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Comprendre ou ne pas comprendre Poutine

En Allemagne, ces jours-ci, de très nombreux citoyens sont très critiques de la campagne constante de dénigrement de la Russie par les grands médias alignés sur l’OTAN. Ils peuvent souligner que le changement de régime soutenu par les Etats-Unis à Kiev, en mettant au pouvoir un gouvernement de transition d’extrême droite prêt à adhérer à l’OTAN, a posé une menace claire à la préservation de la seule base navale russe en eau chaude, située en Crimée. Dans les circonstances, et dans la mesure où la population de Crimée l’a massivement approuvé, le rétablissement de Crimée dans la Fédération de Russie était une mesure défensive justifiée, et non pas une « agression gratuite ».

En Allemagne, quelqu’un qui dit une telle chose peut être dénigré comme une « Putinversteher » (quelqu’un qui comprend Poutine).

Tout est dit. Nous ne sommes pas censés comprendre. Nous sommes censés haïr. Les médias sont là pour ça.

Alors que l’Occident refuse obstinément de comprendre Poutine et la Russie, Vladimir Poutine, au contraire, semble comprendre les choses assez bien.

Il semble comprendre que lui et sa nation sont systématiquement attirés dans un piège mortel par un ennemi qui excelle dans l’art contemporain de la « communication ». Dans une situation de guerre, la communication de l’OTAN signifie que les faits importent peu. Ce qui importe, c’est de contrôler la narrative. Celle présentée par les médias occidentaux ne peut fonctionner qu’à condition de ne pas comprendre la Russie, et de ne pas comprendre Poutine. Dans la version Occidentale, Poutine et la Russie sont les méchants de l’histoire, simplement la dernière réincarnation de Hitler et de l’Allemagne nazie.

L’horrible massacre à Odessa le 2 mai l’a démontré. Les preuves photographiques, les témoignages de nombreux témoins oculaires, les corps fumants et les cris des tueurs, tout est là pour prouver ce qui s’est passé. Des tentes dressées pour recueillir des signatures en faveur d’un référendum pour introduire un système fédéral en Ukraine (aujourd’hui politiquement divisé, mais avec un pouvoir totalement centralisé) ont été incendiés par une milice de voyous fascistes qui ont attaqué les fédéralistes locaux comme des « séparatistes » (les accusant de vouloir se « séparer » de l’Ukraine pour rejoindre la Russie, alors que ce n’est pas ce qu’ils demandent). Les militants locaux se sont réfugiés dans le grand bâtiment syndical sur la place où ils ont été poursuivis, agressés, assassinés et brûlés par des « nationalistes ukrainiens », agissant pour le compte du régime illégitime de Kiev soutenu par l’Occident.

Peu importe la violence des assauts, les médias occidentaux n’ont vu aucun mal, n’ont entendu aucun mal, n’ont dit aucun mal. Ils ont déploré une « tragédie » qui s’est simplement déroulée, comme ça.

Odessa est la preuve que quoi qu’il arrive, la classe politique de l’OTAN, les dirigeants politiques et les médias, tous unis, ont choisi leur narrative et s’y conforment. Les nationalistes qui ont pris le pouvoir à Kiev sont les bons, les gens agressés à Odessa et dans l’Est de l’Ukraine sont « pro-russe « et donc les « méchants ».

Comprendre Poutine

Alors, malgré tout, essayons de comprendre le président Poutine, ce qui n’est vraiment pas très difficile. Derrière chaque action consciente il devrait y avoir un motif. Examinons les motifs. Aujourd’hui, le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, William Hague, qui donne certainement tous les signes de ne jamais rien comprendre - ou de ne jamais vouloir comprendre - ressasse la ligne de l’OTAN selon laquelle la Russie « cherche à orchestrer des conflits et des provocations » dans l’est et le sud de l’Ukraine.

Cela n’a aucun sens. Poutine n’a absolument aucune raison de vouloir une guerre civile dans l’Ukraine voisine, et toutes les raisons de faire tout son possible pour l’éviter. Il est confronté à un sérieux dilemme. Les attaques violentes en cours par des nationalistes fanatiques de l’Ukraine occidentale contre les citoyens dans l’est et le sud du pays ne peuvent qu’inciter les Ukrainiens russophones victimes à crier au secours, en demandant de l’aide de la Russie. Mais en même temps, Poutine doit savoir que ces russophones Ukrainiens n’ont pas vraiment envie d’être envahis par la Russie. Peut-être veulent-ils quelque chose d’impossible. Et il est parfaitement évident que tout usage de la force militaire par la Russie pour protéger les gens en Ukraine déclencherait une diabolisation encore plus féroce de Poutine en tant que « nouveau Hitler » qui envahit les pays « sans raison ». Et l’OTAN s’en servirait, comme elle s’est déjà servi de la réunification de la Crimée avec la Russie, comme « preuve » que l’Europe doit renforcer son alliance, établir des bases militaires dans toute l’Europe de l’Est et (surtout) dépenser plus d’argent pour sa « défense » (en achetant du matériel militaire américain) .

La mainmise de l’Ouest sur le gouvernement de Kiev est clairement une provocation pour attirer Poutine dans un piège que certains stratèges occidentaux (Zbigniew Brzezinski étant le théoricien en chef) espèrent provoquera la chute de Poutine et plongera la Russie dans une crise qui peut éventuellement conduire à son éclatement.

Poutine ne peut que souhaiter une solution pacifique à la pagaille ukrainienne.

Alors que Washington revient à la politique de guerre froide de « containment » pour « isoler » la Russie, Vladimir Poutine a tenu mercredi des entretiens à Moscou avec Didier Burkhalter, le président suisse et actuel président de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE ) dans l’espoir d’initier une sorte de médiation pacifique.

Poutine a-t-il déjoué un plan de provocation ?

A cette occasion, M. Poutine a annoncé qu’il avait retiré les forces russes de la frontière avec l’Ukraine. Il a indiqué que c’était pour apaiser les inquiétudes quant à leur positionnement, à savoir les affirmations selon lesquelles la Russie était en train de préparer une invasion. Il a également conseillé de reporter la tenue d’un référendum pour une plus grande autonomie des régions russophones jusqu’à ce que « les conditions du dialogue » soient créées.

Cependant, l’annonce de ce retrait militaire a soulevé de nouvelles inquiétudes chez des Ukrainiens de l’est qui craignent que la Russie ne les abandonne à leur sort, et chez certains Russes qui ne veulent pas que leur Président cède aux pressions occidentales.

Il n’est pas impossible que l’ordre de repli soit lié à un rapport de Novosti RIA daté du 6 mai, selon lequel les services secrets ukrainiens seraient en train de préparer une opération imminente sous faux pavillon pour accuser la Russie d’avoir violé la frontière avec l’Ukraine.

Novosti aurait appris de sources informées à Kiev que les services secrets ukrainiens du SBU avait secrètement envoyé environ 200 uniformes de l’armée russe et 70 faux papiers d’identités d’officiers russes dans le bastion de la protestation ukrainienne de l’Est, Donetz, pour les utiliser dans la mise en scène d’une fausse attaque contre des gardes frontaliers ukrainiens.

Les rapports ne pouvaient pas être confirmés, mais ils pouvaient néanmoins être pris au sérieux par les Russes. « Le plan serait de simuler une attaque sur les troupes de frontières ukrainiennes et de la filmer pour les médias », indique le rapport. Dans le cadre de ce plan, une dizaine de combattants du Secteur Droit ultranationaliste devaient traverser la frontière et kidnapper un soldat russe afin de le présenter comme « preuve » de l’incursion militaire russe. L’opération aurait été prévue pour le 8 ou 9 mai.

En éloignant les troupes russes de la frontière, Poutine pouvait espérer rendre moins plausible cette opération sous faux pavillon sinon l’empêcher.

Toute l’opération du changement de régime ukrainien, en partie dirigée par Victoria Nuland du Département d’Etat américain, a été caractérisée par des opérations sous faux pavillon, plus notoirement lorsque des tireurs d’élite ont soudainement semé la mort et la terreur sur la place Maidan à Kiev, détruisant l’accord de transition pacifique réalisé sous égide internationale. Accusant le président Ianoukovitch d’avoir envoyé les tueurs, les insurgés « pro-Occidentaux » forcèrent un Parlement croupion d’installer au pouvoir le protégé choisi de Mme Nuland, Arseniy « Yats » Iatseniouk. Cependant, il y a de nombreuses preuves que les tireurs d’élite mystérieux étaient des mercenaires pro-occidentaux : des preuves photographiques, puis la déclaration au téléphone du ministre des Affaires étrangères estonien à ce sujet, et enfin la conclusion du documentaire Monitor diffusé par la chaîne allemande ARD que les tueurs provenaient des milieux néonazis impliqués dans le soulèvement Maidan. En effet, tout va dans le sens d’une opération de l’extrême droite antirusse, et pourtant l’Occident persiste à tout mettre sur le dos de la Russie.

Donc, quoi qu’il fasse, Poutine doit se rendre compte que tout sera délibérément « incompris » et déformé par les dirigeants et les médias occidentaux. A l’insu du peuple américain, à l’insu des Allemands, des Français et d’autres Européens, ceux que nous pouvons décrire comme nos propres « oligarques » occidentaux semblent être arrivés à un consensus visant à relancer la guerre froide afin de fournir à l’Occident un « ennemi » d’une envergure suffisamment impressionnante pour donner un nouveau souffle au complexe militaro-industriel et unir la communauté transatlantique contre le reste du monde.

C’est ce que les dirigeants russes sont obligés de comprendre. Pour éviter au monde une suite sans fin de conflits destructeurs il faudrait enfin que les citoyens Américains et Européens, qui n’ont jamais été consultés ou informés au sujet de ce changement périlleux de stratégie, comprennent ce qui ce passe, car, s’ils comprenaient vraiment, ils diraient certainement non.

Diana Johnstone

Traduction "Ils vont finir par me faire aimer Poutine" par VD pour le Grand Soir, avec probablement moins de fautes et de coquilles que d’habitude car révisée par l’auteure

COMMENTAIRES  

09/05/2014 00:00 par patrice

Merci à l’auteure et son traducteur presque Poutinien !
Et Gargamel Attali qui y va de ses vaticinations apocalyptiques tout cela pour instiller plus de peur
en espèrant par la même occasion que les citoyens vont voter pour cette europe démocratico- fasciste !
Poutine est assurément un joueur d’échecs,
Brezinsky et ses caniches n’étant quant à eux que d’immondes joueurs de bonneteau,
d’ailleurs son bouquin le grand échiquier est une insulte au noble jeu,
il aurait du l’intituler les deux traitre-aux et le carton ...

09/05/2014 09:17 par gérard

"Ils vont finir par me faire aimer Poutine" par VD...
Excellent !
...Il en est de même pour moi qui en était (presque) resté à l’épisode de la Guerre en Tchétchénie...
Très bon article, comme tous ceux de Diana Johnstone.
Voir aussi sur dedefensa Poutine "tactical retreat" ou Gambit :
http://www.dedefensa.org/article-poutine_tactical_retreat_ou_gambit_08_05_2014.html [Un "gambit" est un terme employé aux échecs qui désigne un sacrifice volontaire de pion dans l’ouverture]
Il y a de ça, mais je serais plutôt d’accord avec cette appréciation :
« Les USA voudraient que Poutine envahisse l’Ukraine mais il ne le fera pas parce que :
Un : les autonomistes n’ont pas besoin de lui
deux : le gouvernement putschiste de Kiev est moribond »

Il est à noter que dans l’émission C dans l’air du jeudi 8, cette émission qui n’est rien de plus en politique étrangère qu’un copier/coller « de-la-position-officielle-de-la-France » et rien de plus, cette fois-ci, même l’inénarrable Pascal Boniface s’est départi de certaines audaces dans ses analyses (si !) et un autre intervenant dont je ne me souviens plus le nom, en a fait de même... Qu’on se rassure, ils ne sont pas allés trop loin dans le "politiquement incorrect", mais quand même !

09/05/2014 11:41 par Archer Gabrielle

« L’hypocrisie et les bigots sont la ruine du monde » (Christine de Suède)

09/05/2014 11:47 par Archer Gabrielle

Les yankees et leur insensé rêve d’hégémonie me fais penser à cette fable de Jean de la Fontaine ;

Une grenouille vit un bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s’étend, et s’enfle et se travaille,
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant : "Regardez bien, ma sœur ;
Est-ce assez ? dites-moi : n’y suis-je point encore ?
Nenni- M’y voici donc ? -Point du tout. M’y voilà ?
- Vous n’en approchez point."La chétive pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages.
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs ,
Tout prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.

09/05/2014 12:10 par Anne Wolff

Je crois que vous êtes en train de vous planter, que ce n’est pas parce que les UE/US/OTAN sont des « mauvais » que Poutine est forcément un « bon ». Je multiplie les recherches, lit ses discours, lit des archives de la Voie de la Russie, de Ria Novosti, vais voir qui est ce Latsa ce français qui écrit pour la « Voix de la Russie » et RiaN et qu’on retrouve à organiser des rencontres entre extrême-droite russe et extrême-droite française. Essaye de comprendre ce que veut dire concrètement cette nouvelle idéologie de conservatismeproclamée idéologie d’état. Quel est ce « nettoyage social » qu’opère les milices de cosaques remises sur pied par Poutine, ce qu’ils sont allé faire en Ukraine…
Et chaque jour apporte de l’eau au moulin ; Poutine est un néo-libéral d’extrême-droite. Un promoteur assumé du Nouvel Ordre Mondial Néolibéral. Alors oui, je sais que rare sont ceux qui prendront la peine d’aller voir, de faire le chemin de lien en lien, en ajoutant une petite pièce à une autre.
Je donne tout de même quelques liens pour ceux qui auraient envie de vérifier. En commençant par une citation du ministre de la Culture Russe –dans le Courrier de la Russie pas un média occidental, dans un des textes où il explique ce qu’est ce conservatisme idéologie d’état qu’il mit en œuvre en Russie. C’est énorme, mais confirmer par bien d’autres textes qui reprennent les mêmes points de vue dans deux autres textes et exprimé par d’autres journalistes ou politiciens du régime

« Staline était conscient de la nécessité d’imposer une idéologie et de procéder au lavage des cerveaux de la population. De nos jours, plus rien ne se passe, on laisse les choses se faire d’elles-mêmes et ce n’est pas du tout efficace ».

Dans« Non au pluralisme » par Vladimir Medinskii Ministre de la culture de la Fédération de Russie
Du même « La Russie a le devoir de se défendre culturellement contre cette anti-europe »
Pour ceux qui n’auraient pas envie de se fatiguer à lire la totalité du discours, le début ou il évoque le Nouvel Ordre Mondial et dans la Deuxième partie, la partie concernant l’Europe, l’austérité, les changements structurels nécessaires et la joie qu’il éprouve à participer au réunion du FMI concernant l’Europe. Et pour ceux qui auraient le courage de tout lire en estimant que l’enjeu vaut de s’informer aux sources parce que la meilleure source, c’est tout de même Poutine lui-même… tout son programme de politique étrangère et présenté en termes d’Economie de Marché, et se place dans le cadre d’Un Nouvel Ordre Mondial. (La Russie et l’évolution du Monde. Par Vladimir Poutine. Partie 1 et Partie 2
A la lecture de ce qu’il préconise pour l’Europe, on peut se demander si tous les Ukrainiens anti-fascistes avalisent ce modèle, ...

Et pour montrer qu’il n’a pas changer d’avis concernant le Nouvel Ordre Mondial et sa Démocratie Globale et tous le reste montre que cette démocratie est bien celle des corporations néo-libérale et vaut bien celle de Bush et Cie.

La Russie cherche à instaurer un nouvel ordre mondial, une démocratie à l’échelle globale, a annoncé Vladislav Sourkov, chef adjoint de l’administration présidentielle russe. Avril 2014

"Le président russe a répété à plusieurs reprises que notre but principal était d’établir un nouvel ordre mondial. Il nous semble que si aujourd’hui la démocratie est devenue une forme admise de régime politique, il nous faut une démocratie au sens global, à l’aide de laquelle on résoudra tous les problèmes internationaux", a-t-il annoncé lors d’une rencontre avec les présidents des associations d’étudiants américaines. ...

Voilà, il y a encore beaucoup à dire pour étayer cela à partir des sources officielles russes elles-mêmes, trop pour un com. Je suis comme beaucoup d’entre nous encore sous le choc de l’incendie d’Odessa… j’ai cherché d’autres échos que ceux Russes et occidentaux… La résistance anti-fasciste a désespérément besoin d’armes, mais celle qui aurait notre sympathie n’a pas celle des Russes, tout au contraire, elle fait partie potentiellement de cette dissidence très mal tolérée en Russie.
Voilà, si j’écris cela, c’est parce que j’ai l’intime conviction que ce serait une erreur fatale de croire que Poutine serait une sorte de sauveur, au début, en voyant la diabolisation qu’en faisait les médias, j’ai pris le contre-pied, je suis tombée dans le panneau, puis j’ai été voir plus loin… l’alternative russe est au moins aussi pire que celle de la domination US. Je lance l’alerte…

09/05/2014 19:32 par Archer Gabrielle

voici un exemple de "démocratie occidentale" et ça n’a pas changé...
« Nous avons accaparé une part tout à fait disproportionnée de la richesse et des échanges du monde. Territorialement, nous avons tout ce que nous voulons, et notre prétention à jouir sans encombre de nos immenses et splendides possessions, acquises essentiellement par la violence, consenties par la force, parait souvent moins raisonnable aux autres qu’à nous-mêmes. »
Winston Churchill

09/05/2014 19:47 par Cunégonde Godot

Anne Wolff : « Poutine est un néo-libéral d’extrême-droite. Un promoteur assumé du Nouvel Ordre Mondial Néolibéral. »
L’homme que vous décrivez n’est pas Poutine, mais son prédécesseur, Eltsine.
Poutine n’est pas un nationaliste, mais un national, comme disait De Gaulle en parlant de lui-même, ou encore un nationiste : la nation comme moyen, non comme fin. Un patriote réaliste qui s’inscrit dans l’Histoire, la grande, pas l’Histoire fantasmée par l’extrême-droite ou l’européisme décadent et narcissique à la Cohn-Bendit, p.ex.
Eltsine était un authentique ultra-libéral qui se couchait devant la grande finance mondialiste en vendant son pays à la découpe. Eltsine était adulé par le Monde, Libération, le Nouvel Obs et autres torchons de "gauche" ; Poutine, lui, est haï par les mêmes. Un signe, non ?

09/05/2014 21:16 par Bidule Chose

De toute façon s’il fallait choisir un moindre mal, ça serait Poutine.
Pourquoi ? Parce que c’est le seul qui peut nous sauver d’un conflit nucléaire.
Non mais regardez jusqu’ou nos brillants élites nous ont conduits. Ils ont mis au pouvoir un gouvernement à moitié fasciste qui massacre ses propres habitants. Ils déploient des troupes militaires de l’Otan dans l’est, ils insultent le gouvernement russe dans leur journaux bon à torcher, aucune stratégie digne de ce nom à part foutre le bordel.
Je ne peux dire qu’heureusement qu’on a en face une personne responsable.
Mais quand est-ce qu’on va se réveiller et traîner aux gibets la charogne irresponsable qui nous conduit à notre perte.
Parce que c’est pas seulement l’Ukraine. L’Environnement détruit, l’accaparation de l’économie mondiale par une poignée de personnes, la destruction programmé de nos acquis sociaux... la liste est sans fin.

10/05/2014 07:35 par babelouest

J’avoue mal comprendre Anne depuis quelques temps. On sent chez elle une haine de Poutine, à mon avis pas du tout justifiée, qui recherche le moindre accroc à un homme pourtant adulé par ses compatriotes. En est-il, lui, à 13 ou 14% d’opinions favorables ? Non, les deux tiers de son pays marchent avec lui, et lui font confiance pour résoudre une situation pire encore, je le crains, que celle des missiles de Cuba. Pourquoi ? Il n’y avait pas à ce moment-là une volonté d’en découdre patente, de la part "des Occidentaux", comme c’est le cas maintenant. Les Grands Banquiers sont encore plus prééminents aujourd’hui, et pèsent très lourd dans la balance.

Si un Eltsine était à la tête de la Russie aujourd’hui, il est probable que soit son pays ne serait plus qu’un vague satellite de l’Empire de Washington et des financiers planétaires, soit les bombes, les grosses, auraient déjà parlé, et qu’il n’y aurait plus de Russie, ni d’Europe, ni..... Quelle chance nous avons, que les intérêts de la planète, via ceux de son pays, soient assurés par Poutine !

Quant à Alexandre Latsa, c’est un homme très sympathique.

10/05/2014 10:04 par Dgèdge

Je ne pense pas qu’Anne "haïsse" Poutine, je pense qu’elle veut juste rester lucide.
Je ne pense pas non plus que Diana "aime" Poutine (au point de faire "presque aimer Poutine à Viktor").

Par contre je suis convaincu qu’il y a une grande différence entre la dictature de Poutine et la notre (US-UE-OTAN-FMI-BCE ...) : Poutine laisse ses oligarques s’enrichir (même de façon indécente) mais en aucun cas il ne leur laissera le pouvoir exécutif, les rares oligarques russes qui ont essayé, au mieux se sont retrouvés au goulag (comme l’ancien patron de Gazprom), et au pire se sont retrouvés avec du Polonium dans leur verre, Poutine dispose encore de tout l’appareil de l’ancien KGB qu’il s’est bien gardé de démanteler. Dans notre dictature, les oligarques ont les pleins pouvoirs, y compris exécutif, il n’y a qu’à voir comment nos élus (de droite complexée ou décomplexée, pas d’autre choix) se prosternent devant eux, et sont prêts à aller bombarder n’importe quel pays (aux frais des contribuables et pour le plus grand bien des comptes en banque des marchands de canons qui pourront alors se payer encore plus d’organes de presse), pour changer d’avis le lendemain sur injonction de leurs "maitres" ...

Je préfèrerais ne pas avoir à choisir entre les deux dictatures (mon grand père me citait une parole de son grand père à lui qui a vécu l’occupation de son pays : l’Espagne, par les troupes de Napoléon 1er : "On ne peut être que POUR Napoléon ou CONTRE Napoléon" ...), mais au vu des évènements d’Ukraine, il parait clair que certains oligarques occidentaux (et leurs complices russes) ont des intérêts à ce que les peuples d’Europe et de Russie s’entretuent (comme les Henry Ford, Prescot Bush, la City de Londres et les industriels allemands ont financé en leur temps les usines d’armement d’Hitler).

Une autre solution serait de mettre ces oligarques sur le sable du Colisée de Rome avec glaive et trident, et de les faire s’affronter à mort, les peules qu’ils avaient prévu de transformer en steak haché pourraient être tranquillement assis dans les gradins et décideraient de leur sort (pouce ne l’air ou pouce en bas), ça économiserait pas mal de vies humaines et de ressources terrestres pour les générations futures ...

10/05/2014 13:26 par Eric

Anne Wolff
expliquez moi, éclairez moi de votre lumière puisque nous sommes dans le plantage
si ce type Latsa organise des rencontres entre l’extrême droite fr et russes, pourquoi n’est-il pas copain avec les nervis de Kiev, ne sont-ils pas d’extrême droite eux aussi ? ou alors à moins que Poutine fait semblant mais en fait il soutient les milices de Kiev ?
Aïe j’ai un de ces mal de tête !
Eric Colonna

10/05/2014 14:41 par Archer Gabrielle

Je dis en réponse à cela que je préfère avoir à faire avec un groupe de Russe et 10 Vladimir Poutine qu’avoir maille à partir avec un un gang de yankees et un seul B. Obama, je n’oublie rien de l’histoire, ces derniers ne sont que les descendants du rebut de "la société de l’Europe de l’Ouest" .....!

Que ne te plaise sans en connaître le goût et l’odeur l’amère fleur de saule qui fait de l’ombre au bord du beau ruisseau sans savoir s’il ne deviendra torrent, Que ne te plaise la beauté d’une personne sans savoir quel est son moi intérieur et de quoi elle est capable...!
(C.C.S....)

10/05/2014 16:01 par Lionel

Babelouest, comme les sensibilités sont différentes !...
Je trouve tout au contraire qu’A. W. fait preuve d’une capacité d’analyse et de synthèse et pas un seul instant je n’ai perçu ce que vous qualifiez de "haine" !
Elle ne fait d’énoncer des fait et des recoupements qui sont évocateurs pour qui sait y voir, "Poutine n’est pas un sauveur, il est comme tous les autres un ultralibéral de droite ou d’extrême-droite, ( ce qui ne fait pas de différence à mon sens par les temps qui courent...) " Je ne cite pas dans le texte mais je pense que l’idée y est et bien sur la parenthèse est de moi.
Son idée est de mettre en garde contre toute croyance qui verrait Poutine comme l’empêcheur de libéraliser en rond alors que sont intention est bien en effet de mettre en place un N.O.M., un empire et les idées de "nouvelle démocratie" ne me disent rien qui vaille, un peu comme "national-socialisme", voyez-vous...
Méfiez-vous de notre besoin commun de sécurité qui nous pousse à nous raccrocher à n’importe quel objet flottant.
Si l’on, suivait le même fil, il nous conduirait à des conclusions tout aussi antagonistes que les constats présentés : le nationalisme de Poutine serait bon et salvateur tandis que les Catalans qui réclament leur autonomie ne sont que des dangers de partition et d’ethnicisation...
De même le fascisme et l’antifas ( je n’utilise pas antifascisme à dessein ) sont parfois confondus comme sionisme et colonialisme !
Les stratégies de la Russie et de Poutine ne sont intéressantes non parce qu’elles nous aident dans le combat antilibéral mais uniquement parce qu’elles affaiblissent un système déjà moribond mais meurtrier. par conséquent attention de ne pas abriter le serpent dans notre sein, replaçons les choses là où elles doivent être avec un point de vue très aigu, analyse-synthèse, du local au global, etc...

11/05/2014 07:32 par pilhaouer

Poutine méchant ! Obama gentil ! ou l’inverse ... ...
J’ignorais que dans Voici ! on pût trouver des analyses politiques.!
La question est de savoir si les russes reconnaissent Poutine ou pas.
Il semble qu’ils le reconnaissent (avec un score de popularité "soviétique") et qu’ici un Maidan ne soit pas incongru avec un Président dont la popularité est de 17 ou 18% .
La question est ensuite de savoir quel est le bloc le plus dangereux et à ma connaissance les Russes n’ont pas encore installé de bases militaires ou de bouclier anti-missiles chez Chavez ou Morales .
Quant au fascisme, nos perroquets le voient à Moscou alors qu’il parade pour cause d’audience sur tous les plateaux TV parisiens. A KIev est installé un gouvernement "démocratique" avec six ministres fascistes. A Odessa les nazis brûlent 46 malheureux et à Mariupol tirent sur la foule dans l’indifférence donc, osons le dire, avec les encouragements des propagandistes comme Fourest . Basta !

The Untold Truth of Kurikovo Field

11/05/2014 08:31 par Domi

Jamais deux sans trois :

La Russie a arrêté et sonné le glas de l’empire napoléonien
La Russie a arrêté et sonné le glas du 3ième Reich
La Russie est en train s’arrêter et de sonner le glas de l’Empire US/UE

Vive la Russie !

11/05/2014 16:06 par Feufollet

Personne je crois, n’attend de Poutine
Un humanisme, écosocialiste du 21ème siècle
Cela n’est certainement pas son ancrage philosophique
Et encore moins celui de la Russie qu’il a héritée
Après le grand bradage du patrimoine national par Elstine
Nous restons limités aux allégations et hypothèses plus ou moins crédibles
Tout en souhaitant qu’il puisse encore faire obstacle
A la tentative d’hégémonie mondiale du bloc américano-sioniste
Alors, bonne chance à Poutine pour un équilibrage des forces
Sans conflits majeurs
UE/US go home

11/05/2014 19:46 par Geb.

Poutine n’est "ni bon", ni méchant", du moins dans ses oeuvres politiques.

Poutine est un stratège et un vrai chef d’état.

Le prendre pour un "humaniste" serait une erreur, mais le prendre pour un "assassin psychopathe" en est une bien plus grande.

Poutine a été formé à une école que peu Chefs d’Etats ont pu connaître. En fait aucun autre que lui à ma connaIssance.

En effet les dirigeants de services de renseignements ne deviennent JAMAIS chefs d’Etat. Ils seraient bien trop dangereux pour ceux qui les mettent en place pour défendre leurs intérêts, et Poutine est une exception.

Exception qu’il doit à la chute de l’URSS et à la déliquescence du pouvoir eltsinien et des oligarques à l’époque.

Merci à Eltsine, et à la Vodka Smirnoff.

On n’a pas, en tant que "nous-mêmes", non Russes, à "aimer" ou "pas aimer" l’individu.

On n’a qu’à "constater" si son calendrier actuel correspond à NOS INTERÊTS immédiats et à ceux de notre CLASSE, et aussi à NOS INTERÊTS à long terme.

Et pour mon compte y a pas photo à l’arrivée.

Et, entre parenthèse, ils serait bon de tenter de comprendre que l’homme fonctionne en doublet avec son complément Medvedev que trop souvent on oublie mais qu’ils est bon de suivre de près si on veut réellement débunker comment le duo fonctionne.

Pour l’instant sur les barricades dites "pro-russes", dans la presse alternative mondiale, j’ai surtout vu des drapeaux soviétiques au côte à côte avec les drapeaux russes. Pas mal d’icones religieuses aussi... Personne n’est parfait.

Mais aucun portrait de Poutine.

Finalement nos ex-camarades soviétiques, (Les vrais), n’ont pas dans les masses fait un aussi mauvais boulot que l’on pourrait le penser... ((- :

Et je vais relire "Fondation" d’Asimov. Les trois volumes.

Malgré et surtout parce qu’il a bossé pour la CIA, il se pourrait que ça me donne des idées.

((- :

Geb.

12/05/2014 12:15 par Anonyme

Sourire, parfois, en voyant que Snowden, ancien de la NSA, est hébergé actuellement par Poutine, ancien du KGB...

La guerre dite "froide" se réchaufferait-elle ? Non plus pour "faire barrage au communisme" (contraire aux intérêts des dirigeants américains) mais pour mettre (enfin) un frein à l’impérialisme américain qui nous étouffe tous

Snowden et Poutine ont-ils des choses à se dire ? Ça ne paraitra pas dans la grande presse, évidemment, mais pas non plus dans la "petite"... Les USA avaient-ils "leurs" raisons de faire interdire par leur vassale UE l’Avion Bolivien dans lequel Snowden était censé être ? L’Angleterre a-t-elle "ses" raisons de dépenser des sommes folles pour maintenir Julian Assange en détention à Londres ?

12/05/2014 22:52 par gérard

De toute façon la "cause" est entendue :
l’Allemagne, réalisme oblige, celui du bizness qu’elle entretient assez fortement en Russie (plus de 6000 entreprises allemandes travaillent actuellement en Russie), a fait qu’insidieusement elle a choisi son camp, celui de Poutine :
« La majorité des Allemands ne souhaite pas de confrontation avec la Fédération de Russie »
Lettre ouverte à Vladimir Poutine : http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=4264
Le plus grand quotidien allemand, farouchement antirusse, dénonce par des fuites la présence activiste US en Ukraine :
http://www.dedefensa.org/article-les_myst_res_de_bild_12_05_2014.html
(ne pas rater la conclusion de cet article, elle est "succulente" !)
Et dixit un commentaire sur ce même article :
« la chaîne "d’état" allemande ARD a diffusé un reportage sur la provenance des tirs de snipers à Maidan qui démonte la version officielle occidentale. »

13/05/2014 00:32 par gérard

La vidéo sous titrée en Français de l’enquête de la télévision allemande se trouve ici :
http://mobile.agoravox.fr/actualites/international/article/morts-du-maidan-l-enquete-151136
Mais peut être que l’info est déjà passée...

13/05/2014 22:19 par Dominique

J’arrive à peu près à la même conclusion qu’Anne sur Poutine, mais par d’autres moyens. Sa décision de troquer le pétrodollar pour le pétrorouble ne changera rien pour l’économie et les industries russes, mais permettra aux banques russes de réaliser des profits énormes. Dans ce sens, Poutine est à la Russie ce qu’Obama est aux USA ou ce que Hollande est à la France : un oligarque de la finance internationale.

Je suis également convaincu que la majorité des ukrainiens ne sont pas dupes sur Poutine, et que les travailleurs de l’est de l’Ukraine ont autant à reprocher à la Russie que les chômeurs de l’ouest. Simplement, les travailleurs de l’est de l’Ukraine ont fait leur compte et ils ont compris qu’avec le rapprochement avec l’EU, c’en est fait de leurs industries, de leurs places de travail, de leurs maigres salaires et de leurs pensions. Entre pas grande chose ou rien, ils préfèrent pas grand chose, c’est toujours mieux que rien. De plus, ils ont leur fierté et le nouveau pouvoir de Kiev ne cesse de multiplier les agressions à leur égard, la non reconnaissance du russe étant sans doute la moindre des boulettes alors que les appels à la haine de la part de Kiev se multiplient.

Car si nous voyons chez nous une propagande anti russe de nos médias, la même propagande à lieu en Ukraine de la part du pouvoir de Kiev contre une partie de sa propre population, de plus est une partie de sa population qui est organisée et qui a une longue expérience de la lutte des classes. Car en fin de compte, plus que du choix entre l’EU et la Russie, c’est bien de cela qu’il s’agit, d’une lutte des classes. Le problème est que je ne vois pas qui pourrait proposer une alternative politique à la fois à l’EU et à la Russie. Tout comme chez nous les alternatives au néolibéralisme ambiant sont soit ignorées par nos médias, soit ridiculisées, je ne suis pas convaincu qu’elles puissent se faire entendre en Ukraine.

13/05/2014 23:36 par Anne Wolff

@Lionel… et Dominique et ceux qui comprennent que de n’est pas une question émotionnelle personnelle mais bien après ample informée, l’avertissement au sujet d’un danger.
Oui je suis intimement convaincue que Poutine est un fasciste aussi pire que les nazis. Je ne le hais pas, je n’ai jamais haï personne, mais je le méprise cordialement, comme un Obama ou un Hollande, dont quoiqu’en pensent certains, il partageles déplorables résultatsen termes de popularité, comme eux il joue un personnage pour tromper les peuples. Et pour en arriver à cela j’ai lu avant tout des dizaines de documents russes officialistes. Et ensuite seulement j’ai eu confirmation à travers des lectures d’opposition.
Et oui, je pense que se leurrer à son sujet nous met tous dans un grand danger. Et donc j’ai lancé une alerte à ce sujet. Mais je n’insisterai pas, parce que nous ne sommes plus dans l’info mais dans une pure guerre de propagande et de contre-propagande. Et que cela n’a pas finalement grand intérêt. L’Europe est condamnée de toute façon. S’il me restait un doute à ce sujet, une petite lueur d’espoir, elle s’est évanouie au cours des dernières semaines.

14/05/2014 00:41 par Dwaabala

Il est peut-être temps de revenir à l’article :

Dans la version Occidentale, Poutine et la Russie sont les méchants de l’histoire, simplement la dernière réincarnation de Hitler et de l’Allemagne nazie.

14/05/2014 09:21 par mandrin

La réalité est plutôt que la Russie, les russes et son président Mr Poutine on devant eux la construction d’une Europe en devenir fasciste qui celle-ci est le vrais danger...si ils y en a qui ont bien compris cela c’est Mr poutine, les russes et même l’opposition la plus marqué en Russie, qui fait acte de ralliement au devant de cette menace.

Alors quand il y en a qui diabolise Poutine au point de le présenter comme un nazis notoire, je crois que là il faut arrêter de fumer la moquette, et surtout cela participe a la désinformation la plus sournoise... mais bon, tout ça avec la bénédiction de LGS.

Actuellement le gouvernement Russe travaille a la protection du territoire, sur le plan militaire, économique et de partenariat avec leur homologue émergeant..donc pas de crainte d’invasion des tankistes russe le couteau entre les dents ayant a leur tête le plus grand criminel de toute l’histoire, mais il s’agit plutôt d’un éloignement a tout point de vue et de tenir le danger a distance.

15/05/2014 12:15 par Cunégonde Godot

mandrin : "Alors quand il y en a qui diabolise Poutine au point de le présenter comme un nazis notoire, je crois que là il faut arrêter de fumer la moquette, et surtout cela participe a la désinformation la plus sournoise... mais bon, tout ça avec la bénédiction de LGS."

Bien sûr.
Pendant ce temps, de vraies crapules REELLEMENT "aussi pires que les nazis" continuent leur répugnante guerre d’agression en Syrie...

15/05/2014 13:52 par Dwaabala

à LGS : "... mais bon tout ça avec la bénédiction de LGS", vous avez trouvé en @ mandrin et @ Cunégonde Godot des censeurs impitoyables !

26/12/2014 23:53 par Desbois

Le seul moyen d’avoir une paix durable en Europe est de virer les états-uniens d’Europe.

En France ce serait une bonne chose.

Mais que font les partis ?

Que font les syndicats ?

On a l’impression qu’ils sont corrompus, manipulés, incapables de réagir devant les vrais menaces qui guettent l’ensemble des pays européens et ces menaces sont celles qui sont programmées dans le cadre de la troisième guerre mondiale (économique) engagée insidieusement depuis des années.

Notre système de société est aujourd’hui bien malade et derrière tout ceci les vautours guettent comme aux premiers jours des grands conflits...mais pour combien de temps encore ?...A force de piller, de voler, de tuer... il ne reste que ruines au sens propre comme au figuré.

Les vautours de la haute finance se nourriront des cadavres, il n’y a pas de petits profits pour les mafieux et extrémistes de tous bords.

La Russie est un grand pays quant aux USA (pays de la culture zéro et des banksters) ils ont bien des responsabilités sur les maux qui font que l’avenir même de notre civilisation est de plus en plus aléatoire.
Face au réchauffement climatique (1) aurons-nous un hiver nucléaire...à jamais ?

Impossible !...Possible ?...

Qui peut aujourd’hui être certain que notre civilisation ne suivra pas les autres ?
Il est vrai que nous aurons ensuite l’éternité et pour certain la chaleur de l’enfer, on ne peut pas tout avoir...

1) Qui est aussi une belle manipulation des masses...les écopolitiques sont à la solde de ceux qui tirent profits de toutes choses.Ainsi ils vantent (par exemple) la voiture électrique sans se soucier qu’elle entraînera la construction de centrales nucléaires en plus ! L’énergie nucléaire propre est tellement propre que l’on ne sait même pas traiter vraiment les déchets sales des centrales nucléaires...avec ces pantins verts on est loin d’avoir un monde meilleur, tout est qu’apparence pour le reste c’est blanc bonnet et bonnet blanc.

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