Le vade-mecum contenant les directives éditoriales de l'Agence France-Presse a été obtenu et publié par « Declassified », un très sérieux site d’investigation basé en Grande Bretagne. Ce guide-code demande à ses journalistes de présenter des informations qui tiennent compte des sensibilités du gouvernement israélien sans exiger un contexte similaire pour les Palestiniens.
Dans l’apparente neutralité d’une dépêche du 10 décembre 2021 annonçant que la Haute Cour de Londres venait de rendre de nouveau possible l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis, l’AFP prend fait et cause contre un confrère journaliste, fondateur de WikiLeaks, lentement assassiné dans la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres. Le titre annonce la couleur : « Julian Assange, héros controversé de la liberté d’informer ». Controversé ? Vraiment ?
Le Parlement a adopté jeudi la loi sur les nouveaux statuts de l’agence. Reste à fixer les financements pour signer un contrat cadre avec l’Etat.
La visite du Président iranien Mahmoud Ahmadinejad au Venezuela, le 9 janvier 2012, a fait l’objet d’une couverture médiatique internationale. L’Agence France-Presse (AFP) a également couvert l’événement par le biais, entre autres, de sa chaîne de télévision AFPTV. Néanmoins, l’AFPTV s’est rendue coupable d’une grave dérive en publiant et en manipulant une vidéo tronquée du discours du Président vénézuélien Hugo Chávez, contrevenant à l’éthique journalistique qui impose à la presse de transmettre une information véridique et non biaisée à l’opinion publique. Cette affaire conduit inévitablement à se questionner sur le rôle des médias dans nos sociétés.