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Le « Cale » (*) (Calais) de la mondialisation.

LA JUNGLE DE CALAIS : Il est remarquable de constater, que la zone d’accueil des migrants à Calais, porte le nom de « Jungle ».

Ce ghetto de « migrants » stockés en attendant le passage éventuel en Grande-Bretagne [1], phare du « libéralisme de marché » mets la ville, en tant que « rapport social » en danger et active les tensions entre les citoyens. La « mondialisation des flux » l’emportant, sur la gestion commune. Les médias insistent une fois de plus sur le côté insupportable de la situation, mais pas de réflexions sur les causes de long terme. Hors, la réalité de la situation actuelle, à l’image de la dérive du climat est la conséquence directe des choix faits au début des années 80 et qui portent le nom de « consensus de Washington » [2] consensus débouchant sur la mise en place de la mondialisation comme système économique s’appliquant au monde entier, sans aucune décision démocratique [3] préalable.

LA JUNGLE DU CAPITALISME MONDIALISE : Le capitalisme mondialisé appliquant le « consensus de Washington  » a développé une jungle, qui n’a comme « régulateur suprême », que le « prix de marché », à savoir la rencontre entre une « courbe d’offres et de demandes fixant un prix ». En son nom, que de sacrifices sociaux et humains imposé à l’humanité entière, car c’est au nom du « prix de marché » mondialisé, que l’on ferme des entreprises productrices des Nations, que l’on détruit des emplois locaux et les vies de famille qui en sont liées, que l’on condamne à la prison ceux qui défendent leur travail et leur vie (« Good-Year ») que l’on développe les déficits, dont le « marché libre et non faussé » se nourrit pour spéculer en vue de la seule accumulation : « Accumulez, accumulez, c’est la loi et les prophètes  » / Le Capital Karl Marx. Dans ce système, ni père, ni mère, ni frères et sœurs, et à « l’humanisme de la vie  », se substitue le copinage des « affairistes du marché » dénommé, « World-Business ». Pour que le profit soit dominant sur « l’humanité qui bosse » (hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, stables et précaires), il faut une jungle, le capitalisme mondialisé est son écrin, et Calais son réceptacle.

DU LIBERALISME : Le libéralisme est une philosophie qui n’est là que pour justifier le « capitalisme de marché ». Elle argue de son efficacité économique. Elle justifie de fait, la recherche de l’intérêt individuel comme permettant « l’optimum économique global ». Elle stipule de ce fait que tout est marchandise et s’offre sur un marché qui définit un prix réputé d’équilibre. Elle suppose de ce fait la parfaite mobilité du Capital et du Travail. Là se trouve le fondement des migrations à la recherche de « l’eldorado impossible ».

LE MARCHE DU TRAVAIL : Dans ce cadre, le travail des « hommes associés », définissant l’entreprise productrice des richesses, est traité comme un marché. Ceci signifie de manière concrète que chaque travailleur, homme ou femme, jeune ou ancien, se vends sur un marché et que son salaire est fixé en fonction de l’offre et de la demande de travail, voulue par le seul capital. Pas de SMIC [4] sur un marché du travail « pur et parfait  » juste un « prix du travail » qui baisse en permanence (vu les demandes de travail) et l’application de la « révolution numérique » qui permet au capital de « faire plus avec moins » et de contourner les règles du travail, revenant au temps de la Loi Le Chapelier. Macron en rêve, lui qui cherche en permanence à réduire le « cout du travail » comme si notre production effective était un coût. Mais le « marché du travail » oblige au-delà de la flexibilité du prix, à entériner la flexibilité mentale et la mobilité physique permanente du travail, renvoyant à l’époque du nomadisme tribale.

LA MOBILITE TERRITORIALE : Au-delà de la flexibilité du salaire (fixation du prix du salaire en fonction de l’offre et la demande), le travail étant considéré à l’image du capital, comme mobile, le travail doit se déplacer au même rythme que le Capital (au sens financier du terme). De fait, comme les américains se déplacent en roulotte de la cote est à la côte ouest, en fonction des investissements du capital, le travail doit suivre ce mouvement du capital. Tant que ce mouvement reste limité à une Nation, le mouvement incessant des « flux du travail qui s’adapte » est encore gérable (encore qu’on ne leur demande pas leur avis). La difficulté s’aggrave quand ce mouvement incessant est armaturé au niveau mondial, détruisant de ce fait les frontières linguistiques, mentales, physiques, géographiques et historiques [5].

DE LA MONDIALISATION : La mondialisation, comme la métropolisation des rapports sociaux n’est pas un processus naturel, elle est la réponse qu’a imposée aux états, le capitalisme en crise (1971), dans le cadre d’un chantage mondialisé à l’emploi [6]. La « mondialisation » ne cherche qu’à contourner les lois des Nations, issues des histoires des peuples, pour imposer comme seul régulateur, le taux de profit : « Parler de mondialisation, c’est évoquer l’emprise du capitalisme sur l’espace économique mondial. Cette emprise ne se réduit pas au triomphe d’un bloc d’Etats sur un autre, ni même celui d’un système économique sur ses concurrents. Elle tend en effet à transcender la logique d’un système interétatique à laquelle elle substitue une logique de réseaux transnationaux. La mondialisation est avant tout un processus de contournement, de délitement et, pour finir de démantèlement des frontières physiques et réglementaires qui font obstacle à l’accumulation du capital à l’échelle mondiale » [7]. C’est dire si la situation est due à des causes de long terme et non à des circonstances ponctuelles. Le drame des migrants est le prix que nous devons payer collectivement pour avoir accepté, souvent à l’insu de notre plein grès [8], la dictature des marchés, imposé par quelques-uns (la dictature des 1 %).

LA MONDIALISATION DES FLUX : En imposant les règles du marché (prix et mobilité permanente), le capitalisme mondialisé a imposé la « mondialisation des flux » au détriment du « droit à vivre là où on née » [9]. Pour chercher à capter la valeur en réduisant le « cout du travail », le capitalisme, par le système de concurrence et de libre échange, va imposer la mobilité du travail. En allant chercher les migrants là où ils vivaient, pour les importer comme main d’œuvre concurrentielle (Automobile, BTP, nettoiement), et ainsi faire pression sur les salaires locaux. Pour optimiser ses profits, le capital a imposé la mondialisation des flux et notamment pour ce qui concerne le travail, à travers l’organisation planifié des flux de migrants, portant le nom d’immigration, alors qu’il s’agit en fait d’Emigration, conséquence de la mondialisation (capitalisme mondialisé).

LA METROPOLE EST SON OUTIL : En faisant de la Compétitivité (art 52-17) de la loi, l’objectif emblématique de la loi, la Métropole devient l’outil local de mise en œuvre de la « mondialisation des flux ». Cette métropole se faisant par « fusion  » des collectivités locales, et débouchant sur un « pacte de gouvernance  », formalise sur le plan institutionnel, le redéploiement du capital à l’échelle mondiale et formalise les relations sociales, sous l’angle du seul rapport marchand. Les communes jusqu’à présent, épargnées du processus de « marchandisation mondiale » sont mises en causes (« transfert de compétences  ») et doivent disparaitre au nom de l’impérium du profit mondialisé. Tout ce qui peut permettre de faire de l’argent facilement est mis à contribution pour nourrir le capital. La métropole ne subit pas la mondialisation, elle en est le poste avancé, l’acteur décentralisé, d’où le concept de « territoires » qui vise à segmenter les parties nobles du système, dénommé « Hyper-centre » et les parties secondaires, d’où la nécessité des « mobilités du travail » qui sont au « flux pendulaires permanents » de la Métropole, ce que sont les migrations mondialisées de Calais.

IL N’Y A PAS D’IMMIGRES VOLONTAIRES : Les migrations de population, à ce niveau-là, ne sont jamais volontaires et désirées (du nomadisme métropolitain au nomadisme mondialisé). Elles sont toujours le résultat d’une fuite de l’enfer, vers la recherche d’un paradis supposé. Sur les 477.000 migrants venus en Europe (0,1 % de la population européenne), Il n’existe aucun immigré heureux de partir de chez lui, de sa terre, de son village, de sa famille. Les immigrés sont avant tout des « émigrés  ». Les humains partent pour tenter de survivre, car le système a détruit leur vie, et ce mécanisme dure depuis longtemps. Chaque année, 800 milliards d’euros de « capitaux illicites » [10] partent des pays dits pauvres pour s’investir dans les paradis fiscaux Européens dont la Suisse, aux scandales multiples, quand l’aide au développement ne pèse que 80 milliards. Il y a donc une spoliation illicite de richesse de 720 milliards d’euros par an. C’est ce « mouvement des capitaux », du aux libéralisations successives, pris au nom de la « libre circulation des capitaux et des hommes », développé par l’Europe, qui génère les mouvements migratoires successifs des africains vers l’Europe [11]. Les Africains ne font en définitive que suivre « le mouvement du capital », comme tout bon étasunien qui de la cote Est à la côte Ouest, part avec sa caravane, à la recherche de l’emploi industriel détruit par le « capitalisme mondialisé ».

EVASION DE CAPITAUX D’AFRIQUE

LES GUERRES RELIGIEUSES : Ce mouvement s’amplifie quand de plus, à cette « spoliation de richesse » due aux guerres économiques, conséquence de la « concurrence libre et non faussée » s’ajoutent des « guerres ouvertes », conséquence des choix opérés du capital mondial qui préfère les « guerres de religion » aux « conflits sociaux », par peur des Révolutions et du communisme. Ce « spectre du communisme hante toujours l’Europe  ». Le terrorisme religieux ne nait pas de rien. Ben Laden, Daech n’existeraient pas sans le soutien étasunien et européen aux mouvements religieux extrémistes, luttant contre les mouvements visant l’émancipation humaine. La C.I.A a activé les mouvements religieux extrémistes pour lutter contre les mouvements de résistance au « tout profit » (syndicalistes, communistes, progressistes etc). Plus fondamentalement, la reprise du discours religieux, monté en boucle, et médiatisé à l’outrance, est là pour masquer les « luttes de classes », sous-jacentes. Le capitalisme en crise a toujours besoin d’utiliser d’expédients (Religion, affrontements ethniques, guerres), pour masquer son impérium « La religion est l’opium du peuple » / Karl Marx.

LES PLANS DU F.M.I : L’Afrique est un continent riche en espace, en matières premières et surtout dans son peuple, qui veut vivre. Il fut confronté à des choix libéraux opérés par le F.M.I sous la forme du P.A.S [12]. Le F.M.I vendit aux africains un plan de développement « clef en main ». Il fallait que ce pays transforme son mode de vie, « d’agriculture vivrière », autour des villages, en culture d’exportation à vendre sur les marchés ce qui devait permettre d’obtenir des devises, pour financer les investissements nécessaires au développement. Dans la réalité, les prix mondiaux, « loi de l’offre et de la demande oblige » s’effondrèrent, générant la dette africaine. De plus les cultures vivrières étant détruites, les africains n’ayant plus de quoi manger, ils furent obligé de « migrer » pour survivre. Voilà ce que nous payons aujourd’hui. Les migrants d’Afrique sont le produit de cette histoire.

JAMAIS EU AUTANT D’INEGALITE : La mondialisation n’a pas réduit les inégalités, mais au contraire les a aggravés : « De manière générale, les 85 plus grosses fortunes mondiales détiennent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. La crise financière n’a rien arrangé, au contraire. Depuis, « le nombre de milliardaires dans le monde a pratiquement doublé, à 1645 personnes », rappelle l’organisation, qui ajoute : « La richesse cumulée des milliardaires a augmenté de 124% ces quatre dernières années », pour atteindre environ 4200 milliards d’euros.... soit deux fois le PIB de la France [13].

LIBERONS LES PEUPLES DU MARCHE : Tant que la mondialisation se fera sur des fondements libéraux du marché, de concurrence sauvage entre les salariés, et les « moins disant sociaux » (travailleurs détachés en Europe) les mouvements de « migration sans fin » continueront, entraînant avec eux les catastrophes humanitaires. L’Allemagne de Merkel n’a ouvert provisoirement ses frontières, que pour sélectionner à vil prix les ingénieurs et techniciens jeunes, et diplômés dont elle a besoin pour compenser le vieillissement de sa population. La logique des quotas n’est donc qu’une sélection d’une main d’œuvre qualifiée, à bon marché.

L’ECHEC DU CAPITALISME : Toutes les politiques dites publiques n’ont consisté depuis 30 ans qu’à adapter la société des humains aux désirs et revendications du capital mondial (libéralisation, compétitivité, cout du travail, baisse de l’impôt, baisse des charges), pris comme système économique dominant. Loin d’améliorer la situation des peuples, ce système, comme l’analysait Marx n’a généré que des crises qui de plus s’aggravent de cycles en cycles. Tout bon scientifique, devant la répétition des mêmes conséquences, à une expérience répété dans les mêmes conditions, en conclurait qu’il s’agit de l’échec d’un système de pensée : « on ne règle pas un problème avec le système de pensée qui l’a engendré  » [14]. Rappelons ici, que le capitalisme ne vise pas le « bonheur humain », mais la rétribution la plus élevée possible, via les dividendes, des capitalistes, capitalistes pris au sens de « propriétaires des facteurs de production ». Le seul rapport de propriété, juridiquement reconnu, fabriquant le fouet permettant l’exploitation du travail humain.

POUR LE CO-DEVELOPPEMENT : Aujourd’hui l’Europe, et le FMI sont directement responsables du sang qui coule en méditerranée, devenue sans le savoir le « mur du capital » [15] de l’Europe du « marché libre et non faussé ». La méditerranée est devenue le cimetière de nos indifférences. La seule issue est de construire un nouveau système économique, qui s’appuie sur les coopérations et le co-développement, et qui fasse de l’humain et de son développement équilibré, le seul objectif, se substituant ainsi à la compétitivité, cause de tous les affrontements et des catastrophes humanitaires.

LE SERVICE PUBLIC OUTIL DES COPERATIONS ET DU CO-DEVELOPPEMENT : Au moment où l’on parle de crise écologique, qui, de plus on le sait, va créer les « migrants du réchauffement climatique », aggravant les catastrophes humanitaires actuelles, il est plus que temps, de remiser les concepts de concurrence, de compétitivité [16] et de construire une « mondialisation des coopérations et du co-développement », qui fasse que chaque pays, chaque peuple, puisse bénéficier du même droit de vivre. Le service public, loin d’être dépassé, est justement l’outil de l’avenir, pour répondre aux défis majeurs de l’humanité, car son objectif est bien celui de la réponse aux besoins humains sans recherche de profit.

LA MONDIALISATION A CALE : Il est remarquable de constater que c’est à Calais, ville connue dans l’Histoire, pour ses bourgeois donnant les clefs de la ville aux Anglais, aujourd’hui chantre du « libéralisme » que le désastre de la mondialisation libérale se répète. Calais est au bout du bout de la France, et constitue un « réceptacle sans issue », dans lequel s’accumulent les migrants, fuyant les guerres et le chômage de masse généré par le système mis en place au début des années 80. Le drame de Calais, est l’expression humaine du « calé de la mondialisation ».

P.S /RETOUR DE CRISE : Au vu de l’évolution actuelle des cours de bourse, du monde entier, nous reviennent les effluves d’une matérialité qui indique que nous ne sommes jamais sorti de la crise de 2008. La combinaison de toutes ces crises (Crise écologique, crise migratoire, crise sociale, crise financière) qui ne sont que des répliques de la crise de 1971, crise majeur, révèle que nous sommes au bout du bout d’un système imposé par le capitalisme contre les peuples. Une Révolution sociale, fiscale et politique d’ampleur mondiale est à prévoir dans les années qui viennent, du fait même des mouvements contradictoires que le mouvement du capitalisme ont fait naitre à l’échelle mondiale. La jungle de Calais n’en n’est qu’un révélateur.

(*) Calé a un double sens, c’est à la fois quand le moteur cale (s’arrête) déclenchant le besoin d’une cale (support).

[1Un des Pays les plus inégalitaires au monde, qui fait de « l’hyper-précarité » la source de son développement.

[2Le consensus de Washington est un corpus de mesures standard appliquées aux économies en difficulté face à leur dette (notamment en Amérique latine) par les institutions financières internationales siégeant à Washington (Banque mondiale et Fonds monétaire international) et soutenues par le département du Trésor américain. Il reprend les idées présentées en 1989, sous la forme d’un article par l’économiste John Williamson[] soutenant dix propositions fortement inspirées de l’idéologie de l’école de Chicago (libérales). / Soulignons que 1989 correspond à la fin du « mur de Berlin », ouvrant de ce fait la porte au « mur d’argent ».

[3Aucun processus de concertation des peuples n’a été organisé à l’échelle mondiale.

[4Revendication du MEDEF, d’où ses exigences de « baisse des charges » pour diminuer le « cout du travail » jugé excessif.

[5On n’est loin ici des « barrières douanières », qui limiteraient l’efficacité, de plus, supprimées au nom du marché.

[6Toutes les statiques montrent que la « mondialisation » comme système économique a été imposé suite à la crise de 1971, consécutif au coup d’Etat de l’Empire (cours flexible des monnaies) issue du « Nixon round  ».

[7« La Mondialisation de l’économie » / Jacques Adda / La Découverte 2006.

[8Sans connaissance des effluves de long terme.

[9D’où les tentatives du capitalisme de substituer au « droit du sol » le « droit du sang ».

[10Faites « mouvement de capitaux » sur Internet et vous trouverez la cartographie.

[11Comme les politiques d’austérité de l’Europe génèrent le départ de dizaines de millier d’espagnols, de grecs etc., qui partent là aussi, pour rechercher un lieu de survie possible.

[12Programme d’Ajustement Structurel

[13Le Parisien 4 Février 2016

[14Albert Einstein

[15Rappelons ici que le drame du mur de Berlin, durant toute sa durée a provoqué la mort d’une trentaine d’humains, le « mur du capital » de méditerranée a entrainé la mort de 3.000 humains…. en un an.

[16Seul objectif déclaré pour les métropoles de la finance.


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