy et le banquier mexicain : le journaliste qui accuse

Par Anne Vigna

Créé 03/25/2009 - 19:44

Al Giordano a enquêté sur l’hôte du Président. Pour lui, les liens de Ramirez avec le narcotrafic ne sont pas de vieilles rumeurs.

(De Mexico) Il y a deux semaines, Rue89 s’interrogeait sur la réputation sulfureuse du banquier qui a accueilli Nicolas Sarkozy et son épouse [1] lors de leur séjour au Mexique.

En rappelant que Roberto Hernandez Ramirez avait été accusé par la presse d’avoir entretenu des liens avec le narcotrafic, et que les procès en diffamation intenté par ce banquier contre ses accusateurs avaient échoué, tant au Mexique qu’aux Etats-Unis.

Samedi, sur le plateau de «  +Clair », l’émission de Canal+, le porte-parole de l’UMP, Frédéric Lefebvre, a accusé Rue89 d’avoir relayé de simples «  rumeurs ». (Ecouter le son)

Rue89 a rencontré Al Giordano, de passage au Mexique. Al Giordano [2] est un des deux journalistes qui a gagné un procès contre Hernandez Ramirez, suite à des enquêtes qui révèlaient les activités pour le moins suspectes du banquier.

Le porte-parole de l’UMP, en France, estime que vos enquêtes sur les liens entre Hernandez Ramirez et le narcotrafic sont des «  rumeurs » remontant aux «  années 80 ». Il a déclaré sur un plateau de télévision [3]que Ramirez n’avait jamais été inquiété…

Ces rumeurs ne datent pas des années 80, mais elles ont été confirmées par la Cour suprême de New York en 2001 [4]. Monsieur le porte-parole, pourquoi parlez-vous de rumeurs quand il s’agit de faits avérés, confirmés par la justice ? Qui cherchez-vous à protéger dans cette histoire ?

C’est une habitude de dénigrer ainsi en parlant de rumeurs, mais cette fois, pas de chance, la justice nous donne raison.

Comment avez-vous connu Roberto Hernandez Ramirez ?

Nous sommes en février 1999, je suis journaliste pour le Boston Phoenix et je viens au Mexique, dans la péninsule de Yucatan, pour couvrir un sommet sur le thème de la drogue entre le président mexicain Ernesto Zedillo et Bill Clinton. Je lis tous les journaux locaux, et l’un d’entre eux, Por esto ! [5], m’interpelle particulièrement.

Sur sa couverture, ce journal affirmait que Roberto Hernandez Ramirez, l’homme qui a prêté une hacienda pour la réunion de nos deux présidents, était en fait un narcotrafiquant.........

http://www.rue89.com/print/95145

3 août 2009 ...

Depuis le 29 juillet Al Giordano assure une chronique sur la lutte au Honduras en etant en reportage sur place dans le mouvement de ...

www.legrandsoir.info/Les-medias-une-arme-de-destruction-massive.html

Merci de traduire et de publier :

Toppling a Coup, Part I : Dilemmas for the Honduras Regime

Posted by Al Giordano - August 7, 2009 at 9:56 am

By Al Giordano

http://narcosphere.narconews.com/thefield/toppling-coup-part-i-dilemmas-honduras-regime

Toppling a Coup, Part II : The Honduras Regime Is Like an Onion

Posted by Al Giordano - August 8, 2009 at 11:39 am

By Al Giordano

http://narcosphere.narconews.com/thefield/toppling-coup-part-ii-honduras-regime-onion 

09/08/2009 12:46 par Anna

Certes Vladimir, ces 7 bases militaires sont prévues dans 10 ans, mais il est bon de dénoncer ce projet et de montrer qu’il s’inscrit dans un projet plus large de destabilisation de l’Alba, mais aussi de l’Unasur (qui prévoit une coopération militaire des pays latino-améicains, hors tutelle des USA). Peut être qu’en coulisses, Uribe est sur la sellette, mais si c’est pour le remplacer par Juan Manuel Santos, c’est du pareil au même ! JM Santos (comme Francisco Santos) fut balancé par le sanguinaire paramilitaire Salvatore Mancuso en 2007, paramilitaire qui fut opportunément extradé vers les USA pour traffic de drogue, et non pour les tueries dont il est responsable.

11/08/2009 00:38 par Anonyme

Vladimir,

Que vient faire Yvan Marovic au Honduras ?
Otpor dont il était un leader ,recevait des subventions de la NED,de l’USAID et des formations par Robert Helvy (CIA).
Il réside actuellement aux Etats-Unis.
J’ai du mal à croire qu’il est là pour aider le peuple du Honduras à vaincre les putchistes.

cartepost

27/08/2009 18:18 par Christian Hivert

Depuis que le monde est monde, et sans doute depuis un peu moins mais au moins depuis Charles Dickens, il ne nous était pas arrivé de voir un tel conte de fée se dérouler sous nos yeux, la nation du Ku Klux Klan et des génocides planétaires, la nation des enfants napalmés, la nations des bombardements massifs de population, la première nation établissant officiellement la torture comme fonctionnement naturel de gestion des récalcitrants à son ordre de fer, la nation exterminatrice des peuples, des âmes et des coutumes non-marchandes, cette nation responsable majoritairement de l’état désastreux de la planète, de l’économie et des peuples humains, cette nation au lieu d’être mise au ban et combattue pour ce qu’elle était, la continuation physique de l’oeuvre nazie, cette nation élisait comme président un Noir non Américain d’origine Africaine, Barak Obama.

Yes they can

Et le monde en fut changé, ces grosses brutes sans compassion ni empathie pour les femmes et les enfants mutilés, sans remord ni vergogne pour les ressources naturelles pillées, sans conscience ni morale face au pillage des économies mondiales, ces maîtres du monde drapés de leur arrogance étoilé, fumant au dessus du tonneau de poudre en ricanant de leurs blagues texanes, ces habitants d’univers impitoyables glorifiant les lois des plus forts, ces assassins de présidents démocratiquement élus, ces formateurs de terroristes, ces créateurs de dictatures parmi les plus sanglantes de l’humanité, ces adorateurs de sectes prévoyant un monde d’élus et d’exterminés, ces fous de dieu, ces nouveaux croisés de la déraison religieuse, devenaient presque nos égaux, pour ainsi dire nos frères revenus à la raison, absous de tout crime, exonérés de toute agression future, alliés en confiance de l’humanité, Margot et Belle Hélène eurent une larme à l’oeil, l’humanité allait survivre.
Il n’était pas encore minuit

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