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Capitalisme, terrorisme, néofascisme, Qui veut la guerre ? Qui veut la paix ?


Un Monde de fous... ?

« On est presque soulagés... » décrétait, sur France Info, un de ses « grands spécialistes » médiatiques, suite à la revendication par Daech de l’horrible attentat de Nice !

Ainsi, ce n’est plus « un simple déséquilibré » surgi de nulle part, mais un « soldat de Daech », qui a fait ce coup sordide et monstrueux. Nos journaleux se retrouvaient ainsi rassérénés, en terrain connu, pour faire la propagande guerrière pour laquelle ils sont rémunérés...

En effet, comment expliquer à tout un chacun que le monde est devenu une sorte de roulette permanente où à tout instant votre voisin de palier, le quidam que vous croisez au volant, peut, sans le moindre signe précurseur, se révéler être une bombe vivante, une arme fatale improvisée, avec un minimum de moyens, constamment disponibles autour de lui...

Le nombre de fous agressifs aurait-il crû brutalement, de façon quasi-exponentielle, en quelques mois, telle une maladie mentale contagieuse faisant brusquement épidémie ? Et de plus une maladie transformant les fous agressifs en meurtriers de masse ?

Alors ? Fous furieux ou soldats de Dieu ?

On doit considérer sérieusement le fait que la société capitaliste en crise, sans perspectives fiables et stables pour le commun des mortels, entraîne de nombreux et profonds déséquilibres psychologiques, du stress, de la dépression de type burn-out ou simplement due à l’isolement, et de la désocialisation, d’une manière générale, en dépit, ou à cause, du développement exponentiel de la communication médiatique.

Autrement dit, le « vivier » s’est agrandi et approfondi, dans lequel peuvent puiser les manipulateurs de tous bords, incluant les organisations terroristes comme les « services spéciaux » des états légalement constitués et reconnus.

La leçon de l’histoire, depuis déjà la fin des années 70 et la guerre anti-soviétique en Afghanistan, c’est que le lien entre états « légaux », les EU en l’occurrence, et organisations terroristes, est un moyen de mener une guerre par personnes interposées, et notamment en recrutant ce genre de « soldats »...

L’« autre leçon », c’est que ce genre de marionnette échappe facilement à son créateur, pour être récupérée, et surtout, réutilisée, par d’autres manipulateurs, organisations ou même états « concurrents »...

De sorte que si, à l’époque, la guerre a pu paraître « gagnée », et l’était, stratégiquement, du point de vue « occidental », contre l’URSS, le séisme du 11 Septembre a montré que ce germe de la décomposition structurelle et psychologique du « nouveau monde unipolaire » était déjà profondément enraciné, et il n’a fait que s’étendre souterrainement, depuis, encouragé par l’engrais putride et sanglant des multiples conflits locaux où ces méthodes ont été reproduites, et notamment en Irak.

Politiquement, et encore plus, idéologiquement, les bases du monde unipolaire qui semblait devoir marquer « la fin de l’histoire », au tournant des années 90, sont, en réalité, celles qui ont été jetées, dès 1947, par l’impérialisme étasunien, notamment avec le Plan Marshall, à l’aube de la Guerre Froide.

Bien évidemment, le caractère « universel » de la « Pax Americana » était un mythe, dont les « valeurs culturelles » et le « style de vie », nécessairement édulcorés, même en Europe de l’Ouest, ne concernaient en faits qu’une minorité de pays réellement « occidentalisés » au sens étasunien du terme.

A l’issue de la Deuxième Guerre mondiale, la très grande majorité des peuples du monde aspiraient à se libérer du joug colonial des puissances européennes décadentes, et ce n’était pas pour retomber sous celui de l’impérialisme étasunien.

Avec la victoire de l’URSS sur le nazisme, qui avait pris corps bien avant celle des EU sur le Japon, cet élan de libération trouvait un appui solide, même s’il fut dévoyé, ultérieurement, par le social-chauvinisme révisionniste, notamment en Hongrie et en Tchécoslovaquie.

Mais, mythe contre mythe, l’« unité du camp socialiste » recouvrait, autour de l’URSS, une coalition hétéroclite de bourgeoisies nationalistes et bureaucratiques et de peuples aspirants au socialisme. Le cas de la Chine étant emblématique à cet égard, avec la politique de « Démocratie Nouvelle » de Mao Zedong, qui prétendait précisément associer ces catégories en jouant sans cesse sur l’ambiguïté « de la contradiction », suivant sa philosophie de bazar éponyme, avant de retourner définitivement sa veste de bleu de chauffe au service de l’impérialisme étasunien, au tournant des années 70.

Ce retournement, s’il fut possible, et avec l’efficacité contre-révolutionnaire qui fut rapidement la sienne, était, d’abord et avant tout, celui de la stratégie étasunienne, en échec grave dans son offensive frontale au Vietnam, échec qui était sur le point de faire basculer l’équilibre du monde dans le camp anti-impérialiste.

Ce type de confrontation était devenu, pour l’impérialisme étasunien, une double impasse :

Sur le plan militaire, entraînant toujours plus de résistance des peuples, au lieu de la soumission attendue.

Sur le plan financier et économique, les crédits et dépenses militaires s’avérant largement plus coûteux que ce qu’ils pouvaient rapporter.

Si l’échec militaire pouvait encore être retardé de quelques mois ou quelques années, l’échec financier, lui, était déjà présent, impliquant la rupture des accords de Bretton Woods, qui avaient consacrés la suprématie du dollar, dans sa première manière, financièrement « à l’ancienne »...

Mais la faculté d’adaptation de l’impérialisme est grande, et surtout celle de l’impérialisme étasunien, libéré des archaïsmes de la culture économique européenne.

Plutôt que de tenter d’enrayer la vague de spéculation née de son propre échec, il était à la fois plus facile et plus efficace d’en prendre le contrôle et d’en faire une nouvelle arme de suprématie du dollar.

Diviser et corrompre, à l’égard des bourgeoisie nationales-bureaucratiques des nations émergentes, dites crûment « sous-développées », en ces temps primitifs, c’était désormais la « bonne stratégie... A peine Mao et Nixon venaient-ils de se lâcher la main, en 1972, que les dollars commençaient à circuler vers la Bourse de Hong Kong, où la bureaucratie maoïste était désormais autorisée à vendre les actions de ses sociétés « nationales » aux capitalistes et boursicoteurs étasuniens (1).

Dès lors, le monde de la guerre par procuration ne devait plus connaître de limites, incluant, de la part de Mao, un soutien allant du fasciste Pinochet, contre le régime supposé « pro-soviétique » d’Allende, à l’UNITA, en Angola, officine, entre autres, des racistes sud-africains, relayé, en échange, par un soutien étasunien ultérieur aux Khmers « rouges » de Pol Pot, contre le Vietnam, et en retour, par un soutien chinois aux toutes premières manipulations étasuniennes de terroristes islamistes en Afghanistan contre l’Union Soviétique, et ainsi de suite... La liste de ces sanglant « échanges de services » est en réalité presque inépuisable...

Bien évidemment ce type de tractation ne s’est pas limité aux échanges sino-EU, mais concerne toutes les puissances émergentes qui tentent d’avoir un certain rayonnement régional, sinon mondial.

Aujourd’hui, on le voit plus que jamais, notamment, par exemple, avec le soutient EU à l’Arabie Saoudite contre l’Iran, puis au rapprochement avec l’Iran, avec, dans chaque cas des implications envers les rapports de force sur le terrain des conflits en cours, incluant les fractions terroristes manipulées.

On le voit également avec le double et triple jeu qui se déploie autour de la Turquie, etc...

Un monde où il y a, effectivement, de quoi devenir fou, pour qui cherche à y comprendre, et tout simplement, pour ceux qui s’y sentent perdus...

Il n’est donc pas étonnant qu’une vision religieuse simplifiée à l’extrême trouve un écho parmi tous ceux que la société capitaliste en crise a marginalisés, pour des raisons qui peuvent sembler, au départ, aussi variées qu’indirectes.

Une vision qui, en quelque sorte, « diabolise » l’état de choses existant, globalement, tout à fait indépendamment des causes et des effets multiples et complexes qui ne se manifestent eux-mêmes qu’indirectement dans le monde, et ne sont que difficilement compréhensibles, au prix d’une étude ardue et tenace.

Un monde qui ne produit que des valeurs matérielles ne produit aussi que des individus sans repères, et lorsqu’il les marginalise, ils deviennent d’autant plus incontrôlables, sauf par ces manipulateurs, qui, précisément, leurs offrent cette nouvelle échelle de valeurs simplistes.

Suraccumulation de valeurs matérielles, avec la mondialisation, marginalisation à grande échelle, avec sa crise systémique, médiatisation spectaculaire, avec le développement de l’informatique, ces trois éléments n’ont encore jamais été dans un tel rapport de proportions, pour former un mélange détonant et dévastateur, dont les fous furieux lâchés dans nos villes ne sont jamais que le produit direct.

Loin d’être des révolutionnaires, ils ne sont eux mêmes que le clou sanguinolent du spectacle, auquel ils donnent encore un sens, par antithèse.

"Lutter contre le terrorisme" devient la seule valeur qui cimente encore, de façon sporadique, le système capitaliste.

Du point de vue de nos "dirigeants" occidentaux, si les terroristes n’existaient pas, il faudrait impérativement les inventer, et à n’en pas douter, depuis la tragédie de l’Afghanistan, c’est ce qu’ils ont fait...

Et ces "terroristes incontrôlables", même s’ils ne sont que des pions joués perdus d’avance sur l’échiquier des conflits internationaux, sont en même temps la meilleure des justifications à la prolongation infinie des guerres, en réalité néocoloniales.

Ces guerres étant le seul moyen concret par lequel l’impérialisme survit à ses propres crises, en "renouvelant" par la destruction et la mort, ses propres "débouchés", la boucle est ainsi bouclée !

Le renouvellement du système putride (2) est ainsi en marche cyclique, jusqu’à épuisement des ressources de la planète, à une échéance qui commence à devenir visible à l’échelle d’une vie, difficilement "humaine" dans ce contexte.

La seule vraie question que pose la lutte contre le terrorisme, en réalité, c’est la lutte contre l’impérialisme, qui engendre tous les conflits dont ce phénomène nouveau est issu.

Tous ces conflits, au delà de leurs prétextes officiels et de leurs causes immédiates, religieuses et ethniques, ne sont que des lieux d’affrontement pour le contrôle des ressources économiques, des marchés, et surtout, en dernière analyse, des flux financiers.

Si les guerres locales les plus sanglantes sont en quelque sorte les échiquiers de ces jeux morbides, les vrais acteurs en sont les pôles financiers qui tentent de contrôler ces flux, c’est à dire, concrètement, les pôles où se sont déjà accumulés, au cours des dernières décennies, un maximum de capitaux financiers.

Et s’il est clair que les EU restent largement devant, avec 25 935 milliards de dollars (NYSE + Nasdaq, Nov 2015), c’est désormais la Chine qui arrive nettement en second, avec 11 050 milliards de dollars, ( Shanghai + Shenzhen + Hong Kong, Nov 2015 ), loin devant la première place européenne, Londres, qui, peu avant le "Brexit" et la dévaluation de fait de la Livre, pesait encore 6187 milliards de dollars, incluant Milan, rachetée en 2007. (A noter que le rachat prévu de Francfort (1738 milliards de dollars en novembre 2015) se trouve désormais remis en cause).

Derrière, Tokyo, avec 4910 milliards de dollars (novembre 2015), devance encore Euronext (Paris + Amsterdam + Bruxelles + Lisbonne, 3379 milliards de dollars, novembre2015)

A noter également que Moscou, qui pesait encore près de 950 milliards de dollars en 2010, est passé de 770 à 385 entre 2013 et 2014 (pas de chiffre plus récent). Ce qui relativise, et à vrai dire anéantit, l’argumentation des pseudos"marxistes révolutionnaires" qui y voient une "nouvelle puissance impérialiste" ! (3)

Avec l’affaiblissement de l’UE, c’est clairement la bipolarisation financière du monde entre les EU et la Chine qui s’accentue et devient la base réelle des tensions qui déchirent le monde.

Quant à voir la Chine comme un nouveau pôle "anti-impérialiste", sous prétexte qu’elle n’est pas directement impliquée dans les conflits les plus médiatisés, c’est tout simplement nier la réalité de l’impérialisme moderne, qui ne réside évidemment plus essentiellement dans l’interventionnisme militaire direct, mais dans la capacité d’exportation de capitaux. Tout aussi évidemment, elle dépend d’abord de la capacité à les accumuler, et comme le montrent les chiffres, désormais, il n’y a pas d’ambiguïté possible sur le rôle de la Chine.

Voir les "BRICS" comme une sorte de "nouveau front anti-impérialiste", c’est tout autant une vue de l’esprit, particulièrement grotesque, tant il est clair qu’il s’agit d’un cartel, probablement aussi éphémère et instable que l’UE, d’inféodation à l’impérialisme chinois.

Et concernant les manœuvres d’expansionnisme territorial, la Chine est loin d’être en reste, comme le montre l’évolution récente du conflit dans la région des Spratleys (4), avec ses origines dans la période maoïste.


Qui veut la paix ? Qui veut la guerre ?

Il reste évident, néanmoins, dans le contexte de la crise actuelle, que c’est l’impérialisme étasunien qui lutte avec le plus d’agressivité pour préserver sa suprématie, même s’il reste, pour l’instant, encore très largement dominant. Il est fortement secondé en cela par les impérialismes européens décadents, dont la France, qui manifestent également une agressivité décuplée par leur recul brutal au profit de la Chine.

l’impérialisme EU reste le maître d’œuvre, direct ou indirect, des manipulations terroristes qui ensanglantent la planète, et dont il espère tirer le marrons du feu, laissant quelques miettes à ses alliés européens. Mais cette multiplicité des conflits locaux exclue-t-elle un embrasement généralisé entre le pôle EU ancien et le pôle chinois "émergent" ? Il suffit de voir les déclarations officielles des uns et des autres à propos du conflit autour des Spratleys pour voir qu’il n’en est rien.

Il ne s’agit, pour l’instant, que d’un "round d’observation", mais il est clair que personne ne veut céder, dans cette affaire, un seul pouce de terrain, même s’il s’agit apparemment d’îlots sablonneux, tant leur importance stratégique est grande, tant en termes de ressources maritimes, que de passages commerciaux, et évidemment, de contrôle militaire.

Les peuples du monde veulent-t-ils la guerre ou la paix ?

En pleine période de guerre au Vietnam, et quelques mois à peine avant la célèbre poignée de main Mao-Nixon, la Chine faisait encore de la surenchère en critiquant la politique "pacifiste" de l’URSS à l’égard de l’impérialisme étasunien... A Paris, les maoïstes défilaient encore en chantant "le peuple veut la guerre !"

Même si les "dirigeants" maoïstes français ont, dès cette époque, liquidé leurs propres organisations pour des raisons qui n’avaient pas forcément un rapport direct avec l’opportunisme de leur "grand leader", une culture de l’« initiative violente » a persisté dans la pseudo "extrême-gauche" française, sans toutefois atteindre les degrés connus en Allemagne et en Italie.

Comment comprendre la différence entre les luttes de résistances populaires réelles et les simagrées morbides qu’en ont fait les "gauchistes" européens ?

Le meilleur exemple, pour cela, est récent, et en Europe, qui plus est...

La résistance populaire du Donbass n’est pas le fruit d’une poignée d’illuminés ayant décrété la "guerre du peuple", planqués derrière leur ordinateur...

Elle est née en réaction au coup d’état fasciste de l’"Euromaïdan", et en exprimant d’abord massivement et pacifiquement les revendications légitimes du peuple russophone du Sud-Est Ukrainien.

Ce mouvement populaire massif a d’abord clairement mis en lumière la volonté répressive des fascistes de Kiev pour briser leurs aspirations et nier leurs droits les plus élémentaires (5).

C’est alors que s’est exprimée massivement la volonté populaire pour un rattachement à la Russie, solution qui paraissait la plus évidente pour garantir leurs droits à disposer d’eux-même, à court terme, et retrouver une vie économique et sociale supportable, comme l’exemple de la Crimée le laissait entrevoir.

C’est l’incapacité de la Russie à répondre à cette aspiration qui a finalement propulsé les "nationalistes indépendantistes" sur le devant de la scène locale, et poussé le mouvement de masse dans cette nouvelle direction.

Mais quoi qu’il en soit des rapports de forces internationaux qui ont influé sur cette situation, les deux tendances, partisans "novorussiens" du rattachement ou "indépendantistes", étaient des mouvement déjà largement implantés dans les masses populaires et dont l’enracinement était le fruit d’un travail politique de longue durée.

Bien évidemment, cette lutte connaît déjà toutes les limites que rencontre une lutte populaire de libération nationale en l’absence d’un parti prolétarien capable de faire durablement le lien entre les aspects anti-impérialistes et antifascistes au sens large et les aspects sociaux qui nécessitent une perspective anticapitaliste clairement définie, à plus long terme.

Néanmoins, il est clair que le potentiel existe pour l’émergence d’une telle alternative, comme l’exprime, notamment, le "manifeste social" d’Alexeï Mozgovoï (6). Ce qui explique la grande popularité de ce leader, déjà quasi-légendaire de son vivant, ainsi que la répression particulièrement violente dont il fut victime.

Ce que montre cette lutte, comme tant d’autres, c’est que le peuple ne veut pas la guerre, mais la paix, et lorsque ses droits fondamentaux sont remis en cause, il n’est pas non plus décidé à ramper et à se soumettre. Organisé pour défendre ses droits, il peut se soulever pour les affirmer, et organiser la résistance, réelle et efficace, pour les faire aboutir.

Mais l’initiative de la violence sociale, c’est la réaction qui en est responsable, parce qu’elle repose dessus, comme tout système d’oppression. La résistance populaire nait et s’enracine avec la prise de conscience de cette réalité, et non par la "violence exemplaire" de quelques illuminés.

Être conscients de ce processus, travailler à l’expression massive des aspirations populaires, tout en ouvrant une perspective politique nouvelle, pour le socialisme réel, et en organisant durablement la résistance, c’est toute la différence entre révolutionnaires et terroristes.

Luniterre

*******************************

(1) https://tribunemlreypa.wordpress.com/2015/09/01/de-la-structuration-maoiste-de-la-bulle-chinoise/ )

(2) A ce propos, relire encore Lénine : L’Impérialisme stade suprême du capitalisme.

(3) 2014 >>> http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=98&ref_id=CMPTEF08242

2015 >>> http://www.boursorama.com/actualites/quelles-sont-les-principales-places-boursieres-mondiales-5f00d0306bbbd080395362552845a402

http://www.challenges.fr/entreprise/20160629.AFP9966/peril-sur-le-mariage-des-bourses-de-francfort-et-londres-apres-le-brexit.html )

(4) http://www.europe1.fr/international/cest-quoi-cette-guerre-entre-la-chine-et-les-philippines-2798947
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/la-chine-n-a-pas-peur-de-faire-la-guerre-aux-etats-unis_1730423.html )

(5) https://solydairinfo.wordpress.com/_____le-texte-original-de-lappel-des-mineurs-de-donetsk_____/ )

(6) https://tribunemlreypa.wordpress.com/2016/07/14/le-manifeste-social-dalexei-mozgovoi/ )

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Source de l’article

»» https://tribunemlreypa.wordpress.com/
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