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Grèce : un accord contraint qu’il ne faut pas soutenir

« Un revolver sur la tempe », selon ses propres termes : Tsipras a signé un « compromis ». Aussitôt, les trompettes des louanges relaient la traditionnelle propagande gouvernementale pour célébrer le rôle de facilitateur de Hollande, la force du « couple franco-allemand » et réciter les refrains, les mantras et les calembredaines habituelles des eurolâtres

La vérité toute crue est, une fois de plus, à des lustres des pseudos analyses de commentateurs qui ne comprennent pas ce qu’ils voient, parlent de textes qu’ils n’ont pas lu et font réagir des « responsables politiques » sans autres informations que celles données par ces plus que douteux intermédiaires.

Sur tous les écrans la même image : madame Merkel face à Alexis Tsipras flanquée de Donald Tusk et de François Hollande. Un spectacle inacceptable. Pas seulement pour un Français à qui il est pénible de se voir de ce côté de la table et de surcroît assis en bout de banc ! Mais surtout pour un Européen. Car cette réunion devenue, faute de critique des commentateurs, une « instance », n’a aucune légitimité. Il y a un Conseil des gouvernements, il y a un Eurogroupe. Il n’y a pas de tandem faisant office d’audit ! La proposition issue de cette réunion n’a donc aucune légitimité. D’ailleurs, les Italiens (troisième économie du continent) ont lourdement protesté. Et le gouvernement finlandais où règne la coalition de la droite et de l’extrême droite a déjà déclaré que cet accord n’était pas le sien ! Voilà qui devrait au moins faire réfléchir les eurolâtres français. Quelle genre d’Europe est-ce là ?

Quant à la discussion dans ce cadre, quelle valeur a-t-elle ? La partie grecque n’y était pas du tout libre. Le pays est en état de blocus financier depuis quinze jours ! L’asphyxie est amplement commencée. Que vaut dans ces conditions une discussion de treize heures sans pause ? Et comment accepter le genre de pression que signifie la présence d’un côté des experts des deux premières économies, appuyés par les assistants du président du Conseil des gouvernements face à un gouvernement seul ? Est-ce ainsi que l’on traite ses partenaires en Europe ? Asphyxie financière du pays et asphyxie physique des négociateurs comme cadre d’échange ?

Après quoi je me dis mal à l’aise du fait du soutien apporté dans notre gauche ici ou là a cet « accord ». Je veux croire qu’il n’aura pas été lu ou lu trop vite… En effet, le texte signé prévoit par exemple l’abrogation de toutes les lois votées depuis février dernier, la remise en cause du code du travail jusque dans des détails comme le travail du dimanche, la surveillance rétablie de la Troïka sur chaque ministère et le devoir de son approbation préalable avant chaque proposition de loi. Quand au rééchelonnement de la dette, question prioritaire, il est, d’une part, mis au conditionnel et, d’autre part, subordonné à l’approbation préalable de tout ceci par le Parlement Grec !

La presse allemande comme le « Spiegel » parle de cet accord comme d’un « catalogue de cruauté ». Le journal « L’Humanité », sous la plume de son directeur Patrick Apel Muller, parle de « la dictature froide de l’Allemagne ». « Angela Merkel, écrit-il, réclame la capitulation sans condition sous peine d’exclusion, accompagnée par quelques gouvernements servile. » La veille, Matéo Renzi, le président du Conseil italien, avait fini par éclater face au gouvernement allemand : « Ça suffit ! ». De toutes part, l’indignation est montée. « Le Monde » rapporte que même les hauts fonctionnaires européenns sont outrés. Il montre Tsipras épuisé et humilié.

Telle est pourtant dorénavant l’Union européenne. Le gouvernement d’Alexis Tsipras a résisté pied à pied comme nul autre ne l’a aujourd’hui fait en Europe. Il doit accepter un armistice dans la guerre qui lui est menée. Notre solidarité lui est due. Mais rien ne doit nous obliger a accepter de participer à la violence qui lui est faite. Si j’étais député, je ne voterais pas cet accord à Paris. Ce serait ma manière de condamner la guerre faite à la Grèce. Ce serait ma manière de condamner ceux qui la mènent et les objectifs qu’ils poursuivent.

En France, nous devons condamner de toutes les façons possibles les sacrifices encore demandés aux Grecs et la violence qui leur est imposée. Comme d’habitude, cela commence par le sang-froid face à la meute médiatique et son rouleau compresseur de fausses évidences. Ne jamais perdre de vue qu’ils mettent en mots la réalité pour la faire correspondre à leurs formats de diffusion et que la vérité n’est pas leur première exigence, même au prix de l’absurdité. Dans cette ambiance, il est impossible de retourner la tendance du commentaire, car elle est dans la folie panurgique. Mais, en allumant des signaux et en faisant circuler des analyses documentées, on empèche la débandade intellectuelle et on donne des points d’appui. Dans quarante-huit heures, les ravis de la crèches vont dessaouler. Toutes sortes de gens intellectuellement exigeants vont lire le texte. La résistance va se reconstituer. Certes, personne ne viendra dire merci à ceux qui auront tenus la première ligne de tranchée. Mais ce qui importe le plus sera acquis : une résistance va exister.

Les gens de bonne foi qui cherchent à se faire une opinion libre n’y comprennent rien, en vérité, tant l’accumulation des bavardages transforme en « bruit » toute question. Ils sentent bien qu’on veut leur faire penser quelque chose et ils ne veulent pas se laisser faire. Notre devoir est de tenir bon en tenant tous les bouts du problème posé. Il faut soutenir Alexis Tsipras et ne pas s’ajouter à la meute de ceux qui veulent le déchirer et se rendent complice du coup d’état tenté contre lui et les Grecs. Mais il ne faut pas soutenir l’accord pour ne pas cautionner la violence dont il est issu et qu’il prolonge.

Nous savons que le meilleur atout du peuple grec serait la victoire de Podemos en Espagne et la nôtre en France. Nous y travaillons ! Pour cela, il ne faut pas commettre l’erreur d’approuver aujourd’hui des méthodes appliquées demain aux Grecs, dont on ne supporterait pas qu’elles soient appliquées à la France. En laissant faire le putch contre Chypre, la France a validé une méthode qui a été depuis étendue à la Grèce. Nous fûmes trainés dans la boue pour l’avoir dit et même traité d’antisémites pour cela par Harlem Désir, alors premier secrétaire du PS, absent total de la partie européenne qui vient de se jouer alors même qu’il est le ministre français des affaires européennes !

Mobilisés en équipe et avec traducteurs, mes amis et moi nous n’avons pas lâché les devoirs de la froide analyse et de la « solidarité raisonnée » qui est notre règle éthique et politique. Cette discipline, nous la pratiquons depuis la période où nous avons accompagné et soutenu les révolutions citoyennes de l’Amérique latine. En effet, elles posaient déjà à chaque instant le problème de la façon de combiner le nécessaire soutien face à l’ennemi et le droit de ne pas partager une position prise par nos amis sur place. C’est d’ailleurs pour maintenir la possibilité de cette attitude que nous avons refusé à Chavez la construction d’une « cinquième internationale » comme il l’avait proposé, en nous prévenant à juste titre que le refus de sa proposition nous laisserait sans alternative collective. Nous avons mis en veilleuse nos critiques de François Hollande, même si nos encouragements à bien faire ont comme d’habitude été utilisés sans scrupule pour faire croire à notre adhésion.

Cette attitude est celle de la responsabilité devant notre pays et devant nos amis grecs. Sans surprise, une fois de plus, nous avons vu l’exécutif français deux mains en dessous des évènements et revenant de Bruxelles comme d’autres de Munich, le sourire aux lèvres et les fleurs au plastron, acclamé par des meutes hallucinées. Je dois évidemment souligner que je ne fais cette comparaison que pour éclairer une scène. Je ne compare jamais l’Allemagne actuelle à celle des nazis. Je ne l’ai jamais fait. On m’a évidemment reproché une phrase pour mieux dépolitiser toutes les autres. J’ai dit que pour la troisième fois, l’Allemagne était en train de détruire l’Europe. C’était le titre ce matin du quotidien proche de Syriza. Avant cela, c’était déjà une appréciation de Joska Ficher, l’ancien ministre écologiste des affaires étrangères de l’Allemagne du temps de Schröder…

Jean-Luc Mélenchon

 http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/07/13/grece-un-accord-contraint-quil-ne-faut-pas-soutenir/#more-22762

COMMENTAIRES  

13/07/2015 19:49 par Dwaabala

Il faut soutenir Alexis Tsipras et ne pas s’ajouter à la meute de ceux qui veulent le déchirer et se rendent complice du coup d’état tenté contre lui et les Grecs. Mais il ne faut pas soutenir l’accord pour ne pas cautionner la violence dont il est issu et qu’il prolonge.

Il s’agit d’une position parfaitement idéaliste : soutenir Tsipas qui a signé l’accord qu’il ne faut pas soutenir.
Dans l’idéal, toujours, cela se traduirait par le fait que

Si j’étais député, je ne voterais pas cet accord à Paris.

mais comme je ne suis pas député, dans la pratique la BCE va peut-être cesser d’asphyxier financièrement la Grèce.
Quoi qu’il en soit, l’affaire est loin d’être réglée, aussi bien en Grèce où les masses subissent, que sur le plan de l’organisation européenne et du rôle de l’Allemagne.

13/07/2015 20:07 par Palestino

Devant la diminution de sa marge de manoeuvre politique la réponse de la gauche se résume ainsi à la diminuer encore plus ; Curieux réflexe face une à une véritable révolution conservatrice permanente.

13/07/2015 20:15 par Benzekri

Conjugaison ou sommes-nous satisfaits… ?
« Je porterai le mépris des créanciers avec fierté. »
Tu porteras ta part de responsabilité- face à une Troïka qui rime avec truands et une Union de mafieux, de spéculateurs/racketteurs, d’escrocs et de profiteurs d’un système qui donne la vie à la dette et à la bourse et l’arrache aux Hommes- si tu ne fais rien pour changer les choses chez toi.
Il portera la responsabilité de sa servitude volontaire et de sa soumission à des représentants soumis, incompétents et malhonnêtes.
Nous porterons la responsabilité de notre passivité face aux chiens de garde qui nous gouvernent et qui n’hésitent pas à s’assoir sur nos votes.
Vous porterez de dégout de ceux qui vous représentent et de vous-mêmes face à vos enfants si vous vous contentez de leur léguer les injustices, les humiliations et l’esclavage comme héritage (*).
Ils porteront la fierté d’avoir dit NON, un OXI digne et massif et de s’être battus contre une bande organisée de suceurs de sang des peuples.
Les peuples et les gens modestes se contentaient de réclamer en silence, de réclamer avec les yeux et pourtant qu’ont-ils obtenu ? Les compromis sur les principes - et le premier de ces principes est le respect de la dignité humaine- mènent à la compromission et in fine à faire durer un système pervers. On peut utiliser tout langage qu’on veut ; les truands ne connaissent pas de juste milieu ; ou on accepte la soumission ou on disparait... La leçon de chose d’aujourd’hui va au-delà du peuple grec, elle s’adresse à tous les peuples d’Europe et aux forces tentées par une alternative démocratique comme PODEMOS…
Ce n’est pas seulement le peuple grec et ses représentants que l’Union des Truands, arrogants et méprisants, a humilié mais l’ensemble des peuples d’Europe qui doivent comprendre qu’aucun projet démocratique/alternatif au système libéral austéritaire n’est acceptable. Alors la question qui se pose à chacun(e) de nous en ce lundi noir faisant suite à un spectacle tragicomique est :
sommes-nous satisfaits de cette humiliation… ?
A lire aussi :
La Grèce, ses fossoyeurs et l’opinion publique
« En continuant de négocier avec l’Union européenne, Alexis Tsipras a fait le jeu des forces financières qui démolissent son pays. En ignorant le référendum, en l’occurrence en transformant un « non » collectif en « oui » personnel, il a tout de suite dû leur plaire, au fond, à ces Lagarde-aux-longs-couteaux, Juncker-aux-poches-pleines et Schäuble-à-l’âme-froide, ainsi qu’à toute la cohorte d’intérêts privés que ces derniers servent avec empressement et diligence, en veillant bien à écraser, au passage, d’un coup de talon ferme et déterminé, le bien-être des peuples qu’ils gouvernent de facto… »
https://brunoadrie.wordpress.com/20...
(*)Le rossignol ne bâtit pas son nid dans une cage pour ne pas léguer l’esclavage, comme héritage, à ses petits. Et le système libéral -qu’incarne cette Union de malfaiteurs - est la cage qui prive les peuples de leur droit de bâtir librement une société humaine et prospère qui répond à leurs besoins et assure un avenir certain à leurs enfants.
NB : Non Hollande n’a pas gagné son pari « historique », il a juste confirmé sa stature de chien de garde fidèle de la BRUTE allemande…
Hamid Benzekri 13/07/2015

13/07/2015 21:01 par RV




On peut rêver, puisque la réalité est insupportable . . .

La « désobéissance »,
n’a pas été tentée par la partie grecque
qui a accepté dès le début
de ne pas prendre de mesures « unilatérales »
et de rester dans le cadre des traités.

Le gouvernement grec ce faisant,
ne s’est pas donné les moyens de sa politique
qui auraient pu être notamment :
– réquisition de la BCG (banque centrale grecque),
– contrôle des mouvement de capitaux aux frontières
– création d’une banque publique d’investissement
etc.

Que s’est-il passé à Chypre ?
Le parlement a voté à la quasi unanimité
le rejet des mesures préconisées par les institutions européennes
qui en réponse ont coupé les vivres.

Fort de ce précédent historique,
le gouvernement grec aurait du prendre toutes les mesures nécessaires
pour empêcher ce genre de réponse.

Il est un peu tôt pour dire que l’U€ résisterait à la désobéissance d’un pays comme la France…

13/07/2015 21:18 par depassage

Cela résonne bien et la réalité est une emmerdeuse de premier plan. Elle sait charmer mais ne se livre pas ou très peu. Elle aime se présenter en idéologies variées pour ne pas se laisser appréhender. Elles préfèrent ceux qui disent : je crois, dont on ne sait jamais quelle part de vérité il y a dans leurs croyances, souvent rien ou seulement les appétences qu’ils y cachent. Elle se moque de ceux qui disent : je sais tout en sachant qu’on ne sait pas de par sa complexité du fait qu’elle ne se laisse pas facilement lire. Bonne continuité à tout le monde, la lumière finira bien par apparaître au bout du tunnel et sauver les égarés.

13/07/2015 22:17 par Champignac

Je suis bien d’accord avec votre dernière pensée Mr Mélanchon, l’Allemagne est en train de détruire l’europe, sous supervision américaine, pour mieux reconstruire sur les ruines de l’ancien monde et sauver le billet vert. Le TAFTA est l’étape d’après, c’est pourquoi ils doivent faire de la Grèce un exemple, pour ôter l’envie au reste de l’Europe d’imaginer pouvoir un jour redevenir indépendants.
Ces techniques fascistes propres aux banquiers internationaux et hauts fonctionnaires sont ce à quoi nous avons à faire. Enfin l’UESS et les technocrates bruxellois se révèlent tels qu’ils sont. La grèce est bel est bien le laboratoire de ce qui va être appliqué à l’ensemble des pays de l’union. Les banquiers vont pouvoir piller la classe moyenne sans rencontrer aucune résistance car ils auront épuisé les peuple moralement avant.
C’est bel est bien la défaite totale et absolue de ce que nous avions sur le vieux continent l’habitude d’appeler la gauche des luttes sociales et la victoire totale du capital apatride sur la souveraineté des nations, si révolte il n’y a point, bien évidemment. C’est une honte totale de traiter un chef d’état comme Tsipras de cette manière et surtout de cracher au visage des grecs après un vote si massif contre ce qu’ils sont en train de forcer. C’est bien pour ça que j’avais voté non en 2005.

13/07/2015 22:49 par JC

C’est dur quand même de lire encore ce genre de texte lorsqu’on a tiré le fil un peu plus pour démêler la pelote. C’est quasiment du nationalisme malsain. Pourquoi ne pas parler des marionnettistes de l’Allemagne (pour cette fois et les deux précédentes d’ailleurs) ? Et remonter jusqu’au bout ? Qui est intervenu directement pour sommer l’Allemagne de garder la Grèce dans l’euro ? Qui tenait le révolver ? Tsipras et Varoufakis sont malheureusement des guignols atlantistes, ils nous ont fait vibrer un moment parce que malgré tous les signaux négatifs, nous avons voulu y croire un peu. Idem pour Mélenchon en ce qui me concerne, quelle déception, quelle mascarade. C’est profondément malhonnête de nous mener en bateau comme ça, je pense sincèrement qu’ils sont de mauvaise foi. Et vous, êtes-vous de bonne foi ?

14/07/2015 06:12 par Cunégonde Godot

M. Tsipras (avec son ministre limogé des finances) n’a jamais cessé de répéter d’entrée de jeu qu’il s’appliquerait à confiner la Grèce dans l’ "Europe", la seule la vraie, l’austère et (pseudo)rigoureuse "Europe" du Nord où on ne voulait pas de lui. M. Tsipras a réussi. Au-delà de toute espérance, avec un revolver sur la tempe qu’il avait fourni lui-même. Que demander de plus ?
Tout est bien qui finit bien.
M. Tsipras a bien mérité de se faire caresser la joue par le bon M. Junker (un homme dur mais juste). La prochaine fois (s’il y en a une), qu’il tende l’autre !
Alleluia !...

14/07/2015 07:20 par Totor

Le coup d’état contre le gouvernement grec est réussi.Merkel faisait le méchant flic et Hollande le gentil mais avec un même but abattre la démocratie.
D’autre part, Monsieur Mélenchon, je ne vous trouve pas du tout crédible et votre soutien à "podemos" en est le révélateur pour moi. Votre copain trotskiste Iglesias tire à boulets rouges sur la vraie gauche en Espagne. Il refuse une union de partis disant qu’il accueille tout le monde à "podemos". Bien sûr électeurs votez pour moi , je ne veux pas d’accord que je devrais respecter avec des partis .Ce personnage a coulé l’élan républicain du 22M et est un ferme soutien de la monarchie.Le drapeau du roi et de Franco est son drapeau, il le dit haut et fort.Son complice Errejon et de la même veine que BHL , il hurlait avec les loups contre Khadafi.
Mr Mélenchon vous voyez les dégâts que fait l’UE et vous prétendez vous opposer à son dernier crime contre la Grèce.Pourtant vous êtes encore pour cette Europe ; VOUS ESSAYEZ DE FAIRE CROIRE AUX FRANÇAIS QU’IL RESTE UNE EUROPE JUSTE POSSIBLE. Si vous prétendez nous conduire à la présidentielle avec ça c’est que vous avez réussi le plus formidable coup d’entrisme qu’un trotskiste n’ait jamais réalisé.Pour ma par j’avais voté pour votre candidature en 2012 mais si vous en restez là je pense que je voterai pour le FN pour sortir de l’UE.

14/07/2015 07:29 par Totor

Mr Benzekri au lieu de pleurer sur le coup d’état contre la Grèce vous devriez essayer de vous informer pour cesser d’être manipulé par les media qui vous présentent "PODEMOS" comme parti de gauche radical.Entre ceux qui acceptent d’être des esclaves et ceux qui sont manipulés , le futur semble bien noir.

14/07/2015 08:17 par marc

la Grèce a résisté 5 mois avant d’être occupée et que la résistance recommence, elle peut en être fière,
la dernière fois elle avait résisté 6 mois à ceux qui voulaient créer la Grande Europe, la France elle n’avait pas résisté deux mois avant d’être occupée...
l’histoire ne se répète pas, mais on peut s’en souvenir.

14/07/2015 11:00 par Borboleta

Cette tentative d’annexion de la Grèce au profit des capitalistes Allemands n’est rien d’autre qu’un remake des accords de Munich - Merkel, Hollande et les USA nous rejouent le sketch morbide, et l’avenir nous apprendra que la position du PC est sans doute la plus judicieuse, puisque dans cette logique, l’accord permettra dans une certaine mesure au camp progressiste de se réarmer avec la radicalisation inéluctable de la pensée de Gauche.

14/07/2015 12:36 par yvan Catel

Tsipras n’aurait jamais dû continuer cette "discussion". il y a des solutions plus radicales pour régler le problème de la Grèce et de fait notre problème commun. Pour cela il suffit de s’inspirer du rapport d’Eric Toussain qui a audité la dette grecque.
On a l’impression, en écoutant nos ténors rêveurs, qu’il y avait une possibilité sympathique de trouver une solution : seule l’inversion du rapport de force peut permettre un changement. Ce rapport est entre les mains de la Grèce.
l’Europe telle qu’elle s’est développée est un étau contre les peuples, alors pourquoi avoir peur d’en sortir ?
Le Parlement grec est à la croisée des chemins et entraînera par sa décision les peuples d’Europe vers un avenir meilleur ou vers une plus grande austérité avec le sentiment pour les peuples que rien ne peut changer !!!
Tsipras, ne nous trahis pas !
Yvan Catel, Salon de Provence

14/07/2015 13:21 par Hassinus

On se demande ce que J.L Melenchon attendait de Hollande, :que soudain celui-ci se transforme en ennemi de la grande finance et devienne le défenseur du grand peuple grec ?! Comment caractériser une telle croyance ? Le "Laïc" est peut-être au fond un religieux ! Décidément l’anti-communiste allié des "communistes" est devenu un grand bavard ! Là, il soutient l destruction de la Lybie, de l’autre côté c’est un ami de Chavez, il veut l’Europe des peuple mais refuse la lutte des classes dont les événements grecs ne sont qu’une formidable illustration. Une de plus ! Il garde sa confiance en Tsipras, mais ne veut pas de l’accord signé de sa main ! Ô Dieu des contradictions, Ô gens du village, méfiez-vous des bavards !
Comme les deux lignes que j’ai écrites (et non publiés par le GS) concernant l’article "Grèce : de l’absurde au tragique" il n’ya pas un gramme d’absurde dans le déroulement des événements de Grèce en effet tragiques pour les travailleurs Grecs. Historiquement quand est-ce l’on a vu des clercs petit-bourgeois, surtout auto-parés du credo "défenseur du peuple" faire quelque chose de sérieux et de durable pour le peuple ou de trahir ses engagements envers celui-ci : peut-être les Menchéviks russes ? les socio-démocrates allemands qui ont fini par aller dans le sens de Hitler et voter le dessaisissement des mandats parlementaires des communistes, ou peut-être les socialistes français qui ayant obtenu un mandat pour la paix en Algérie vont faire la guerre ! Et la trahison de Hollande qui s’est engagé de lutter contre la finance et une fois élu a montré un grand talent dans la mise en pratique des dirigeants de la banque Rothschild, banque rappelons-le inspiratrice de la Loi Giscard Pompidou et dans un ex agent est aujourd’hui ministre de l’économie de la France ! Pas moins !
Il était logique que Tsipras trahisse. Il se peut même que le fameux vote demandé au Peuple grec lui soit soufflé par les services de communication de l’Europe de la fiance afin d’acquérir de l’envergure et pouvoir ainsi trahir "confortablement". C’est une hypothèse qui mérite d’être étudié par le fait que sans même attendre les résultats définitifs du référendum, le Tsipras" ait limogé Varoufakis !
Au départ même, n’en déplaise à Mélenchon, les positions de Tsipras et ses amis prêtaient à caution : tout homme politique sérieux qui a cœur les intérêts du peuple Grec et de ceux qui produisent concrètement les richesses du pays, sait qu’il ya qu’un seul moyen d’en finir avec le problème de la fausse dette, c’est de sortir non seulement de l’Europe mais du système capitaliste, devenu usurier et dominé par les Rothschild, Rockefeller et autre potentats du sionisme qui pour objectifs de régner sur la Planète au nom de la théorie du Peuple élu. ( cette réalité, je ne sais pourquoi beaucoup de gens de gauche sérieux ne veulent pas la voir ). Le moins qu’on eût pu attendre de Tsipras était de faire juger les dirigeants grecs ayant entrainé le pays dans la ruine, avant de de confisquer leurs immenses biens - remarquons concomitamment que les dirigeants européens - Hollande/Merkel et autres aigrefins font délicieusement l’impasse sur cette question et préfèrent gagner sur la soupe des retraités !
Accepter le capitaliste c’est concrètement accepter ses règles dont la première est le dépouillement des gens qui vivent de leur sueur ! Tout le reste c’est du bavardage, parfois réellement innocent, très souvent pour semer des illusions dans le but de faire gagner du temps au capitalisme et faire reculer l’échéance de son achèvement.

14/07/2015 13:41 par sergio

Une partie de l’interview (parue sur le site Médiapart, le blog de Monica M.) de Yanis Varoufakis (traduit par mes soins) accordée à la revue Newstatesman avant que Tsakalotos et Tsipras ne partent à Bruxelles négocier avec les créanciers de la Grèce.
(…)
Question : HL : Quel est le plus gros problème avec le fonctionnement de l’Europgroupe ?

Réponse : YV : « … Il y a eu un moment où le président de l’Eurogroupe a décidé de s’opposer à nous et de nous faire taire et il a dit que la Grèce se dirigeait vers la sortie de l’eurozone. Il existe une convention selon laquelle les communiqués doivent être unanimes, et le Président ne peut pas juste convoquer une réunion de l’Eurozone et exclure un Etat membre. Et il a dit “Oh je suis certain de pouvoir le faire”. J’ai donc demandé un avis juridique. Cela a créé des remous. Après 9-10 mn la réunion s’est arrêtée, les participants se sont parlé, ont téléphoné, puis un éventuel expert s’est adressé à moi pour me dire “L’Eurogroupe n’existe pas légalement, il n’y a aucun traité qui régit ce groupe”. … »

« …Ainsi, nous avons un groupe inexistant qui a l’immense pouvoir de déterminer la vie des Européens. On ne peut rien lui répondre, vu qu’il n’existe pas légalement ; aucune note n’est prise ; et c’est confidentiel. Ainsi, les citoyens ne savent jamais ce qui s’y dit. Ce sont des décisions de vie et de mort, et aucun membre ne doit répondre à qui que ce soit. … »

Question : HL : Est-ce que ce groupe est contrôlé par des attitudes allemandes ?

Réponse : YV : Oh vraiment complètement. Pas par les attitudes, par le ministre des finances de l’Allemagne. C’est comme un orchestre bien accordé dont il est le chef. Tout se passe dans la tonalité. Il y a quelques moments où l’orchestre est désaccordé, mais il intervient pour tout réaccorder.

Qui en dit long sur l’U.E. et le club eurogroupe !!! sergio

PS : « Ce n’est qu’un début, continuons le combat ! »

14/07/2015 14:22 par SEPH

Les financiers veulent la peau de ce gouvernement pour faire un exemple. Ainsi pensent-ils barrer la route à Podémos en Espagne et ailleurs en Europe. De plus, ils veulent plumer s’emparer de ses richesses.

La Grèce va être dépecée de ses biens . En effet, les banques prêterons à 10% ou plus de l’argent et achèteront pour 3 euros 6 cents les bijoux de la Grèce. C’est un racket organisé.

L’Europe est un monstre financier, où les banques et les gros spéculateurs voleront tous les biens publics des pays dans les années à venir, dans le plus grand mépris des peuples.
Ceux qui croient à une autre Europe ("sociale") trompent les gens, ce sont des bonimenteurs du genre Hollande.

Notons que, les dirigeants européens et occidentaux critiquent la Grèce pour son incapacité à collecter l’impôt. Or dans le même temps, les Occidentaux ont créé un système d’évasion fiscale mondial.
Ainsi les grandes sociétés payent pratiquement pas d’impôts au regard de leurs bénéfices colossaux. Ce qui explique, en partie, les dettes colossales dans ces pays.!!!!!!!

L’Europe est devenue une machine à broyer les peuples : c’est une dictature de la finance.

Il faut donc en sortir au plus vite pour garder notre liberté et nos souverainetés.

14/07/2015 14:52 par reneegate

Beaucoup trop d’auto régulation, auto censure, auto persuasion. Modérer ses critiques d’un Hollande destructeur et s’opposer à un des rares rebelles d’alors n’aura servi qu’à s’auto-justifier Nous sommes bien loin de l’efficacité de M. Chavez qui agissait avec conviction sans quémander les autorisations. Peu importe ce que l’on pensera de vous, de nous, M Melenchon, ces gens se battent sont sans pitié et n’éprouvent aucun besoin de se justifier. Hollande fait partie du lot , il faudra donc se battre et malheur aux vaincus. Arrêtez cette vaine quête d’auto modération, lâchez vous si vous en avez encore sous la pédale comme on dit chez nous....
L’allocution TV du président Hollande ne fait que confirmer mes propos : aucune mesure, tout est dit sans que cela n’engage en rien, "ici on rase gratuit à tous les étages". Par contre une véritable déclaration de guerre contre Assad nommé, Israel n’est jamais nommé et la surveillance imposée à l’Iran ne sera même pas évoquée pour Israel. L’Iran qui n’a jamais été à l’origine d’un conflit armé se voit reproché de déstabiliser et Fabius adoubé pour ce 2 poids 2 mesures grotesque (dans le sens abyssal). Le discours d’un prochain président sans l’ombre d’un doute.
Patron servez moi la même chose svp !

14/07/2015 16:18 par M

Je ne comprends pas que les lecteurs du grand soir laissent passer des messages comme ceux de totor mais fustigent les miens dès que je suis critique envers la russie de poutine ou la chine des nouveaux empereurs.

15/07/2015 00:10 par totor

Un grand merci à HASSINUS pour l’excellent commentaire qu’il a fait ici. D’autre part un certai" M" souhaite que je sois censuré. Bravo !Il ne me semble avoir attaqué personnellement quiconque sur ce site , ni avoir insulté ni ne tombant sous le coup de l’avertissement du GS sur ce qui n’est pas publié. Je ne sais pas si M est un khmer rouge ou une chemise noire, mais je trouve que ça y ressemble.

15/07/2015 14:46 par M

Je n’ai jamais voulu que vous soyez censuré, c’est pourquoi j’ai utilisé le terme "lecteurs du GS"

Par contre une phrase comme : "Pour ma par j’avais voté pour votre candidature en 2012 mais si vous en restez là je pense que je voterai pour le FN pour sortir de l’UE."

C’est une phrase de rouge brun.
Après c’est un choix des LECTEURS de ne pas du tout réagir à ce types de propos et de réagir de manière plus unanimes à d’autres.
Je m’en désole profondément.

15/07/2015 20:03 par ozerfil

Ce qui arrive aux grecs était malheureusement prévisible : les milieux financiers ne pouvaient pas se permettre de laisser penser au reste du Monde qu’il y existe une alternative crédible à l’austérité et à l’ultra-libéralisme.

Alors, ils ont sorti l’artillerie lourde des médias, pour convaincre les citoyens européens qu’ils ont raison (et ça marche !), et de la menace financière (odieuse !!) pour faire plier le gouvernement grec.

A. Tsipras a cédé parce qu’il a préféré laisser porter à l’Europe le poids des terribles (nouvelles...) mesures qui vont s’abattre sur le pauvre peuple grec, il n’a pas voulu prendre la responsabilité du clash qui aurait emmené les grecs où ils vont de toute façon atterrir : dans la misère et la spoliation.

Il a eu tort parce que l’issue sera la même et surtout parce qu’il a décrédibilisé la vraie gauche en se couchant mollement devant le diktat européen.

Quitte à voir tomber son peuple dans la misère, il aurait dû résister et, au moins, le dépeçage de la Grèce aurait été perçu comme un vol, alors qu’ici c’est le résultat d’un accord en bonne et due forme avec la gauche grecque !

En bref, tout ça pour ça...

15/07/2015 20:26 par ozerfil

M,

Qu’avons-nous à faire de "la Russie de V. Poutine" et de "la Chine des nouveaux empereurs" pendant que le danger pour l’Humanité est ailleurs ?!!

Vous allez là où, justement, les Maîtres du Monde veulent vous conduire : vous focaliser sur des problèmes secondaires et vous détourner du vrai souci qui est le ravageur asservissement des peuples à l’argent !!

V. Poutine est le problème des russes et la caste qui a pris le pouvoir en Chine, celui des chinois.

Notre problème est la soumission totale de nos gouvernants à l’Allemagne et aux USA qui sont devenus nos Maîtres : notre président n’est pas F. Hollande, c’est A. Merkel en Europe et B. Obama dans le Monde, eux-mêmes soumis aux marchés financiers !!

Il faut vous désintoxiquer de la pensée véhiculée par les médias écrits dominants qui appartiennent tous à de grands groupes financiers ou, pour l’audiovisuel, les porte-paroles des gouvernements et chantres de la Pensée Unique !

16/07/2015 14:42 par M

Exactement ce que je disais cher ozerfil.

Ca ne choque personne sur un forum d’extrême gauche que quelqu’un prône un soutien au FN car celui de Mélenchon n’est pas assez radical.
Pour vous, tous les moyens sont bons pour sortir du diktat de la troika.

Rouge brun c’est une notion qui peut ressortir à n’importe quel époque.
Je trouve ça terriblement effrayant

16/07/2015 16:32 par Geb.

Rouge brun c’est une notion qui peut ressortir à n’importe quel époque.

D’autant que c’est une notion qui n’existait il y a simplement 20 ans et qu a été inventée de toute pièce par la Propagandastaffel des médias mainstream pour pour mieux embrouiller les ignares.

Il n’y a pas de "Rouge-Bruns"... Il y a simplement des déboussolés qui face à la démission des Partis révolutionnaires sont embrigadés dans une mouvance prolétaro-fasciste soutenue par le Pouvoir mondial pour mieux nous enfiumer. Ou des intellos tarés qui pensent qu’on pourra un jour marier l’agneau prolétaire et le loup capitaliste.

Tous les moyens sont bons pour noyauter, diviser, acheter, écraser, les victimes du Grand capital

Si on persiste à chercher des Rouge Bruns, alors Gregor Strässer, un des premiers compagnons d’Hitler, en est un bon exemple typique. Pourtant personne n’a imaginé un jour de lui coller l’étiquette de "Rouge" même s’il était "brun".

Il était Nazi... Et le restera pour l’éternité.

Du discours anticapitaliste à gogo de ses débuts pour mener le troupeau du Peuple allemand... Et jusqu’à son assassinat quand les financiers du NSDAP ont jugé ses discours dérangeants et pensé qu’il était moins gênant mort que vivant.

Parce qu’il n’y a pas besoin d’être "Rouge Brun", pour être un salaud...

Ceux qui dans notre beau pays ont approuvé toutes les guerres impériales, toutes les fausses révolutions, toutes les interventions "humanitaires" de l’Impérialisme mondial, ces 20 dernières années, tout en se prétendant "de gauche" et pire en se réclamant d’un Parti Communiste plus ou moins français, ceux-là pour moi ne valent pas mieux qu’un quelconque "rouge brun" qui l’est par ignorance ou carence de perspective politique.

Et au fait, c’est quoi des "citoyens" qui regardent leur président élu participer à l’assassinat économique d’un Peuple entier au nom d’une Europe que les Français ont rejetée unanimement, sans aller lui couper les cojones et lui mettre la tête dans ses chiottes à l’Elysée ?...

Après avoir regardé et approuvé les bombardement au Kosovo, le démantèlement de la Libye, les guerres en Afghanistan et en Irak, les coups d’état en Côte d’Ivoire, le Donbass sous les bombes, et ailleurs,

C’est pas plus grave d’être un tel "citoyen" en connaissance de cause que d’être la victime "rouge brun" d’un vide politique qui a été volontairement créé par ceux qui auraient du le remplir.

Moi c’est pas des "rouge brun" que j’ai "peur".

C’est de mon enflure de voisin que j’ai peur, (Un très brave mec par ailleurs, serviable et tout, et tout)...

Et qui regardera la Gestapo locale m’emmener sans dire un seul mot.

16/07/2015 16:54 par Cunégonde Godot

ozerfil :
A. Tsipras a cédé parce qu’il a préféré laisser porter à l’Europe le poids des terribles (nouvelles...) mesures qui vont s’abattre sur le pauvre peuple grec, il n’a pas voulu prendre la responsabilité du clash qui aurait emmené les grecs où ils vont de toute façon atterrir : dans la misère et la spoliation.

M. Tsipras n’a rien « cédé » (phraséologie typique faisant rage dans la tête mal faite des "marxistes" d’aujourd’hui). Pour céder encore faut-il avoir quelque chose à céder. La seule chose qu’il aurait pu céder eût été la sortie de l’ "Europe" seule voie grecque, réellement grecque de redressement de la Grèce, dont M. Tsipras sait depuis toujours que les USA ne veulent géopolitiquement à aucun prix, et donc aussi, par ricochet en quelque sorte, ne veulent pas non plus Mme et M. Merkel-Schaübe, les Allemands de service de nos jours.
En assénant d’entrée de jeu qu’il ne quitterait jamais l’ "Europe" de son propre chef, M. Tsipras a mené activement une politique pro-américaine depuis le début, c’est-à-dire dès la conquête du pouvoir, et ceux qui l’ont soutenu et le soutiennent encore en Europe, et en France en particulier (essentiellement la petite-bourgeoise peu ou pas vraiment atteinte par la dévastation euromondialiste, ou pas encore !), n’ont rien fait d’autre une fois de plus que de se soumettre : ici à... l’imperium américain et sa propagande – tout en étant à mille lieux de le réaliser tant la foi européiste a détruit les neurones des militants de la gauche "radicale".
Pathétique !

(J’espère ne pas être censurée comme souvent lorsque je donne mon avis soi-disant non constructif sur la gauchedelagauche)...

17/07/2015 05:44 par Maxime Vivas

Cunégonde Godot censurée ! Faut-il qu’on dise le nombre de vos commentaires publiés ?
En fait, on se décourage parfois devant la montagne de vos affirmations à réfuter.
Par exemple :" M. Tsipras a mené activement une politique pro-américaine depuis le début". Mouais, c’est de cela qu’il parlait en recevant les Russes à Athènes et en allant voir Poutine à Moscou.

Et souffrez que d’aucuns s’agacent à lire que les neurones des militants de la gauche "radicale" sont détruits. On en voit plutôt qui écrivent des articles dont la lecture ici n’est pas débilitante.

16/07/2015 18:13 par Dwaabala

... « S’il [A. Tsipras] avait dit qu’il était prêt à s’en aller, le rapport de force aurait été inversé. Il s’est lui-même posé le garrot autour du cou. »
(Sous toute réserve) Cité par Libération. C’est de qui ?

16/07/2015 18:22 par Dwaabala

@ Geb
Bon... et après ?

16/07/2015 19:02 par M

Rien à dire...je suis effaré de lire ça sur un site de gauche.

17/07/2015 03:05 par Geb.

@Dwabala...

Après, ce qui viendra, on le verra quand on se sera bien masturbés à chercher qui est "rouge brun", ou autre chose,(Pour certains l’imagination est au pouvoir quand il s’agit de faire diversion), pour mieux s’étriper entre victimes du Capital, pendant que les créateurs du concept nous passeront les menottes.

A "nous", aux "rouges bruns", et aux autres qui n’accepterons pas d’être esclaves.

Regardez et jaugez les les terroristes qui dirigent l’UE, les féodaux non élus, que les serfs qui se prétendent "de gauche", (tel celui qui se dit "effaré" de lire ça ici), suivent comme des moutons parce qu’"ils crèvent de peur d’être contraints à agir et de perdre leur petite tranquillité, sinon leur vie. Regardez les tous ces ploutocrates, ils ne sont pas "rouge bruns" eux. Dans leurs chemises bien blanches et leurs costards de chez Hugo Boss.

"De gauche" mon c..

En ce moment le discours n’est plus à qui est "de gauche" ou "de droite" mais à qui cassera ce cercle infernal de destruction systématique de tout ce qui va à l’encontre des intérêts des 1% des Maîtres du monde yankees.

Et après ?... "Après" ? comme auraient dit mon papa et ses compagnons de lutte à Büchenwald, "après" on verra ; mais on sera au moins en vie pour s’occuper de ceux qui "pensent" bien et de ceux qui "pensent" mal.

Ca ne pourra pas être pire.

Tous ces beaux discours sur ce qui est politiquement correct d’un côté, et ce qui est caca de l’autre. Faits par des gens tellement formatés par l’idéologie dominante qu’ils s’imaginent être "révolutionnaires" parce qu’ils ont promené une pancarte ou on leur a laissé écrire "librement" qu’ils n’étaient pas contents ; ou qu’ils ont été invités fortement par leurs maîtres à déposer un bulletin en bois dans une urne pour élire les serviteurs de ceux qui les étranglent tous les jours.

Des discours prononcés, et des étiquettes collées, par des gens qui ont largement contribué à casser la seule force qui maintenait la bête immonde en laisse, j’ai nommé l’Union soviétique, même avec toutes ses carences pas plus graves que celles de notre soi-disant "démocratie". Et qui ont aidé de même à casser les Partis révolutionnaires chez nous en tant que "complices" de cette même URSS.

Au nom du droit de se mêler des affaires des autres peuples sans même leur demander leur avis pendant que chez eux ils ont laissé bouziller, au nom d’une Démocratie bourgeoise frelatée, tous ce que nos pères avaient gagné avec leurs vies et leurs libertés le fusil à la main en 45.

Pour moi ; les "rouges brun" du moins ceux qu je pourrai connaître, aka le prolétariat qui souffre autour de moi et qui ne sait plus comment survivre, ne sont rien d’autres que des frères décervelés. Décervelés surtout grâce à ceux dont les carences volontaires ou la connerie pure et simple, ont permis ce décervelage.

17/07/2015 09:10 par Dwaabala

@ Geb
Vous lire fait du bien.
J’entendis un jour J. Ferrat à la télévision répondre avec son calme sourire à un journaliste qui voulait l’enfoncer sur la question du communisme :« - L’idée n’est pas morte. »

17/07/2015 10:51 par Arthurin

@ Geb

Combien de fois me suis-je emporté contre ce terme inique qu’est "rouge-brun" et qui cache une double hérésie sémantique.

Le rouge ici représente le socialisme et le communisme (mais c’est déjà une interprétation de l’histoire, mais c’est pas la pire et n’est pas forcément injustifiée, ces idéologies n’étant pas du côté des sang-bleu à l’origine) (bref) ; le brun a deux causes, la première la plus connue est l’association aux SA mais la couleur politique existait déjà avant, le brun est l’alliance du rouge socialiste avec le noir réactionnaire (on en trouve trace pour le XIX siècle ici par exemple, un camarade m’a dit que ça remontait au XVIII mais je ne peux que rapporter ses dires, je lui fais une confiance aveugle ceci dit).

Le taser mental est parfait, si vous êtes taxé de rouge-brun, soit vous êtes un facho soit vous êtes un réac, soit les deux, en sus d’être deux fois rouge (surement une pour la colère et une pour la honte une fois rendu là...) ; le premier sens est évident et renvoi aux totalitarismes communistes, mais auquel cas le terme brun se suffit à lui-même, première hérésie.

La deuxième hérésie est plus subtile et il faut faire la sémantique de "réactionnaire" pour la comprendre : « Qui se montre partisan d’un conservatisme étroit ou d’un retour vers un état social ou politique antérieur. » Nous dit le Larousse. La définition semble correcte, tout se joue sur le conservatisme qualifié d’étroit pour ne pas dire extrême ou obstiné.

« Attitude ou tendance de quelqu’un, d’un groupe ou d’une société, définie par le refus du changement et la référence sécurisante à des valeurs ou des structures immuables. » Toujours pour le Larousse concernant le conservatisme, là encore la définition est correcte.

Si vous refusez avec obstination un changement, vous êtes un réac’, donc.

Ton voisin te regardant être emmené par la Gestapo locale accepte le changement, toi qui défendra la sécu ou la retraite (ce qui t’aura probablement valu le billet pour le voyage, ou si ce n’est ça une autre de tes lubies conservatrice extrême), tu es un brun de la pire espèce, un rouge.

Si on veut sortir de l’impasse il faut remettre la notion de progrès à sa place, qui n’est pas une marche infinie vers un autre-chose indéterminé mais la marche infatigable vers le bien (là vous noterez que c’est une notion morale s’il vous plaît), qui passe inéluctablement par la conservation des conquêtes sociales.

Ainsi demeure le brun pour définir les totalitarismes communistes, le terme rouge-brun est du novlangue pur jus et a pour unique objet d’empêcher de penser le progrès.

18/07/2015 18:33 par Scalpel

@ Jean-Luc Mélenchon

Le tout dernier billet de Frédéric Lordon parle (en creux) de vous et de vos petits camarades de Podemos et Syrisa.
C’est du saignant.
En quelle langue faut-il dépeindre la nature intrinsèquement dictatoriale du projet européiste, tel qu’il a été pensé depuis ses oligarchiques origines par ses machiavéliques inspirateurs pour qu’une once de rationalité pénètre votre cerveau (très confortablement) obtus et celui de vos troupes ?
Ladite once ravageant alors, tel un antidote, vos croyances chimériques et pré-pubères d’alter européisme dont chacun peut constater au grand jour la désormais flagrante imposture.
Tsipras, comme cela était fatal en bon européiste, est passé sous la table, prenant à revers son propre électorat médusé et la signification de la (relative) victoire du NON (à une question a posteriori bien perfide comme 41% d’abstentionnistes/nuls/blancs ne s’y sont pas trompés, dans un pays au vote obligatoire !!) au lendemain même du scrutin. Pouvait-on imaginer piège plus traître, plus scélérat ?
Aucun horizon démocratique n’est viable sans la perspective de quitter légalement et sereinement cette colonisation rampante, ce cauchemar éveillé qu’est l’UE sous domination des oligarchies anglo-saxonnes depuis ses origines.
Que votre grand ami Serge Dassault soit un europathe viscéral, rien de plus normal en bon marchand de mort milliardaire, mais qu’un type se gargarisant de progrès social à longueurs d’ondes complaisantes, et tirant tous ses confortables mandats politiques sur ce thème le soit...cela ressemble à s’y méprendre à de la forfaiture au long cours, de la collaboration de classe la plus crue, au détriment de celles et ceux dont vous avez l’arrogance et l’impudence d’incarner l’espoir.
Votre camp est définitivement celui d’en face, "camarade".

18/07/2015 22:48 par Vigie

Ce qui est bien avec Scalpel, c’est qu’il prend n’importe quel article publié par LGS pour s’égosiller : ""A bas le PG et vive l’UPR ! Mélenchon aux ch...!".
Un peu obsessionnel, mais amusant.
Asselineau président !
En 2050.

19/07/2015 08:40 par Cunégonde Godot

Geb :
C’est de mon enflure de voisin que j’ai peur, (Un très brave mec par ailleurs, serviable et tout, et tout)...

Et qui regardera la Gestapo locale m’emmener sans dire un seul mot.

Je ne voudrais vous ramener trop brutalement sur terre, Geb, mais la Gestapo n’existe plus depuis longtemps. Renseignez-vous !

Et si vous me demandiez mon avis je vous dirais que je ne crois absolument pas que le révolutionnarisme europhilolâtre paradoxal de la gauchedelagauche si communicante sur ce sujet justifierait en quoi que ce soit qu’elle subît les foudres d’une police politique. Au contraire, elle est bien trop utile au Système, comme le sont les ’frondeurs" au "PS" ou les mêmes, grecs, à Syriza. N’ayez plus peur, Geb !...

19/07/2015 09:34 par Oeil de lynx

"le révolutionnarisme europhilolâtre paradoxal de la gauchedelagauche" en langage cunigo-godistes, c’est un type du F de G, du PG de Mélenchon.
Depuis quelques mois, il faut y ajouter l’adhérent de Syriza.

LGS peut publier ce qu’il veut sur quelque sujet que ça soit, vous n’y coupez pas. La canicule ? Anticipation : "Le révolutionnarisme europhilolâtre paradoxal de la gauchedelagauche mélenchoniste gérera le climat comme le PS. On ne peut faire baisser la température en restant dans l’euro et dans l’Europe comme Tsipras, grand ami de Mélenchon..."
Le pire est qu’elle va lire cette phrase en l’approuvant à 100%.

19/07/2015 10:20 par Roger

A partir du moment où l’on remplace le débat argumenté et l’écoute par des collages d’étiquettes (de couleur de préférence !), ça devient aussi fatigant qu’inutile de tenter de partager des réflexions, des opinions et encore moins des analyses...

19/07/2015 11:43 par Scalpel

@ Vigie (...)
Je ne sais qui de nous deux est le plus "obsessionnel"...je ne mentionne dans mon post, ni le PG ni l’UPR ni Asselineau... mais un implacable et impeccable billet de Frédéric Lordon, en rapport étroit avec le sujet, qui dénonce les tartufferies européistes de tous poils et singulièrement celles autoproclamées "alter" ou "de gauche" qui s’empressent, une fois au pouvoir, d’emboîter le pas du TINA euro-atlantiste. On appelle ça un leurre en bon français.

19/07/2015 13:16 par Geb

@ Cunégonde.

Désolé, mais la "Gestapo", (Geheime Staat Polizei), ou "Police secrète d’Etat", ça existe toujours. même si ça se cache sous d’autres noms.

Demandez aux jeunes de Tarnac ce qu’ils en pensent. Ainsi qu’à tous ceux qu’on arrête et emprisonne partout dans le Monde, sous des accusations bidons montée de toute pièces, afin de créer un climat et effrayer le Bourgeois.

Ce sont toutes les polices politiques telles les" DCRI", "NSA", "BND", etc.. J’en passe et des meilleures.

Quant à "avoir peur" ???... ((- :

Je suppose que vous êtes capable de comprendre le deuxième degré ???

De même quand j’écris "mon voisin"...

Evidemment, comme auraient pu l’énoncer J.C, (Pas le "Jeune Communiste" mais "Jésus Christ"), ou même le technico-commercial de "C/Anal +", il s’agissait d’une "parabole".

Très amicalement,

Geb.

19/07/2015 18:32 par anonyme

la prochaine mouture sera "rouge cannelle" sa va mieux a banaliser...

20/07/2015 00:46 par Totor

GEB, je trouve vos 3 commentaires excellents, les deux du 17 Juillet et aussi celui du 19. Quant à M qui me traite de rouge brun , soit il n’a strictement rien compris, soit il marche avec le système qui tente de faire peur avec la Russie et la Chine.Ce que j’avais voulu dire c’est que si moi qui suis marxiste je jetterai peut-être un pavé dans la marre s’il n’y a aucune perspective, que dire des malheureux qui sont écrasés par la crise. Ils ont déjà décidé de s’en sortir(ingénuement ) par le FN, et comme vous dite par exemple ils n’ont rien dit eux, non seulement eux, mais les dirigeants de la Gôche(moi aussi je l’appelle maintenant comme ça),Mme Buffet en tête , Robert Hue et le PS quand la Serbie socialiste était bombardée au plutonium appauvri par les avions français et l’OTAN avec la bénédiction américaine,ou sous ses ordres.Mais démissionner de mangeoires aussi appétissantes que des postes de ministres..ah ça non ! les ministres communistes sont restés au gouvernement avec leurs copains socialos assassins(il y a eu des mort en Serbie, pas des bons européens bien blancs non juste chiffres !).Et Cunégond(je ne sais pas si elle attend Godot,( en polonais Czekam na Godot signifie je ne fais rien) mais elle aussi ne comprend rien ou essaye de démolir ceux qui cherchent des solution politiques justes. Les commentateurs de gauche semblent être ses cibles(ex Jean ORTIZ).Un salut cordial.

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