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Thème : Écosocialisme

L’impérialisme, stade suprême de la catastrophe écologique…

Jimmy DALLEEDOO

L’Australie a subi une catastrophe sans précédent en raison d’incendies dévastateurs. 500 millions d’animaux auraient été tués par les feux, 24 personnes sont mortes, des milliers d’autres ayant dû fuir leur habitation ont été poussées sur les routes, 5,9 millions d’hectares ont été détruits soit plus de deux fois la Belgique. Les causes n’en sont pas uniquement climatiques même si, de toute façon, le climat lui-même est déréglé en raison d’un productivisme humain poussé à son paroxysme. Malheureusement, cette catastrophe en Australie est révélatrice d’un problème qui a atteint un niveau de gravité sans précédent. Elle reflète cette réalité que l’unité de l’homme et de la nature s’est effondrée sur l’autel du profit capitaliste. Dans cet article, nous reviendrons sur la destruction de notre planète dont la cause est un mode de production qui démontre tous les jours son incapacité, son obsolescence et les désastres qui lui sont inhérents.

1- Dialectique de la nature Pour le matérialisme dialectique, la notion de « nature » comprend la réalité universelle dans sa globalité. Pour le matérialisme dialectique, la « nature » n’est pas liée à des phénomènes isolés et sans lien entre eux. Les formes de mouvements de la matière (et donc de la nature) sont les frottements, la chaleur, la lumière, l’électricité, le magnétisme, le rayonnement radioactif, les réactions chimiques, le métabolisme biochimique ou encore la photosynthèse : la nature est un processus de devenir permanent. L’homme lui-même est le produit très élevé de la nature en mouvement : l’homme est la nature qui a conscience d’elle-même. Ces phénomènes ne sont pas séparés, puisqu’ils se conditionnent réciproquement et sont en conflit (loi de la contradiction) dans le même temps. Ces formes de mouvement s’articulent via des particules subatomiques dans le microcosme et trouvent leur magnifique expansion dans les amas galactiques. Le matérialisme dialectique considère que la nature est une réalité (...) Lire la suite »
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Que faire en 2017 ? Lettre ouverte aux progressistes

L’Histoire brûle à nouveau.

Fabrice AUBERT
PRESENTATION : Cela fait longtemps que l’idée de ce papier germe, mais je n’ai jamais trouvé le support conjoncturel me permettant de l’aborder. C’est l’assassinat du diplomate russe et les événements de Berlin qui m’ont incité à la rédaction de cette réflexion que j’abordais déjà dans d’autres articles (« La matrice des siècles » / « le spectacle du terrorisme » / « Derrière le vote F.N un crash sociétal »), sur LGS. LES GUERRES DE RELIGION LE RETOUR : Depuis le 11 Septembre et le dernier attentat de Berlin, le terrorisme renvoie à l’analyse en termes de « choc des civilisations », concept, qui renvoie en définitive aux « guerres de religion » comme le déclare le nouveau Président américain Trump. Derrière cette déclaration frappé du mouvement des apparences, se joue l’avenir de l’humanité qui avance ou qui recule, car à chaque moment historique, l’humanité peut, soit revenir vers Neandertal, soit progresser. UNE ELECTION COMME LES AUTRES ? Certains croient encore que cette élection Présidentielle se déroulera comme (...) Lire la suite »
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Ce que le film “Demain” ne vous a pas dit

Emmanuel WATHELET
Je voudrais d’abord dire combien les monnaies locales, les potagers urbains, la permaculture, une constitution citoyenne, les pédagogies actives ou encore le respect des salariés dans des entreprises dites « horizontales » sont, pour moi, des initiatives séduisantes. D’ailleurs, j’achète bio, mes enfants sont dans une école Freinet et j’ai fait ma thèse sur l’absence de hiérarchie formelle dans Wikipédia. Mais voilà, il y a un malentendu. Un malentendu répété à l’envi, résumé par le film Demain dont le slogan promet de « parcourir le monde des solutions ». Je démontre dans cet article que, non, malheureusement, il n’y a dans ces alternatives aucune « solution » et j’en suis le premier désolé. Ce qui sous-tend les quelques « alternatives » citées dans le premier paragraphe, c’est l’idée selon laquelle il est possible de changer le monde pas à pas, en partant du quotidien des gens et sans exiger d’eux ni prise de risque, ni sacrifice. Pas étonnant que les spectateurs de Cyril Dion et Mélanie Laurent ressentent à ce (...) Lire la suite »
Lettre amicale aux communistes et aux Nuits debout

Contestation, élections et candidats auto-proclamés.

Maxime VIVAS

II a souvent été écrit dans nos colonnes que Le Grand Soir, site d’information militante alternative, se veut rassembleur, donc tolérant, donc ouvert, donc réticent à publier des polémiques entre les différentes composantes de la gauche. En effet, un courant d’idée, en prouvant son excellence par des démonstrations argumentées peut, sans agresser, prouver a contrario que les autres ont tort, sans même avoir à les nommer.

Cependant, d’aucuns ont affirmé ici même (en globalisant pour ne vexer personne) que la gauche française est la plus bête de la planète. Voir http://www.legrandsoir.info/penser-local-et-deconner-global.html où ce n’est pas le mot « bête » qui a été choisi, mais un synonyme plus leste. On pourrait ajouter que les Français, en général, devraient se départir d’un complexe de supériorité en matière de compétence révolutionnaire. Certes ils ont été bons, très bons, peut-être les meilleurs et les peuples du monde entier ont applaudi. Mais ça commence à dater. Certes, avec d’autres, en Europe, nous avons ébloui le monde par les Lumières d’un siècle, mais c’est encore plus vieux. Circulez, y a plus rien à voir Aujourd’hui, les Révolutions se font ailleurs et nous ne pouvons aligner comme philosophes connus du grand public que Finkielkraut (gnagnagna), Onfray (qui s’est spécialisé dans un vertigineux girouettisme politique et dont chaque intervention est désormais émaillée d’affirmations inexactes) et BHL (ajoutons Botul (...) Lire la suite »
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COP21 : Comprendre dialectiquement les relations entre le devenir naturel de la Terre et le « progrès historique ». (Re)produire scientifiquement la nature ?

Georges GASTAUD

Il faut d’abord combattre l’idée biblique, coranique, etc. que l’homme a péché contre la nature, création intangible de Dieu, et qu’il devrait donc renoncer à l’idéal prométhéen pour rentrer dans le sein de Gaïa ou de la Pachamama.

Dans cet esprit, il convient de dénoncer le retour infra-biblique aux vieilles religions de la nature, au « magisme », à la pensée mythique et à un néo-paganisme qui ne demande qu’à servir de socle à un néo-hitlérisme « nietzschéen » et à un libéral-fascisme (guerre économique de tous contre tous : Maastricht !) ; il faut dénoncer non moins fort l’idée capitalo-machiste que la noblesse de l’homme consisterait à violer la nature, à la forcer, etc., bref qu’il faudrait s’abandonner au vertige néolibéral de la « croissance à l’infini » et que spontanément, c’est-à-dire en fait dans le cadre d’un pseudo-marché mondial préempté par les Etats bourgeois et par les monopoles capitalistes, « la science suivra », « la nature encaissera » si bien que toutes deux, supervisées par la Main Invisible du Dieu Marché, nous sauveront toujours à temps. Dans le premier cas, l’homme renonce à son essence, qui est de dépasser le cadre naturel en s’autoproduisant de manière réglée, dans le second il renonce à l’existence ou, ce qui revient au (...) Lire la suite »

Les Zindigné(e)s ! n° 21

Bernard GENSANE
Dans son éditorial, Paul Ariès revient sur le refus des Grands Projets Inutiles Imposés, qui s’étend mondialement : « jamais les gens du commun n’ont compris aussi spontanément que l’imaginaire qui préside à ces grands travaux est contaminé par le productivisme et le capitalisme. » Le dossier central de ce numéro est consacré à notre planète en ce qu’elle est « un monde fini ». Paul Ariès s’entretient avec l’historien des sciences Sébastien Vincent Grevsmühl qui explique pourquoi « les images spatiales de la Terre nourrissent le fantasme de maîtrise globale du globe. » Attention, prévient également le scientifique : « la seule solution à la crise écologique actuelle risque de nous faire basculer dans un processus qui mènerait au bout du compte à l’abandon de la politique. » Pour Jean Gadrey, les vrais assistés ne sont pas ceux qu’on pense. On les reconnaît aisément : ce sont ceux qui dénoncent l’assistanat. L’un de leurs porte-parole n’est autre que le ministre François Rebsamen : « je demande à Pôle Emploi de (...) Lire la suite »