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Les contorsions de la vieille Europe - Le bras de fer avec la Russie.

Les manifestations ukrainiennes constituent une menace pour Vladimir Poutine.

« Un homme est bon, s’il rend les autres meilleurs. » (Proverbe ukrainien).

Une situation créée de toutes pièces et sans que la Commission européenne s’en cache est celle de faire basculer l’Ukraine dans le giron européen avec promesse d’un partenariat d’exception. Il se trouve que le président ukrainien Viktor Ianoukovitch n’a pas voulu signer cet « accord piège » mais au contraire affirme sa proximité avec la Russie de Poutine.

Ce fut un tollé et toute la presse occidentale a dénoncé ce crime de lèse-majesté en attisant la sédition au sein de la population ukrainienne obnubilée à tort et sans connaître la triste réalité de la condition de la vieille Europe par « l’European way of life ».
La situation de ces jeunes Ukrainiennes et Ukrainiens rappelle à s’y méprendre le canular des printemps arabes avec la manipulation des foules par réseaux sociaux interposés. Bien que Moscou et Kiev aient démenti samedi 7 décembre les rumeurs de conclusion d’un accord russo-ukrainien sur le gaz et l’union douanière, au lendemain d’un entretien non annoncé, entre les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Viktor Ianoukovitch, l’opposition ne désarme pas,encouragée par l’Europe, elle demande des élections anticipées et l’Europe appuie cela reniant les clauses internationales de non-ingérence.

La réalité de la révolution orange

Avec lucidité et objectivité, Jean Bonnevoy nous explique les dessous de la révolution orange. Il écrit :
« Il y a eu en Ukraine une révolution orange. On sait que c’était un leurre. Il s’agissait d’une opération préparée par les USA et leurs alliés pour renverser un régime pro-russe au nom de la démocratie libérale alignée sur les intérêts économiques de l’Occident. Le mouvement présenté comme spontané avait été préparé avec une formidable logistique mise en place par des mouvements humanitaires financés par les Américains et dans un but de subversion démocratique.
Le résultat immédiat de la Révolution orange fut l’annulation par la Cour suprême du scrutin et l’organisation d’un nouveau vote le 26 décembre 2004 qui voit la victoire de Viktor Iouchtchenko avec 52% des voix contre 44% pour son rival Viktor Ianoukovytch. (...)
Pro-européen convaincu, mais accusé de russophobie dans un pays très divisé entre l’est russophone et l’ouest plus pro-occidental, Iouchtchenko battra très vite des records d’impopularité. La révolution orange était considérée comme close par la victoire du pro-russe Viktor Ianoukovitch à l’élection présidentielle ukrainienne de 2010. Quant à Iouchtchenko, il recueillera seulement 5,45% des voix. Comme quoi ! » [1]

« Ce qui se passe aujourd’hui est peut-être une deuxième révolution orange. En tout cas, les manifestants contestent une décision d’un gouvernement légalement élu. (...) Tout cela bien sûr est préparé pour stopper le retour en force de la Russie sur la scène internationale et rendre en fait à Poutine la monnaie de sa pièce de Damas. »

Pour le premier ministre ukrainien, Mykola Azarov :

« Ce qui se passe présente tous les signes d’un coup d’État. C’est une chose très sérieuse. Nous faisons preuve de patience, mais nous voulons que nos partenaires ne pensent pas que tout leur est permis », a-t-il ajouté. (...)
Les médias soutiennent la révolution et ont même trouvé une figure emblématique. Ce n’est plus une blonde ukrainienne mais une brute de boxeur qui serait également- pourquoi pas - un intellectuel raffiné...) Reste à savoir si le judoka Poutine laissera ses alliés ukrainiens être mis K.O par un boxeur aux gants préparés par Bruxelles et Washington. » [2]

La Russie avance ses pions

On sait que l’Europe est dépendante du gaz russe à plus de 30%. Pourtant, elle fait tout ce qui est en son possible pour torpiller le gazoduc South Stream.
Rappelons que le North Stream se porte bien, il ravitaille en priorité l’Allemagne. Pourtant, la Commission européenne veut empêcher que les nations européennes qui ont accepté que le tracé du gazoduc passe par leur pays, collaborent avec la Russie.
« Les accords bilatéraux conclus entre la Russie et plusieurs pays de l’UE pour la construction du gazoduc South Stream violent la législation européenne et doivent être renégociés », selon la Commission européenne.
Mais pas selon la Russie.
South Stream est un gazoduc de gaz naturel sponsorisé par la Russie. Ce gazoduc devrait passer sous la mer Noire vers la Bulgarie, traverser la Serbie, avec deux embranchements vers la Bosnie-Herzégovine et la Croatie. Les gazoducs seront dirigés vers la Hongrie et la Slovénie avant d’atteindre l’Italie.
Sa capacité devrait être de 63 milliards de mètres cubes par an. La plus grande compagnie énergétique italienne, ENI, est le partenaire principal du géant russe Gazprom dans le cadre du projet de South Stream.
La Russie a signé des accords intergouvernementaux avec la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Grèce, la Slovénie, la Croatie, l’Autriche. L’annonce survient à un moment très sensible dans les relations entre l’UE et la Russie.
La semaine dernière, le président ukrainien, Viktor Ianoukovitch, a refusé de signer un accord de partenariat avec l’UE, au grand dam des chefs d’État européens. Dans la foulée, le chef d’État a indiqué que son pays allait se rapprocher de la Russie, provoquant des manifestations de masse pro-européennes. [3]

Malgré les réticences de l’Occident qui veut toujours être le seul à dicter la norme de ce qui est hallal et de ce qui n’est pas au sens de l’Empire, la Russie avance. Dans une tribune consacrée à sa future politique étrangère dans le quotidien Moskovskie Novosti. Poutine a observé l’érosion du droit international consécutif à la politique d’ingérence des Occidentaux, et livre l’interprétation russe du « Printemps arabe » comme révolution colorée. (...)
Cinq années après son discours à la conférence de Munich, il reste fidèle aux mêmes principes.

« La Fédération de Russie se pose en garante de la stabilité mondiale et du dialogue des civilisations, sur la base du respect du droit international. La Russie, poursuit Poutine, fait partie d’un grand monde, aussi bien du point de vue de l’économie et de la diffusion de l’information que de la culture. Nous ne pouvons pas et ne voulons pas nous isoler... Mais nous prendrons systématiquement appui sur nos intérêts propres (...)
La Russie n’est respectée et prise au sérieux que lorsqu’elle est forte et qu’elle se tient fermement campée sur ses positions. Qui plus est, je suis convaincu qu’il n’est possible d’assurer la sécurité dans le monde qu’avec la Russie, et non pas en s’efforçant de l’évincer, d’affaiblir ses positions géopolitiques et sa capacité de se défendre. » [4]et [5]

Les menaces de l’Europe par presse interposée

Les menaces de la presse européenne qui relaient sans état d’âme les instructions des hommes politiques sont de plus en plus explicites. Nous lisons :
« Le président russe semble avoir oublié la principale leçon de la Révolution orange : si quelqu’un d’autre décide de leur avenir à leur place, les Ukrainiens peuvent descendre dans la rue pour prendre leur destin en main. Les manifestations ukrainiennes constituent à la fois une humiliation et une menace pour Vladimir Poutine. Le président russe a beau faire l’éloge des liens culturels et historiques étroits entre l’Ukraine et la Russie, il s’aperçoit que des dizaines de milliers d’Ukrainiens préfèrent braver le froid polaire et les coups de matraque plutôt que de s’enfoncer plus avant dans la sphère d’influence de la Russie. (...)
En vue de convaincre l’Ukraine de regarder vers Moscou et non vers Bruxelles, les Russes sont arrivés devant le gouvernement de Viktor Ianoukovitch avec une mallette dans une main et une matraque dans l’autre.(...)
La Russie a dû boire du petit-lait le jour où le dirigeant ukrainien a annoncé qu’il ne signerait pas l’accord d’association proposé par Bruxelles. »
 [6]

La presse va jusqu’à rapporter les propos d’un nationaliste : « Ce pays méridional peuplé de 45 millions d’habitants, baigné par la mer Noire a toujours été un ´´morceau de choix´´, écrit dans une tribune publiée par Izvestia le sulfureux écrivain et opposant russe Edouard Limonov. ´´Bien plus grande que la Pologne´´, l’Ukraine a toujours suscité les appétits de l’Occident, poursuit Limonov afin de défendre la grandeur perdue de la Russie.´´Vous souvenez-vous de la bataille de Poltava, en 1709. Pouchkine en a fait un poème."(...)
Nous voyons clairement que l’histoire se répète, pugnace et compétitive, comme s’il ne s’était rien passé, que l’Occident nous marche sur les pieds, et que sa nature agressive n’a nullement changé au cours des années. L’Occident avale nos anciennes républiques, les unes après les autres, nous défiant sans arrêt. Aujourd’hui, c’est à nous de le défier. » [7]

On comprend alors que Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères ait dénoncé mercredi 4 décembre, à Bruxelles, « l’ingérence » des pays de l’Otan dans les affaires intérieures de l’Ukraine.
Le ministre participait à une réunion du Conseil Otan-Russie. (...)
Selon M.Lavrov, les Occidentaux se mêlent d’une « affaire intérieure » et la décision du président Viktor Ianoukovitch de ne pas signer d’accord d’association et de libre-échange avec l’UE relève simplement des prérogatives du pouvoir exécutif.
À l’Otan, la Russie a réclamé une « pause » dans les difficiles discussions sur la défense antimissile et estime désormais que le futur « bouclier » américain, destiné à protéger tous les pays de l’Otan contre une menace iranienne, est rendu moins nécessaire suite au succès des récentes discussions de Genève sur le nucléaire.

La question de l’élargissement éventuel de l’Alliance atlantique à des pays des Balkans est une autre source de frictions. [8]

Une renaissance européenne est-elle possible ?

On sait aussi que les relations avec la Chine ne sont pas au beau fixe, notamment avec la crise des capteurs solaires. S’agissant justement, des relations de l’Europe avec la Chine, elles sont déséquilibrées : 400 milliards de ventes chinoises contre 135 milliards de ventes européennes.
Elles montrent deux extrêmes de l’âge de la mondialisation : la passivité de l’ouverture et de la loi contre l’activisme des frontières bien gérées et le capitalisme d’État. Au moment même où les pays occidentaux adoptent la mondialisation et la fin de l’État-nation, les pays d’Asie de l’Est, en pleine expansion, y semblent plus que jamais attachés.
L’Occident peut croire qu’il peut imposer le libre-échange, mais la taille énorme de la Chine signifie que ce ne sera pas possible de manière coercitive. Les Occidentaux doivent reconnaître que c’est en effet le siècle asiatique si bien décrit par Kishore Mahbubani.

La renaissance est possible estime l’économiste français Edouard Tétreau :

« En renonçant à ce que l’Europe a de meilleur, son humanisme et son profond altruisme, les Européens ont tourné le dos à ce qui les caractérisait. Pour ne pas disparaître aux yeux du monde, un sursaut est indispensable. Une Europe plus petite dans un monde global ? Il s’agit d’une évidence historique.
Oui, l’Europe, et avec elle l’Occident, est devenue plus petite dans un monde plus global. Et pourtant... elle est immense ! Si l’on admet que les chiffres suivants ne sont pas des statistiques de propagande, l’Europe, en 2013, c’est : 500 millions d’habitants ; 4,5 millions de kilomètres carrés ; un PIB de 18.000 milliards de dollars, supérieur à celui des États-Unis, trois fois supérieur à celui de la Chine.
Une épargne financière disponible pour la zone euro de 12 000 milliards d’euros ! Serait-on en face d’une Europe-Gulliver enchaînée par de médiocres Lilliputiens qui seraient : les États eux-mêmes, leurs égoïsmes et la compétition des intérêts nationaux empêchant l’émergence d’une Europe unie et grande ?
La somme des intérêts particuliers, industriels et financiers, qui manœuvreraient l’Europe à leur guise, l’emberlificotant dans les rets et les fils de lobbies bien organisés ? » [9]

« Je soutiens, poursuit l’auteur, une idée radicalement inverse : si l’Europe, malgré - ou à cause de - son immense richesse financière, son abondance de biens matériels comme immatériels est en train de disparaître de la scène mondiale, c’est à cause des Européens eux-mêmes, et particulièrement des générations aujourd’hui au pouvoir, ces enfants gâtés de l’après-guerre, qui n’ont connu que la paix, la prospérité et la très égoïste poursuite de leur bonheur individuel.
Ne consacrant même pas le minimum vital pour assurer leur intégrité et leur souveraineté dans les domaines stratégiques, ils préfèrent financer leur confort petit-bourgeois et jettent aux orties ce qui définit l’esprit européen et ce que l’Europe a de meilleur : son humanisme authentique, son profond altruisme.
Si l’Europe va mal, si elle est si rabougrie aujourd’hui dans un monde en apparente pleine expansion, c’est bien parce que les Européens ne sont plus européens, justement.
Nous pourrions nous arrêter à ce constat-là : celui d’une Europe sans projet, sans identité, se résumant à ce que les autres attendent d’elle : un marché, un espace à peupler, une corne d’abondance et de bien-être à visiter ou à piller. (...)
Peut-être est-ce cela la vocation de l’Europe : laisser la place au Nouveau Monde, en espérant que ce dernier prendra le soin de prendre le meilleur de l’héritage européen. »
 [10]

Que deviennent les peuples par-delà les idéologies ?

Il semble en fait que si l’Europe s’évertue à chercher querelle à la Russie, les grands vainqueurs ne seront certainement pas les peuples ukrainiens, voire même européens, c’est de fait la haute finance qui avance comme un rouleau compresseur broyant toute résistance et amoindrissant de plus le rôle des États.

« Imagine-t-on, écrit Lori M.Wallach Directrice de Public Citizen’s Global Trade Watch, des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits ? Se conçoit-il qu’elles puissent réclamer - et obtenir ! - une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ? Si invraisemblable qu’il paraisse, ce scénario ne date pas d’hier. Il figurait déjà en toutes lettres dans le projet d’accord multilatéral sur l’investissement (AMI) négocié secrètement entre 1995 et 1997 par l’Ocde.
Quinze ans plus tard, la voilà qui fait son grand retour sous un nouvel habillage. L’accord de partenariat transatlantique (APT) négocié depuis juillet 2013 par les États-Unis et l’Union européenne est une version modifiée de l’AMI.
Il prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions commerciales pour le pays contrevenant, ou d’une réparation de plusieurs millions d’euros au bénéfice des plaignants. »
 [11]

Les citoyens du monde, quelles que soient leurs latitudes, ont du mouron à se faire ; le vrai adversaire n’est pas l’idéologie « stalinienne » contre celle du canular de la liberté en Europe, c’est de fait le grand capital qui s’appuie plus que jamais sur le Consensus de Washington.
Margareth Thatcher avait l’habitude de dire :

« Je ne connais pas de citoyens, je ne connais que des consommateurs. »

Tout est dit.

Chems Eddine CHITOUR

»» http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour...

[5Chems E.Chitour : "Le Tsar Poutine est de retour" (11 03 2012)

[8Ukraine : la Russie dénonce « l’ingérence » des pays de l’Otan (Le Monde.fr, le 04.12.2013)


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