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La foutaise anticommuniste des "100 millions de morts"

Bataille de chiffres, inventaire des hécatombes, comptabilité macabre à vocation accusatoire, lecture criminologique de l’histoire ? Aucun problème, allons-y. Mais à cet égard, on voit infiniment plus de raisons d’être communiste que libéral, conservateur, réactionnaire et tout ce qu’on voudra. Oui, il y a eu 100 millions de morts, mais ils sont imputables au capitalisme et à ses avatars, le colonialisme et l’impérialisme. Le communisme, lui, a sauvé infiniment plus de vies qu’il n’en a sacrifiées.

Du Parlement européen aux manuels scolaires en passant par Michel Onfray, l’anticommunisme a repris du service. « Démocratie contre totalitarisme », les « 100 millions de morts », le Goulag, la Révolution culturelle, tout s’enchevêtre et compose un tableau destiné à sidérer l’opinion, inoculant l’idée d’une vaste conspiration des forces du mal dont la Chine, cet odieux régime totalitaire dont Le Monde prédisait la « faillite » il y a encore trois mois, constituerait le dernier avatar. Mais si seulement on se contentait d’affabuler sur le présent ! Non, il faut encore réécrire l’histoire en la repeignant aux couleurs de l’idéologie dominante.

On va même jusqu’à dire que ce sont les courageuses démocraties occidentales menées par l’Oncle Sam qui ont vaincu Hitler, et non l’Union soviétique. Peu importe la réalité historique, peu importe que, de Moscou à Stalingrad, de Stalingrad à Koursk, et de Koursk à Berlin, ce soit l’URSS qui ait abattu la machine de guerre du nazisme et expédié ses plans de domination raciale dans les poubelles de l’histoire. Et qu’au prix de 27 millions de morts, le peuple soviétique ait libéré le monde de cette folie meurtrière.

On oublie, par la même occasion, de rappeler l’immense contribution du communisme à l’émancipation humaine. Car c’est le bolchevisme qui a donné son élan décisif à la lutte anticoloniale, et le « Congrès des peuples de l’Orient », réuni à Bakou en 1920, qui a inauguré un processus de libération constituant l’événement majeur du XXe siècle. Un appel à la révolte qui a connu un succès retentissant en Asie ! Après avoir transformé le plus grand pays de la planète, la Russie, le communisme a triomphé dans le pays le plus peuplé, la Chine. Et mettant fin à un siècle de chaos et de pillage colonial, Mao Zedong a restauré la souveraineté chinoise en 1949.

Après avoir unifié le pays, aboli le patriarcat, réalisé la réforme agraire, amorcé l’industrialisation, vaincu l’analphabétisme, donné aux Chinois 24 ans d’espérance de vie supplémentaire, mais aussi commis dans les années 60 des erreurs tragiques dont le peuple chinois a tiré le bilan, le maoïsme a passé la main. Ses successeurs ont tenu compte des enseignements tirés de cette expérience, et ils ont construit une économie mixte, pilotée par un État fort, dont les résultats ont défié les prévisions les plus optimistes. Mais sans la Chine de Mao, comment celle de Deng et de Xi eût-elle jamais vu le jour ?

Certes, au terme d’un siècle d’existence, le communisme réel paraît fort éloigné d’une théorie élaborée au beau milieu du XXe siècle. Mais quelle doctrine, dans l’histoire, fait exception à la règle selon laquelle les actions des hommes échappent à leurs intentions ? Et en existe-t-il une seule qui ait réussi à faire de la coexistence humaine un lit de roses ? La marche en avant du communisme n’a pas été sans échecs, et l’effondrement de l’Union soviétique, désastreux pour l’équilibre mondial, en témoigne. Le communisme historique n’a aboli ni la division interne de la société, ni le poids de la contrainte étatique. Mais il a conjuré les affres du sous-développement, vaincu la malnutrition, éradiqué l’analphabétisme, élevé le niveau d’éducation et libéré la femme dans des pays où le capitalisme n’avait laissé que des ruines.

A l’évidence, il vaut mieux naître en Chine qu’en Inde : le taux de mortalité infantile y est quatre fois moins élevé et l’espérance de vie y est de 77 ans contre 68. En Inde, il vaut mieux vivre au Kérala : dirigé par les communistes depuis 1957, cet État est le plus développé de toute l’Union, et le seul où les femmes jouissent d’un taux de scolarisation proche de 100 %. Il vaut mieux résider à Cuba, pays socialiste, qu’à Haïti, ce protectorat étasunien : l’espérance de vie y est de 80 ans au lieu de 64, et elle a même dépassé celle des États-Unis. Il est vrai que le système de santé et le système éducatif cubains sont des modèles mondialement reconnus. Vainqueur de deux impérialismes, le Vietnam socialiste, lui aussi, connaît un développement spectaculaire fondé sur une économie mixte et un État fort.

Le mouvement communiste n’a pas fondé une société sans classes, mais il a mené des luttes de classes qui ont contribué au progrès social dans le monde entier. Si les Français bénéficient de la Sécurité sociale, ils le doivent au communiste Ambroise Croizat, figure de la Résistance avant de devenir ministre du général De Gaulle en 1944. Les avancées sociales du monde développé ne sont pas le fruit de la générosité patronale, mais de conquêtes arrachées de haute lutte. En construisant un rapport de forces favorable, les combats menés par les communistes ont joué un rôle majeur. Leur influence dans les syndicats, le contre-pouvoir instauré dans les pays développés, mais aussi le prestige de l’Union soviétique et l’écho rencontré par les avancées obtenues dans les pays socialistes ont contribué au progrès social en Occident et ailleurs.

Mais il en faut davantage pour décourager les détracteurs du communisme. Les violences commises lors des processus révolutionnaires, en effet, servent de prétexte à une interprétation anhistorique. Réduisant le processus réel à un théâtre d’ombres idéologiques, cette lecture partisane s’affranchit de toute contextualisation. Elle occulte alors la véritable signification du phénomène communiste : la réponse des masses prolétarisées à la crise paroxystique de sociétés arriérées, coloniales et semi-coloniales (Russie, Chine, Corée, Vietnam, Cuba). Dans la même veine, le décompte des victimes du communisme se prête à une inflation grotesque. On empile alors sans nuance les morts de la guerre civile russe, de la guerre civile chinoise, de la collectivisation forcée, du Goulag, du Grand Bond en Avant et de la Révolution culturelle. Nier la réalité des violences commises au nom du communisme est absurde, mais les compilations de chiffres qui interdisent toute compréhension historique et identifient le communisme à une entreprise criminelle sont ineptes.

Cette supercherie a évidemment pour finalité d’occulter la contribution du capitalisme aux horreurs du siècle. Elle s’affranchit d’une série de faits massifs : les massacres coloniaux, les guerres impérialistes, les crimes des dictatures et les embargos imposés par les prétendues démocraties, sans parler de la paupérisation de populations entières par le capitalisme, ont fait vingt fois plus de morts que le communisme. Les critères d’appréciation que l’on applique à ce dernier deviendraient-ils sans objet lorsqu’on veut les appliquer aux crimes capitalistes ? Et des atrocités commises par les démocraties occidentales, pourquoi ne déduit-on pas le caractère criminogène du libéralisme ?

Puisque les fourriers de l’anticommunisme adorent les chiffres, on ne résistera pas au plaisir de leur en donner quelques-uns. Lorsque Hannah Arendt accrédite la thèse d’un « système concentrationnaire » homogène qui serait commun au nazisme et au stalinisme, par exemple, il est clair qu’elle s’affranchit de la réalité des faits. Contrairement aux camps nazis, le Goulag n’obéissait pas à une logique d’extermination, mais de punition et de rééducation. Et des travaux menés par les historiens J. Arch Getty, Gábor T. Rittersporn et Viktor N. Zemskov depuis l’ouverture des archives soviétiques, il ressort un tableau du système carcéral soviétique beaucoup plus fiable que les extrapolations habituelles.

Entre 1933 et 1953, le nombre de prisonniers, toutes catégories confondues, oscille entre 900 000 et 1 700 000, atteignant un pic de deux millions en 1938, soit un taux d’incarcération moyen comparable à celui des États-Unis au début du XXIe siècle. Bien sûr, les conditions de détention sont très dures. Mêlés à des détenus de droit commun qui représentent 90% des effectifs, les opposants ou déclarés tels y purgent une peine infamante. En raison du froid et des conditions sanitaires, la mortalité est élevée, surtout durant la guerre, mais la population soviétique souffre davantage lorsqu’elle est proche du front. On y déplore au total 1 300 000 décès, soit un taux de 4,1% pour l’ensemble de la période (1933-1953) et de 10% durant la guerre.¹

Au million de morts du Goulag (1933-1953), il faut évidemment ajouter les 680 000 exécutions de la terreur des années 1936-38. Et si l’on veut compléter le tableau, on peut aussi lui imputer les deux à trois millions de victimes de la révolution chinoise (1949-1969), la violente révolution agraire menée par une paysannerie famélique à la fin des années 40 étant responsable de la majorité de ces pertes humaines dans un pays qui comptait 500 millions d’habitants en 1949 et un milliard en 1980. Mais si ces événements dramatiques ont plongé l’humanité dans des abîmes de violence, que dire des dix millions d’Amérindiens exterminés par la démocratie américaine, des dix millions de Congolais assassinés par le roi des Belges, des deux millions d’Algériens, d’Indochinois et de Malgaches abattus par la République française entre 1945 et 1962, des deux millions de Coréens, des trois millions de Vietnamiens et des quatre millions d’habitants d’Asie du Sud-Est, du Moyen-Orient et d’Amérique latine éliminés à distance par la cybernétique militaire, exécutés par les dictatures ou massacrés par les terroristes dont Washington tire les ficelles ?

Manifestement, le nombre des victimes importe moins que leur position sur l’échiquier politique. En Indonésie, la répression militaire organisée par la CIA contre les communistes en 1965 a fait 700 000 morts. Mais cet événement ne figure dans aucun livre d’histoire occidental. Et encore de tels chiffres ne mentionnent-ils que les victimes directes des opérations militaires ou paramilitaires. Si l’on tient compte de l’effet mortifère des sanctions économiques imposées par les États-Unis, le bilan humain prend des dimensions incalculables, et les 500 000 enfants assassinés par l’embargo contre l’Irak (1991-2003) illustrent à eux seuls cette anthologie de l’horreur. Ces victimes immolées sur l’autel de la prétendue démocratie et des soi-disant droits de l’homme, il est vrai, sont de mesure nulle en regard de la mission civilisatrice de l’Occident.

Mais la falsification idéologique ne s’arrête pas en si bon chemin. Comme il faut à tout prix grossir les chiffres du côté adverse, on procède à une autre supercherie statistique. On inclut en effet, dans le décompte des victimes du communisme, le bilan des catastrophes rencontrées par les pays socialistes au cours de leur développement. On attribue alors la famine des années 1931-33 à la volonté perverse du régime stalinien qui serait seul responsable, avec la dékoulakisation, d’une dramatique pénurie des ressources alimentaires. Or cette interprétation est erronée. Pour l’historien étasunien Mark Tauger, certes, « le régime porte la responsabilité partielle de la crise et des cinq millions de décès environ qui en ont résulté », mais il faut distinguer « responsabilité et acte intentionnel ».

La famine de 1931-33 fut « un événement extrêmement compliqué, avec des causes à la fois environnementales et humaines ». En définitive, « les actions du régime soviétique, pour sévères qu’elles eussent été, semblent clairement avoir été orientées vers la gestion d’une crise économique involontaire et d’une famine, plutôt que vers la création intentionnelle d’une telle crise afin de punir un groupe particulier ».² Que cette famine n’ait pas seulement frappé l’Ukraine, mais aussi une grande partie de la Russie, au demeurant, invalide de manière factuelle la thèse chère aux néo-nazis de Kiev selon laquelle Staline aurait voulu punir les Ukrainiens en les faisant mourir de faim.

En Chine, l’échec retentissant du Grand Bond en Avant a également provoqué une famine responsable de dix à douze millions de morts entre 1959 et 1961. Alors qu’il s’agit d’une erreur monumentale de politique économique aggravée par des conditions climatiques désastreuses, le discours dominant attribue cette catastrophe à la nature criminelle du maoïsme. Le principal inconvénient de cette vision anhistorique des faits, c’est donc qu’elle en brouille l’intelligibilité. Elle occulte les conditions objectives dont les communistes, saisissant les rênes d’une société au bord de l’effondrement, ont hérité malgré eux. Car une fois la prise du pouvoir accomplie, il a fallu sortir le pays des ornières de la misère et de la dépendance. Et faute d’alternative crédible, la transition vers la modernité fut menée à coups d’investissements colossaux et de rythmes infernaux.

Cet effort de développement s’est effectué dans les pires conditions, toutes les ressources étant dirigées vers la croissance accélérée des forces productives, le primat de l’industrie lourde reléguant au second plan la production de biens de consommation. Il a fallu jeter les bases d’une économie moderne sans aucun appui extérieur, rectifier les erreurs commises, changer de trajectoire lorsque c’était nécessaire. Drame d’un décollage industriel accéléré dans un environnement hostile, cette expérience s’est aussi payée d’un drame politique, seule la poigne de fer du parti communiste ayant pu maintenir le cap contre vents et marées. Mais si la Russie, la Chine et le Vietnam sont devenus des nations modernes, il est clair qu’elles le doivent aux efforts accomplis sous le socialisme.

L’histoire ne délivre aucune excuse absolutoire, mais encore faut-il considérer les faits avec honnêteté intellectuelle. Admettons que les régimes communistes soient responsables de ces tragédies humaines. Si l’on tient vraiment à les inscrire au passif du communisme, la logique voudrait qu’on inscrive au passif du capitalisme les famines qui ont frappé les populations soumises au joug colonial et néo-colonial européen. Alors les faits parleront d’eux-mêmes. Les ravages du colonialisme européen sont de l’ordre du non quantifiable, et les génocides s’ajoutent aux génocides. Pour ne prendre que cet exemple, la domination britannique en Inde, c’est combien de dizaines de millions de morts ? Et qui sait que Churchill, en ordonnant la réquisition des réserves de céréales, a fait périr trois millions de Bengalis en 1943 ?

Bataille de chiffres, inventaire des hécatombes, comptabilité macabre à vocation accusatoire, lecture criminologique de l’histoire ? Aucun problème, allons-y. Mais à cet égard, on voit infiniment plus de raisons d’être communiste que libéral, conservateur, réactionnaire et tout ce qu’on voudra. Oui, il y a eu 100 millions de morts, mais ils sont imputables au capitalisme et à ses avatars, le colonialisme et l’impérialisme. Le communisme, lui, a sauvé infiniment plus de vies qu’il n’en a sacrifiées. Si les révolutions communistes ont généré des violences, celles-ci répondaient à la cruauté des systèmes d’oppression dont elles ont signifié la disparition. Et contrairement aux horreurs occidentales, jamais le communisme, même lorsqu’il avait la main lourde, ne s’en est pris à des enfants. Désolé, mais aucune comptabilité objective des victimes n’établira d’équivalence historique entre communisme et barbarie. Leitmotiv de l’idéologie dominante, foutaise libérale, cette imputation exclusive des malheurs du siècle se condamne elle-même à l’insignifiance.

1. J. Arch Getty, Gábor T. Rittersporn and Viktor N. Zemskov, « Victims of the Soviet Penal System in the Pre-War Years : a First Approach on the Basis of Archival Evidence », The American Historical Review, Oxford University Press, 1993.
2. Mark Tauger, Famine et transformation agricole en URSS, Delga, 2017, p. 23.

COMMENTAIRES  

09/07/2020 09:13 par irae

Oui cette manie de réecrire l’histoire et toujours dans le même sens avec le but à peine voilé de discréditer les vélléités contemporaines de sortie du neo-libéralisme.
Ici le communisme c’est l’horreur tandis que le servage en Russie et le féodalisme en France auraient été de doux paradis.
Idem pour les révisionnistes révolutionnaires en dentelles dont un certain michel onfray qui a pu bénéficier de toutes les opportunités issues de la révolution française en insultant copieusement les robespierristes et les décapiteurs du roi. Encore un parait-il féru d’histoire qui oublie que la révolution ne s’est pas faite à coups de polochons et que le gentil louis s’il n’avait été intercepté à temps préparait une féroce contre attaque.
J’en profite pour informer ici ses fans qu’actuellement le seigneur du bocage normand loue et sans vergogne les vertus de l’ex 1er ministre qui avait claqué une vie de salaire de smicard en un vol et s’est montré d’une nullité inouie dans la crise sanitaire trop occupé à nous mettre l’estocade retraite et à mener sa petite campagne électorale au Havre (mais quand on la veut sa trajectoire présidentielle tout est bon). Mais il paraît qu’il est moralement élégant. Cette manie de privilégier la forme au fond pour un philosophe et de préparer le terrain à grand duduche 1er sans avoir l’air d’y toucher.

09/07/2020 11:06 par Claude

Ce sont toujours les “mêmes conneries qui sont répétées depuis des lustre par les crétins avec un Q.I au ras du sol pour défendre ceux qui les exploitent.
Le raisonnement et l’objectivité devrait faire partie de l"éducation des opprimés.
Notre éducation nationale est loin de tout cela.
L’embourgeoisement de nos enseignants ne favorise pas cette orientation d’ouverture d’esprit.

09/07/2020 12:58 par Liang Shao

Les producteurs de "savoir" pour le pouvoir, ainsi que les chiens de gardes de ces "connaissances", ont toujours exister. Surtout, en ce qui concerne l’histoire.

Depuis la montée en puissance de l’Occident, c’est l’histoire du monde qui est en jeu. Les histoires d’autres peuples sont volées au profit d’une justification historique et d’une glorification de cette montée. Le phénomène s’est accentué après la fin de la seconde guerre mondiale au profit de l’extension au monde entier de la "Pax Americana". La falsification de l’histoire sur la victoire contre les Nazis en est le meilleur témoin.

Cher Bruno, avec l’appuie des documents déclassifiés de la CIA (voir les liens ci-dessous), permettez-moi de vous signaler que "En Chine, l’échec retentissant du Grand Bond en Avant a également provoqué une famine responsable de dix à douze millions de morts entre 1959 et 1961. ", est également un gros mensonge.

Voici les trois rapports de CIA sur la Chine, datés respectivement de 1960, 1961 et 1962 : www.foia.cia.gov/sites/default/files/document_conversions/89801/DOC_0001098172.pdf , www.foia.cia.gov/sites/default/files/document_conversions/89801/DOC_0001098172.pdf , www.foia.cia.gov/sites/default/files/document_conversions/89801/DOC_0001098211.pdf

Dans le rapport de 1962, intitulé "Prospect on Communis China", non seulement la CIA confirme les arguments du gouvernement chinois pour expliquer les difficultés économiques du moment - conditions naturelles désastreuses, retrait de l’aide de l’URSS -, on peut aussi y trouver la réaffirmation par CIA de la non existence de la grande famine dans cette période en Chine :

"In 1961 there was probably less output from China’s farms than there was in the “normal” year 1957, yet population had increased by around 60 millions. The result has been widespread hunger and malnutrition. The improved transportation facilities and the more effective control which the regime had developed over the past decade or so have made it possible to spread the suffering so that, although all (expect a favored few) are underfed, there has been no localized mass starvation of the sort traditional in China."

Cordialement.

09/07/2020 14:00 par Geb

Eh oui, Camarade Guige.

Il est temps de planter le clou à tous ceux qui n’ont eut de cesse de diffamer, déformer, désinformer, et écraser, ainsi que de tirer sur les ambulances, pour le compte des assassins des Peuples...

Et c’est pour cela que nos sommes toujours "Communistes" ; malgré les trahisons internes de dirigeants félons, la Propagande de Classe, et les pressions sociales.

Et fiers de l’être et de le rester. Hasta la Victoria, Siempre.

Merci à Toi.

09/07/2020 17:58 par pauvre 2

Chouette, maintenant je vais avoir du grain à moudre lorsque, pour contrer les tenants du : "les communistes c’est des centaines de millions de morts !" Je venais derrière en disant que le capitalisme a tué beaucoup plus que le communisme, même en parlant des génocides, de la colonisation, des guerres, des famines, des embargos. Je sentais que je ne faisait pas trop le poids.
Merci à Bruno Guigue.

09/07/2020 18:02 par CN46400

Cet article, par ailleurs excellent, montre que, contrairement à ce qui est couramment admis, l’objectivité cartésienne peut être,très largement, dévoyée. Les marxistes ont toujours pensé que les faits seraient toujours de leur coté. En fait, il a suffit qu’un chiffre rond, impressionnant, mais pas trop, soit avancé (100 millions...), et voilà que les démonstrations par la preuve deviennent superflues. Que n’ont-ils, les marxistes, eu, avant les bourgeois, cette idée idée géniale de totaliser les morts infinis du capitalisme, pour valoriser, et stimuler le progrès sociétal. Le communisme devenant, alors, un moyen supérieur pour éviter les crimes, plutôt qu’une organisation visant une qualité de vie supérieure pour tous.
Reste, que même en utilisant, pour sa promo, les astuces les plus efficaces, le capitalisme est plus prés de la fin que du début....

09/07/2020 18:51 par J. J. Laguigne

Et la foutaise socialiste/Mai 81.fr et les "60 millions de morts" ou l’after baby-boom de pouvoir ?
Ou version "culturelle", de Jack Lang à Roselyne Bachelot : de l’art et de l’épilation du maillot...

09/07/2020 22:44 par gerard

nous devons nous débarrasser de cette idée inconsciente de la soi disant faillite du communisme. Lorsque nous serons enfin au clair avec toute cette histoire, alors l’avenir à nouveau pourra repartir. pour l’instant, il balbutie
merci pour ce texte

09/07/2020 23:12 par taliondachille

Le communisme ? Petit bras, moi je vous le dit. Même sans guerre le capitalisme tue bon an mal an ses 50.000.000 d’hominidés : bagnole, pollutions, cancers, embargos, dettes odieuses, tout est bon pour les patrons ! On devrait pouvoir écrire un dictionnaire du capitalisme. Pour A on a "Agent orange" pour finir à Z "Zyklon B".
Je vous laisse remplir le reste.

10/07/2020 00:40 par Philip Dru

Le tableau que vous dépeignez n’est guère reluisant. Il apparaît que les certitudes (et donc les erreurs) des dogmatiques non rien à envier à l’avarice des exploiteurs. Il n’y aurait à vous lire nulle alternative à ces deux grands broyeurs de peuples.
Et pourtant de nombreux états européens, ni gloutons, ni persuadés de devoir imposer leur vérité au monde, ont eu des évolutions heureuses et pacifiques. La Scandinavie, la Suisse, l’Europe centrale ne sont certes pas les géants chinois, russes, états-uniens ou indien, mais devons nous choisir nécessairement le camp des méga-administrations ?
Il semble qu’au delà des systèmes, la prise du pouvoir dans les grands ensembles politiques par des cabales ne profitent jamais aux peuples. Les Etats-Uniens sont les premiers à souffrir de l’influence des grands financiers ou des néo-cons.
Le grand danger pour les peuples n’est-il pas la constitution de vastes empires qui échappent au contrôle de leur citoyens, qu’ils soient communistes ou avaricieux ?
Que penser de notre démocratie française, qui en plaçant au pouvoir des hommes qui ne représentent qu’un cinquième des électeurs (leurs clients et obligés) n’ont aucune légitimité ?

10/07/2020 08:49 par Xiao Pignouf

@Philip Dru

Et le sujet de l’article de M. Guigue n’est pas de promouvoir le communisme (d’ailleurs, l’auteur ne l’absout pas de ses errements), mais de combattre les mensonges véhiculés à son propos par le système capitaliste. In fine, il s’agit de tirer ce voile couvrant les méfaits bien plus colossaux du capitalisme sur les peuples.

10/07/2020 09:35 par CN46400

@PhilipDru
La notion de dogmatique/avaricieux me laisse à penser que vous pensez que, selon vous, les exploités méritent largement leur situation puisqu’il ne sont que "dogmatiques". De même que les "avaricieux" n’exploitent que parce qu’il ont découvert un gisement précieux d’exploités. En tout cas, l’évitement de la sémantique exploiteur/exploité, est la marque de fabrique de la pensée bourgeoise. Le bourgeois, en "donnant du travail" au prolo lui permet de vivre, vaste programme....
Enfin, il suffit d’observer les nations, petites ou grandes, et leur histoire pour observer qu’aucune n’a échappé, dans des formes certes différentes, au MPC (mode de production capitaliste). Et que partout il existe des tendances qui cherchent à s’y soustraire....

10/07/2020 10:05 par Assimbonanga

Grands empires, c’est cela. Le pays des Tsars, celui des empereurs de Chine, celui des royautés et des seigneuries ne changent pas du jour au lendemain sur simple décret ou révolution. Les millénaires qui ont précédés perdurent, les habitudes, les cultures du totalitarisme, les réflexes humains... Or, on met sur le compte de la révolution ce qui revient aux mœurs ancestrales, dérives autoritaires qui pré-existaient.
Lorsque le communisme échoue dans ses objectifs, ce n’est pas le tort du communisme mais la résurgence de l’état antérieur. Une rechute de la maladie.
Vous voyez ?
Je pose un copyright sur cette pensée.

10/07/2020 16:55 par CN46400

@ Assimbonanga
Votre pensée n’est ni nouvelle, ni complètement fausse. On explique parfois que Staline a traité "la barbarie par la barbarie". Mais si les individu n’expliquent jamais complètement l’histoire, ils y contribuent quand même. Aussi je pense, sans être capable de prouver ce que j’avance, que si Lénine avait vécu normalement, au lieu de disparaître prématurément (54ans), l’histoire de l’URSS aurait été différente.

10/07/2020 17:07 par Autrement

Howard Zinn, Histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours :

Lorsque finalement Christophe Colomb et son équipage se rendirent à terre, avec leurs épées et leur drôle de parler, les Arawaks s’empressèrent de le accueillir en leur offrant eau, nourriture et présents. Colomb écrit plus tard dans son journal de bord :"(...) .Ils étaient bien charpentés, le corps solide et les traits agréables (...). Ils ne portent pas d’armes et ne semblent pas les connaître car, quand je leur montrai une épée, ils la saisirent en toute innocence et se coupèrent.Ils ne connaissent pas l’acier. leurs lances sont en bambou.(...) Ils feraient d’excellents domestiques (...). Avec seulement cinquante hommes, nous pourrions les soumettre tous et leur faire faire tout ce que nous voulons".

Christophe Colomb est toujours là, alors...11 juin 2020 :

Par Le Parisien avec AFP
Une statue de Christophe Colomb a été décapitée à Boston, une autre vandalisée à Miami et une troisième jetée dans un lac en Virginie, dans la foulée du mouvement antiraciste relancé aux Etats-Unis par la mort de George Floyd.

Poursuivons avec Howard Zinn :

Ces Arawaks des îles de l’archipel des Bahamas ressemblaient fort aux indignes du continent dont les observateurs européens ne cesseront de souligner le remarquable sens de l’hospitalité et du partage, valeurs peu à l’honneur, en revanche, dans l’Europe de la Renaissance, alors dominée par la religion des papes, le gouvernement des rois et la soif des richesses.

L’auteur cite ensuite les observations de Las Casas (il n’y avait pas encore Wikileaks, mais il y eut Las Casas) sur la cruauté, les massacres et l’instauration de l’esclavage qui s’ensuivirent :

"Deux de ces soi-disant chrétiens, ayant rencontré deux jeunes Indiens avec des perroquets, s’emparèrent des perroquets et par pur caprice décapitèrent les deux garçons".

Voilà le portrait tout craché du capitalisme-impérialisme naissant, ado, adulte et aussi bien sénile.

L’opposition entre capitalisme et communisme ne se situe pas entre deux "blocs", mais entre deux "visées" (comme dit très justement Lucien Sève) :
- le capitalisme vise la domination, l’appropriation des biens et l’exploitation de l’homme par l’homme (coloniale ou de son propre peuple)
- le communisme vise l’émancipation des peuples, la fin de l’exploitation et l’instauration de la communauté des biens.
- le capitalisme déguise sa visée en liberté (du renard dans le poulailler) et en droits de l’homme (constamment déniés).
- la visée communiste, bien que partout on essaye de l’étouffer, est présente et reconnaissable, elle, dans tous les actes de résistance à l’oppression, de solidarité humaine et de lutte pour l’intérêt général par opposition aux intérêts privés.

Je reprends Howard Zinn pour nous y tirer un sort, et je tombe sur la page 347 :

Les événements qui eurent lieu en Chine entre la fin de 1897 et le début 1898 en fournissent un bon exemple. La Chine sortant affaiblie de la guerre contre le Japon, les Allemands occupèrent le port chinois de Qingdao, à l’embouchure de la baie de Kiaotcheou. Ils exigèrent l’obtention d’une base navale ainsi que des droits sur l’exploitation du charbon et des facilités ferroviaires sur la péninsule voisine de Shandong. Dans les quelques mois qui suivent, les autres puissances européennes s’installèrent également en Chine et entreprirent le partage du pays sans convier les États-Unis au festin. C’est à ce moment-là que le Journal of Commerce de New York, auparavant ardent défenseur du développement pacifique du libre-échange, se mit à exiger vigoureusement le recours au colonialisme militaire classique.

Et l’histoire continua...
Il faut revenir à la page 13 pour comprendre comment on la raconte :

On peut mentir effrontément à propos du passé. On peut aussi omettre les faits qui conduiraient à des conclusions inacceptables. Morison ne fait ni l’un, ni l’autre. Il refuse de mentir au sujet de Christophe Colomb et de taire les massacres. Au contraire, il use pour les qualifier du terme le plus violent qui soit : "génocide". Pourtant, il fait autre chose : il ne mentionne qu’en passant la vérité et retourne vite à ce qui l’intéresse le plus (...)

S. E. Morison, cité ici par Howard Zinn, s’étend en effet tout au long sur ce qu’il considère comme essentiel, la personnalité grandiose de Christophe Colomb et la portée historique de sa "découverte". Car il y a aussi une forme de mensonge qui consiste à noyer les faits dans une masse d’autres d’informations, de façon à les traiter comme négligeables, du point de vue idéologique de départ. Il faut comprendre que l’histoire a toujours un caractère idéologique :

Elle s’inscrit dans un univers où des intérêts s’affrontent. Ainsi, tout accent mis sur tel ou tel événement sert (que l’historien en soit ou non conscient) des intérêts particuliers s’ordre économique, politique, racial, national ou sexuel.

Quel parti-pris ?

Il n’y a pas de symétrie entre les fameux "blocs", comme la Commission européenne a prétendu le mettre officiellement à l’ordre du jour du mensonge universel.
Il y a d’un côté ceux qui veulent asservir et profiter, et de l’autre ceux qui luttent pour leur émancipation en tant que classe et que pays indépendant. Avec les moyens du bord, et des résultats variables.
Ajoutons qu’à l’heure qu’il est, c’est sans doute un peu exagéré de réduire la bourgeoisie au fameux 1%, qui ruisselle sur de nombreux courtisans, mais ce qui est certain, c’est que 99% de l’humanité a intérêt d’une manière ou d’une autre à sortir du capitalisme et à s’orienter vers un communisme du XXIème siècle.
C’est pourquoi la mal-information se déchaîne pour aveugler et endormir les peuples.

11/07/2020 07:52 par Maxime Vivas

Pour avoir visité et un peu étudié le Tibet, j’ajoute à cet excellent article que la fuite du dalaï lama a permis de doubler le nombre de Tibétains (qui stagnait depuis des siècles), d’abolir les" dettes héréditaires", de généraliser l’instruction (seuls les nobles et les religieux allaient à l’école, soit 5% de la population) et de presque doubler l’espérance de vie. Le tout, je m’empresse de le préciser, dans le respect de la religion et de la culture tibétaine.
Une anecdote : au temps ou les organisateurs du Village du Livre ne m’avaient pas déclaré personnage non grata, j’étais un habitué de la fête de l’Huma. Je me trouvai un jour buvant un coup à une table où un homme jeune, qui se présenta comme membre de la direction du Parti communiste cubain raconta ce qui suit : " Au cours d’une réunion au sommet, un délégué expliqua que le blocus des USA contre l’Irak avait provoqué la mort de 500 000 enfants irakiens. Fidel l’interrompit : "Ce n’est pas le blocus, c’est Saddam Hussein. Nous avons un blocus depuis plus longtemps et aucun enfant cubain n’est mort de faim".
En fait, il fallait comprendre que c’est le blocus, sans l’antidote communiste.

11/07/2020 07:54 par CN46400

@ autrement
Commentaire précieux, qui concerne, sans doute, toutes les invasions et les mises en esclavage de toutes les contrées, et de toutes les époques. A quoi donc pouvait servir "la muraille de Chine", sinon à se protéger de ces calamités.....Aujourd’hui celle-ci veut récupérer ses possessions, HongKong comme Taiwan, tout comme Cuba qui attend la restitution de Guantanamo. Et, curieusement, c’est toujours les mêmes, anciens colonisateurs devant l’éternel, qui servent les mêmes arguments spécieux, lesquels tournent toujours autour de la LIBERTE (d’exploiter), bien sûr !

11/07/2020 15:19 par Assimbonanga

@CN46400. A ce propos, que reprochent à Lénine ceux qui déboulonnent ses statues ? Les rois et les Tsars d’Europe n’ont-ils pas de tout temps abusé d’un pouvoir totalitaire, de lettres de cachets, de galères, de bagnes, de travaux forcés, de servage et d’esclavage, d’oubliettes, de "Question" (torture), d’espionnage, surveillance, censure, de droit de cuissage, d’internements abusifs, de taxes et de gabelles, d’exécutions capitales, d’assassinats, de complots et de guerres sanguinaires ? Et leurs statues sont respectées avec déférence alors que effigie de Lénine inspire de l’horreur pour certains groupes...

Ce que je dis sur la rechute de la maladie, c’est que toutes ces pratiques n’ont pas été l’invention du communisme. C’est lorsque le communisme échoue que leur réapparition s’impose. Copyright.

11/07/2020 18:47 par Assimbonanga

Sans oublier les procès truqués.

13/07/2020 22:11 par rouge

Article intéressant malheureusement il n’y a pas de référence concernant le poids lourd de la propagande anti communiste : Arseni Roginski
Pourquoi n’en parlez vous pas ?

15/07/2020 11:58 par sahb

article je suppose bien intentionné mais très scolaire et poussif ! pratiquement dans chaque phrase "thèse-antithèse" voire thèse-antithèse-synthèse". Je préfère Bruno Guigue quand il défend bille en tête la Chine !
2 références ! une seule sur ces fameuses "archives soviétiques" dont on attend toujours les révélations fulgurantes : jamais vues ! or pour tirer des conclusions historiques factuelles il faut CROISER LES SOURCES d’origines indépendantes les unes des autres, diverses et variées, incluant des preuves matérielles (par exemple des actes de décès !)
Ludo Martens "Un autre regard sur Staline" (à lire et relire) met TOUT le gros tas de calomnies PAR TERRE DÉFINITIVEMENT avec moult PREUVES puisées exclusivement chez nos ennemis ! imparable !

16/07/2020 08:09 par CN46400

@ Sahb
L’objet de l’article de BG n’est pas de valider ou non les crimes "soviétiques", il est de montrer que la mort peut être, contre l’exploitation capitaliste et les crimes qui vont avec, un argument efficace de défense idéologique pour la bourgeoisie.
Ceci dit il faut bien reconnaître que la révolution socialiste, comme l’avait prévu Marx, n’est pas, compte tenu des enjeux de classes, une aimable promenade. Aussi peut-on toujours se demander si, en URSS, il n’était pas possible d’économiser quelques vies prolétaires. Et ainsi, d’éviter de donner à la bourgeoisie les arguments qui alimenteront, en 91, la chute finale. L’évidence a des raisons, ces crimes avaient des motifs, et ce sont ces motifs, importants pour nous, qui doivent être identifiés. Pour moi, ils sont la conséquence longue du choix politique, "le socialisme dans un seul pays", qui a succédé à la NEP de Lénine. Mais on peut avoir un autre point de vue, par exemple de tout mettre sur la personnalité du seul Staline....

16/07/2020 17:07 par Yom

Un complément intéressant sur la méthode Jakarta, nommé à partir du modus operandi mis au point en Indonésie pour l’assassinat en masses d’opposants politiques aux pouvoirs impérialistes et ensuite repris dans d’autres pays, comme le Chili.

https://www.les-crises.fr/la-methode-jakarta-croisade-anticommuniste-de-washington-et-massacres-de-masse/

17/07/2020 08:46 par CN46400

Rectif, avec mes excuses les plus confuses...
Il est écrit : il est de montrer que la mort peut être, CONTRE.....
Il faut lire : il est de montrer que la mort peut être, POUR...

17/07/2020 16:08 par sahb

@CN
Un vrai communiste défend Staline ! les autres sont des touristes ! La diabolisation de Staline a permis de détruire l’Union Soviétique, les pays du pacte de Varsovie, le PCF et beaucoup d’autres PC ! bravo à ceux qui ont résisté !

17/07/2020 21:15 par CN46400

@Sahb
Si un pays comme l’URSS dépendait d’un seul individu, faut pas s’étonner de la chute, ou plutôt s’étonner qu’il ait pu tenir si longtemps.....Pour les marxistes, ce qui compte c’est la lutte des classes, pas la lutte des individus !

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