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Thème : Benoît Hamon

Non, Benoît Hamon n’est pas la gauche !

Fadi KASSEM
Le 13 mai 2018, Libération a publié un entretien avec le fondateur du mouvement Génération.s, Benoît Hamon, avec un titre pour le moins surprenant : « Nous sommes la gauche puisque tous les autres ne le sont pas »[i]. Et l’ancien candidat du Parti « socialiste » à l’élection présidentielle de vite cibler son principal rival : « A l’issue de la présidentielle, il y avait une personne qui se trouvait en situation de rassembler la gauche, qui par le suffrage universel avait la légitimité et l’autorité pour le faire. C’était Jean-Luc Mélenchon. Mais il a décliné cette responsabilité. Il me semble que parmi les dirigeants de son mouvement, ils sont une majorité à penser que la conquête du pouvoir ne passera pas par le rassemblement de la gauche mais par une stratégie populiste. » Ainsi, Benoît Hamon indique que la gauche serait représentée par... lui-même, au point de répondre de manière péremptoire à la question suivante : « Face à cette dualité entre Macron et Mélenchon, comment définissez-vous votre gauche ? » : « (...) Lire la suite »

Appel au désistement unitaire de Benoît Hamon

Jean ORTIZ

Que la gauche soit présente au second tour des Présidentielles, et batte la droite et l’extrême droite, devient possible aujourd’hui si nous redoublons d’efforts et resserrons les rangs.

Nous appelons Benoît Hamon, dont nous ne doutons pas de l’attachement à de nombreuses valeurs que nous partageons, à se désister, ou à trouver une solution pour que les votes de gauche ne s’éparpillent pas au premier tour. Benoît Hamon est loin derrière JM Mélenchon et tout indique que pour les électeurs progressistes, la gauche, dans le combat actuel, est majoritairement incarnée par la campagne et le programme de Jean-Luc Mélenchon, soutenu notamment par le PCF. La gauche véritable, de transformation sociale, de rupture avec le passé, avec le système néolibéral, peut avoir l’occasion historique de l’emporter et demain de gouverner ensemble. Jean Ortiz, Maître de conférences honoraire, Pau Si vous êtes d’accord avec cet appel, faites-le circuler et signer : Nom, prénom, profession, ville/village Retour à (...) Lire la suite »
Qui peut sauver Hamon d’une mort politique précoce programmée par le PS ?

Quelques bonnes raisons de voter pour Jean-Luc Mélenchon les 23 avril et 7 mai 2017.

Maxime VIVAS

C’est parce que « le lecteur ne relit jamais le journal de la veille » que les médias dépravés redeviennent vierges à chaque lever du soleil.
C’est pour ça que Le Monde peut inventer son Décodex (1), une arme qui le tuerait si elle le visait.

C’est pour ça que les médias peuvent fustiger les médias qui nous ont naguère enfumé, sans insister sur le fait qu’ils en étaient et que leur rappel de la déontologie nous les fait vertueux quand ils sont en vérité vicieux.

C’est parce que ne sont pas affichés leurs fonctions et le nom de qui les paie hors des médias, que les experts, politologues, analystes, économistes, sondeurs, vêtus de probité candide et de lin blanc, peuvent disserter dans la presse écrite, les radios, les télés. C’est parce que la classe médiatico-sondagière ne rappelle jamais ses traficotages calculés, qu’elle gomme ses partis pris, confesse après coup quelques « erreurs » (qui devraient souvent s’écrire « mensonges ») qu’elle garde encore une crédibilité dont le déclin est loin d’être suffisant et loin d’être assez rapide pour que les porteurs de vérité puissent leur arracher une bonne fois pour toute le relais. Les médias, sont des garnements qui, surpris la main dans le pot de confiture, se repentent et vous laissent remettre le couvercle tandis qu’ils vont ouvrir et piller le buffet aux gâteaux où ils seront vus, se repentiront, vous laisseront refermer la boîte et iront rôder vers l’armoire aux confitures. Tout journaliste de cette engeance est un (...) Lire la suite »
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Lettre ouverte à Benoît Hamon - "Hamon, le PS te lâche, lâche le PS !"

Vincent Christophe LE ROUX
« Hamon, le PS te lâche, lâche le PS ! » disait Sam Karmann samedi dernier place de la République, dans sa prise de parole en clôture de la marche pour la 6e. Il t’a ainsi interpellé parce que la situation est historique. Benoît, tu peux être, par les décisions que tu vas prendre, un grand responsable politique qui pourrait, demain, servir le pays et notre peuple, ou être ce candidat d’un parti moribond que l’élection présidentielle de 2017 aura fait expirer, un candidat qui aura été personnellement humilié par la raclée historique qui lui aura été infligée. Oui, Benoît, depuis des semaines, on voit bien que tu ne décolles pas. Et depuis quelques jours, on voit même que tu as commencé à dévisser. Voilà que les premiers sondages te mettent désormais derrière Mélenchon. Dis-toi bien que tu ne vas plus cesser de t’effriter, comme nous sommes des milliers à l’avoir prédit. Parce que tu incarnes le PS, quoi que tu dises et quoi que tu fasses. Ce PS qui est le parti qui gouverne depuis 5 ans et qui nous a mis tant de (...) Lire la suite »

Vu de Russie : Benoît Hamon n’est pas de gauche

Boris Kagarlitski

« Le parti socialiste demeure une réserve de bureaucrates, où les élites carriéristes se succèdent les unes aux autres aux postes dirigeants. » Pour Boris Kagarlitski, philosophe marxiste de renom et rédacteur en chef de la revue de gauche en ligne Rabcor.ru, le candidat socialiste Benoît Hamon ne représente pas la gauche véritable.

À l’occasion de la victoire de Benoît Hamon à la primaire socialiste française, les commentateurs ont parlé d’une « victoire de la gauche ». Certains journalistes, particulièrement optimistes, ont été jusqu’à écrire que le PS renaissait de ses cendres et pouvait même espérer remporter la présidentielle au printemps. Malheureusement, ces observations et prédictions sont bien ambitieuses. Benoît Hamon ne peut être considéré « de gauche » que comparé au reste des fonctionnaires fades dont il est issu. Le parti socialiste demeure une réserve de bureaucrates, où les élites carriéristes se succèdent les unes aux autres aux postes dirigeants. Le meilleur moyen d’y gravir les échelons est non seulement de n’avoir ni opinions, ni principes ou convictions, mais encore de ne posséder aucune expérience en matière de prise de décision indépendante, de lutte politique réelle ou d’un quelconque travail impliquant une responsabilité personnelle. La différence entre les représentants de la gauche et de la droite ne réside que (...) Lire la suite »
Comme quoi il ne faut jamais dire « Tous pourris »...

La déclaration (imaginaire pour l’instant) de Benoît Hamon se ralliant à Jean-Luc Mélenchon

Maxime VIVAS

20 heures. Journal télévisé de France 2.

« Mes chers compatriotes,
Le 29 janvier, vous avez été plus de deux millions à voter au second tour de la primaire organisée par le parti socialiste. Par plus de 58% des voix, vous m’avez désigné, face à l’ancien Premier ministre Manuel Valls, pour représenter mon parti aux élections présidentielles de 2017.

Je vous en remercie. J’ai mesuré d’emblée le poids de la responsabilité que vous m’avez confiée. Auparavant, comme vous le savez, je m’étais engagé à soutenir, quel qu’il soit, le candidat que vous alliez choisir. Mes concurrents avaient fait la même promesse et c’était l’esprit, la règle même de cette compétition. Mon parti, et c’est bien normal, s’était de son côté engagé à mettre tout son poids, tous ses moyens, tous ses militants dans la bataille pour faire élire le candidat socialiste gagnant des primaires. Jean-Luc Mélenchon a refusé d’y participer au motif que, s’il était battu, il ne soutiendrait pas, quoi qu’il en soit, un candidat du parti socialiste qu’il a quitté et dont il combat la politique depuis 2012. A aucun moment je n’ai ignoré que ma personne et mon programme ne pouvaient convenir à l’ensemble du parti. J’ai seulement été préféré à d'autres au premier tour, et à Manuel Valls au second, en opposition à la politique qu’il avait mise en œuvre et qu’il défendait, certes contre le peuple, mais (...) Lire la suite »
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Un point de vue de « militants franchement communistes »...

L’ « unité » sans contenu, ou comment les appareils du PS et du PCF-PGE veulent prendre en étau l’espace politique « insoumis »

Georges GASTAUD

Par une manœuvre dont on peut admirer le fignolé, Martine AUBRY, son poisson-pilote Vincent PEILLON et ses puissants relais dans l’appareil du PS, ont réussi à écarter VALLS, le dauphin de HOLLANDE, dont la candidature menait le PS tout droit au cimetière.

Le ravalement de façade a pris le souriant visage de Benoît HAMON, l’éléphanteau rosâtre qui a avalé toute la politique européenne et social-impérialiste du PS (Libye, Syrie, Mali, Ukraine…), mais qui amuse la galerie à coups de « revenu minimum de base » et de « légalisation du cannabis » : grandioses perspectives pour la jeunesse de France, à qui l’on promet « du pain et des jeux » à la manière des empereurs romains ! Le malheur, c’est que la « France en ordre » fasciste du FN, la purge thatchérienne de FILLON et l’ubérisation générale du salariat chère à MACRON suscitent une telle horreur à gauche que, faute d’un vrai parti communiste éclairant les enjeux de classes, une partie de l’électorat progressiste aspire à l’ « union de toutes les gauches » quel qu’en soit le contenu. Et bien entendu, les appareils aux abois en profitent pour rabattre benoîtement sur le candidat PS en sommant MÉLENCHON (cf le harcèlement dont il fut la cible sur ce thème jeudi à l’émission de PUJADAS !) de se faire hara-kiri pour permettre à (...) Lire la suite »
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Plan Mélenchon : l’"extrême-gauche" doit choisir...!!

Luniterre
Avec les "ralliements" de Bayrou et De Rugy, on voit bien, aujourd’hui, que le candidat de "barrage" anti-Le Pen choisi par la bourgeoisie libérale, c’est Macron. Le rôle d’Hamon était d’introduire le vers "revenu universel" dans les restes de la "gauche sociale" en voie de décomposition. C’est malheureusement chose faite. Mélenchon, aussi peu sympathique que soit le personnage, représente le dernier carré de résistance de cette "gauche sociale", ou du moins à prétentions telles. Pour accréditer ces prétentions, il trouve malgré tout le courage de maintenir la revendication d’abrogation de la loi El Khomri, d’une part, et continue de refuser la solution "revenu universel", d’autre part, mais ce qui est cohérent, le "RU" étant bien le petit frère de la loi El Khomri... http://mai68.org/spip/spip.php?article12105 Pour le reste, son "coup de manivelle à 100 Milliards", https://tribunemlreypa.wordpress.com/2017/02/19/plan-melenchon-attention-au-retour-de-manivelle/ c’est un pur programme de relance (...) Lire la suite »
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Benoît Hamon, voiture-balai d’un PS vermoulu

Bruno GUIGUE
Que certains aient appelé de leurs vœux un compromis gribouillé sur un coin de table entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, rétrospectivement, donne des sueurs froides ! Si « La France insoumise » s'est donnée la peine de bâtir un programme, on suppose que ce n'est pas pour se livrer, en catimini, à des marchandages pré-électoraux avec une social-démocratie moribonde. Le péril semble écarté, mais c'est le moment de rappeler quelques évidences. Il faudrait l'admettre une fois pour toutes : M. Hamon n'est qu'un margoulin chargé de recycler la vieille garde d'un parti vermoulu qui contamine tout ce qu'il touche. Ni son programme de bric et de broc, ni ses concessions aux caciques solfériniens, ni le ralliement alimentaire des girouettes écologistes ne viendront démentir cette analyse. Ceux qui ont combattu la Loi-Travail sous les crachats combinés du « Figaro », du FN, du MEDEF et de Manuel Valls, par contre, en savent quelque chose. Le pouvoir socialiste a trahi ses engagements, il a failli à sa (...) Lire la suite »
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Le rassemblement : "quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup" !

Laure ZUDAS

En préambule à ce qui suit, notez que cet article ne reflète que mon avis personnel, qu’il n’a pas prétention à être autre chose qu’une contribution portée au débat pour ceux qui le liront. A ce titre il n’engage donc que moi.

Ainsi le voilà revenu le temps du “dialogue” et du “grand rassemblement de la gauche”, cette Arlésienne qui refait surface à chaque élection, aussi ponctuelle qu'un coucou Suisse. Et l'on voit donc fleurir, très en avance sur le printemps, des pétitions et des tribunes qui en appellent à notre responsabilité, agitent l'épouvantail FN, prophétisent la mort de la gauche, s’effraient d’un risque majeur pour la France, etc. “Entendez-vous, discutez entre-vous, rassemblez-vous”, nous dit-on sur tous les tons. Alors discutons... puisqu'on fait mine de nous le demander. J'espère que vous ne m'en voudrez pas de commencer cette discussion en pointant d'abord ce qui l'obère. Parce que discuter des sujets sur lesquels nous sommes d'accord, pardonnez-moi, je n'en vois pas l'utilité. Passez-moi la rhubarbe, je vous passerai le séné... « - Je suis totalement d'accord avec vous, mon cher. Vous êtes bien aimable mon bon ami et je tiens à vous signaler que je ne le suis pas moins. D'ailleurs j'approuve totalement (...) Lire la suite »
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