Et s’ils voulaient nous affamer ?

L’agriculture est notre bien le plus précieux. A une époque où les possibilités techniques offrent au monde l’occasion de pouvoir produire suffisamment pour tous, il s’avère qu’en réalité plus d’un milliard d’êtres humains souffrent de la faim. Le monde produit pourtant plus de nourriture qu’il n’en est consommée, et les gâchis sont énormes. L’inégalité entre les nations, puis à l’intérieur de ces nations elles-mêmes, est telle que des «  émeutes de la faim » ont parfois lieu ici ou là . Ces dernières années, le nombre de personnes ne pouvant pas s’offrir trois repas par jour a augmenté, et ce malgré l’apparition de l’industrialisation, de la production intensive et même des OGM.

Pendant ce temps, à force de saccager notre sol, de polluer les cours d’eau et de faire fi du respect du à «  notre mère Nature », l’homme est en train de rendre inévitable la course à la productivité, pour enrayer les méfaits du passé, en ajoutant aux dégâts produits d’autres encore plus graves.

Les produits qu’on nous propose aujourd’hui sont responsables de graves troubles si ce n’est par leur qualité (les industriels ajoutent des produits augmentant le poids au kilo, des colorants en tout genre, des conservateurs dangereux, des goûts artificiels...), au moins dans leurs emballages (aluminium, plastique...) dont nous connaissons encore mal les effets.

Bientôt (et cela commence dès aujourd’hui), il y aura des nanoparticules, des OGM partout, sans garantie de contrôle ni même de traçabilité.

De plus, des lois scélérates ont permis la spéculation incontrôlée sur les denrées alimentaires, dont se servent allègrement les grand argentiers de la planète, en appauvrissant momentanément une population, en faisant monter les prix en achetant d’énormes stocks, puis en les revendant une fois les prix élevés.

Cette manière de faire est inhumaine, bien qu’elle soit tout à fait logique dans le cadre du capitalisme. Mais il faut faire cesser cela, car il se pourrait bien qu’à terme, quelques personnes mal intentionnées utilisent la faim pour contrôler, réguler et contraindre les peuples. D’ailleurs, un certain monsieur Kissinger, bien connu pour ses idées humanistes, a semble-t-il déjà déclaré : «  Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez le pays, mais si vous contrôlez les semences, vous contrôlez l’alimentation. Et celui qui contrôle l’alimentation tient la population en son pouvoir ».

Evidemment, dirons certains, mais personne ne serait capable de faire une chose pareille ! Vous croyez vraiment ?

Regardez ce qui est en train de se passer actuellement. Les OGM sont en train de créer des semences non-reproductives, qui permettent à ceux qui les vendent d’obliger les cultivateurs à en racheter pour chaque récolte, à des tarifs bien évidemment compétitifs. Les champs OGM, qu’on le veuille ou non, sont déjà bel et bien en train de coloniser la planète, et finiront bientôt par anéantir les capacités reproductives naturelles de nos ressources alimentaires. Cela signifie donc qu’à plus ou moins long terme, les cultures deviendront dépendantes de quelques grosses entreprises qui leur vendront leurs semences, sans possibilité de pouvoir recourir au bio ou même au précédent mode de culture.

Imaginons maintenant qu’une guerre éclate, et que les ennemis ne puissent plus faire se reproduire leurs récoltes. Même les particuliers, dans leurs jardins, ne sont plus capables de faire pousser quoi que ce soit : c’est la défaite assurée, la capitulation, ou la famine.

Bien sûr, on peut accuser cette imagination d’être conspirationniste ou impossible, mais on ne peut pas nier la possibilité technique d’une telle idée.

Ensuite, on pourrait évoquer une certaine initiative lancée par les soins de ceux en qui il faudrait avoir une confiance aveugle, ceux qui profitent pleinement d’un système qu’ils auraient tort de vouloir changer : je parle du fameux «  coffre-fort anti apocalypse », financé par Bill Gates, Monsanto et Rockfeller (tiens, un ami de Kissinger ?). Une sorte de congélateur géant gardé sous haute sécurité, renfermant un nombre gigantesque de semences «  originelles », dans le but officiel de posséder, juste «  au cas où », une réserve capable de faire renaître la nature. On peut s’interroger sur les raisons qui poussent ce genre d’individus à imaginer une telle situation, et on peut douter de l’argument selon lequel les apprentis sorciers de Monsanto désirent protéger l’humanité, sachant que c’est bien eux qui sont en train de l’asservir par leurs actions.

Certains affirmeront qu’il faudrait qu’ils soient fous pour que nos dirigeants aient intérêt à créer la famine, et ce seront sans doute les mêmes qui défendront l’idée que nous sommes trop nombreux sur cette planète. D’autres diront certainement que les émeutes de la faim font peur à un gouvernement, les mêmes que ceux qui réclament plus de fermeté à l’égard des troubles sociaux.

Il faudra bien choisir un jour, et bien réfléchir : soit les hommes qui nous gouvernent veulent notre bien, et alors ils sont incompétents. Soit ils ne le sont pas (incompétents), et alors c’est qu’ils ne désirent pas notre bien. Sachant qu’un affamé ne se révolte que rarement et qu’il ferait n’importe quoi pour qu’on le nourrisse, le meilleur moyen pour un gouvernement de conserver son pouvoir est donc celui d’affamer son peuple, sans qu’il puisse se séparer de la tutelle de son maître, celui qui le nourrit.

Toutes les pièces d’un grand puzzle seraient alors en place : un chien ne mord pas la main qui le nourrit

Caleb Irri
http://calebirri.unblog.fr

COMMENTAIRES  

11/10/2010 10:07 par vladimir

La prise de conscience sur la veritable nature des "elites" grandit partout dans le monde.

Les affameurs sont sur la defensive, le moratoire national sur les saisies immobilieres au USA, au centre du debat electoral,mettant en porte a faux toutes les institutions :

White House doute de la nécessité de mettre fin à toutes les saisies

Par ALAN FRAM (AP) - Il ya 12 heures,11/10

WASHINGTON - Un haut conseiller de la Maison Blanche a mis en doute la nécessité , dimanche, pour un arrêt de couverture de toutes les saisies de maisons, alors même que la pression s’accroît sur l’administration Obama de faire quelque chose ,plus de preuves que les banques ont utilisé des documents inexacts pour expulser les propriétaires.

"C’est un grave problème", a déclaré David Axelrod, qui a soutenu que les documents défectueux est mal au marché du logement de la nation ainsi que les établissements de crédit.

Mais il a ajouté : « Je ne suis pas sûr au sujet d’un moratoire national, car il y a en fait saisies valables qui devraient probablement aller de l’avant" parce que leurs documents sont exacts.

Axelrod a déclaré l’administration est urgent prêteurs d’accélérer leur avis de saisies pour déterminer ceux qui ont vicié documentation.

"Notre espoir est présent se déplace rapidement et que cela dépasse déroulé très rapidement », at-il dit.

Avec l’économie de bobinage déjà le principal enjeu à l’esprit des électeurs, les doutes émis sur les saisies et les expulsions sont de plus en une question politique à l’approche des élections le 2 novembre.

Soulignant ces pressions, deux députés de tête a opposés positions sur la sagesse d’un moratoire.

Rép Debbie Wasserman Schultz, D-Fla., Un haut de page Maison démocrate, dit-elle soutenu un moratoire parle de forclusion et de gouvernement avec le secteur bancaire pour concocter des moyens pour que les prêteurs hypothécaires remodeler troublée.

Elle dit que le problème de forclusion a été « extrêmement frustrant » dans son état.

Le n ° 2 républicain de la Chambre, Rép Eric Cantor de la Virginie, a déclaré un moratoire national supprimer les protections que les prêteurs ont besoin.

« Vous allez arrêter le secteur de l’habitation" avec un arrêt national, Cantor a dit. "

« Les gens doivent se prendre en charge."

Ces derniers jours, la majorité au Sénat Harry Reid, leader, D-Nev., Dans une course difficile a la réélection, a exhorté les cinq prêteurs hypothécaires de grande taille de suspendre les saisies dans son état jusqu’à ce qu’ils en place des moyens de rendre les propriétaires-vous de ne pas perdre leurs maisons mal.

Le procureur général Eric Holder a indiqué que le gouvernement se penche sur la question, et les législateurs démocrates ont exhorté les régulateurs bancaires et le ministère de la Justice pour savoir si la sonde des sociétés de prêts hypothécaires a violé les lois dans le traitement des saisies.

Les procureurs généraux de 40 Etats d’annoncer prochainement une enquête conjointe sur l’utilisation par des banques de la paperasserie verrouillage défectueux, une personne proche de l’enquête a déclaré à l’Associated Press samedi soir.

Le vendredi, Bank of America est la première banque d’arrêter les saisies dans les 50 états.

Trois autres institutions - JPMorgan Chase & Co., Ally Banque hypothécaire GMAC unité et PNC Financial - ont cessé de saisies dans les 23 Etats où les saisies doivent être approuvées par un juge.

Le président Barack Obama a mis son veto a un projet de loi la semaine dernière qui aurait rendu plus facile pour les banques d’approuver les documents de saisie, que la Maison Blanche a déclaré au détriment des consommateurs.

Axelrod a parlé sur la chaîne CBS "Face the Nation », tandis que Wasserman Schultz et Cantor est apparu sur "Fox Nouvelles dimanche."

The Associated Press

http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5gchvyjEnwPpZSH4JVZAIAMIhoYxQD9IOVN182?docId=D9IOVN182

11/10/2010 12:40 par legrandsoir

les traductions "google" sont illisibles sur des articles...

11/10/2010 16:33 par Existensial

Cela fait des années que ce processus est en marche, mais une question demeure : Avons-nous vraiment l’intention que cela change dans le fond ? Nous sommes tellement pervertis par ce qui se passe autour de nous et des idées préconçues acquises au fil de nos vies que cela peut paraître absurde de vouloir revenir en arrière. Je m’explique.

On nous parle de progrès, qu’il faut faire avancer les choses et c’est ce que soit-disant les autorités s’attèlent à "faire". Le problème c’est que la grosse partie de la population est derrière ces hommes puisque c’est elle qui "vote" pour eux. Cela engendre des situations plus ou moins chaotiques dans la vie des gens qui se retrouvent devant des dilemmes qui leur semblent insurmontable. C’est ainsi qu’aujourd’hui, même informés des dangers qu’ils courent, ils restent convaincus que la personne qu’ils ont élus ne pourrait laisser faire une telle chose. Ce que je pense, c’est qu’avant de faire savoir au peuple qu’il court un danger avec tel ou tel produit ou procédé, il faut d’abord lui faire comprendre que c’est dans son intérêt de réfléchir à sa situation d’homme afin de se demander si la vie qu’il mène le conduit là où il le veut ou bien là où "ils" le veulent. Il est très important que les gens soient capables de faire cette différence entre ces deux points de vue qui ont tendance à être de plus en plus proche. Moi-même en sachant tout cela, je ne sais même pas par où commencer dans cette lutte qui se veut être intestine.

11/10/2010 18:52 par xav

bel article lucide.

Je suis heureux de pouvoir contester la conclusion
"un chien ne mord pas la main qui le nourrit"

Je connais des cabots qui ont bouffé leur maître parce qu’il se comportait mal.

1789 n’était-elle pas une année de famines ?

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