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Auteur : Andre VLTCHEK

La mort du journalisme d’investigation (CounterPunch)

Andre VLTCHEK
Il y a quinze ans, en 1997, mes amis haïtiens m’ont aidé à organiser une visite à la Cité Soleil, alors le bidonville (ou « commune ») le plus large et le plus brutal de l’hémisphère occidental, dans les environs de Port-au-Prince. L’arrangement était simple : mon appareil photo F- 4 et moi-même serions chargés à l’arrière d’une camionnette. Le chauffeur et deux gardes du corps m’avaient promis de m’emmener là-bas pour une séance de prise de vue de deux heures. La condition était simple : j’étais supposé rester sur la plateforme arrière du pick-up. Une fois arrivé, j’ai rompu l’accord : je n’ai simplement pas pu résister à la tentation. J’ai sauté de la camionnette et j’ai commencé à marcher ; en photographiant tout ce qui était à la portée de mon objectif. Les deux gardes du corps ont refusé de me suivre et quand je suis revenu au carrefour, la camionnette était partie. On m’a dit plus tard que mon chauffeur était simplement trop effrayé pour rester dans les parages. La réputation de Cité Soleil était, et est (...) Lire la suite »

Le WUC ouïghour est utilisé par l’Occident pour embraser le monde

Andre VLTCHEK

Les médias occidentaux vous ont dit de plaindre les Ouïghours, un groupe ethnique minoritaire chinois de la province du Xinjiang. On vous a demandé de « les soutenir » et de « défendre leurs droits ».

Ils vous ont dit que les Ouïghours sont victimes de discrimination et que la Chine essaie injustement de détruire leur culture.

Ce que vous n’êtes pas censé savoir, c’est que de nombreux événements apparemment sans rapport les uns avec les autres que vous suivez sur vos écrans de télévision ou dans les pages de vos journaux, sont en fait directement liés aux Ouïghours et à leur « Congrès Ouïghour Mondial » (WUC) militant pro-occidental.

Vous avez lu que le Président turc Recep Tayyip Erdogan a soudainement craqué, en s’opposant à la Russie, provoquant même l’Union Européenne et en envoyant de plus en plus de troupes d’occupation dans la Syrie voisine. On pourrait vous pardonner de penser qu’il est devenu fou. Mais non, il y a en fait une logique d’acier dans ses actions. Pendant des décennies, Erdogan a cru que la minorité ethnique turque, principalement présente dans la province chinoise du Xinjiang, est le berceau de la nation turque. Lorsqu’il était maire de la ville d’Istanbul, il a même érigé une petite statue d’un Ouïghour, dans le quartier historique du Sultan Ahmed. Après l’éclatement de la guerre en Syrie, ou plus précisément, après que l’Occident eut entamé une tentative de renversement du Président Assad, la Turquie a fait venir des Ouïghours militants de Chine, et a commencé à les utiliser à l’intérieur du territoire syrien. J’ai décrit cela dans mon long essai « La marche des Ouïghours », publié par ce magazine (New Eastern (...) Lire la suite »
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Comment nous avons vendu l’Union soviétique et la Tchécoslovaquie pour des sacs de courses en plastique (Orénoque Tribune)

Andre VLTCHEK
Ca fait des mois que j'ai envie de partager une histoire avec les jeunes lecteurs de Hong Kong. Aujourd'hui, il semble que ce soit le moment le plus approprié alors que la bataille idéologique entre l'Occident et la Chine fait rage et que, par conséquent, Hong Kong et le monde entier en souffrent. Je tiens à dire que rien de tout cela n'est nouveau, que l'Occident a déjà déstabilisé tant de pays et de territoires, a fait subir un lavage de cerveau à des dizaines de millions de jeunes. Je le sais, parce que dans le passé, j'étais l'un d'entre eux. Si je ne l'étais pas, il serait impossible de comprendre ce qui se passe actuellement à Hong Kong. Je suis né à Leningrad, une belle ville de l'Union soviétique. Aujourd'hui, elle s'appelle Saint-Pétersbourg, et le pays est la Russie. Maman est moitié russe, moitié chinoise, artiste et architecte. Mon enfance a été partagée entre Leningrad et Pilsen, une ville industrielle connue pour sa bière, à l'extrémité occidentale de ce qui était autrefois la (...) Lire la suite »
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La « bataille » contre le COVID-19 dans un monde fragmenté a ruiné des milliards de vies

Andre VLTCHEK

Il ne s’agit pas seulement de survivre physiquement à la « pandémie ». Les gens sont privés des autres et de lieux de vie, parfois désespérément. Et lorsqu’ils sont séparés, ils meurent. Nous sommes bombardés de rapports et de chiffres. Nous sommes effrayés par des histoires médicales horribles, par des images choquantes, et puis, simultanément, par des prédictions de chute économique et sociale. Jour et nuit, encore et encore. Mais d’une manière ou d’une autre, si souvent pendant cette soi-disant urgence coronavirus, nous avons tendance à oublier que les gens sont des personnes, pas des chiffres, et que la simple survie est loin de tout.

Pendant des décennies, on nous a dit : « Vous vivez dans un monde globalisé. Les frontières sont devenues superflues ». Certains ont accepté à contrecœur, d’autres avec joie. Les riches Occidentaux ont envahi tous les coins du monde avec leurs yachts, leurs villas et leurs résidences secondaires et tertiaires. De pauvres domestiques et employés d’hôtel philippins et indonésiens ont émigré dans le Golfe, à la recherche d’emplois décemment rémunérés. Les mariages et les relations interraciales et intercontinentales sont devenus la norme. Fin 2019, des centaines de millions de personnes vivaient simultanément dans plusieurs parties du monde. Pour différentes raisons, des individus riches et pauvres. Pour certains, c’est devenu un mode de vie, pour d’autres, une simple nécessité. Pour le meilleur ou pour le pire, les cultures se sont progressivement entremêlées. Pour beaucoup, la couleur de la peau n’avait plus d’importance. Du moins pour les quelques centaines de millions de personnes qui vivent sur cette (...) Lire la suite »
La peur des USA de perdre sa suprématie est dangereuse pour la survie de l’humanité

La Guerre Froide de Trump/Navarro contre la Chine

Andre VLTCHEK

Ça devient moche, extrêmement moche.

Ça ressemble de plus en plus à une guerre, du moins à une nouvelle guerre « froide » idéologique.

Mais dans l’ombre du COVID-19, elle passe presque inaperçue.

Le cavalier aveugle, qui déteste la Chine intuitivement, sans presque rien en savoir, mène le peloton, poussant son Président dans une confrontation avec le pays le plus peuplé de la Terre. Il s’appelle Peter Navarro. Non pas que le Président soit « innocent ». Sous son impulsion, la Maison Blanche est devenue un havre de bigoterie, de sentiments racistes anti-chinois. Elle était déjà convertie en siège mondial de la lutte contre les systèmes socialistes, beaucoup plus logiques et humains. Les feux rouges d’alerte clignotent. Tous les indicateurs sont dirigés vers le bas ; économiques, sociaux, ainsi que médicaux. Des navires de guerre américains sont régulièrement déployés, près de Taïwan et de la Mer de Chine Méridionale. Et les insultes, les terribles insultes, fusent. Trump et Navarro insultent la Chine publiquement, sans aucune honte. Ils salissent la nation qui, il y a quelques mois à peine, était seule, face à un ennemi inconnu, qui s’est battu et a payé un lourd tribut, mais qui a rapidement (...) Lire la suite »

Ce n’est pas la Chine mais le monde occidental qui devrait être défini comme le « vrai malade »

Andre VLTCHEK

25 mars 2020 Il n’y a pas si longtemps, le Wall Street Journal a insulté la Chine, la qualifiant de « vrai malade de l’Asie ». La Chine a riposté, puis les États-Unis ont contre-attaqué. Les émotions ont été fortes, des journalistes ont été expulsés. Soudain, divers responsables chinois ont exprimé publiquement ce que beaucoup, tant en Chine qu’en Russie, exprimaient depuis des semaines en sous-voix : que c’était peut-être l’establishment militaire américain, qui avait apporté le nouveau type de coronavirus (COVID-19) à Wuhan, afin de nuire à la Chine et de ramener le monde, par des voies détournées complexes, sous le contrôle de l’Occident.

Soudain, le monde se sent très mal à l’aise. La façon dont il est gouverné est clairement perverse. Les gens ne savent pas toujours pourquoi, ils se sentent simplement effrayés, piqués et peu sûrs d’eux. En fait, cela a toujours été le cas au cours des dernières décennies, mais cela devient en quelque sorte « trop ». Les pays ne se font pas confiance. Les gens n’ont pas confiance les uns dans les autres. Les gens n’ont pas confiance en leurs gouvernements. Le capitalisme est méprisé, mais les nations ont été privées d’alternatives. Je travaille dans le monde entier et j’observe tout cela. Je n’aime pas ce que je vois. De plus en plus, je crains que ce qui a été mis en route par Washington et Londres ne se termine mal. Qu’une tragédie nous attende au coin de la rue. Depuis de nombreuses années, je préviens que l’impérialisme assassine des dizaines de millions de personnes chaque année. Principalement l’impérialisme occidental, mais aussi ses ramifications dans certains endroits où les élites ont appris de (...) Lire la suite »

Vietnam : Un témoignage historique de la sauvagerie de Washington (21st century wire)

Andre VLTCHEK
My Lai. My Son... Cette histoire est courte, mais elle est révélatrice. Et j'ai voyagé loin, pour la présenter à mes lecteurs. Le hameau de My Lai, au centre du Vietnam, est peut-être l'un des endroits les plus horribles et les plus symboliques du monde, comme Nankin ou Auschwitz. Il montre clairement à quel point la guerre peut être monstrueuse et à quel point les occupants peuvent devenir impitoyables et épouvantables. C'est aussi un lieu que nous devrions avoir sur les lèvres maintenant, quand il apparaît que l'"Empire" dirigé depuis Washington est à nouveau prêt à attaquer plusieurs pays, partout dans le monde. Mais le président Donald Trump est-il une anomalie folle, ou simplement la continuation de dirigeants impitoyables et sadiques ? Pour répondre à cette question, je suis retourné au Vietnam, un pays qui était mon foyer, il y a presque deux décennies. Situé près de la ville de Quang Ngai, le village de My Lai est à environ 150 kilomètres au sud de Danang, et il n'apparaît même pas sur la (...) Lire la suite »
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Morales a été renversé, mais le socialisme bolivien perdurera (21st Century Wire)

Andre VLTCHEK

Ils se sont engagés à le faire, et ils l'ont fait – les seigneurs féodaux boliviens, magnats des médias et autres "élites" traîtres - ils ont renversé le gouvernement, brisé l'espoir et interrompu un processus socialiste extrêmement réussi dans ce qui était autrefois un des pays les plus pauvres d'Amérique du Sud.

Un jour, ils seront maudits par leur propre nation. Un jour, ils seront jugés pour sédition. Un jour, ils devront révéler qui les a formés, qui les a employés, qui les a transformés en lâches sans foi ni loi. Un jour ! Bientôt, j'espère. Mais maintenant, Evo Morales, président légitime de la Bolivie, élu encore et encore par son peuple, quitte son pays bien-aimé. Il traverse les Andes, s'envole au loin, vers le Mexique fraternel, qui lui a tendu sa belle main et lui a offert l'asile politique. C'est maintenant. Les rues étonnantes de La Paz sont couvertes de fumée, pleines de soldats, tachées de sang. Des gens disparaissent. Ils sont détenus, battus et torturés. Des photos d'hommes et de femmes autochtones, agenouillés, face aux murs, les mains attachées dans le dos, commencent à circuler sur les médias sociaux. El Alto, jusqu'à récemment encore un lieu d'espoir, avec ses aires de jeux pour enfants et ses élégants téléphériques reliant les communautés autrefois misérables, commence à perdre ses fils et (...) Lire la suite »

L’Occident a opprimé le Tiers-Monde pendant si longtemps qu’il est lui-même devenu le Tiers-Monde

Andre VLTCHEK

Beaucoup l’ont déjà remarqué : les États-Unis ne se sentent vraiment, vraiment pas comme le leader mondial, ni même comme un « pays du Premier monde ». Bien sûr, j’écris cela avec sarcasme, car je déteste des expressions comme « Premier monde » et « Tiers monde ». Mais les lecteurs savent ce que je veux dire.

Ponts, métros, centres-villes, tout s’écroule, s’effondre. Lorsque je vivais à New York, il y a plus de vingt ans, revenir du Japon était choquant : les États-Unis se sentaient comme un pays pauvre, dépourvu, plein de problèmes, de misère, de personnes confuses et déprimées, de personnes sans abri ; en bref – des desperados. Aujourd’hui, je ressens la même chose lorsque j’atterris aux États-Unis après avoir passé quelque temps en Chine. Et cela empire encore. Ce dont l’Occident accusait l’Union Soviétique est aujourd’hui clairement détectable aux États-Unis et au Royaume-Uni même : la surveillance est à chaque étape, de nos jours, à New York, Londres, Sydney et même dans les campagnes. Chaque mouvement qu’une personne fait, chaque achat, chaque clic d’ordinateur, est enregistré ; quelque part, d’une manière ou d’une autre. Et cette surveillance n’est, lka plupart du temps, même pas illégale. La parole est contrôlée par le politiquement correct. Quelqu’un dans les coulisses décide ce qui est acceptable et ce qui (...) Lire la suite »
L’occident frappe, dépense des milliards de dollars, utilise les mercenaires locaux : puis vient la défaite misérable.

Soudainement, l’Occident ne parvient plus à renverser des « régimes »

Andre VLTCHEK

Avant, c’était fait régulièrement et ça marchait : l’Occident identifiait un pays comme son ennemi, lâchait sa propagande professionnelle contre lui, puis administrait une série de sanctions, affamant et tuant des enfants, des personnes âgées et autres groupes vulnérables. Si le pays ne s’effondrait pas en quelques mois ou quelques années seulement, les bombardements commençaient.

Et la nation, totalement ébranlée, dans la douleur et le désarroi, s’effondrait comme un château de cartes, une fois que les premières bottes de l’OTAN touchaient terre. De tels scénarios ont été rejoués, encore et encore, de la Yougoslavie à l’Irak. Mais soudain, quelque chose d’important s’est produit. Cette anarchie terrifiante, ce chaos s’est arrêté ; il a été découragé. L’Occident continue d’utiliser les mêmes tactiques, il essaie de terroriser les pays indépendants, d’effrayer les gens, de renverser ce qu’il définit comme des « régimes », mais son pouvoir monstrueusement destructeur, est soudain devenu inefficace. Il frappe, et la nation attaquée tremble, crie, répand du sang, mais reste debout, fièrement dressée. Ce que nous vivons est un grand moment de l’histoire humaine. L’impérialisme n’a pas encore été vaincu, mais il perd son emprise mondiale sur le pouvoir. Il nous faut maintenant comprendre clairement « pourquoi » pour pouvoir poursuivre notre lutte, avec encore plus de détermination, avec encore (...) Lire la suite »
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