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Thème : Christine Lagarde

Procès Lagarde, la culpabilité version business class

CADTM France, CADTM Belgique
La Cour de justice de la République a rendu ce lundi 19 décembre son jugement dans l’affaire de l’arbitrage Tapie : l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy et actuelle directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde est reconnue coupable mais reste dispensée de peine et son casier judiciaire reste vierge (!). Véritable prouesse, voire un non-sens juridique, cette sentence est définitive car il n’est pas possible de faire appel. Elle ne fait que confirmer une justice d’exception à l’égard des personnalités éminentes de l'État. Alors qu’elle avait affirmé se mettre en congé durant son procès, Christine Lagarde, qui risquait jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende (somme dérisoire comparée au plus de 400 millions incriminés), n’a pas daigné assister au rendu de son jugement et a préféré rentrer à Washington où siège le FMI. Il faut dire que le suspens n’était pas vraiment à son comble... Avec une Cour, dont la raison d’être est d’exempter les politiques de la justice ordinaire, il était (...) Lire la suite »

Madame Lagarde, sportive de haut niveau

Bernard GENSANE

Le 28 mai 2012, j’ai publié l’article suivant sur mon blog. Il est malheureusement toujours d’actualité.

Christine Lagarde n’est pas née grande bourgeoise de droite : elle l’est devenue. Ses parents étaient enseignants, et quand son père mourut alors qu’elle avait 16 ans, sa mère dut élever seule ses quatre enfants. Grande travailleuse très douée, Christine Lagarde se retrouva, à 45 ans, à la tête d’un des plus grands cabinets d’avocats au monde. Elle fut à la même époque proche de Zbigniew Brzezinski, un des ministres très anticommunistes du président Carter, et s’intéressa de près au passage de la Pologne vers le capitalisme “ libéral ”. Son (second) mari, Xavier Giocanti, est un homme d’affaires marseillais, proche de l’UMP locale. Selon le site Le Ravi qui le fait s’exprimer en style direct, l’excellent Xavier vit à 100 à l’heure, dans une grande décontraction, sans tabous : « Mon Amérique à moi, ce sont les quartiers Nord de Marseille. Jean-Claude Gaudin m’a offert un truc génial : une zone franche urbaine. Je résume. Sous prétexte de relancer l’économie dans des quartiers socialement explosés et de créer des (...) Lire la suite »
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La palme à Christine Lagarde ( FMI) qui salue « un GRAND DEFENSEUR DES FEMMES »

Un tyran meurt, l’Occident pleure

Tarik BOUAFIA

Le roi Abdallah d’Arabie Saoudite est décédé ce jeudi à l’âge de 90 ans après avoir dirigé d’une main de fer le royaume réactionnaire pendant 20 ans. Allié inconditionnel des gouvernements impérialistes occidentaux, il est resté dans la lignée de ses prédécesseurs : soumission aux États-Unis, violation systématique des droits de l’homme, financement de groupes fanatiques djihadistes... La marionnette par excellence.

L’Arabie Saoudite, le plus grand des serviteurs de l’Occident Depuis sa fondation par Abdel Aziz Ibn Saoud en 1932, le royaume d’Arabie Saoudite n’a cessé de servir les intérêts des puissances occidentales. D’abord ceux du Royaume-Uni, protecteur de la famille Saoud, qui avait aidé les Saoud à fonder leur royaume pour profiter de la position stratégique du pays. Non seulement pour s’assurer du commerce avec ses anciennes colonies mais également en l’utilisant pour contrer l’influence de l’Empire Ottoman. Puis, ce fut au tour des États-Unis d’imposer leur domination dans le pays. Le deal était simple : en échange d’un soutien financier et militaire, le royaume s’engageait à fournir aux États-Unis un pétrole bon marché et des bases militaires ainsi qu’à jouer le rôle de « gendarme » de la région en déstabilisant les pays désireux d’affirmer leur indépendance et de choisir une autre voie que celle de l’inféodation à l’empire états-unien. Financement de groupes fanatiques djihadistes et instrumentalisation de (...) Lire la suite »
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Après l’affaire Cahuzac (PS), l’affaire Lagarde (UMP) ! Au suivant !

Camille Florentin

Christine Lagarde, ex-ministre de l’Economie française et actuelle présidente du Fond Monétaire International (FMI) défend jeudi 23 Mai 2013 devant la justice française sa décision de recourir en 2007 à un arbitrage privé et coûteux pour régler le contentieux avec Bernard Tapie sur la vente d’Adidas. Lequel Bernard Tapie avait reçu au total 403 millions d’euros d’indemnités, issus de fonds publics.

Souriante, tailleur marine et étole turquoise , la ministre(sse ?) de l'économie française de 2007 à 2011, s'explique devant la Cour de justice de la République. Christine Lagarde, dont l'audition pourrait se poursuivre jusqu'à vendredi, risque une mise en examen pour "complicité de faux et de détournement de fonds publics" "Ça fait plaisir de vous revoir"., a-t-elle dit en souriant aux journalistes présents Les juges de la CJR cherchent à savoir ce qui a poussé Christine Lagarde à recourir à un arbitrage privé, plutôt que de privilégier le cours de la justice normal. En effet, en mai 2007, le ministre de l'Economie du moment, Jean-Louis Borloo (ancien avocat de Tapie), lance le principe d'un arbitrage privé. Une décision mise en pratique en septembre/octobre par celle qui lui succède à Bercy, Christine Lagarde. Chrisitine Lagarde est accusée aussi d'avoir fait modifier le protocole initial. pour y intégrer la notion de préjudice moral : c'est grâce à cette clause non prévue au départ que Bernard (...) Lire la suite »