RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

A propos de la Syrie

Le président Assad a donné une interview à un groupe de médias russes : la vidéo de l’interview (en français) et la transcription officielle.

« Qui est ISIS ? Et qui sont ces groupes ? Ce sont tout simplement les produits extrémistes de l’Occident. »

McClatchy rapporte que le commandant militaire de l’État islamique est un ancien soldat géorgien tchétchène des forces spéciales. Il a été entraîné par l’armée des Etats-Unis. La plupart des autres membres de la direction de l’État islamique ont séjourné, à un moment ou un autre, dans les prisons étasuniennes en Irak.

Un général étasunien a déclaré au Congrès que seulement 4 ou 5 des Syriens formés par le Pentagone se battent contre ISIS. Il n’a pas dit que les 10 000 Syriens formés par la CIA se battent avec ISIS. On ne lui a pas posé de question à leur sujet.

Hier 38 Syriens à Alep, dont 14 enfants, ont été tués par des roquettes lancées par des insurgés soutenus par les Etats-Unis.

La société britannique ORB international a réalisé un sondage (peut-être) représentatif en Syrie, y compris dans les régions occupées par les insurgés / État islamique.

82% des sondés pensent que l’État islamique a été créé par les États-Unis.

La question sur l’influence positive / négative, sur la Syrie, des personnes et entités citées a obtenu les résultats suivants :

Assad 47/50
Iran 43/55
Conseil coopératif du Golfe 37/55
Al Qaeda 35/63
Armée syrienne libre (FSA) 35/63
Coalition de l’opposition 26/72
Etat islamique 21/76.

La vidéo de ces hommes jeunes et forts, que l’on appelle des « réfugiés », en train de se battre contre la police à une frontière intérieure européenne, me ramène à la question de savoir qui les a envoyés.

Le nouveau porte-parole du département d’Etat, Kerby, n’est, comme ses prédécesseurs, qu’une malheureuse poupée mécanique. A propos, qui a choisi ce contre-amiral comme porte-parole de l’État ?

Les États-Unis reconnaissent qu’ils ont des « bottes sur le terrain » dans les régions kurdes en Syrie pour aider à cibler l’État islamique. Emptywheel se demande si ces bottes sur le terrain aident aussi les Kurdes contre Erdogan.

L’ancien diplomate indien, MK Bhadrakumar écrit, sur le déploiement de la Russie en Syrie (recommandé) que :

La seule option ouverte aux États-Unis sera de laisser tomber complètement l’Etat islamique et d’enterrer le projet d’utiliser des groupes islamistes militants comme instrument de leurs politiques régionales et comme moyens de faire progresser leur stratégie d’isolation de la Russie. Mais, ce n’est pas si facile de tuer ses propres enfants.

Je ne suis pas si sûr que ce soit la seule alternative. Bien que la plupart des experts disent que les États-Unis devraient coopérer avec la Russie contre l’EI, je m’attends plutôt à ce que la Maison Blanche intensifie le conflit.

Traduction : Dominique Muselet

»» http://www.moonofalabama.org/2015/09/some-syria-news-items.html
URL de cet article 29270
  

Même Thème
Histoire du fascisme aux États-Unis
Larry Lee Portis
Deux tendances contradictoires se côtoient dans l’évolution politique du pays : la préservation des “ libertés fondamentales” et la tentative de bafouer celles-ci dès que la “ nation” semble menacée. Entre mythe et réalité, les États-Unis se désignent comme les champions de la « démocratie » alors que la conformité et la répression dominent la culture politique. Depuis la création des États-Unis et son idéologie nationaliste jusqu’à George W. Bush et la droite chrétienne, en passant par les milices privées, (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Acheter un journaliste coute moins cher qu’une bonne call-girl, à peine deux cents dollars par mois"

un agent de la CIA en discussion avec Philip Graham, du Washington Post, au sujet de la possibilité et du prix à payer pour trouver des journalistes disposés à travailler pour la CIA. dans "Katherine The Great," par Deborah Davis (New York : Sheridan Square Press, 1991)

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.