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La palme à Christine Lagarde ( FMI) qui salue « un GRAND DEFENSEUR DES FEMMES »

Un tyran meurt, l’Occident pleure

Le roi Abdallah d’Arabie Saoudite est décédé ce jeudi à l’âge de 90 ans après avoir dirigé d’une main de fer le royaume réactionnaire pendant 20 ans. Allié inconditionnel des gouvernements impérialistes occidentaux, il est resté dans la lignée de ses prédécesseurs : soumission aux États-Unis, violation systématique des droits de l’homme, financement de groupes fanatiques djihadistes... La marionnette par excellence.

L’Arabie Saoudite, le plus grand des serviteurs de l’Occident

Depuis sa fondation par Abdel Aziz Ibn Saoud en 1932, le royaume d’Arabie Saoudite n’a cessé de servir les intérêts des puissances occidentales. D’abord ceux du Royaume-Uni, protecteur de la famille Saoud, qui avait aidé les Saoud à fonder leur royaume pour profiter de la position stratégique du pays. Non seulement pour s’assurer du commerce avec ses anciennes colonies mais également en l’utilisant pour contrer l’influence de l’Empire Ottoman. Puis, ce fut au tour des États-Unis d’imposer leur domination dans le pays. Le deal était simple : en échange d’un soutien financier et militaire, le royaume s’engageait à fournir aux États-Unis un pétrole bon marché et des bases militaires ainsi qu’à jouer le rôle de « gendarme » de la région en déstabilisant les pays désireux d’affirmer leur indépendance et de choisir une autre voie que celle de l’inféodation à l’empire états-unien. Financement de groupes fanatiques djihadistes et instrumentalisation de l’islam furent, entre autres, les outils utilisés pour déstabiliser ces pays.
Le clan des Saoud dirige le pays d’une main de fer depuis presque un siècle. Ainsi, tous les rois qui se sont succédé ont toujours suivi les mêmes orientations, tant dans la politique intérieure qu’extérieure. Voilà pourquoi il n’est pas vraiment nécessaire de s’arrêter sur un roi en particulier, étant donné que tous ont pratiqué la même politique. Preuve en est, le nouveau roi Salman a affirmé qu’il continuerait sur la même ligne que son prédécesseur. Depuis l’annonce de la mort d’Abdallah, les chancelleries occidentales ont toutes salué la « mémoire » du roi défunt. Hollande, Cameron, Obama, Harper... tous ont accouru pour aller rendre hommage au tyran et n’ont pas hésité à faire l’éloge de son action. Il est donc temps de dresser une analyse comparative des déclarations et de la réalité.

Le roi Abdallah, un pacifiste ?

A entendre certains dirigeants européens et nord-américains, on se demande parfois s’ils sont vraiment conscients des propos qu’ils tiennent. Prennent-ils les citoyens pour des abrutis ou croient-ils réellement à ce qu’ils disent ? Je pencherais pour la première option car un des éloges rendus au roi saoudien a été de le qualifier de « pacifiste ». François Hollande a en effet « salué la mémoire d’un homme d’État dont l’action a profondément marqué l’histoire de son pays et dont la vision d’une paix juste et durable au Moyen-Orient reste d’actualité ». David Cameron a, lui, exprimé sa profonde tristesse en saluant « l’engagement du roi en faveur de la paix ». De son côté, le premier ministre du Canada (la semi-colonie des États-Unis) a fait très fort. Il a en effet qualifié le roi « d’ardent défenseur de la paix » avant d’ajouter : « Nous sommes de tout cœur avec le peuple saoudien et nous PLEURONS le départ de ce GRAND homme ».

On peut au moins saluer le sacré culot de nos dirigeants. Mais ce n’est pas tout. Au-delà d’être un pacifiste, le roi Abdallah aurait été un dirigeant combattant le « terrorisme », le président français confirmant que lui et le dictateur entretenaient des « relations pour lutter contre le terrorisme ». Des déclarations tenues face à la presse qui n’ont pas eu l’air de choquer les journalistes.

Le roi Abdallah et dans une plus large mesure la famille Saoud qui dirige ce pays sont-ils vraiment des pacifistes ?

Ont-ils vraiment lutté contre le terrorisme comme le laissent entendre les gouvernants occidentaux ?

L’histoire et le présent indiquent pourtant le contraire. L’Arabie Saoudite a toujours été un allié stratégique des États-Unis. Le royaume a été utilisé par Washington dans le but de déstabiliser des mouvements nationalistes et indépendantistes. En effet, pour Ryad, les dirigeants nationalistes comme Nasser ou Khomenei représentaient une menace pour la survie de la famille royale. L’exemple égyptien ou iranien aurait en effet pu servir de modèle au peuple saoudien, victime de l’oppression et de la tyrannie de ses dirigeants.

En Iran, lorsque la révolution islamique triomphe en 1979, l’Arabie Saoudite prend peur car désormais une puissante nation va lui faire face. L’Iran venait de se débarrasser du Shah et le pays était bien décidé à se développer de manière indépendante. En 1981, le roi Khaled tenta de corrompre un colonel de l’aviation iranienne pour renverser le guide spirituel mais sans succès. Le royaume saoudien, en étroite collaboration avec Washington, décida alors de se tourner vers Saddam Hussein pour le convaincre d’attaquer l’Iran. Saddam accepta. Bilan : plus d’un million de morts. Belle leçon de pacifisme !
Le clan des Saoud est une famille extrêmement réactionnaire et fermement attachée au pouvoir. C’est pourquoi elle obéit comme un vassal à Washington, son grand protecteur, et a toujours tout mis en œuvre pour détruire une nation ennemie. Concernant le roi Abdallah en particulier, il aurait donc prôné la paix ? Vraiment ? N’a-t-il pas envoyé son armée le 14 mars 2011 afin de réprimer des manifestations pacifiques à Bahreïn ? Cette féroce répression n’a-t-elle pas fait 76 morts du côté des manifestants ? Chers François Hollande, David Cameron, Stéphane Harper, votre mémoire vous fait-elle défaut ? Et enfin, n’oublions pas un événement très important qui a eu lieu le 3 juillet 2013 : Le coup d’État du général Al-Sissi en Égypte contre Mohammed Morsi. S’en est suivi une répression impitoyable contre les partisans des frères musulmans qui a entraîné la mort de plus de 1000 personnes. Un massacre réalisé avec la bénédiction de...l’Arabie Saoudite qui n’a cessé de soutenir Le Caire. Nous avons là l’exemple parfait qui démontre la mémoire sélective avec laquelle les chefs d’État et de gouvernement occidentaux traitent l’histoire. Apparemment, massacrer des manifestants pacifiques dans un pays allié des puissances du Nord ne semble pas être un problème.
Intéressons nous maintenant au fameux « terrorisme ». Ce mot voyageur que tous nos médias et dirigeants utilisent et qui ne semble plus signifier grand-chose. Le roi Abdallah aurait été un allié de l’Occident dans la lutte contre le « terrorisme ». Pourtant ni les puissances impérialistes ni l’Arabie Saoudite n’ont lutté contre le « terrorisme », bien au contraire. Notons tout d’abord que l’Europe de l’Ouest, les États-Unis et l’Arabie Saoudite partagent, parmi leurs nombreux points communs, celui essentiel de la haine viscérale envers le communisme. C’est par ailleurs pour cela que Ryad éprouvait une haine aussi profonde envers l’Égypte de Nasser, grand allié de l’Union Soviétique. L’Arabie Saoudite serait donc un pays qui combat le terrorisme.

Alors pourquoi a-t-elle financé et armé, avec l’aide des États-Unis, des fondamentalistes fanatiques, des moudjahidin pour lutter contre le gouvernement socialiste de Nour Mohammad Taraki en Afghanistan avant même que l’Union soviétique n’envahisse le pays ?

L’Arabie Saoudite a financé sans problème le terrorisme et cela n’a jamais gêné les chancelleries occidentales. Et, plus récemment, quel pays ne cesse d’envoyer des armes et de financer les groupes djihadistes et terroristes en Syrie ? Encore l’Arabie Saoudite pour qui la « fin justifie les moyens ».

Je vous propose de terminer avec la palme d’or des déclarations suite à la mort du roi Abdallah. La palme est décernée à Christine Lagarde, directrice générale du FMI qui a déclaré tout tranquillement que le roi était « d’une manière discrète, un GRAND DEFENSEUR DES FEMMES ». Apparemment, Madame Lagarde ne semble pas avoir peur du ridicule mais il semble qu’elle puisse sans crainte se permettre de tenir ces propos puisque tous les journalistes en face d’elle se sont tus, aucun n’a bronché. Belle déontologie journalistique. Si Abdallah était défenseur des femmes, il était en effet fort discret. Interdire aux femmes de conduire, de voyager ou d’être admises seules dans un hôpital, leur interdire de voter, les lapider lorsqu’elles commettent un adultère, est-ce l’attitude d’un « défenseur des femmes » ? Christine Lagarde ne devrait-elle pas être jugée pour apologie de la violation des droits de l’homme ?

Amnésie médiatique et droits de l’homme à géométrie variable

Analyser l’actualité nous mène automatiquement à nos chers médias. Comment les professionnels de la propagande et du mensonge ont-ils abordé la mort du roi Abdallah ? Tous plus ou moins de la même manière. On retiendra notamment la présentation que France 24 a faite du tyran en le qualifiant de « garant de la stabilité ». L’Arabie Saoudite qui, à travers le financement de fanatiques religieux embrasant tout le Moyen-Orient, a soutenu le coup d’État du général Al Sissi en Égypte est selon la chaîne d’information internationale française un « garant de la stabilité ».

Mais de quelle stabilité parlent-ils ? Peut-être celle qui a permis au pouvoir de se maintenir à Bahreïn ? La stabilité dans le sang, c’est peut-être cela que salue France 24 ? Les autres médias dominants ont évoqué le sujet saoudien en lui consacrant cinq minutes environ. Une minute pour montrer les images de l’arrivée des dirigeants occidentaux à Riyad, une minute pour évoquer le bilan positif d’Abdallah, une minute trente pour présenter son successeur et ce qui l’attend à la tête du pays et une minute trente pour évoquer les violations des droits de l’homme.

On avait pourtant connu nos médias plus indignés et plus révoltés, notamment lorsqu’il s’agissait de défendre la liberté d’expression. Ils ont à peine évoqué le sort du jeune blogueur Raif Badawi, condamné par le régime à 1000 coups de fouet et dont le sort ne semble pas horrifier la presse. Alors que, quand la jeune Iranienne Sakineh fut menacée de lapidation, les médias se sont largement indignés et Bernard Henri Lévy, chemise ouverte sur le poitrail, a pu exprimer toute son émotion sur les plateaux de télévisions. Si les médias ont donc parlé des violations des droits de l’homme, il faut dire qu’il aurait été difficile de ne pas évoquer le sujet. Mais alors pourquoi éludent-ils ce sujet quand un événement touche l’Arabie Saoudite.

Pourquoi ne sont-ils pas plus offensifs et insistants sur la question saoudienne ?

Oublient-ils que les femmes sont traitées comme des objets, des sous-espèces humaines ?

Oublient-ils qu’on coupe la main des voleurs ?

Qu’on lapide les femmes ?

Qu’on emprisonne tous ceux qui osent critiquer même timidement le pouvoir en place ?

Étrange amnésie des médias qui ne disent jamais un mot sur les violations des droits de l’homme dans les pays alliés de l’Occident : le Mexique, Bahreïn, l’Égypte, le Paraguay...Pourtant ils n’hésitent pas à condamner en permanence les « régimes » iranien, russe ou encore vénézuélien.

Des nations qui bien évidemment ne se soumettent pas aux intérêts des puissances de l’OTAN et qui entendent se développer de manière autonome et indépendante en formant dans ce but un « bloc du sud » anti-impérialiste et anticolonial. Prenons un exemple concret afin de comparer le traitement médiatique sur un sujet précis : la mort d’un dirigeant. Nous avons vu comment Paris, Londres ou encore Ottawa ont réagi à la mort du roi despote. Souvenez-vous du traitement médiatique suite à la mort du commandante Hugo Chavez. Le son de cloche était totalement différent. Quelques secondes pour montrer les avancées sociales et économique impulsées par Chavez et on passait vite à l’aspect critique. Et là, on avait droit aux habituelles accusations de « despotisme », de « populisme » du président Chavez. Grand défenseur la souveraineté populaire, il a été calomnié voire insulté en Occident alors qu’il avait remporté 14 des 15 scrutins organisés sous sa présidence. En fait, Chavez était le « mauvais élève » du Tiers-Monde puisqu’il avait osé s’opposer aux multinationales en nationalisant des pans entiers de l’économie. Abdallah, lui était le « bon élève du Tiers-Monde », le « bon arabe », le meilleur des valets.

Enfin, finissons avec les gouvernements occidentaux. Leur attitude en dit long sur leur cynisme et leur hypocrisie. Rappelons qu’aucun dirigeant occidental n’était présent lors des funérailles d’Hugo Chavez, un dirigeant qui avait pourtant réellement œuvré en faveur de la paix. Il était en effet intervenu en tant que médiateur dans le dialogue entre le gouvernement colombien et les FARC. Il avait énormément travaillé pour qu’émerge enfin un processus de paix. Et puis, il avait soutenu avec la Ligue Africaine une solution pacifique en Libye pour éviter ce qui s’est passé par la suite avec les hordes criminelles de Washington, Londres et Paris. Cette homme était un « grand défenseur des femmes » et pas discrètement. En effet, sa nouvelle constitution donne un statut nouveau à la femme. Par exemple, une femme au foyer est désormais considérée comme une travailleuse à part entière et reçoit donc un salaire de l’État.

Cette comparaison entre deux sujets similaires peut mettre en lumière le vrai visage des puissances impérialistes et néocoloniales. Elles prônent officiellement la démocratie, les droits de l’homme mais n’hésitent pas à soutenir et financer les pays et les organisations les plus obscurantistes et réactionnaires comme l’Arabie Saoudite, le Qatar, l’Égypte. Un soutien dans le but de préserver leurs intérêts et d’affaiblir les principaux concurrents comme la Chine. Au fond, les dirigeants occidentaux se foutent royalement des valeurs démocratiques et humaines. Ce qui les intéresse, c’est l’argent, les matières premières.

Henry Kissinger avait très bien résumé l’esprit qui anime ces pays « Si nous devons choisir entre la démocratie et nos intérêts, nous choisirons toujours nos intérêts » On a vu ce que ça a donné au Chili... Tous ces discours à la gloire de l’État de droit et au respect des droits de l’homme sont de véritables escroqueries intellectuelles. Déjà, nos nations occidentales ne sont elles-mêmes pas des démocraties mais des oligarchies. Elles n’ont donc aucune leçon à donner. Et, concernant les droits de l’homme, je ne pense pas que la France ou encore l’Angleterre soit bien placée pour dire au reste du monde ce qu’il convient de faire. Leur lourd passé colonial et leur présent néocolonial devrait les inciter à se taire.

Quant à l’Arabie Saoudite, elle va continuer à jouer le rôle du bon serviteur des États-Unis. Le pétrole va continuer à être quasi gratuit et le royaume va poursuivre sa mission de nation mercenaire au service de Washington. Enfin, rien ne devrait changer sur le plan intérieur. Les exécutions et les lapidations vont continuer à faire partie du paysage saoudien et ce, avec la bénédiction des États-Unis et de leurs alliés. Néanmoins, Riyad a peur. Peur de disparaître ou du moins de perdre de sa force au Moyen-Orient. Cette monarchie obscurantiste ne sait pas de quoi demain sera fait. Elle s’interroge et devient de plus en plus violente et belliciste. Après l’intervention à Bahreïn, le régime saoudien a tenté de renverser Bashar Al Assad en finançant des groupes terroristes. Mais derrière Al-Assad, c’est tout l’arc chiite Iran-Syrie-Hezbollah libanais qui est visé. En essayant indirectement de faire tomber Assad, Riyad essaie d’affaiblir Téhéran. Car le voilà son véritable ennemi dans la région.

Les deux pays se disputent le leadership au Moyen-Orient et chacun des deux pays a choisi son camp. Pour l’Arabie Saoudite, l’allié est Washington. Pour Téhéran, c’est Moscou et surtout Pékin. Les États-Unis sont en plein déclin et l’Arabie Saoudite n’est pas sûre de pouvoir bénéficier éternellement de l’aide états-unienne. Une chose est sûre : si demain Washington n’est plus en mesure de protéger l’Arabie Saoudite, le royaume s’effondrera. Et, comme les États-Unis sont en pleine crise économique et civilisationnelle, cette option est plus que jamais envisageable, peut-être plus tôt qu’on ne le croit.

Tarik BOUAFIA

Source : Investig’Action
http://www.michelcollon.info/Un-tyran-meurt-l-Occident-pleure.html

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COMMENTAIRES  

31/01/2015 10:23 par benzekri

Pour cette chanson qui date de 2003 la chanteuse Dhikra a été assassinée...
Elle dénonçait le Club des traites arabes et l’allégeance des "grands dirigeants" du monde "libre" au Roi du pétrole...
Écoutez et surtout regardez bien la vidéo..
https://www.youtube.com/watch?v=sPOipOLUAgg
Qu’attendons-nous pour sortir de cette impuissance inquiétante ?

Je (re) soumets ma contribution pour destituer Hollande...

Fin d’une illusion, début d’une nouvelle ère ?

SMIC : augmentation historique de 0.3% en Janvier 2013… Qui dit mieux ?

Avec tous les pouvoirs en main, une droite maladroite et passablement auto-défaite, un contexte national et international revendicatif, des masques de grands bienfaiteurs de la Nation qui tombent (patrons, vedettes qui, pour faire pression, nous jouent le mauvais rôle du malmené à la recherche d’un traitement spécial dans un paradis fiscal)… ; avec tout cela, vous avez réussi en bien peu de temps à autant décevoir. Au lieu de « ré-enchanter le rêve », vous plongez ceux qui ont cru en vos promesses dans un véritable cauchemar. Bravo !
Cependant, vous avez — malgré vous — réussi à accélérer la fin d’une illusion sur un monde immonde à savoir, qu’avec vous, le capitalisme pouvait être maîtrisé et les rapports humains humanisés… Vous avez, enfin, échoué à décourager — y compris dans vos rangs — celles et ceux qui tiennent à leur liberté de penser, de réagir en gardant intacts leur sens critique et leur espoir.

Décevoir oui, en faisant rimer, toujours plus, socialisme avec :
Affairisme, Opportunisme, Clientélisme, Népotisme
Interventionnisme par suivisme
Mépris et miettes pour les gens modestes, matraquage fiscal des classes moyennes ; courbettes et cadeaux fiscaux aux grands profiteurs du capitalisme.
Au service des Emirs, Monarques et autres despotes richissimes…

Décevoir est à la portée de n’importe quel malade du pouvoir ; mais avoir une influence sur l’espoir, seul(e)s les femmes et les hommes libres en ont réellement le pouvoir…Ils font de cet acte de résistance face aux « puissants » un véritable devoir.
Dans ce jeu de dupes que vous nommez « démocratie » de l’alternance entre une « droite folle » et une « gauche molle » qui vous arrange si bien, vous êtes prêts à tout pour aboutir à vos fins.
Durant « vos cures d’opposition » vous n’hésitez pas à aller jusqu’à chanter l’Internationale et à promettre un changement radical mais dès que vous êtes aux affaires, vous changez radicalement.
« Camarades socialistes » le pouvoir sans pouvoir et l’argent salement et/ou facilement acquis ont fait de bien des notables parmi vous de simples serviteurs aux ordres d’un patronat, aujourd’hui patronné par une patronne sans envergure mais qui, pourtant, passe son temps à prôner, à fanfaronner et à ordonner…
N’essayez surtout pas de rejouer vos partitions usées sur le contexte difficile : la dette, la crise, la nécessité de faire des sacrifices aujourd’hui pour un demain meilleur qui restera, comme d’habitude, sans lendemain … Et n’aggravez pas votre cas en essayant de faire croire qu’il n’y a pas d’autre alternative au libéralisme. Le gouvernement Sarkozy ne disait pas autre chose…
Vous savez que d’autres voies— valorisant l’humain— sont depuis des décennies, sur la table mais empêchées par une propagande qui craint de voir fleurir les choix et la volonté d’un peuple éclairé gardant pouvoir sur ses élus. Elus respectés quand ils sont respectables et révoqués dès qu’ils s’avèrent révocables…Cela s’appelle : DEMOCRATIE populaire camarades, ni sociaux ni démocrates !
« Camarades socialistes » si vous refusez d’entendre ces appels à un véritable changement et ces cris de colère légitime qui se multiplient, alors continuez à vous dépouiller du peu de valeurs humaines qui vous reste et enrichissez-vous mais préparez-vous à récolter la tempête de ce vent libéral que vous êtes en train de semer…
Vos victimes ne manqueront pas de venir vous rafraîchir la mémoire… La patience des femmes et hommes libres de ce pays a des limites et vous n’allez pas tarder à vous en apercevoir.
Vous osez parler à un récent exilé fiscal en Belgique de morale et d’éthique et vous allez jusqu’à qualifier son geste de minable ; j’imagine l’éclat de rire de vos camarades et ami(e)s « socialistes », ces pros en affaires louches et exils fiscaux en Suisse, en Belgique, au Maroc… qui vont trouver vos sorties sur la morale et l’éthique un peu osées mais, comme c’est pour faire diversion, la tentative est plutôt réussie et fort sympathique !
« Camarades socialistes » est-il moral et conforme à l’éthique de faire passer flexibilité, compétitivité, en un mot — rentabilité — pour les patrons et les actionnaires avant le droit pour chacun(e)de se nourrir, de se loger, de se soigner et de s’instruire… ?
Les petites retraites, les moyens et les bas salaires… vont-ils continuer à constituer la seule variable d’ajustement ? Et « ce monde de la finance, véritable adversaire » qui « n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, et pourtant il gouverne » comme disait Hollande candidat, serait-il devenu le protégé du Président et de son gouvernement ?
L’année 2012 ne sera pas celle de cette fin du monde annoncée mais elle marquera très probablement la fin d’une illusion : que les gauches molles puissent contribuer à changer le monde…

Ce bilan a été dressé en décembre 2012. Serions-nous au début d’une nouvelle ère ?

Comme les « socialistes » - qui vont jusqu’à assumer ouvertement la punition des frondeurs et la récompense des collaborateurs - se droitisent et que la droite - pour se démarquer- s’extrême-droitise, le FN, lui, rafle la mise et ses idées se banalisent.
Comme « les socialistes » revendiquent ouvertement leur politique va-t-en guerre ; je cite : « c’est contre les ennemis du peuple, contre les ennemis de l’amour et de la fraternité que nous sommes en guerre », a déclaré Claude Bartelone, Président de l’Assemblée Nationale, prônant la guerre au nom de « l’amour et la fraternité »… Est-ce ainsi que nous allons nous laisser conduire vers les guerres ?
Et comme il n’y a rien de rassurant à attendre de l’alternance « gauche »/droite unanime pour bâillonner la parole libre à l’intérieur et semer la mort et le chaos à l’extérieur, osons une société humaine qui tournera définitivement le dos au système capitaliste et impérialiste qui se cachent derrière le libéralisme et la mondialisation.
Pour cela :
Commençons par destituer le président monarque qui, non seulement n’a pas respecté ses engagements - qui n’avaient rien de révolutionnaires- mais qui plus est, est allé trop loin en menant des choix économiques injustes, inefficaces et réactionnaires. A l’extérieur, son suivisme politique derrière les USA comporte un relent néocolonial franchement suicidaire.
Les forces qui aspirent à un véritable changement se demandent comment faire pour s’en sortir ici et aider là-bas, le peuple de Grèce, notamment ?
Comment sortir de la défensive par une action qui redonne confiance aux citoyens et leur montre qu’il est possible comme en Grèce et avant la Grèce dans bien des pays d’Amérique Latine de faire autrement ?
Commençons par une sensibilisation à travers une action modeste mais concrète, une lettre pétition, demandant la destitution du président, accompagnée de démarches auprès de députés, sénateurs, élus et société civile : enseignants, étudiants, élèves, journalistes… syndicats et organisations politiques qui acceptent l’esprit d’une démarche citoyenne, loin de toute récupération… Celle-ci peut paraître insuffisante à certains ; admettons. Le simple fait de prendre l’initiative et de cibler là où la présente Constitution concentre un pouvoir quasi absolu faisant de notre « démocratie » sa prisonnière annonce que l’action va au-delà de la contestation. D’autres diront que c’est utopique… et donc mission impossible ; supposons. Ne vaudrait-il pas « mieux commencer par ce qui impossible aujourd’hui et laisser ce qui difficile à demain » pour paraphraser un grand dirigeant latino-américain. Soyons audacieux et signons.
La lettre ouverte gagnera en efficacité si elle est assumée individuellement et envoyée à l’Elysée. Libre à chacun(e) de la réécrire ou de la signer telle quelle et de l’envoyer.
Cela n’empêche pas une coordination des efforts pour élargir la mobilisation et définir ensemble les moyens d’action pour la suite… Constituante etc.

Monsieur Hollande,

Notre pays vient de connaitre un drame qui nous a beaucoup affectés. Vous nous avez désigné « les monstres » qui ont commis ces crimes abominables et ils ont été liquidés sans que l’on sache qui sont les commanditaires à qui profite le crime.
Or, nous apprenons avec stupéfaction que des hauts gradés de l’armée comme le général Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris, ont nommément désigné, devant le Sénat, les Etats-Unis comme « Frankenstein », autrement dit « les créateurs du DAESH… » (Voir le rapport de la commission sénatoriale présidée par Monsieur Raffarin en présence de Monsieur Le Drian, Ministre de Défense)*.
DAESH, c’est le groupe, à la tête de cet « Etat Islamique » contre lequel une coalition, derrière les Etats-Unis, est censée être engagée en Irak !
Les affirmations des hautes autorités militaires sont d’une extrême gravité.
 Ou vous ne saviez pas et alors pourquoi avoir engagé notre pays dans une aventure dangereuse ?
 Ou vous le saviez et alors c’est encore plus grave ; dans ce cas, vous avez trahi notre confiance en participant à une grande opération de manipulation. Vous vous rendez donc complice et responsable de crimes abominables contre l’humanité commis là-bas en notre nom et aussi ici, en France.
Monsieur Hollande, vous nous devez une explication… (Signature)

* Je conseille la lecture complète et attentive du document qui révèle d’autres « perles » concernant notre politique étrangère et l’état réel de notre défense...
http://theatrum-belli.org/senat-debat-sur-la-prolongation-de-loperation-chammal-en-irak/

Perspectives :

En parallèle, que les élus, qui veulent vraiment que la France soit une Nation respectée, en œuvrant pour la justice à l’intérieur et la paix à l’extérieur, s’engagent pour dire :
Réduisons, pour commencer, les indemnités des Ministres, députés (à l’Assemblée, au Parlement européen) et sénateurs d’un tiers et supprimons les fonctions coûteuses et inutiles à commencer par celle de Président de la République.
Nationalisons – pour l’euro symbolique - les banques, assurances, autoroutes, industries pharmaceutiques et compagnies pétrolières…afin de garantir des fonds suffisants et permanents pour la Santé, l’Education, le logement et la culture pour tous.
Et puisque tout le monde - de la « gauche » à la droite – s’accorde à dire qu’il est injuste de léguer cette dette/racket estimée à « 2000 milliards d’euros » à nos enfants alors : soumettons sans attendre cette fameuse « dette » à un audit impartial pour liquider sa part légitime et effacer le reste.
Mettons au même régime les détenteurs des fonds de pension et ceux du Livret A puisque les primes de « risque », liées à l’instabilité programmée par le système, pour justifier les taux de rendement exorbitants n’auront plus lieu d’être, l’Etat, souverain et riche, sera le garant de leurs dépôts s’ils acceptent ces nouvelles règles et mesures d’équité.
Organisons une véritable chasse aux fraudeurs (grands et petits) du fisc notamment ; 80 Milliards d’euros au bas mot pour les seuls évadés fiscaux… Et les fraudes dans le domaine social, des professions libérales, du travail au noir, des rentrées de fonds non déclarées… ? Et les niches fiscales pour les riches ? Aucune croissance ou productivité ne pourra remplacer une juste répartition de la richesse et une réforme fiscale corrective des inégalités pour les besoins de solidarité.
Limitons dans un premier temps les revenus annuels à 80 000 euros maximum et à pas moins de 20 000 euros et interdisons le cumul des fonctions ou mandats/revenus.
Supprimons, sans tarder, ces privilèges moyenâgeux à tous les planqués de la République, à commencer par les anciens présidents entretenus indécemment aux dépens des classes moyenne et modeste dans une France qui compte de plus en plus de pauvres…
Encadrons les prix des biens et services de première nécessité.
Prenons en main les moyens d’information par une mobilisation citoyenne non violente pour expliquer et discuter des fins et moyens de la nouvelle République.
Une République, première du genre :
 Par le respect de la complémentarité hommes/femmes qui leur assurera une parfaite égalité devant la loi : mêmes droits et mêmes devoirs.
 Par le rejet des représentations sur des bases religieuses et/ou communautaires et le respect strict de la Laïcité qui fera de la France une seule entité, riche par sa diversité.
Les Députés européens auront pour mission – pendant cette phase transitoire - d’expliquer ce nouveau choix du peuple souverain de France. L’Europe doit être au service des citoyens et débarrassée de toute ingérence étrangère.
Tout représentant élu pourra être révoqué selon des critères démocratiques fixés par des Assemblées de veille sur les fondements de la nouvelle République - s’il s’avère malhonnête ou incompétent.
Cette République sera ouverte à tous ceux qui adhèrent aux valeurs de la nouvelle France. Pas la France du MEDEF et des lobbies en tout genre ni celle des profiteurs du système, dit libéral, qui fomentent crises, désordres, terreurs, violences, guerres et détruisent le patrimoine culturel et écologique.
Puisque le capitalisme par son « laissez faire, laissez passer » est à l’origine du colonialisme, du fascisme, du nazisme, de l’impérialisme et du sionisme et qu’il est responsable du développement des injustices, des trafics et fraudes en tout genre, de la corruption, de la pauvreté, de la misère, du terrorisme et des guerres que nous avons traversées et que nous continuons à subir…
Puisque le capitalisme n’est ni libéral ni moderne et qu’il est liberticide et réactionnaire… osons une société de citoyen(ne)s fiers de leur modèle social et à l’œuvre pour monde humain, juste, évolué, fraternel, solidaire et pacifique.
Si des « petits peuples » ont osé prendre leur destin en main, pourquoi pas nous ?

N’attendons pas 2017 pour donner vie aux mots : LIBERTE EGALITE FRATERNITE.

Annonçons la couleur et les valeurs de la nouvelle République que nous voulons léguer à nos enfants. N’oublions jamais que « le rossignol refuse de bâtir son nid dans une cage pour ne pas léguer l’esclavage en héritage à ses petits… »

Le 30/01/2015 Hamid Benzekri

31/01/2015 10:25 par D. Vanhove

En France, ce sont ces mêmes marionnettes qui, pleines de courage, préfèrent s’en prendre à des enfants de 8 ans pour les traîner au commissariat de police !...

...puis ils viendront s’étonner qu’une partie lucide de la population leur tourne le dos, voire, les conspue à chaque occasion...

mais quelle farce que ces élus !... quelle farce !...

on peut comprendre qu’ils sont de plus en plus nombreux à penser : TOUS POURRIS !!

31/01/2015 15:18 par Maria Bonita et Lampiao

SORTONS DU CONFUSIONNISME POLITIQUE

D’accord avec l’analyse sur ce qu’ a été, et reste le royaume wahhabite. Mais par contre on ne peut qu’être sidéré et scandalisé par l’exemple considéré positif , de l’Iran de Khomenei,, cette théocratie ultra réactionnaire, qui a pendu haut et court par charrettes tous les progressistes, marxistes, communistes, démocrates sur les places publiques de Téhéran et d’autres villes, alors que ces forces avaient combattu le shah, avaient été réprimés à mort par la SAVAK au quotidien . Remplacer une théocratie sunnite par une théocratie chiite, quelle perspective enchantée. Je pourrais aussi évoquer le code du travail khomeniste, celui des bazaris féodaux, qui permettait l’exploitation d’enfants mineurs, la mise en sac -tchador- de millions de femmes et de gamines, etc
J’ajoute que des pays comme l’Algérie, durant la "DÉCENNIE NOIRE", ont non seulement eu affaire aux théocrates salafistes terroristes parrainés par les saoudiens, mais aussi aux théocrates chiites khomenistes , qui appuyaient les intégristes du FIS et les terroristes du GIA. Lors de la lutte contre le terrorisme fondamentaliste, l’un des slogans des progressistes et anti intégristes Algériens était : NI RYAD, NI TÉHÉRAN, NI LE SOUDAN : ALGERIE LIBRE ET DÉMOCRATIQUE ;

31/01/2015 16:00 par Grain de sel

Allah Akbar, Alléluia, Dieu est grand et son fils aussi, ainsi que son prophète. Amen
Ils sont tous plus croyants les uns que les autres
Tout ça, à la barbe du Prophète, de Jésus et de tous les saints barbus
Le paravent de la croyance en Dieu cache Satan. Ainsi disais-je sans croire
Mais je crois malheureusement à la description "surréaliste" de ce texte
Sur les manipulateurs des jeux d’ombres de la guerre

31/01/2015 17:11 par anonyme

@Maria Bonita et Lampiao

« Mais par contre on ne peut qu’être sidéré et scandalisé par l’exemple considéré positif , de l’Iran de Khomenei,, cette théocratie ultra réactionnaire, qui a pendu haut et court par charrettes tous les progressistes, marxistes, communistes, démocrates sur les places publiques.... »

"Théocratie réactionnaire", ça sonne bien avec le mot propagande tel qu’on s’imagine sorti tout droit des médias manstreams.
Comparer la dictature du régime saoudien avec l’Iran de l’Imam Khomeini c’est faire preuve d’une méconnaissance totale du contexte politique de l’époque.

31/01/2015 19:22 par Palamède Singouin

@ Maria Bonita et Lampiao

Il restait beaucoup de progressistes, communistes, marxistes en Iran après les années Shah-USA ?

31/01/2015 22:00 par Maria Bonita et Lampiao

Théocratie réactionnaire", ça sonne bien avec le mot propagande tel qu’on s’imagine sorti tout droit des médias manstreams
Comparer la dictature du régime saoudien avec l’Iran de l’Imam Khomeini c’est faire preuve d’une méconnaissance totale du contexte politique de « l’époque »
 »

Pourquoi, Monsieur, ou Madame, l’Anonyme dites-vous cela ? Pourquoi réglez-vous le problème en cataloguant un point de vue argumenté « de propagande sortis des médias mainsteams" »
Si au départ, dans ses prémices la révolution khomeiniste avait laissé quelques espoirs quant à sa nature en apparence antiimpérialiste, il a fallu très vite déchanter quant à sa véritable nature une fois la prise du pouvoir : une contrerévolution des mollahs et des bazaris. Est-ce de la propagande cela ? Est-ce de la propagande le code du travail féodal, la MISE EN SAC de millions de femmes et de petites filles ? L’assassinat massif des progressistes iraniens, et les pendaisons sur les places publiques, est-ce de la propagande ? Aujourd’hui pour des raisons de géopolitique, et nous savons comment les alliés d’hier peuvent devenir ennemis jurés, car les alliances ne se font plus sur des bases de principes politiques clairs, l’Iran se trouve du côté de la Syrie laïque, il est bien évident que cela est strictement tactique , le système politique de la Syrie est l’exact contraire du système théocratique iranien qui est fondé sur la loi coranique et sur le valayat el faqih -autorité, tutelle exercée par le clergé, qui plus est le Guide suprême est nommé à vie. Guide suprême, que vous le vouliez ou pas, ça sonne Fuhrer, Duce, et le président élu dans un cadre fermement et totalement théocratique n’est qu’un homme lige.
Que voulez-vous ajouter ? Que l’Iran n’a jamais cessé de commercer avec les puissances impérialistes au plus fort des tensions diplomatiques. Money is money.
Oui l’Iran est une puissance réactionnaire au sens étymologique du terme, c’est-à-dire avec une vision du monde fondée sur un retour vers un passé régressif, archaïque , liberticide et moyenâgeux , celui même des mollah et des bazari féodaux.
Quant au projet politique de l’Iran théocratique comparé au projet nassériste c’est une imposture, tant le nassériste, malgré ses limites , portait en lui la modernité politique,. Aujourd’hui mieux vaut, et de loin vivre dans le cadre du régime politique syrien, qui s’il n’est pas l’exemple sur le plan démocratique a le mérite de faire vivre ensemble et dans la tolérance toutes les confessions.
De grâce le débat sur LGS mérite mieux que des étiquettes qui dénotent une totale absence d’arguments, ce qui est l’exacte définition de la propagande, ce dont relève votre propos effarouché.

31/01/2015 22:41 par legrandsoir

L’article porte sur l’Arabie Saoudite. L’Iran étant à peine mentionné, merci de ne pas faire dévier le fil des commentaires et de recentrer sur le sujet.

01/02/2015 09:00 par Calame Julia

Maria Bonita et Lampiao !
J’ai connu Maria Bonita et Lampiao une couple ainsi rebaptisé par un consortium amical brésilien !
Pourriez-vous me dire si c’est également votre cas ?
Excuses à LGS pour cette diversion et merci.

01/02/2015 11:14 par daho

Je suis globalement d’accord avec vous, cependant vous avez oublié de mentionner le cas du roi Faycal.

Il a quand meme fait un embargo sur le petrole en 1973 contre les amis d’Israel à savoir les Etats-Unis.

Il était certes très conservateur, mais il n’était pas un valet des américains.
C’est pour cela, qu’il a été assassiné par la CIA.

01/02/2015 21:15 par Maria Bonita et Lampiao

Un tyran meurt, l’Occident pleure
01/02/2015 à 09:00 par Calame Julia

« Maria Bonita et Lampiao !
J’ai connu Maria Bonita et Lampiao une couple ainsi rebaptisé par un consortium amical brésilien !
Pourriez-vous me dire si c’est également votre cas ?
Excuses à LGS pour cette diversion et merci.  » « 

 »

Réponse de Bonita et Lampiao à Calame Julia
Je n’ai pas pas bien compris votre demande, mais je peux vous dire que je n’ai rien d’un consortium

01/02/2015 22:45 par Calame Julia

Maria Bonita et Lampiao : message reçu. Ils avaient en effet beaucoup plus d’humour !

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