RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

La "grande fuite" des amis des USA en Asie symbolise l’effondrement du "monde américain"

Malgré les efforts déployés par l'administration Obama pour entamer un virage vers l'Asie, la Chine a malgré tout la primeur, qui a réuni autour de sa banque d'investissements les alliés les plus proches de Washington, estime le journaliste américain Wayne Madsen.

Image : sur la page donnée en lien, les billets russes et ceux à l’effigie de Mao.

La France, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas et l’Allemagne ont décidé de suivre l’exemple du Royaume-Uni, l’un des premiers à avoir annoncé son intention de se joindre à la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII). Même le dernier bastion du néo-conservatisme américain en Asie, l’Australie, selon le journaliste, sera attiré par la Chine. Le premier ministre australien Tony Abbott a en effet annoncé que son pays "voudrait en savoir davantage sur les mécanismes de gestion" de la BAII, révélant que l’Australie pourrait être le dernier des alliés des USA à oser "désobéir" aux mises en garde de Washington.

Wayne Madsen constate que la "grande fuite" des acolytes de l’Amérique dans le camp de la BAII a provoqué une réaction au plus haut niveau : le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew s’est rendu en Chine. La raison officielle de cette visite ? S’entendre avec les autorités chinoises pour renoncer à la retenue de la croissance du yuan, ce qui "aiderait l’économie mondiale". En réalité, d’après le journaliste, ce voyage était un geste de désespoir. Hormis la BAII, la Banque de développement des Brics gagne également en importance, tandis que les appels lancés par USA à leurs alliés, qui demandent de s’en tenir au format classique d’intercommunication financière dans le cadre de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et de la Banque asiatique de développement, n’ont plus d’effet.

Le transfert du contrôle sur les flux financiers de Wall Street et de la City aux nouveaux fonds et banques de développement à Pékin ou Shanghai est un fait accompli annihilant les efforts des USA pour préserver l’ordre établi, souligne le journaliste américain.

Tout le monde commence à reconnaître que le "monde américain" cède la place au "monde chinois", qui dispose du soutien des Brics et des nouveaux partenaires de Pékin dans le cadre de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, conclut Wayne Madsen.

»» http://fr.sputniknews.com/international/20150402/1015442948.html
URL de cet article 28345
  

Même Thème
Hillary Clinton, la « Reine du Chaos »
Diana JOHNSTONE
1. Dans votre dernier livre, vous appelez Hillary Clinton la « Reine du Chaos. » Pouvez-vous expliquer pourquoi vous avez choisi ce sobriquet péjoratif pour décrire Hillary ? En un mot, la Libye. Hillary Clinton était si fière de son rôle majeur dans le déclenchement de la guerre contre la Libye qu’elle et ses conseillers avaient initialement prévu de l’utiliser comme base d’une « doctrine Clinton », ce qui signifie une stratégie de changement de régime façon « smart power » , comme un slogan de la (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« L’ennemi n’est pas celui qui te fait face, l’épée à la main, ça c’est l’adversaire. L’ennemi c’est celui qui est derrière toi, un couteau dans le dos ».

Thomas Sankara

L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.