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Auteur : Nasser KANDIL

Liban : Une deuxième explosion qui cible les buts manqués par la première… (Al-Binaa)

Nasser KANDIL
Nul besoin d’une grande intelligence pour constater l’existence d’une campagne politique à l’intérieur du Liban dont le programme ainsi que les objectifs ont profité de l’explosion du port de Beyrouth [le 4 août 2020] et de l'ampleur de la catastrophe qu’elle a engendrée. Une campagne qui a proposé tantôt la neutralité du pays, tantôt le désarmement de la Résistance, avant de considérer que la voie du salut passait par l’acceptation des conditions requises par l’Occident et les Pays arabes du Golfe, au premier rang desquelles : le désarmement de la Résistance libanaise sous-entendant la sécurité d'Israël ; la liquidation de la question palestinienne reposant sur la priorité de la « normalisation » avec cette même entité occupante ; l’oubli de toute solution garantissant le retour des réfugiés. Et ce, en faisant mine d’ignorer ce que signifierait le renoncement aux armes de la Résistance comme source de force pour le Liban et le fait que la naturalisation des réfugiés deviendrait inévitable. Ce programme (...) Lire la suite »

À ceux qui ont clamé que l’« annexion de la Cisjordanie » résoudrait tout !

Nasser KANDIL
Pendant des mois, au cours desquels les milieux solidaires de la Résistance ont eu à souffrir dans leur corps de toutes sortes de crises frappant leurs besoins vitaux, ont circulé diverses théories ou analyses, certaines parlant d’une guerre en préparation sur fond de « famine », d’autres annonçant des changements de politiques sous la menace des « sanctions », les unes et les autres devant nécessairement aboutir à la désintégration des alliances tissées par cette même Résistance depuis des années. D’autres sont allés jusqu’à nous raconter que tous les événements auxquels nous avons assisté, notamment ceux que la Résistance considère comme des victoires à ranger dans la catégorie des défaites du « projet américain » [concernant le Grand Moyen-Orient ; NdT] n’étaient que façades ; le fond du problème étant ce que l’Américain préparait contre nous, avec notre participation et avec, à chaque étape, un objectif dissimulé par la fumée des incendies qu’il allumait. Il est évident que de tels récits ne résistent pas à (...) Lire la suite »

Russie, Chine, Iran... et la victoire de Vienne (Al-Binaa)

Nasser KANDIL
La rencontre des États signataires restés dans l’« Accord sur le nucléaire iranien » [France, Royaume-Uni, Allemagne, Russie, Chine et l’Iran], attendue depuis le retrait des États-Unis le 8 mai 2018, a finalement eu lieu à Vienne hier, 28 juin, sur fond d’une double menace : La menace américaine dirigée contre quiconque commercerait avec l'Iran, résumée par la déclaration de Brian Hook, l'envoyé spécial des États-Unis pour l'Iran, signifiant aux Européens : « Vous devez choisir entre Washington et Téhéran ». La menace iranienne d’une sortie imminente de l'accord, exprimée par les déclarations sur la patience épuisée des Iraniens et leur refus de continuer à respecter unilatéralement ses clauses depuis plus d’une année ; période jugée largement suffisante pour que les signataires restés dans l’accord prouvent le sérieux de leur partenariat. Le résultat de la rencontre de Vienne a été l'annonce de l'activation immédiate du mécanisme européen INSTEX [1], lequel vise à contourner les sanctions des États-Unis et (...) Lire la suite »

Le Missile de Tel-Aviv, l’Avion d’Hormuz et l’Accord sur le nucléaire… (Al-Binaa)

Nasser KANDIL
Lorsque Israël se préparait aux élections anticipées entre fin 2018 et avril 2019, nombre d’analyses prévoyaient une guerre de Netanyahou sur Gaza afin de garantir sa victoire. La guerre n’ayant pas eu lieu, ces prévisions ont été renvoyées au-delà des élections afin de faciliter la formation du gouvernement. Puis, lorsque Netanyahou a échoué à former son gouvernement et que la guerre n’a pas eu lieu, certains ont continué à parler d’une guerre à venir. Entretemps, il s’est trouvé qu’un missile venu de Gaza est tombé près de Tel-Aviv [14 mars 2019] et que l’incident s’est répété, justifiant la guerre promise. Mais Netanyahou n’a pas lancé sa guerre et s’est contenté d’adopter les explications des Égyptiens, selon lesquels des facteurs météorologiques étaient à l’origine du premier incident et une erreur humaine à l’origine du second. Il n’empêche que les missiles ont livré leur message : la règle d’engagement de toute guerre future sera Gaza contre Tel-Aviv. Quant à Washington qui a dit avoir mobilisé son armada dans le (...) Lire la suite »

Le cadeau de ben Zayed à ben Salmane... le sang des Iraniens.

Nasser KANDIL
Avant propos Ce commentaire politique de M. Nasser Kandil repose, entre autres, sur deux prises de position concernant l’Iran : 1. La déclaration du prince héritier en Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, lors d’un entretien accordé, début mai 2017, à la première chaîne saoudienne : « Le croyant ne se laisse pas mordre deux fois. Nous avons été mordus une fois. La prochaine fois nous ne nous laisserons pas mordre. Nous savons que nous sommes une cible principale pour le régime iranien. Arriver au Dôme des Musulmans est l’objectif premier du régime iranien. Nous n’attendrons pas que la bataille ait lieu en Arabie saoudite, mais ferons en sorte qu’elle ait lieu, chez eux, en Iran... » [1]. 2. Le Tweet de Abdulkhaleq Abdulla, conseiller du prince héritier des Émirats Arabes Unis [EAU], Mohammed ben Zayed, le 22 septembre 2018, peu de temps après l’attentat terroriste meurtrier perpétré à al-Ahvaz en Iran : En voici la traduction : « 10 militaires tués au cours d’une attaque sur un défilé (...) Lire la suite »

Celui qui a perdu le Pakistan par les urnes ne peut pas gagner le Venezuela par un assassinat

Nasser KANDIL
Celui qui a perdu le Pakistan par les urnes ne peut pas gagner le Venezuela par un assassinat Par Nasser Kandil Décrire le comportement de l’Administration américaine pourrait se résumer à parler d’un état de « nervosité confuse » encore plus remarquable que l’humeur fluctuante, l’inconséquence ou la confusion qui caractériseraient le comportement de Donald Trump, lequel finit même par paraître comme « le plus équilibré » des décideurs politiques au sein de l’équipe dirigeante actuelle à Washington. En effet, lors de sa campagne électorale, il avait sonné le glas de l’Amérique en tant que superpuissance et gendarme du monde, pour appeler à la reconstruction de l’Amérique délabrée, selon sa propre description, et à la résurrection de la « Grande Amérique » telle qu’il la concevait. Mais il a vite reculé sous la pression des institutions militaires et sécuritaires. Ainsi, il a été empêché de conclure l’entente globale avec Moscou, pour laquelle il avait plaidé, et même lorsqu’il s’est rendu à Helsinki avec l’idée de (...) Lire la suite »

Que comprendre du silence de la Syrie face à l’offre de Netanyahou ?

Nasser KANDIL
D’après le traducteur en langue arabe de la chaîne Al-Mayadeen, Netanyahou aurait résumé le but de sa rencontre avec Poutine ce 11 juillet en ces termes : « Cette semaine, je compte aller à la rencontre de Poutine... Je reviendrai sur deux principes fondamentaux : primo, nous ne tolérerons pas la présence militaire de l’Iran et de ses inféodés sur l’ensemble du territoire syrien ou à ses frontières, proches ou lointaines ; secundo, nous demanderons à l’Armée syrienne de respecter l’accord de désengagement de 1974 » [1]. Ainsi, il est clair que Netanyahou demande à la Syrie de tout simplement revenir à la situation d’avant 2011, comme si de rien n’était, comme si après tant de sacrifices et de souffrances endurées par le peuple syrien du fait de son soutien au terrorisme destructeur, il espérait que Vladimir Poutine l’aiderait à soumettre la Syrie à son bon vouloir et à l’arracher au camp de la Résistance. Netanyahou fait mine d’oublier que ce n’est pas la Syrie qui a rompu l’accord de désengagement de 1974, (...) Lire la suite »

Yémen / La bataille d’Al-Hodeïda à la lumière de la « Théorie des Cinq mers » de Bachar al-Assad.

Nasser KANDIL
En décembre 2010 et sous le titre « Bachar al-Assad, personnalité arabe de l’année », le quotidien New Orient News dans sa version française, aujourd’hui malheureusement interrompue, parlait de la Syrie et de son Président en ces termes : « De nombreux journalistes arabes déplorent, depuis 2009, l’absence de tout rôle arabe. Ils estiment que le conflit pour l’avenir de la région se déroule entre trois parties, fortes et influentes : la Turquie, l’Iran et Israël. Ces journalistes ont sciemment ignoré le rôle de la Syrie bien que celui-ci soit essentiel dans la mise sur pied des partenariats régionaux transfrontaliers, et bien que Damas soit la principale terre d’accueil des mouvements de résistance libanais et palestiniens qui ont joué un rôle décisif dans l’instauration des nouveaux rapports de force ces dernières années. Cette tendance à ignorer le rôle de la Syrie est due à l’embarras vécu par les pays arabes évoluant dans l’orbite américaine face à la force du modèle syrien, marqué par deux constantes : (...) Lire la suite »

Syrie : La supercherie de Bruxelles

Nasser KANDIL
Coprésidée par l’Union européenne et les Nations unies, la Conférence de Bruxelles II des « faux amis » de la Syrie s’est tenue le 24 et le 25 avril courant. À cette occasion : « M. Jean-Baptiste Lemoyne [secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères] a annoncé que l’effort français pour les années 2018-2020 s’élèverait à plus d’un milliard d’euros en faveur du peuple syrien et des communautés hôtes : près de 250 millions d’euros de dons et 850 millions d’euros de prêts. Cet engagement inclut le programme de réponse d’urgence de 50 millions d’euros pour la Syrie, annoncé le 16 avril par le président de la République […] Ces montants permettront de venir en aide à la population syrienne et de créer en Syrie les conditions d’un retour « volontaire », sûr et durable des réfugiés chez eux, le moment venu. Ils doivent également permettre d’accroître la résilience économique des pays qui accueillent des réfugiés, au premier rang desquels la Jordanie et le Liban » [*]. Est-il nécessaire de faire (...) Lire la suite »

Daraya : un tournant dans la guerre contre la Syrie ?

Nasser KANDIL
Un analyste militaire qui suit les événements de près a déclaré que Daraya, où demeurait jusqu’hier le quart des groupes armés l’ayant envahie depuis quatre ans avant d’annoncer leur reddition totale contre leur transport vers Idleb, est une ville clé dans la guerre par procuration menée contre la Syrie. Il a ajouté que l’embrasement du front de Hassaka à l’autre bout du pays, ordonné par les États-Unis, était leur dernière cartouche pour protéger les milices armées anti-gouvernementales retranchées dans cette ville, car cela supposait que les unités d’élite de la 4ème division de l’Armée syrienne cessent leur combat à Daraya pour se diriger vers Hassaka. Toujours selon cet analyste, l’importance stratégique de Daraya est qu’elle est contigüe à l’aéroport militaire de Mazzé, situé à l'entrée ouest de Damas, et que la zone occupée par les milices anti-gouvernementales s’étendait jusqu’à l'entrée du quartier Al-Baramika, tout près du cœur de Damas et des bâtiments des institutions étatiques, dont celui de la Présidence (...) Lire la suite »
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