La mise à l’arrêt des remonte-pentes ne m’a pas remonté le moral. Je fais grise mine car j’ai la conviction d’être gouverné par une férocité bourgeoise, comme l’écrivit Pasolini dans « La rabia », avide de rentes et prête à sacrifier le peuple pour l’Unité d’une Europe libérale alignée sur les lois du marché peu soucieuses des communs qui font la cohésion et l’identité d’un peuple.
« Au peuple, nous n’allons pas lui dire de croire, nous allons lui dire de lire » (Fidel).
On avait beau y aller plein d’a priori (encore un film de banlieue, un remake de La Haine vingt ans après...), Les Misérables se révèle comme un excellent film, justifiant bien son prix à Cannes. Cependant, on est troublé, dans son enthousiasme, par le chœur de louanges des médias. On prend alors conscience que, malgré la violence, caractéristique des films de banlieue, celui-ci comme les autres, Les Misérables n’a rien de subversif : c’est sur ce plan, idéologique, qu’on peut faire des réserves.
La 44e cérémonie des César récompense le documentaire belge qui a conquis 230 000 spectateurs en France...
Vivendi, mastodonte qui possède en partie Universal Music Group, la maison de disques qui vient de censurer un rappeur irrespectueux envers Brigitte Macron (1) vient d’acheter pour 900 millions d’euros Editis, 2e groupe éditorial français.