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Thème : Durée du travail
Lettre ouverte au « petit propagandiste » (Pujadas)

On ne réduit pas la vie et l’Europe à une statistique erronée

Fabrice AUBERT
Introduction : L’autre soir, lors de la « grande confrontation » sur LCI, le propagandiste en chef nous a livré son graphique sur le temps de travail, qui montrerait le fait que les « français » travaillent le moins en Europe… Au-delà de discuter philosophiquement, si le sens de la vie est le travail (tripalium en latin), il y a dans la présentation du « propagandiste » une ineptie fondamentale, sur le graphique présenté. Précisons, la politique mérite un débat démocratique, c’est-à-dire un débat sur le choix de société qui se présente à nous. Chacun peut avoir le droit de présenter une analyse politique différente, encore faut-il partir de données incontestables ou alors, car toutes sont discutées, notamment chez les experts, de montrer des graphiques différents en soulignant de fait leurs construction différentes. Tel n’est pas le cas chez le JUDAS des Médias, qui impose un graphique et un seul comme porteur de VERITE. Staline n’aurait pas mieux fait… Temps de travail par habitant une ineptie politique : (...) Lire la suite »

32H Pour travailler moins, mieux et tous, brisons les chaînes de l’Union Européenne des Patrons !

PLACIDE

Alors que plus de 6 millions de nos concitoyens recherchent avec désespoir du travail, et que les autres s’épuisent à user leur vie à la gagner, c’est une évidence qu’il faut travailler moins, mieux et tous. Pourtant alors que l’Union Européenne met en concurrence tous contre tous et aide le MEDEF a faire voler en éclat la notion même de droit des travailleurs avec celle de la durée légal du travail, c’est aussi une évidence que la réduction du temps de travail ne peut être posée sans celle de la sortie de l’UE pour remettre à l’offensive les travailleurs dans la lutte des classes. La CGT a lancé une initiative nationale posant la question de la réduction de la durée hebdomadaire du travail à 32H. C’est dans le cadre d’une conférence débat autour du temps de travail que nous avons coorganisés avec la CGT et d’autres syndicats et mouvement en octobre dernier qu'avec les militants du PRCF de l’Isère j'ai écrit et diffusé ces explications.

Brisons les chaînes de l’Union Européenne pour travailler moins et mieux, embaucher et augmenter les salaires ! 6,5 millions de chômeurs, 10 millions de sous employées et autant de pauvres dans la sixième économie mondiale. Le chômage frappe la moitié de la population active hors secteur public. Et les patrons, l’Union Européenne, Sarkozy, Hollande, Macron et Le Pen veulent augmenter le temps de travail ? De qui se moque-t on ? Augmenter le temps de travail c’est fabriquer des chômeurs Pour fixer les idées, baisser la durée hebdomadaire du temps de travail à 27h/semaine permettrait de supprimer immédiatement le chômage. Augmenter le temps de travail des 25 millions de salariés de 35h )à 40h c’est l’équivalent de 2 millions d’emplois à temps plein. Augmenter le temps de travail c’est fabriquer des chômeurs CICE, Pacte de compétitivité ... la baisse des salaires c’est encore plus de chômage En 2014, les dividendes des actionnaires ont augmenté de +10,4% , et avaient augmenté de +30% en 2013 ; en moyenne (...) Lire la suite »

Utilisons les paroles réactionnaires pour libérer les consciences du carcan et des mensonges.

Cercle Ouvrier du Bassin Minier Ouest du Pas-de-Calais
Pour masquer les effets de la réforme annoncée du Code du Travail, le journal gratuit 20 Minutes fait sa une du 04 septembre 2015 avec un titre dévastateur : « Temps de travail : 71% des Français prêts à laisser tomber les 35h » Puis ils ajoutent « Les Français sont donc prêts à abandonner l’idée de partir en week-end dès le vendredi midi. C’est en tout cas ce qui ressort d’un sondage réalisé par l’institut CSA pour Les Echos, Radio Classique et l’institut Montaigne. D’après l’enquête, 71 % des Français se disent favorables à l’idée de laisser les entreprises « fixer librement le temps de travail par accord avec leurs salariés ». Deux jours plus tôt, le 1er septembre, Laurent Berger le patron de la CFDT déclare dans Le Monde : « Ma vision m'amène à dire clairement non au statu quo car le Code du travail est illisible pour les salariés et, du coup, il n'est plus respecté. La voie de passage est de voir comment on articule les différents niveaux de régulation. Il n'est pas interdit de dire que l'entreprise est un de (...) Lire la suite »

L’offensive du grand patronat et des médias contre le repos

Antoine LEAUMENT
Fort des victoires qu’il engrange les unes après les autres face à un pouvoir politique qui ne lui résiste pas, le grand patronat est plus combatif que jamais. Il faut dire que Jérôme Cahuzac avait clairement montré le manque d’ambition de François Hollande et de son gouvernement en la matière lorsqu’il avait déclaré, face à Jean-Luc Mélenchon : « La lutte des classes, au fond, ça résume ce qui est notre réelle divergence : vous vous y croyez toujours, moi je n’y ai jamais cru. Jamais. ». Comme l’avait parfaitement analysé Jean-Luc Mélenchon deux jours plus tard chez Jean-Jacques Bourdin : « C’est une déclaration politique. Il dit : “il n’y aura pas de bataille contre le capital” » (voir de 00:00 à 01:30) J.-L. Mélenchon "Bourdin Direct" BFMTV par lepartidegauche Un an et demi plus tard, et après que chacun a pu découvrir que Jérôme Cahuzac était capable de mentir « les yeux dans les yeux » et « en bloc et en détail », on s’aperçoit combien Jean-Luc Mélenchon avait vu juste ce 9 janvier 2013 où il (...) Lire la suite »

La retraite, c’est révolutionnaire ! Plus que jamais, étendons sa conquête !

Réseau Salariat

Tandis que le gouvernement Ayrault engage une énième réforme du financement des retraites, toujours dans le droit fil du calamiteux « livre blanc » de Michel Rocard en 1991, les travailleurs français s’inquiètent, qu’ils soient dans l’emploi ou sur le « marché de l’emploi ». Comme on les comprend !

D’un côté la potion des réformateurs pour « sauver les retraites » est toujours plus amère : la durée de cotisation permettant de bénéficier d’une retraite à taux plein était de 37 ans ½ jusqu’en 2003, elle est de 41 ans ½ aujourd’hui. Sera-t-elle de 44 ans demain ? Etant donné que 7% des salariés de plus de 50 ans sont déjà au chômage, l’allongement de la durée de cotisation se traduit automatiquement par une baisse du taux de remplacement et donc du niveau des pensions. C'est le cas en particulier pour les femmes qui connaissent une double peine du fait qu’elles n’ont souvent pas une carrière complète. Face à ces propositions, les opposants à la réforme restent sur la défensive, tentant de freiner la reculade des droits sociaux en revendiquant une politique de relance de l’emploi, le maintien de l’âge légal de 60 ans et d’un taux de remplacement de 75% du salaire moyen des 10 meilleures années de carrière sans préciser s’il s’agit du salaire brut ou du net. Dans les deux cas, les réformateurs et leurs opposants (...) Lire la suite »

Compétitivité et coût du travail : le mauvais débat.

Cogimo

Un graphique remplaçant parfois avantageusement un long discours, ce billet a pour objectif de donner des arguments visuels à partir de graphiques établis sur la base des statistiques de l’Insee, et donc de corroborer ou d’invalider certains propos ou idées reçues, au risque d’enfoncer quelques portes ouvertes. Cette analyse porte essentiellement sur les sociétés non financières pour la raison simple qu’elles totalisent presque 65 % des rémunérations versées et 86 % des dividendes distribués (1). Cliquer sur les images pour les agrandir.

Comme tout le monde, nous entendons parler de compétitivité à longueur de journée, parfois jusqu'à la nausée. Devenu argument d'autorité, ce terme ne souffre aujourd'hui aucune discussion, aucune remise en question, alors qu'il y aurait certainement beaucoup à dire et à discuter autour de la conception guerrière qu'il sous-entend. Mais mon propos n'est pas là . Que cela nous plaise ou non, ce mot, répété en boucle dans les médias, colonise les cerveaux et les discussions jusqu'à « psycholeptiser » toute critique sur son bien fondé. Et force est de constater que ce nouveau leitmotiv, fer de lance de la guerre idéologique, accapare aujourd'hui toutes les énergies du Medef et concentre ses tirs, essentiellement, sur le coût du travail. Or, comme certains l'ont déjà fait remarquer, cet argument équivaut à de la pure propagande dont le seul objectif est d'introduire un rapport de forces favorable au patronat et aux actionnaires - en d'autres termes le capital - face aux salariés. Au risque de faire une légère (...) Lire la suite »
La surprenante vérité sur la durée du travail et la richesse produite par salarié en Europe

Après les pigeons, voici les vautours

APEX

Les pigeons ont gagné ; cela donne des idées aux vautours. Les "pigeons" sont ce groupe de patrons qui ont lancé l’offensive sur la toile contre le projet gouvernemental d’augmentation (très limitée) d’imposition sur la plus-value des cessions d’actions (voir la Lettre du CE et du CHSCT n° 177). Leur victoire rapide inspire les patrons des plus grands groupes français, regroupés dans l’Association française des entreprises privées (Afep) présidée par Pierre Pringuet, PDG de Pernod-Ricard.

Dans le Journal du dimanche du 28 octobre, ils publient un appel "pour relancer la croissance et l'emploi" dont les recettes relèvent bien du dépeçage, domaine spécialisé des vautours. Leur cible c'est la compétitivité des entreprises, pour laquelle ils tiennent beaucoup à un "choc". En effet. Pour l'Afep la première urgence concerne la dépense publique qu'il faut mettre au pain sec :"L'État doit réaliser 60 milliards d'euros d'économie au cours des cinq prochaines années". Le gouvernement en a annoncé 50 milliards ; ça ne suffit pas ! Peu importe aux yeux de ces grands capitaines que la seule brise qui souffle encore dans les voiles du navire économique français soit les dépenses publiques (d'investissement, de santé, d'éducation et de protection sociale), tant la consommation est en panne avec l'érosion des revenus et l'explosion du chômage. Avec cette recette, on ne va vers la récession on y plonge ! L'autre recette concerne les entreprises qui leur tiennent tant à coeur. "Il faut baisser le coût du (...) Lire la suite »
Contre l’ignorance totale de Manuel Valls et de quelques autres, 25 questions-réponses rapides sur les 35 h

Est-ce que les 35 h sont « verrouillées » ?

Gérard FILOCHE
Ce que Manuel Valls a dit exactement : « Oui, nous devrons déverrouiller les 35 heures, qui n'existent déjà plus réellement. Cela doit permettre aux Français, pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi, de travailler davantage en gagnant plus, deux heures, trois heures, sans avoir recours forcément aux heures supplémentaires qui ont beaucoup coûté à l'Etat et à l'économie française". Pour ceux qui n'ont pas de travail, l'allégement du coût du travail, devra relancer l'embauche (...) " "Le monde a changé depuis 1997 et nous aussi (...).… Est-ce que dans le monde tel qu'il est avec la concurrence que nous connaissons, est ce que nous pouvons nous permettre d'être sur des idées des années 70, 80, 90 ? Non ! il faut donc dépasser la question des 35h au-delà des bénéfices qui ont concerné notamment le temps de vie des salariés, de la flexibilité qui a pu représenter dans les entreprises, Je prône un dépassement des 35 heures, au nom même d'une augmentation des salaires, d'une augmentation du pouvoir d'achat." (...) Lire la suite »

L’UE face aux retraites : Vers une augmentation coordonnée du chômage ?

Gregory MAUZE
En France, la réforme des retraites est largement contestée par la population, ce dont témoigne la forte mobilisation des travailleurs, toutes génération confondues. Cette réforme fait pourtant écho à celles réalisées dans d'autres pays européens, sous l'oeil bienveillant de Bruxelles, largement favorable à un allongement du temps de travail qu'elle n'a cessé de promouvoir. Cela en faisant fi des réelles possibilités du marché de l'emploi, ce qui contribue bien souvent à accroître le chômage et la précarité, en particulier chez les jeunes. Le débat sur l'allongement du temps de travail ne peut être abordé sans traiter plus largement des politiques de l'emploi. Si ces dernières sont l'apanage des Etats-membres, elles sont, depuis plus de dix ans, décidées et coordonnées au niveau européen. Aussi est-il nécessaire de nous pencher sur l'évolution de leur contenu, ainsi que sur les objectifs et les enjeux qu'elles charrient. Nous serons ainsi amenés à analyser la stratégie européenne en matière d'emploi, afin (...) Lire la suite »

CES : Pour un grand mouvement de RTT en Europe pour le monde du travail.

Christian DELARUE
CES : Pour un grand mouvement de RTT en Europe pour le monde du travail. Il faut une politique de soutien à la proposition de la CES en matière de RTT en Europe contre le chômage des uns et le surtravail des autres. Lire : Crise : "Il faut réduire le temps de travail au niveau européen pour juguler la crise" (le 30/03/2009) Il ne s'agit pas de poser les mêmes règles partout dans tous les pays d'Europe mais plutôt d'enclencher dès que possible un mouvement social syndical et politique en ce sens. Le congrès de la CGT est terminé. Une telle proposition ferait converger les travailleurs du privé, du public et les chômeurs et précaires. Pour peu qu'elle soit offensive. Plantons maintenant le décor sans fard . Les politiques néolibérales ont depuis plus de 20 ans porté le fer sans ménagement contre les chômeurs et contre les travailleurs. L'alternative doit faire l'inverse. Rétablir des droits pour les chômeurs et pour les travailleurs. La transformation sociale passe donc par l'enclenchement d'une (...) Lire la suite »
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