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les Etats-Unis sont arrivés au point psychotique de leur politique étrangère où l’évitement d’un conflit militaire est considéré comme un revers.

Le Top 7 de comment les Etats-Unis se sont aliénés Vladimir Poutine (et réciproquement) (RT)

photo © Vasily Maximov / Reuters

Au royaume des médias et think-tanks occidentaux, ça déraille complètement en ce qui concerne le dirigeant russe, Vladimir Poutine, où on l’accuse de tout et n’importe quoi. L’opinion publique a généralement avalé la campagne de propagande sans fard, ce qui constitue une tragédie pour les relations américano-russes.

Un coup d’œil sur la feuille de route de Poutine devrait convaincre même l’observateur russe le plus blasé qu’il a fait tout son possible pour construire des relations solides avec les États-Unis. Pourtant, non seulement l’administration Obama refuse la main tendue mais elle dépeint le leader russe comme le grand méchant mondial par excellence.

Alors, voici un cours de rattrapage pour tous ceux qui ont déjà traîné le nom de Poutine dans la boue, pour nous servir une propagande encore toute chaude destinée à exacerber les tensions entre la Russie et les Etats-Unis.

Comme Vladimir Nabokov l’a un jour proclamé avant de passer à tout autre chose, « Regardez cet enchevêtrement d’épines ».

7. Poutine fournit « une aide extraordinaire » à la « guerre contre le terrorisme »

Ce n’est pas un secret qu’à la suite des attentats terroristes du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis, M. Poutine a été le premier leader mondial à téléphoner au président George W. Bush. Et il n’a pas appelé en PCV. En outre, le dirigeant russe a offert plus que des mots de condoléances. Il fit adopter une série de lois pour aider les Etats-Unis à lutter contre le terrorisme.

Dans son livre de 2011, Vladimir Putin and Russian Statecraft, Allen C. Lynch a documenté les contributions de Poutine à la « guerre contre le terrorisme » sans fin des Etats-Unis.

« Par une décision audacieuse ... Poutine a fait de la Russie le plus important allié des Etats-Unis dans la guerre contre les talibans », écrit Lynch. « Entre autres choses, il accéléra les livraisons d’armes à l’Alliance du Nord en Afghanistan de sorte que lorsque l’Alliance marcha sur Kaboul, elle le fit avec des armes et des véhicules russes et non américaines. Il encouragea les gouvernements de l’Ouzbékistan et du Tadjikistan à autoriser l’implantation de bases militaires US sur leur territoire ».

Et voici mon préféré : « Il a ouvert l’espace aérien russe pour les survols étasuniens vers des bases en Asie centrale afin que l’Amérique puisse mener des opérations de recherche et de sauvetage de leurs pilotes. » (Essayez d’imaginer les cris de rage qui déferleraient à Washington si un président des États-Unis autorisait des survols militaires russes au-dessus du territoire des États-Unis vers l’Amérique du Sud !).

Malgré l’extrême générosité de Poutine envers l’appareil militaire et de renseignement des États-Unis, Washington a confirmé l’adage de Graham Greene « il n’y a pas de reconnaissance en politique » en faisant monter la pression contre la Russie sans aucune raison.

Selon Stephen Cohen, les États-Unis ont remercié Poutine pour son « aide extraordinaire » par « une nouvelle expansion de l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie et en se retirant unilatéralement du traité anti-missiles balistiques de 1972, considéré par Moscou comme la pierre angulaire de sa sécurité nucléaire. »

Avec de tels amis, qui a besoin d’ennemis ?

6. Poutine offre à Washington une chance d’éviter la guerre (pour changer)

Après avoir investi des quantités prodigieuses d’argent, de matériel et de main-d’œuvre dans la lutte contre les intégristes du désert, certains pourraient penser que les Etats-Unis accueilleraient à bras ouverts toute possibilité d’éviter une nouvelle mésaventure militaire. Si vous l’avez cru, c’est que vous n’avez pas prêté attention à ce qui se passe au Moyen-Orient depuis 2002 et l’invasion de l’Afghanistan par les Etats-Unis.

Les historiens du futur (en supposant qu’il y ait un futur où des historiens méditeraient sur le passé) marqueront peut-être d’une croix la date du 29 Août 2013, jour où l’empire US a commencé à montrer des signes d’usure. Ce jour-là, le premier ministre britannique David Cameron n’a pas réussi à obtenir l’approbation de la Chambre des communes pour se joindre à une nouvelle tuerie en série menée par les Etats-Unis, cette fois en Syrie, après que le président Bachar el-Assad ait prétendument franchi la « ligne rouge » d’Obama en utilisant des armes chimiques contre l’opposition syrienne (une affirmation qui n’a jamais été prouvée).

Ceci a placé l’administration Obama dans une impasse, pour aboutir finalement à un « lapsus » du secrétaire d’Etat US John Kerry qui a remarqué que la Syrie pourrait éviter une blitzkrieg étasunienne si elle acceptait de rendre ses armes chimiques « dans un délai d’une semaine ». A l’exaspération des néo-conservateurs, Poutine a réussi à convaincre Damas de rendre en toute hâte ses armes chimiques.

Mais comme on pouvait s’y attendre, le royaume des médias et think-tanks occidentaux a qualifié l’intervention diplomatique in-extremis de Poutine, qui a retardé l’oblitération d’un autre Etat du Moyen-Orient, comme une sorte de stratagème géopolitique.

« C’est sans aucun doute une victoire diplomatique de Poutine » a déclaré sur CNN Fiona Hill, directrice du Center on the United States and Europe à la Brookings Institution.

Je m’attendais presque à voir Fiona faire ensuite une sorte d’analogie avec le judo. Et, oh surprise, c’est ce qu’elle a fait.

« Pour faire un parallèle avec le judo, qui est le sport préféré de M. Poutine, il s’agit d’un enchaînement de mouvements » dit-elle. « Et maintenant, il a réussi à sortir Obama du tapis et retourner le jeu à son avantage. »

Réfléchissez-y. Si après avoir aidé les Etats-Unis à éviter une nouvelle catastrophe militaire, ça c’est tout ce que Poutine peut espérer de mieux comme traitement de la part des médias, imaginez ses chances de recevoir des commentaires positifs dans un contexte normal. Elles sont négligeables.

Et c’est là, cher lecteur, que le bât blesse : les Etats-Unis sont arrivés au point psychotique de leur politique étrangère où l’évitement d’un conflit militaire est considéré comme un revers.

5. Poutine propose une coopération sur le système de défense antimissile US en Europe de l’Est

Au mois de mai, les Etats-Unis ont mis la touche finale à leur système de défense antimissile Aegis en Roumanie, point d’aboutissement d’une décennie de négociations hypocrites avec Moscou.

La détermination de Washington à construire ce système, que Moscou considère naturellement comme une menace majeure de sécurité devant sa porte, a complètement bouleversé l’équilibre stratégique dans la région. La Russie est désormais contrainte de répondre à ce système avec des missiles balistiques plus puissants et indétectables. En d’autres termes, notre minuscule et fragile planète connaît de nouveau, et grâce à Lady Liberty, la mère porteuse de bouleversements mondiaux et de chaos, les douleurs de l’enfantement d’une nouvelle course aux armements entre les deux superpuissances nucléaires du monde. Il aurait pu en être autrement.

Au début de sa présidence, Obama avait annoncé qu’il allait « se débarrasser » du système de défense de l’administration Bush, prévu pour la Pologne et la République tchèque, après être arrivé à la conclusion que l’Iran ne représentait pas une menace existentielle pour l’Europe de l’Est, contrairement aux affirmations de son prédécesseur.

Ce qui semblait offrir une opportunité pour une coopération russo-américaine (pour déterminer, en fait, le sort du nouveau traité de désarmement nucléaire START, ratifié par Dmitri Medvedev et Barack Obama le 8 Avril 2010 et articulé autour de la coopération bilatérale). La Russie a même proposé que les deux pays partagent le radar Qabala en Azerbaïdjan, que la Russie louait à l’époque, mais les États-Unis ont rejeté la proposition, même si cela avait plus de sens du point de vue tactique.

Finalement, il devint évident et de manière exaspérante que les États-Unis bluffaient, en tendant la carotte d’une coopération mutuelle avec la Russie tout en déployant un nouveau système de défense antimissile.

En Novembre, Poutine accusa à juste titre les Etats-Unis de tenter de « neutraliser le potentiel nucléaire de la Russie » en camouflant leurs véritables desseins derrière l’Iran et la Corée du Nord.

« Les États-Unis tentent d’obtenir la supériorité militaire stratégique, avec toutes les conséquences que cela implique, » a-t-il dit.

L’échec d’Obama de coopérer avec Poutine sur ce système qui change toute la donne a été la véritable source de tensions entre les deux superpuissances nucléaires.

4. Poutine inflige un revers à l’Etat islamique en Syrie

En Septembre 2015, suite à une demande officielle du gouvernement syrien, la Russie a lancé une attaque aérienne redoutable sur les positions de l’Etat islamique en Syrie. La Russie a continué à fournir de nombreuses preuves vidéo de son succès contre Daesh, non seulement en frappant ses centres de commandement et de contrôle, mais en détruisant son réseau d’exportation de pétrole.

Curieusement, la demande de Moscou pour une assistance de logistique pour déterminer les positions terroristes a été rejetée par les gouvernements occidentaux. En fait, la seule chose que Poutine a obtenu des États-Unis pour ses oeuvres en Syrie fut une conférence lamentable du secrétaire US à la Défense, Ashton Carter : « Cela aura des conséquences pour la Russie elle-même, qui craint à juste titre des attaques », a déclaré Carter avant de prononcer une prédiction regrettable. « Dans les jours à venir, les Russes vont commencer à souffrir des pertes. »

Par coïncidence, tout au long de son offensive militaire en Syrie, la Russie n’a perdu qu’un avion de chasse et un certain nombre de militaires. Mais pas à cause de l’État islamique ou d’un autre groupe néfaste. L’avion fut abattu par la Turquie, ce qui constitue une première de la part d’un membre de l’OTAN contre un avion russe depuis plus de 50 ans.

3. Poutine interdit les aliments OGM

Malgré tout ce que les lobbyistes de Monsanto peuvent raconter à nos représentants au Congrès, les Etasuniens sont massivement opposés – pour des raisons éthiques, morales et de santé - aux aliments génétiquement modifiés.

Dans un sondage représentatif de la population des États-Unis, 64 pour cent sont opposés aux OGM, et 71 pour cent des opposants aux OGM se déclarent « absolument » opposés – à savoir qu’ils sont d’accord pour leur interdiction, peu importe les risques et les avantages. Pourtant, cette expression claire de l’opinion publique ne s’est pas traduite par un quelconque acte démocratique consistant à retirer ces « aliments Frankenstein » des rayons.

Ce qui est encore plus incroyable sur cette mauvaise volonté des étasuniens à accepter les aliments génétiquement modifiés est que la FDA (Food and Drug Administration) n’effectue aucun test sur les produits. Comme Jason Dietz, analyste politique à la FDA, a expliqué : « Il est de la responsabilité du fabricant de s’assurer que le produit est sans risques. »

Mais les sociétés comme Monsanto ne sont pas tenus de tester leurs produits pour des raisons de sécurité ; le processus est entièrement volontaire.

« Eh bien, les entreprises sont censées précéder à une consultation volontaire, » a déclaré Michael Hansen, un critiques des aliments génétiquement modifiés à l’Union des consommateurs, à Grist. « Mais c’est volontaire. Regardez ce que dit la FDA quand ils approuvent un aliment : « « Il est de notre compréhension que Monsanto a conclu que le produit est sans danger ». Ils ne font qu’entériner ».

Tandis que les Etasuniens servent de cobayes, tout en dépensant beaucoup d’argent pour consommer des produits qui pourraient ou pas les tuer, Poutine refuse de jouer à la roulette russe avec la santé de son peuple.

En Juin, Poutine a approuvé un projet de loi qui interdit tous les aliments génétiquement modifiés d’entrer en Russie. La législation comprend des amendes sévères pour la production de produits OGM en Russie ou leur importation, à l’exception des organismes génétiquement modifiés et matériaux utilisés pour la recherche.

Les Etasuniens seraient heureux d’apprendre que la Russie offre une alternative saine à ce que les sociétés alimentaires mondiales distribuent.

Dans son discours à la nation du 3 Décembre au Kremlin, le président Vladimir Poutine a déclaré, « Non seulement sommes-nous autosuffisants sur le plan alimentaire, mais la Russie peut devenir un important fournisseur mondial d’aliments sains, biologiques et de haute qualité, d’autant plus que la demande mondiale de ces produits connaît une croissance régulière ».

2. Poutine protège les enfants contre les messages sexuels manifestes

Puisque de nombreux Occidentaux n’auront jamais l’occasion de visiter la Russie, leur perception de ce pays relativement éloigné est en grande partie fabriquée pour eux par les journalistes, dont la majorité sont prédisposés à une forme d’auto-censure qui ne cesse de leur murmurer à l’oreille que la Russie ne doit jamais paraître séduisante aux lecteurs, de peur de perdre leur emploi.

Ainsi, toute information en provenance de Russie qui atterrit en Occident sera inévitablement entachée d’idées fausses, de désinformation et de mensonges. Un exemple classique est le tollé médiatique occidental qui a suivi la soi-disant législation « anti-gay » de Poutine, qui est en fait une législation « pro-enfants ».

Poutine l’a expliqué patiemment dans une interview accordée aux médias internationaux : « [...] Tous les gens sont absolument égaux indépendamment de leur religion, sexe, origine ethnique ou orientation sexuelle. Tout le monde est égal. Nous avons récemment adopté une loi interdisant seulement la propagande, pas de l’homosexualité uniquement, de l’homosexualité et de la maltraitance envers les enfants, l’abus sexuel sur des enfants. Cela n’a rien à voir avec la persécution d’individus pour leur orientation sexuelle. Il y a un monde entre les deux. »

Personnellement - et j’ai parlé avec beaucoup de gens qui ressentent la même chose - ce passage sonne comme un summum du bon sens. Pourquoi diable les enfants devraient-ils être exposés à ces questions – qu’elles soient homosexuelles, hétérosexuelles, métrosexuelles ou tout ce que vous voulez de sexuel - à un âge précoce ? Il y a un moment approprié pour de telles considérations, plus tard dans la vie et probablement après la puberté.

Bonne chance à ceux qui tenteraient d’en convaincre les médias occidentaux.

Harvey Fierstein, juste avant les Jeux olympiques de Sotchi, a écrit dans le New York Times que « Poutine a déclaré la guerre aux homosexuels ... permettant aux policiers d’arrêter les touristes et les ressortissants étrangers qu’ils soupçonnent d’être homosexuel, lesbienne ou « pro-gay » et de les détenir jusqu’à 14 jours. »

Fierstein, qui est un acteur et un dramaturge, pas un avocat, continue à colporter des absurdités telles que « la loi pourrait signifier que tout athlète, entraîneur, journaliste, membre de la famille olympique ou fan qui est gay - ou soupçonné d’être gay, ou tout simplement accusé d’être gay - peut aller en prison ».

Pour être honnête, cela fait partie des pires relents nauséabonds anti-Russes que je n’ai jamais lus. (Si je puis me permettre, je voudrais simplement rassurer les lecteurs, et surtout les homosexuels, qu’il n’y a pas d’escadrons anti-gay qui patrouillent les rues en Russie, et n’hésitez pas à apporter dans vos valises votre T-shirt arc-en-ciel).

Au lieu de citer une source russe (cela peut paraître surprenant, mais il y a des avocats en Russie) qui aurait pu tout simplement offrir un aperçu de ce que dit réellement la loi, Fierstein a cité le Huffington Post, qui a obtenu ses informations déformées d’un obscur site de voyage canadien. Au temps pour le journalisme d’investigation.

En tous cas, les initiatives de Poutine au nom de la protection des enfants (et non l’arrestation des homosexuels) représentent un contre-poids au désir troublant des Etats-Unis d’exposer les enfants à des messages sexuels manifestes dès le plus jeune âge. Et je ne parle pas seulement de vos conversations traditionnelles au coin du feu avec papa sur les fleurs et les choux. Non, ce serait un sujet vraiment trop sensible.

Aujourd’hui, de nombreux écoliers étasuniens, avant même d’être capables de lacer leurs chaussures, font l’objet de fouilles psychologiques intégrales, où il leur est exigé de se réconcilier avec leur sexualité, le tout accompagné d’incursions dans les marécages du transgenre.

Personnellement, je suis reconnaissant à Poutine de proposer une méthode alternative de traitement de questions extrêmement sensibles pour nos enfants.

1. Poutine maintient les Etats-Unis dans la course vers l’espace

Bien que les Etats-Unis continuent d’appliquer un régime de sanctions contre la Russie, qui semble d’ailleurs plus préjudiciables aux intérêts occidentaux que russes, Poutine continue de laisser les Etas-Unis utiliser des fusées russes pour se rendre dans l’espace, évitant ainsi que les États-Unis ne deviennent une superpuissance clouée au sol.

Inutile de dire que c’est une situation plutôt embarrassante pour la NASA, qui doit compter sur la fusée Atlas V, propulsée par un moteur russe, pour transporter sa technologie dans le cosmos.

Le sénateur John McCain, éternelle croquemitaine de la Russie, est récemment monté au créneau : « Aujourd’hui, la Russie représente un risque pour nos satellites de sécurité nationale les plus précieux avant même qu’ils ne quittent le sol. »

Mike Griffin, ancien administrateur de la NASA, a renvoyé la balle dans le camp de Washington, en se plaignant que « les Américains dépensent plus chaque année pour des pizzas ($27 milliards) que pour l’espace. »

« En raison de ces changements, la mission de la NASA est aujourd’hui beaucoup plus réduite qu’il y a quelques décennies, » a écrit Nenad Drca dans Modern Diplomacy. « L’Amérique, qui fut la première à envoyer des hommes sur la lune en 1969, lutte maintenant au 21e siècle pour dépasser l’orbite terrestre basse sans une aide russe coûteuse. Comme les puissants ont chuté… »

Tout bien considéré, les États-Unis - et le monde - ont bien plus à gagner avec de meilleures relations, non seulement avec Vladimir Poutine, mais avec la Russie. Si vous ne le croyez pas, posez votre journal occidental et venez voir la réalité par vous-même.

Robert Bridge

Robert Bridge est un écrivain et journaliste étasunien basé à Moscou, Russie.

Traduction "j’sais pas si ce dirigeant est parfait, mais il me parait nettement moins dingue que les nôtres" par Viktor Dedaj pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.

»» https://www.rt.com/op-edge/357782-top-america-vladimir-putin/
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Hélène Berr. Journal. Paris, Tallandier, 2008.
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