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Poutine est à prendre au sérieux

"Si la bagarre est inévitable, il faut frapper le premier"

Ce serait une grave erreur pour l’Occident et ses dirigeants de ne pas prendre au sérieux ce que dit Poutine. Il n’est pas du genre à parler pour ne rien dire. Ce qu’il a à dire, il le dit sans élever le ton et sans effet oratoire. Les mots sont pesés, les pensées sont claires et ses intentions sont sans équivoque.

On se souviendra de son intervention, l’an dernier, à la rencontre de Valdaï, où il avait précisé les défis à relever de la part des puissances qui conditionnent les destinées de ce monde.

« …le monde s’est engagé dans une époque de changements et de mutations profondes, époque où nous devons tous faire preuve d’un degré élevé de prudence et d’une capacité à éviter les démarches irréfléchies ».

Cette année, à l’occasion de sa rencontre avec les experts internationaux, réunis à Sotchi pour la XIIe édition du club de discussion de Valdaï, il a de nouveau pris la parole dans un contexte où les problèmes semblent s’accentuer plutôt que de diminuer. Le conflit en Ukraine n’est toujours pas résolu. En Syrie, le droit international de l’État syrien est toujours bafoué par la coalition occidentale qui ignore la souveraineté et l’indépendance du peuple syrien. Elle recrute, forme, arme et finance une soi-disant armée de libération syrienne (ALS) pour lutter contre l’armée syrienne et le gouvernement de Bachar Al-Assad. Pendant ce temps, les terroristes de l’État islamique étendent leur influence et leur domination sur le territoire syrien et, au lieu de disparaître sous les frappes de la coalition occidentale, ils se sont renforcés. Ce fut à tout le moins le cas jusqu’à ce que la Russie intervienne en réponse à l’appel du président Bachar Al-Assad.

« Les États-Unis possèdent un grand potentiel militaire, mais il est toujours difficile de mener un double jeu : lutter contre les terroristes et en même temps en utiliser certains pour poser des pions sur le damier du Moyen-Orient dans leur propre intérêt. Il est impossible de vaincre le terrorisme si l’on utilise une partie des terroristes comme un bélier pour renverser des régimes que l’on n’aime pas. On ne peut pas ensuite se débarrasser de ces terroristes. C’est une illusion de croire qu’on pourra les chasser du pouvoir. Le meilleur exemple nous est donné par la situation en Libye. On espère que le nouveau gouvernement pourra stabiliser la situation, mais ce n’est pas le cas pour l’instant ».

Ce double jeu des États-Unis et de ses alliés agace d’autant plus Vladimir Poutine qu’il rend pratiquement impossible toute action concertée pour se libérer de l’État islamique et du terrorisme, quelle que soit la forme qu’il prend. Il n’y a pas, comme il le dit dans une autre partie de son intervention, un terrorisme modéré et un terrorisme cruel. Dans les deux cas on tue et l’on assassine, faisant fi de tout droit et de toute loi.

« Il ne faut pas diviser les terroristes entre modérés et non-modérés. On voudrait savoir la différence. Les experts disent que les terroristes « modérés » décapitent les gens de façon modérée ou tendre »

Deux conflits majeurs permettent de cerner avec précision ce qui sépare l’approche de la Russie de celle des États-Unis et de L’Europe.

En Ukraine, la Russie a toujours soutenu que le conflit en est un entre le Donbass et le gouvernement central de Kiev. Il appartient donc au gouvernement de Kiev de reconfigurer la constitution en concertation avec les gouvernements du Donbass (Donetsk et Lougansk) de manière à respecter leurs particularités culturelles et leur autonomie comme peuples. C’est d’ailleurs la conclusion à laquelle en est arrivé Minks2. À ce jour Kiev se résiste à cette concertation assurant un statut particulier pour cette région du sud-est de l’Ukraine.

Les États-Unis, n’ayant pas participé directement à ces négociations de Mink2 n’en continue pas moins à apporter leur soutien au gouvernement central de Kiev en lui fournissant des armes et en formant des soldats pour lutter contre les populations du Donbass.

En Syrie, la Russie reconnaît la légitimité de l’État syrien ainsi que celle de son président, Bachar Al-Assad. C’est d’ailleurs à l’invitation de ce dernier que la qu’elle intervient pour lutter contre les terroristes de l’État islamique qui n’ont rien à voir, comme tel, avec le peuple syrien. Par contre, les groupes armés, d’une soi-disant opposition syrienne, profitent de la présence de l’État islamique pour accentuer leurs actions contre l’armée régulière et le gouvernement de Bachar Al-Assad. À plusieurs reprises, la Russie a demandé aux États-Unis qui l’accusent de bombarder cette armée de l’opposition qu’ils soutiennent en armements, en formation et en argent de leur fournir la liste des positions de l’ALS. Tout ceci pour éviter de les prendre pour cibles. Cette requête est demeurée sans réponse. Pour la Russie, Il appartiendra à l’armée régulière syrienne de les combattre ou aux responsables politiques des deux groupes en litige de résoudre entre eux, leurs différents. Pour Moscou, ce sera toujours le peuple syrien qui devra avoir le dernier mot concernant le choix de ses dirigeants et le régime politique de l’État.

Quant aux États-Unis et ses alliés, ils ne reconnaissent pas la légitimité du gouvernement dirigé par Bachar Al-Assad et n’en tiennent aucunement compte dans leurs interventions en Syrie. Ils recrutent des mercenaires d’un peu partout à travers le monde pour grossir les rangs de l’ASL. Cette opposition armée n’est en rien comparable avec les combattants du Donbass, en Ukraine. Dans ce dernier cas, ce sont les populations locales, soutenues par leurs gouvernements régionaux, qui réclament un statut spécial qui respecte leur particularité culturelle et ethnique.

Il est évident que les approches ne sont pas du tout les mêmes et que les fondements qui les soutiennent ne répondent pas aux mêmes principes.

Pour la Russie, il est prioritaire de respecter le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et de celui des États à jouir pleinement de leur indépendance et souveraineté.

Pour les États-Unis et ses alliés européens, le principe qui sous-tend tous les autres est celui de la subordination des régimes politiques et économiques à leurs intérêts. La gouvernance mondiale recherchée nivelle le principe des nations et, avec ce dernier, celui de leurs droits.

La rencontre de Vienne

Cette rencontre sur trois jours des principaux acteurs concernés dans cette guerre en Syrie n’a malheureusement pas donné les résultats escomptés. Les États-Unis ont décidé d’envoyer des militaires en Syrie pour soutenir l’armée d’opposition syrienne et poursuivre ainsi leurs actions contre le gouvernement syrien. Cette décision prend la forme d’une véritable provocation contre l’intervention russe en Russie. Sous des dehors de promoteur de la paix en Syrie, John Kerry se moque éperdument de la Russie et de son ministre des relations internationales, Serguei Lavrov. Il parle et agit comme si les États-Unis avaient toujours bien en main le leadership de la lutte contre le terrorisme et des voies à suivre pour rétablir la paix en Syrie.

Cette intervention du secrétaire d’État, John Kerry, ne prend aucunement en compte l’approche russe de la lutte contre l’État islamique pas plus d’ailleurs que celle de la reconnaissance légitime du Gouvernement syrien. Plus tôt, le chef de la diplomatie russe s’était prononcé pour un règlement politique du conflit syrien impliquant la participation du président Bachar Al-Assad et la participation de l’ensemble de l’opposition syrienne non armée.

Il faut dire que les provocations des États-Unis contre la Russie ne manquent pas. Tout est mis en œuvre pour discréditer ses interventions en Syrie et minimiser ses succès. Sur la scène européenne, l’étau se resserre autour de la Russie. Sur ce dernier point, la Russie a servi un sérieux avertissement à l’OTAN.

"Il s’agit du rapprochement de l’OTAN et de ses infrastructures militaires vers nos frontières, ce qui constitue un phénomène que nous considérons comme indésirable et dont nous expliquons depuis longtemps les potentielles conséquences dangereuses", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov à la question de commenter les informations parues dans le WSJ.

Que va conclure Vladimir Poutine de tout cela ?

Il est certain qu’il a décodé depuis un bon bout de temps la stratégie et les objectifs des États-Unis. Les comportements de ses "partenaires" occidentaux, comme il les appelle, lui confirment le fait qu’ils ne démordent pas de leur grand projet de s’asservir les nations et les peuples. La confrontation est de plus en plus plausible. Sur ce dernier point, John Kerry qui se dit optimiste quant à la non intervention de la Russie peut très bien se tromper. Il devrait plutôt prendre très au sérieux ces propos tenus par Vladimir Poutine à la tribune de Valdaï.

Il y a 50 ans, à Saint-Pétersbourg, la rue m’a appris une règle : si la bagarre est inévitable, il faut frapper le premier.”

L’Occident risque beaucoup à ne pas prendre au sérieux Vladimir Poutine.

Oscar Fortin

Le double jeu des États-Unis et de ses alliés empêche toute action concertée contre l’État islamique et le terrorisme

 http://humanisme.blogspot.ca/2015/10/si-la-bagarre-est-inevitable-il-faut.html

COMMENTAIRES  

04/11/2015 10:12 par jean-marie Défossé

Est-il utile par des écrits d’inciter d’aucuns à rentrer dans le jeu des "va-t-en guerre" que sont les USA , l’Europe et la Russie ; aidés aussi par leurs richissimes alliés , les monarchies arabes ?

Trop de points en commun entre tous ces belligérants d’apparence ! Tant aux niveaux : spatial , politique , religieux , géostratégique et économique ! Et en particulier celui qui prévaut sur tous les précédents : Imposer la continuité de la suprématie blanche sur l’ensemble de la planète !

Nul besoin d’être un expert pour rapidement comprendre (en acceptant d’ouvrir les yeux) que ces nations précitées n’ont qu’une ambition , celle de nous acheminer progressivement au but qu’elles se sont toujours fixées depuis des siècles : celui de la GUERRE régénératrice de leurs immenses privilèges ; IGNOMINIE SALVATRICE et RENTABLE pour le Grand Capitalisme ... mais TRES MORTIFERE pour les petits que nous sommes !

Il leur faut à ces "va-t-en guerre" de la future apocalypse , fournir à l’opinion internationale tous les alibis , tous les prétextes et les éléments nécessaires pour recréer une situation de confrontations internationales ; confrontations internationales devant apparaître au final INEVITABLES ; et enfin et surtout , limiter par la dissimulation les réelles responsabilités pour ... l’après guerre , entre autres la création de sociétés fournissant des combattants-mercenaires etc... etc...

Ils sont des experts de l’orchestration belliqueuse et ont l’expérience de la division et de la corruption tous azimuts . Au sein même des peuples , en souffrance ou à l’inverse bien nantis , les complices-collaborateurs sont légions pour quelques promesses ou quelques miettes sous la table .

Ces "va-t-en guerre" sont même persuadés pouvoir garder le contrôle total de leurs noirs desseins , en omettant toutefois par aveuglement intéressé , qu’il existe TOUJOURS des impondérables difficilement prévisibles et risquant de mettre définitivement notre civilisation et notre planète hors d’état ... de VIES !

Les peuples ont toujours été les grands perdants de ces conspirations orchestrées dans leurs dos par les sempiternelles et toujours gagnantes oligarchies . Il n’est pas certain cette fois-ci ... que les peuples soient les seuls perdants !

04/11/2015 12:06 par Mourad

Vazy Mr. Poutin botte lui les fesse a l’oncle Sam. (ça serait bien mérité)

j’espère pour l’Europe qu’elle ne retrouvera pas des années sombre comme il y a 70/75 ans.

:S

04/11/2015 15:59 par reymans

C’est vrai Mr Défossé, et c’est un vrai discours humaniste
Cependant en l’état, ne rien faire et ne rien dire revient à accepter que les va-t-en guerre US continuent dans leur lancée
Là un autre s’intercale, peut etre tout aussi va-t-en-guerre certes, c’est possible

Laisser faire les uns ou les autres, une chose est sure la solution ne viendra pas des peuples, elles seraient sinon trouvées depuis lgtps je pense

Un peu d’opposition au plus agressif va-t-en-guerre du momen n’est pas pour me déplaire perso, meme si comme vous, fondamentalement je privilégierais une 3eme voie, celle des peuples qui n’aspirent qu’à la paix

04/11/2015 18:08 par latitude zero

Vous avez raison Monsieur Défossé mieux vaut laisser les etats uniens rayer de la carte des pays entiers, saccager la planète , foutre la pagaille partout , piller, détruire, assassiner, génocider, renvoyer à l’ âge de pierre une liste de pays qui n’ ont agressé personne, et à terme mettre en coupe réglée le monde entier, Chine et Russie compris , au risque de passer pour un " va-t-en guerre".
Les Russes "va-t-en guerre" d’ailleurs, que ne se sont-ils pas défendus contre l’ agresseur nazi au lieu de se laisser gentiment envahir, pfffff !

04/11/2015 19:41 par hassinus

"Le meilleur exemple nous est donné par la situation en Libye. On espère que le nouveau gouvernement pourra stabiliser la situation, mais ce n’est pas le cas pour l’instant ».
Il aurait pu être à l’époque plus perspicace et ne avaler al couleur du supposé "bouclier aérien " et encore plus taper fort pour éviter ce crime abject que fut l’assassinat de >Khadafi.

05/11/2015 08:01 par macno

Si vous placez le débat sur le plan humaniste, je vous crie bravo, les guerres sont d’inqualifiables monstruosités...
Le seul ennui, comme a dit Céline :
« On venait d’allumer la guerre entre nous et ceux d’en face, et à présent ça brûlait ! Comme le courant entre les deux charbons, dans la lampe à arc. Et il n’était pas près de s’éteindre le charbon ! »...Et c’est le cas depuis des lustres au Moyen Orient, et il n’est pas près de s’éteindre tout seul, le courant...
Vous auriez du en rester là.
Mais à partir du moment où vous posez la question de savoir quels sont donc ces fous qui ont allumé la lampe à arc et dans quel but, là c’est une toute autre histoire.
Et là vos réponses sont, excusez moi de le dire, bien en dehors de la réalité. Il est formellement impossible de dire :
« Est-il utile par des écrits d’inciter d’aucuns à rentrer dans le jeu des "va-t-en guerre" que sont les USA , l’Europe et la Russie ; aidés aussi par leurs richissimes alliés , les monarchies arabes ? »,
...et d’amalgamer ainsi la Russie, donc la Syrie, l’Iran et le Hezbollah (pour ne citer qu’eux), dans le même "panier de crabes" des va-t-en guerre". Vous faites là du simplisme. Le simplisme c’est précisément le jeu favori des vrais "va-t-en guerre" afin de dissimuler leurs véritables objectifs, objectifs que vous ne pouvez pas ne pas connaître sur Le Grand Soir.
Mettre ainsi dos à dos les belligérants comme ils disent, le système médiatique s’en charge excellemment bien en diabolisant (encore et toujours) Poutine et la Russie, il n’a pas besoin de votre soutien.
Et quant à « imposer la continuité de la suprématie blanche sur l’ensemble de la planète » comme vous dites, effectivement il y en a dont c’est l’objectif. Il reste à les déterminer, mais vous savez pertinemment bien où ils sont...
À quel jeu jouez vous ?
Et quant à reprocher à cet article d’"inciter à entrer dans le jeu (sic) de la guerre", il vous faudrait au moins le relire plus calmement...

06/11/2015 02:00 par Gaëtan Pelletier

Pour la Russie, il est prioritaire de respecter le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et de celui des États à jouir pleinement de leur indépendance et souveraineté.

Il faudrait sans doute éviter d’écrire RUSSIE et remplacer par POUTINE qui a réussi à se faire le nouveau gendarme du "monde" avec des intentions bien plus subtiles que " ce droit des peuples à disposer d’eux-mêmes". Derrière tout cela se cache des intentions et des tours de passe-passe bien plus complexes.
Je ne crois pas du tout qu’un "bienfaiteur soit né".
M. Poutine est un gars de 30 milliards de dollars. Et ses échelons, il les a gravit à la manière d’un certain petit caporal hélas trop connu.
Les peuples, même en votant, continuent de se faire trahir par des dirigeants qui jouent aux échecs avec de la chair, des os, et des âmes. Bref, nous payons tous pour entretenir ces monstres ( parfois déguisés), avec nos sueurs et pour certains des douleurs insoutenables. On travaille pour bâtir un pays, mais certains le détruisent. Ce n’est pas Poutine qui va devenir un sauveteur. Il tient plutôt la torche qui va alimenter le feu. Et ce n’est ni la Russie ni les États-Unis ( habitants) qui vont en souffrir. Ce sont ceux qui en souffrent déjà et qui migrent.

06/11/2015 07:47 par jean-marie Défossé

Merci à Gaëtan Pelletier , déjà pour son courage à signer son texte de son véritable nom (cela nous change des avis anonymes habituels "surfant" sur la toile à des fins souvent obscures) , et merci également de conforter ma propre opinion sur les instrumentalisations politiques dont nous sommes ... , nous les petits et quelques soient nos spécificités d’origine ...TOUS les victimes ! Y compris les bouffons trop aveuglés par leur suffisance ou leurs illusoires intérêts .

Oui , effectivement ! Que ce soit au jeu d’échec (Russie) , au jeu de poker (USA) ou à la belote (Fr) , nous ne sommes pour l’instant que d’inertes spectateurs et victimes de ces jeux de main et donc jeux de vilain ; ... ou pour une minorité , que d’actifs participants-collabos.
Mais rappelons-nous de ce vieil adage :« Qui en jeu entre , jeu consente ! »

06/11/2015 09:13 par reymans

@Mr Pelletier
Et de répéter que quand bien meme et vue la situation actuelle, sous entendue la barbarie de ceux qui mènent les débats sanglants du moment, Poutine reste un moindre mal
Juste des faits pour le moment, hors conjectures
Personne ne prétend que remplacer un troupeau de barbares par un autre est une bonne chose, juste que pour l’instant ca met un coup de frein au troupeau de barbares actuel
Pour moi c’est bon à prendre, le reste je jugerais sur les faits
Et pour l’instant les faits ne sont pas contre Poutine, du moins quand on est objectif

06/11/2015 09:32 par reymans

Peut on au moins faire preuve d’objectivité avant de juger des intentions, et ce caler sur les faits ?
Des deux parties qui se confrontent, on en a une adepte de la déstabilisation de nations souveraines pour servir ses propres intérets, au mépris des règles et des lois, faisant couler quantité de sang, qui trahi des peuples donc tout en tenant des discours inverses de libertés et de démocraties, un manque d’intégrité total objectivement
Et de l’autre côté on subit des sanctions, des déstabilisations mais sans user pour autant de force ou de déstabilisation sur d’autres peuples ou nations souveraines, dans le cadre de la loi, avec un discours qui va dans le sens de ses actes

S’il me faut choisir j’accorderais ma confiance à celui qui fait preuve de la plus grande intégrité, qui n’a pas trahi ses paroles ou des peuples, qui a le moins de sang sur les mains...

Poutine a pour ma part plus que le bénéfice du doute, et il le gardera jusqu’à preuve du contraire

06/11/2015 09:38 par macno

@ Gaëtan Pelletier
Débat intéressant s’il en est, mais extrêmement récurrent.
Il est extraordinairement faussé par beaucoup car le regard qu’y est porté sur la Russie est déformé par leurs lunettes occidentales...
Je dis bien par la Russie, par le continent russe j’ajouterai même, et non pas par Poutine seulement...
Mais ces "lunettes" peuvent déformer toutes sortes de visions, sur l’Amérique Latine, sur l’Inde, sur la Chine, etc, si on n’y fait pas gaffe...Leurs réglages sont délicats à opérer.
La notion de "continent" est des plus importante à bien intégrer dans ce fameux réglage : les pays/continent (Chine, Inde, Russie), ne sont pas à priori des voyageurs/colonisateurs, ils ont bien assez à faire chez eux pour aller (s’)emmerder (chez) les autres.
Ils vont bien aller de ci, de là régler quelques problèmes avec quelques proches voisins qui font trop de bruits après minuit ou sous quelques autres prétextes plus ou moins troubles et justifiés, mais ne vont pas trop s’éloigner de leur rue.
La civilisation chinoise était très en avance, mais elle n’a pas traversé des océans ni fourni de conquistadors.
Étendre son influence, oui, mais pourquoi pas ? C’est plus constructif que des bombes, non ?
Il y en a qui préfèrent les bombes...
C’est évidemment très schématique, mais il faut bien remarquer que, aussi bien dans la crise en Ukraine, qu’en Syrie et ailleurs, rien ne fut enclenché par la Russie.
Puisqu’il faut parler de Poutine, il ne faut pas perdre de vue qu’il était "avant" très pro-occidental, tout comme intelligentzia russe, mais c’était "avant" : "la Russie qu’ils ont perdue"
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5307
« Le petit caporal », était de la race des "conquistadors", rien à voir avec Poutine...
D’accord Poutine a eu l’idée saugrenue ou "conspirationniste" de placer "son" pays au milieu des bases américaines pour les attaquer, mais tout de même !
Présenter Poutine en "sauveteur", c’est à la limite aussi incongru que de dire qu’il va « tenir la torche qui va alimenter le feu » (qui a été allumé par qui au fait ?), ce n’est ni l’un ni l’autre. C’est la remise en cause du Système par la Russie (et non pas par un seul individu "superman") qui change très sensiblement la "donne" au niveau de la Planète, et il faudrait que ce mouvement ne s’arrête surtout pas...

06/11/2015 12:07 par reymans

"d’actifs participants-collabos"
Commentaire juste affligeant
On a le droit d’avoir un avis ne vous en déplaise
Au bout d’un moment ne rien dire ne rien faire jouer faussement la neutralité quelque soient les circonstances c’est faire d’une part preuve de peu de courage et de peu de conviction, et faire le jeu des oppresseurs
Donc il faudrait attendre que ca se passe ? mouais
D’accords avec la dernière phrase de Macno meme si lu rapidement
Cette manie de tjs devoir pondérer ses propos dés qu’il s’agit de Poutine devient dérangeante à la longue
Un "participant-collabo", anonyme de surcroit

07/11/2015 00:12 par depassage

Merci à Gaëtan Pelletier, déjà pour son courage à signer son texte de son véritable nom (cela nous change des avis anonymes habituels "surfant" sur la toile à des fins souvent obscures)

Personnellement, ce type de remarque me blesse profondément, parce qu’il est faux de croire que ceux qui interviennent sur la toile anonymement le font souvent à des fins obscures. Ceux qui ont des fins obscures ont tous les moyens et les canaux possibles et imaginaires pour déféquer leurs propagandes sur la terre entière sans user de l’anonymat. C’est tout le contraire, ils comptent sur des personnes connus et bien en vue qu’il suffit d’acheter comme on achète un chien dont on s’assure qu’il ne mord pas la main de celui qui le nourrit
D’ailleurs, est-il vrai que sur la toile, on est anonyme, je ne le crois pas un seul instant.

07/11/2015 09:33 par Erclin

Çà fait quand même du bien de pouvoir savoir ce que disent les Autres (non-occidentaux donc) grâce à votre site, et soyez-en remerciés.
Bien sûr que pour vouloir diriger un groupe humain, le cuir doit être particulièrement épais. Mais je ne peux pas m’empêcher de ressentir un peu de soulagement lorsque des gens qui ont du pouvoir défendent ce que JE pense de l’état des relations internationales, au lieu de mettre en œuvre des solutions absurdes (parce que volontairement mensongères aussi) qui n’ont jamais fonctionné.
Il me semble quand même que tous (ou c’est moi ?) sommes difficilement capables de relier international et social, et d’avoir peut-être une meilleure vision d’ensemble, comme si la vision de l’échiquier occultait le pion. Déformation des connections logiques, ou limitation due à l’analyse ?

07/11/2015 13:05 par reymans

Anonyme, pas anonyme, signé de son vrai nom, si vous le dites...
Prouvez moi que c’est votre vrai nom et pas une fausse identité
Mascarade oui

07/11/2015 15:26 par latitude zero

Ne te fais pas de soucis Reymans, tout ce qui est excessif est insignifiant, et notons plutôt avec amusement le commentaire d’un pacifiste dogmatique, coutumier du fait comme sa vision bornée sur les pseudos , laissant transparaitre une certaine agressivité ( bouffons, participants collabos...)

07/11/2015 17:50 par Geb.

M. Poutine est un gars de 30 milliards de dollars}

Bizarre pour un dirigeant qui est la cheville ouvrière actuelle de la "dé-dollarisation" mondiale...

Et qui demande à Sergueï Glazyev, son économiste en chef, de lui préparer un rapport sur la taxation des avoirs Russes en devises étrangères.

Ou quelque chose m’échappe, ou M. Poutine est un masochiste suicidaire, ou nous nous retrouvons ici devant un cas de schizophrénie particulier.

Serait-il possible à M. Gaëtan de nous donner une source FIABLE énonçant la fortune réelle de Vladimir ?

Qu’on ne s’y méprenne pas, je ne déclare pas pour autant que Poutine est un saint, ni qu’il n’a pas des revenus ou des moyens largement au dessus de la moyenne nationale russe, ou qu’il n’y a rien à lui reprocher, mais pour qui connaît son cursus jusqu’à aujourd’hui celui-ci n’est pas celui d’un oligarque eltsinien.

Or cette histoire de "milliards de dollars" j’ai pu la lire dans la presse occidentale, sans aucune source fondée, et juste avant qu’elle ne déclare qu’il "mangeait les petits enfants". Ca m’a d’ailleurs permis ce jour là de fermer le bec d’un ami qui me la citait comme une vérité avérée en lui demandant s’il connaissait le montant de la fortune de la famille Bush.

Il n’était pas au courant, ça n’était pas dans le Figaro ni dans le NYT. ((- :

Si la Russie était encore "soviétique" il est évident que le fait avéré d’une telle fortune pourrait sembler "anormal".

Mais vu qu’elle est aujourd’hui bien capitaliste, ce dont plusieurs ici ou ailleurs se réjouissent ouvertement, je ne vois pas ce qu’il y aurait de mal pour un dirigeant de posséder des biens en propre.

Et ça ne fait pas de lui obligatoirement, dans un système capitaliste, un "monstre", ni un "traître" à son pays, ni à ses électeurs, (Oui, oui, il est élu, pas"autoproclamé"), qui pour l’instant affichent 88% d’intentions de vote en sa faveur,

Par contre qu’il juge qu’il ne lui en faut pas plus, (En admettant que tout ça ne soit pas de la propagande), et qu’il ne vende pas son pays aux américains pour encore quelques dollars en sus, (Quitte à leur montrer ses "SS 500" pour les convaincre), ça, ça semblerait en gêner plus d’un de la presse MSM du côté ou le soleil se couche... ((- :

07/11/2015 23:29 par latitude zero

Comment peut on accorder encore le moindre crédit aux mensonges et a la propagande atlantiste si on se souvient que Fidel Castro a été classé 7 ième fortune mondiale en 2005 avec 900 millions de dollars . Depuis l’ inflation a fait ses ravages ... 30 milliards avec Poutine !!
Personnellement j y croirais si on me présente ses extraits de compte dûment CERTIFIES. Ce qui ne risque pas d’ arriver.
Donc pour le moment " J ai comme un doute" ....

La fortune inventée de Fidel Castro
- >http://www.voltairenet.org/article139369.html]

08/11/2015 02:19 par Gaëtan Pelletier

1. LES ANONYMES,
Je n’ai rien contre les gens qui choisissent un "avatar", ( ou veulent demeurer anonyme) en autant que la discussion reste "civilisée", puisque le but est simplement d’échanger ce qui permet de mieux comprendre. Chacun a sa vision, chacun a des connaissances, et chacun a ...des trous. C’est mon nom parce que j’ai un site ( La Vidure) et je suis également de temps en temps auteurs sur Le Grand Soir. Et parfois ailleurs..
2. Rôle de Poutine.
Il est possible qu’il soit un "mal" nécessaire, en effet. Car qui pourrait s’opposer aux USA et à son rôle depuis des décennies dans leurs manœuvres douteuses partout sur la planète. Je suis clairement anti américain et leur voisin... ( Québec). Vous pouvez être pro américain si vous le voulez, mais l’histoire montre de plus en plus que ce gendarme a un double rôle de voleur et de policier ( faux) dans ses actions dans le monde.

3. La fortune de Poutine
Si vous tapez Vladimir Poutine Fortune sur Google, vous remarquerez que certains estiment la fortune à 200 milliards. Mais la source la plus sûre me semble l’enquête de Radio-Canada, LA FORTUNE CACHÉE DE POUTINE, en trois vidéos que l’on peut trouver ici. J’avais cité de mémoire ayant vu ailleurs qu’il s’agissait de 30 milliards. Or, Radio-Canada l’estime à 40 milliards avec l’histoire de sa montée, des témoignages, ... et quelques jambes cassées si ma mémoire est bonne.
http://ici.radio-canada.ca/tele/enq...http://ici.radio-canada.ca/tele/enquete/2014-2015/segments/reportage/342/vladimir-poutine-russie-fortune-tresors

Autre article intéressant : Le prix à payer
Une vidéo également , sortie il y a quelques semaines. Vous le retrouverez également sur Radio-Canada.
***
De plus, si vous faites des recherches sur La City de Londres, le centre et pivot des fortunes cachées ( le centre mondial des paradis fiscaux) par vous retrouverez les noms des Bush et de Poutine. Mais je vous conseille grandement le reportage de Radio-Canada car y vous y retrouverez le parcours de Poutine et son ascension et... règne. Et ses talents de pianiste :- ). Les anciens du Kremlin vous livreront tout ça... Avec les détournements de fonds et corruption systémique. Et les opposants réprimés, etc. Après ça, vous allez trouver les films de James Bond ou les romans suédois quasiment banals.

08/11/2015 08:14 par cunégonde godot

(Je me suis aperçu que j’avais posté ce commentaire dans à la suite d’un autre article. Je le remets donc au bon endroit avec quelques menus ajouts)

Je connaissais déjà cet article. J’ai lu en diagonale les commentaires. Au fond, ce qui effraie certains commentateurs, ce n’est pas Poutine lui-même, ou la Russie. Ce qui les effraie c’est que la confortable domination de l’empire américain soit pour le moins contestée — un empire qu’à gauche on adore détester, comme ceux de ma génération qui n’avaient pas de mots assez durs pour fustiger la politique "amerloc" tout en se masturbant à l’écoute de la soupe Pink Floyd et ou celle des Bee Gees.
Sans adversaire à sa mesure depuis 1990 en gros, l’empire yankee voit se dresser devant lui des pays refusant de se faire tranquillement dépecer. Ces pays comprennent sans qu’on leur explique qu’au bout du bout il peut y a avoir la guerre car les USA et ses vassaux européistes (y compris les plus faibles comme la Grèce) ont maintes fois montré ce dont ils étaient capables. Une vraie guerre chez nous, en "Europe" car l’ "Europe" est l’obligée de l’Empire, et cela forcément en première ligne. Au fond, la gauche européiste regrette l’alcoolique Eltsine. Avec lui, il n’y avait aucun risque de guerre en "Europe". Ailleurs, oui, mais pas en "Europe". L’Occident américaniste aurait pu tranquillement s’emparer des immenses richesses du sous-sol russe p.ex., tout en leur faisant le cadeau des cadeaux, la démocratie américaniste, et... la gauche et la gauchedelagauche de pleurnicher et gémir comme elles savent si bien le faire...
La Russie, l’Iran, la Chine, le Brésil, l’Inde, etc. en ont par-dessus la tête des Etats-Unis d’Amérique et de ses vassaux, les pays européens. Et comme par hasard leurs dirigeants deviennent franchement antipathiques...

08/11/2015 12:06 par macno

@ Gaëtan Pelletier.
J’ai commencé il y a quelques d’années, à signer quelques commentaires de mon nom, j’ai cessé cette pratique vu qu’apparemment elle n’était pas de mode.
Mais qu’est ce qui pouvait prouver que c’était alors mon véritable nom, absolument rien...
De toute façon quel en était l’intérêt ?
J’affirme aucun intérêt, et même celui d’empêcher de dire des conneries : "les cons ça ose tout c’est même à ça qu’on les reconnaît". Alors anonymes ou pas, les vrais cons sont fiers de leurs conneries, et ils se reconnaissent facilement par le fait qu’ils ne se posent pas de questions pour les sortir. C’est dire s’il y en a beaucoup, et qu’on est parfois ou souvent "le con de l’autre", surtout en ne se posant pas assez de questions, mais ça c’est une autre histoire...
Il y a un avantage certain à l’anonymat que personne n’a relevé.
Je m’étais engagé (bien évidemment sous un pseudo !), dans le syndicalisme.
J’ai souvent remarqué (et venant de moi à mes début) de la difficulté qu’ont beaucoup de gens de s’engager, d’engager leur parole dans un échange d’idées. C’était très certainement du à leur manque de confiance en eux, à leur timidité pour ainsi dire. Alors si l’anonymat peut au moins leur servir à s’en sortir.
De toute façon un nom, ça ne signifie rien de la personnalité de quelqu’un, c’est ce qu’il produit, ce qu’il dit, ce qu’il écrit, ses actes, ses relations etc, qui peuvent renseigner sur la confiance qu’il est possible de lui porter, et c’est tout cet ensemble qu’il est important de bien cerner sans oublier aucun de tous ces éléments. Un seul de tous ces composants peut sacrément faire s’effondrer tout l’ensemble d’une personnalité, ou au contraire l’élever.
Alors un commentaire écrit dans tout ça...
Même de visu, le seul élément du "bagout" peut être une arme de tromperie redoutable qui fait notamment de notre conception de la "Démocratie" une bien piètre organisation sociale...On a atteint les sommets de la perversité du "bagout" par l’élection, oserai-je dire d’un "monarque" au suffrage universel...
Un nom, c’est somme toute un renseignement dérisoire, ça ne me renseigne en rien de qui me "parle"...
Par contre des écrits, des actes, ou même des sites (comme celui de "La Vidure"), alors là un NOM même "anonyme", pour le coup prend sérieusement de la consistance.
Ce n’est pas "l’anonymat" au sens étymologique du terme qui me gênerait dans les commentaires, mais l’inconnaissance de la moindre parcelle de la vie de celui qui me parle : "qu’est-ce qu’il fait, qu’est ce qu’il a, qui c’est celui là ?". On ne peut même pas dire plus...
Par moment je ne peut pas m’empêcher de "semer des petits cailloux" pour briser cette "inconnaissance", mais comme très peu le font...

Quant à « La fortune de Poutine », je rejoins Geb et son info que Poutine a « demandé à Sergueï Glazyev, son économiste en chef, de lui préparer un rapport sur la taxation des avoirs Russes en devises étrangères. ». Il faut écouter Sergueï Glazyev, il est très intéressant.
Il est paradoxalement dérisoire d’utiliser comme arguments contre le Système ceux des fortunes, que ce soit celle de Bush ou d’autres, c’est LE Système dans son ensemble dont il faut connaître et combattre le fonctionnement, car c’est lui qui fait le plus de dégâts humains...
Donc en l’instant présent, face aux bouleversements et enjeux planétaires en vue, il y aurait peut-être d’autres "soucis" à évoquer qu’une éventuelle fortune de Poutine, et ce serait un chouia hors sujet, non ?
Et d’ailleurs pourrait-il actuellement en profiter ?
Un article, presque un gros dossier des plus détaillés qui soient de ces enjeux planétaires et le meilleur, que je viens juste de connaître :
http://www.revueconflits.com/le-nouveau-grand-jeu-bonus/

08/11/2015 12:48 par reymans

Mr Pelletier, le NON-ANONYME
Vous savez fort bien qu’on est en mesure d’ouvrir des comptes meme en votre nom à peu prêt partout et en moins de 10min, c’est la magie du net

Tout cela pour dire que, sans vouloir vous vexer, votre patronyme sur un espace comme la toile n’a pas la moindre espèce d’importance, cela reste un espace virtuel

Seules les idées qu’on véhicule importent

En tout cas je ne prétends pas que poutine est un saint, qu’il n’a pas d’argent ou qu’il l’a acquis sainement, je n’attaque pas la personne, encore moins sachant le cursus des autres et ce qu’il faut faire en politique pour y rester
Aucun politique oligarque n’a le cul propre, poutine pas plus qu’un autre, à ce niveau il en vaut bien un autre

Je me fie aux actes, et je préfère les gens intègres

Jusque là poutine fait ce qu’il dit et dit ce qu’il fait
Les atlantistes c’est l’inverse, avec des mers entières de sang en plus

Que l’on remette en cause les hégémonies atlantistes franchement pour ma part ce n’est pas dommage

08/11/2015 12:51 par reymans

Mr Pelletier, j’ai eu apprécié certains de vos articles, notamment sur LGS en effet, c’est une bonne occasion pour vous en remercier au passage
Je ne peux pas prétendre etre pro-ceci ou anti-cela, jusque c’est tant mieux si ca finit par bouger un peu
Le statut-quo actuel m’inquiète bien plus que poutine...

08/11/2015 14:08 par Geb.

Bon, perso je pense que la polémique sur le sujet est close...

Du moins pour mon compte.

Quant on me cite La City et la RTV canadienne comme source "fiable" autant citer le NYT, la TV française, ou le Figaro.

Ce "sources" là on les connais tous et on sait ce qu’elles valent, du moins au niveau des réalités objectives et des buts sous-tendus.

Pour le reste ce type de polémique me ramènent à de mauvais souvenirs sur Ghadaffi, Saadam Hussein, Amhadinejad, Mugabé, les Frères Castro, Chavez, Roussef, etc...

Il y a des agences en Occident, à Holliwwod, (Et certainement ailleurs), qui ne vivent que du montage de ce type de scénario.

C’est sûr qu’on n’a jamais entendu de pareilles suppositions au sujet d’Ernesto Guevara ou de Patrice Lumumba...

Eux, ont eu l’élégance de se faire assassiner avant de devenir des dirigeants réellement gênants pour l’Empire et ses vassaux et de pouvoir être accusés de tous les crimes et tous les maux de la création.

Pour certains elles ont porté leurs fruits empoisonnés avec le soutien des gogos vertueux, surtout ceux de la gauche dite "modérée", et on peut en voir le résultat chez les habitants des pays concernés ;

Pour d’autres ils ont laissé les chiens aboyer, la caravane passer, et leurs pays respectifs se débarrasser progressivement de l’hydre fasciste néo-conservatrice.

Pour le reste, je redirais que je me fous de Poutine comme du tiers et du quart et que seul m’intéresse le fait qu’il reste "LE" challenger et un des seul rempart avec son pays à l’hégémonie actuelle prédatrice des USA, aux crimes des islamofascistes de Daesh ou des nazis de Kiev, au sein des BRICS et de l’OSC, organismes économiques et de défense mis en place à l’initiative de la Russie et de la Chine.

Qu’il possède en propre 30 milliards de dollars, et même le double, volés, gagnés ou braqués, ça ne m’intéresse pas et que ça ne doit intéresser que ceux qui sont concernés au premier chef : Les Russes.

Comme l’a dit si bien Bush II, (La seule chose d’intelligente qu’il ait énoncé dans sa vie) : ’Vous êtes avec nous ou vous êtes contre nous".

Moi j’ai choisi mon camp : C’est celui de tous ceux qui sont leurs victimes futures ou à venir et tous ceux qui les combattent efficacement.

Qu’ils soient puissants ou misérables. Pauvres ou riches.

Point barre. On fera le tri APRES.

Y a urgence.

08/11/2015 15:20 par macno

« La Russie, l’Iran, la Chine, le Brésil, l’Inde, etc. en ont par-dessus la tête des États-Unis d’Amérique et de ses vassaux, les pays européens. »
Mais bien sûr ! Entièrement d’accord avec cunégonde godot, sauf , comme d’hab’, sur son analyse sur la gauche et la gauchedelagauche, et même sur celle venant de gens du PS (je ne parle pas de ses "éléphants").
En effet, je pense plutôt que c’est par Bêtise (j’aurais mis un autre terme moins correct, mais bon...) absolue, que la "Gauche" n’arrive pas à sortir du "Mythe" ou "Rêve" américain, et j’en ai encore acquis dernièrement la quasi certitude. Avec un tout nouvel ami, on est d’accord sur tout, sauf sur l’impact de la politique américaine : refus presque caractériel de voir la vérité en face sur l’état profond de l’Empire. J’ose même employer le terme de "vérité", ce qui est assez rare de ma part...
Ce qui différencie le Reste du Monde de l’Empire, c’est que sa société est acculturée, chaque émigrant ayant largué sa propre culture à Ellis Island, à une autre frontière ou ayant fait péricliter celle-ci dans un communautarisme de bazar, il ne lui reste plus que celle de sa réussite personnelle, pas lerche enrichissant comme projet commun...
Même Gaëtan est contaminé, faut dire que 70 ans au moins de propagande américaine sous toutes les coutures, ça laisse des marques !
Extrait de « Le désespérant désert de l’esprit », texte, que peut-être à tort, je ressens très fort et approcher au plus près d’une certaine réalité américaine (mais qui n’est pas celle de New York par exemple) :
http://lesakerfrancophone.net/le-desert-hurlant-de-lesprit/
« L’éclatement inévitable de l’unité économique et politique en Amérique du Nord est clair pour tout les gens qui ont le sens du pourquoi et comment les nations évoluent sur cette planète. Cela va provoquer le désordre chez nous, des fleuves de sang, et dans la plupart des domaines, sera accompagné d’un âge sombre fait pour durer, mais le reste du monde va pousser un soupir de soulagement. »
Ça fait quelques années déjà que de sérieuses rumeurs de Sécession enflent aux États Unis, mais sont-elles si sérieuses que cela ?

09/11/2015 05:13 par latitude zero

Gaetan Pelletier

J’ avoue avoir hésité à envoyer ce commentaire pour ne pas enfoncer le clou plus loin.

Le lien sur ici.radio-canada : Une synthèse en géopolitique de CNN, Fox News et Tf1 ...
Le lien 2 méne sur un site créé par Robert Ménard.( !??)
Et le lien 3 envoie sur le site du Figaro.fr ! (page non trouvée , probablement mise en archive)

Je ne pense pas que vous vous ferez une idée précise du bonhomme de cette façon, si besoin était de s’en faire une plutôt que de juger sur ses actes en évitant les procès d’ intentions.

11/11/2015 16:20 par Gaëtan Pelletier

Quelques uns ont laissé des liens très intéressants. En ce qui concerne le lien de Radio-Canada que j’ai laissé, il faudrait écouter le reportage des journalistes d’enquête. Je ne suis pas "champion" de la géopolitique. J’essaie de comprendre, comme tout le monde, sans "juger". Je cherche et je doute...
Il importe peu - à moins de tromper le peuple russe - de savoir si Poutine est riche. Mais de la manière dont il "mène" la Russie, je ne suis pas certain qu’il soit "propre".
Comme disait un commentaire, le débat est clos. Ici... Mais le mystère Poutine est fascinant.
Mais plus fascinant encore les manoeuvres tordues des USA...
 :-)

19/08/2019 07:32 par Darius

M. Jean-Marie Défossé a parfaitement raison. Sauf que dans sa réponse à l’article il a tt simplemrnt décrit l’être humain. La « Loi du plus fort ». Ça commence ds la cour d’école vs vs souvenez ? Il n’y a pas de suprémacie blanche, jaune verte etc. Il y a la suprémscie des plus fort. Et l’humanisme gauchisante et « bienveillante » n’y changeront rien. C’est pour ça que des gens pacifistes et intelligents comme vs n’ont jamais eu d’influence durable ds le cours de ce monde d’humains.

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