Dès le déclenchement de l’opération militaire russe sur le territoire de l’Ukraine, le 24 février 2022, les institutions occidentales – non pas internationales comme aiment se dire les fonctionnaires occidentaux en ayant la prétention d’une représentativité mondiale, mais seulement occidentales – se soulèvent d’une manière particulièrement prompte et se rappellent, tout à coup, de l'importance et de la pertinence du droit pénal international. Ils se rappellent l’importance et la pertinence du droit pénal international qui régit la poursuite des personnes responsables de crimes internationaux, en particulier des crimes d’agression, crimes de guerre et des crimes contre l'humanité qui restait dans les oubliettes et dont l’existence même paraissait discutable lors des guerres d’agression menées par les pays occidentaux et largement accompagnées de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Ce droit est, enfin, mis sous les projecteurs bienveillants des administrateurs du « joli petit jardin entouré de hauts murs pour empêcher la jungle de l’envahir », selon l’expression tant imagée et poétique de Josep Borrell, le responsable de la politique étrangère du « joli petit jardin ».
La Cour pénale internationale a approuvé une enquête sur les crimes de guerre américains en Afghanistan. Le secrétaire d’État Mike Pompeo a réagi en menaçant de punir les familles des membres de la CPI.
La Cour d’appel de La Haye a consacré la judiciarisation de la politique, et s’inscrit dans l’hystérie anti-réchauffement. Le système, de moins en moins capable de générer une croissance forte, secrète une idéologie de régression
En préambule à une très prochaine présentation de son ouvrage intitulé Le chemin de la Cour : Les dirigeants israéliens devant la Cour Pénale Internationale, Chronique de Palestine a interrogé Christophe Oberlin, Professeur de médecine à l’université Denis Diderot à Paris et chirurgien spécialisé dans la microchirurgie et la chirurgie de la main. Christophe Oberlin intervient depuis de nombreuses années dans le secteur hospitalier de la Bande de Gaza.
Charles Blé Goudé, ancien ministre de la Jeunesse de l’ex-président Laurent Gbagbo a été remis samedi dernier par le gouvernement ivoirien, à la CPI après la décision prise jeudi lors d’un conseil ministériel.