L’école obligatoire n’a jamais eu d’autres buts que de former de bons citoyens-ouvriers. Il n’y a jamais été question de former des êtres humains libres. Pour cela, elle a toujours utiliser des moyens adaptés aux circonstances historiques du moment. Dés lors croire que l’école d’aujourd’hui serait pire ou meilleure que celle d’hier est un leurre.
Ceci prend tout son sens quand l’on voit que l’école enseigne deux choses : le contenant et le contenu.
Le contenu est l’ensemble des matières enseignées, c’est là-dessus que les élèves sont notés et plus tard, dans leur vie professionnelle, il n’utiliseront que quelques pour cent de ce contenant, ceci même dans le cas de celles et ceux qui suivent des filières techniques.
Le contenant est la grammaire culturelle, à commencer par la soumission à l’autorité. C’est la chose principale que l’école nous enseigne et cela nous suit jusque dans la tombe.
Après parler de l’école permet aussi de parler des différences entre tradition orales et traditions écrites. L’école oblige les élèves à rester assis pendant des heures, le résultat est que la plupart du temps, ils sont complètement dissipés, quand ils ne prennent pas leurs profs pour des con-ne-s. Au contraire avec les traditions orales les enfants sont libres de s’intéresser à ce qu’ils veulent. Le résultat est qu’ils s’intéressent à ce qui leur plait, qu’ainsi ils peuvent rester concentrer pendant des heures et leur état de conscience est proche de celui que l’on atteind par la méditation.
De plus, ont nous dit "L’histoire a été écrite par les vainqueurs". Ceci montre que les traditions écrites se prêtent à toutes les manipulation : puisque cela est écrit, cela doit être vrai. Au contraire avec les traditions orales, quelqu’un qui racontent des mensonges a toutes les chances de s’emberlificoter, ceci d’autant plus que chacun peut lui répondre.
Un exemple, dans la bible les premiers israélites sont situés en Palestine. Les sionistes utilisent la bible comme un cadastre pour justifier leurs prétentions sur une terre qui ne leur appartient pas et sur laquelle ils n’ont jamais été invités. Or des décennies de fouilles archéologiques dans cette région n’ont livré aucun vestige juifs. Cette absence juive est confirmée par les égyptiens. Ceux-ci notaient tout sur leurs papyrus et ils étaient, avant les romains, les maîtres de la Palestine. Or les historiens n’ont trouvé aucune mention des juifs dans les archives de l’Egypte antique, zéro mention. Même une célébrité comme Moïse est inconnue des égyptiens, alors que selon la bible il est censé leur avoir foutu un sacré bordel. De plus l’esclavage n’est devenu une pratique courante que plus tard avec l’occupation romaine.
Par contre des fouilles dans une région comprise entre le Yemen et l’Arabie saoudite ont révélé les plus anciens vestiges juifs connus. Ils datent d’une époque qui correspond à Moïse. Or nous savons aussi que toutes les bibles actuelles descendent de la bible des septantes, bible traduite à Alexandrie dans la bibliothèque qui a cramé par 70 rabbins juifs. Il est dés lors certains que ceux-ci ont déplacé le lieu d’origine des premiers juifs du Yemen à la Palestine. Quelques passages leur ont d’ailleurs échappés...
Le résultat d’une tradition écrite est qu’aujourd’hui, celui qui conteste la version sioniste, version livrée par la bible, se voit accuser d’anti-sémitisme, ceci même s’il est juif. A ces gens-là, je ne leur poserait donc qu’une seule question, et je veux une réponse : Pour qu’un état soit reconnu, il semble légitime qu’il aie des frontières reconnues ! Où sont vos frontières ? incluent t’elles Jérusalem, la Cisjordanie, Gaza et le Golan ?