Frappes, sanctions, bases militaires, s'il y a bien un mot qui exprime l'unité des manifestations de l'hégémonie occidentale, c'est bien le mot de "monopole".
L’une des principales raisons pour lesquelles l’immolation d’Aaron Bushnell a un tel impact sur notre société est qu’il s’agit de l’acte de sincérité le plus radical dont nous ayons jamais été témoins.
Quatre défaites dans quatre conflits menés en moins de deux ans. Des conflits toujours en cours, qui se dirigent vers des issues ruineuses. Et pas seulement pour les victimes. Les États-Unis et leurs malheureux prolongements à Kiev, en Europe et à Tel-Aviv ont perdu et perdent sur toute la ligne. En Ukraine, à Gaza, au Liban et au Yémen, les anciens patrons de la planète accumulent fiasco sur fiasco. Le reste du monde, ce qu'on appelle le Grand Sud, assiste perplexe à cette fin de partie.
Il est resté debout pendant un temps incroyable alors qu’il brûlait. Je ne sais pas où il a trouvé la force de le faire. Il est resté debout longtemps après avoir cessé de parler.
Un membre en service actif de l’armée de l’air des États-Unis s’est immolé par le feu devant l’ambassade d’Israël à Washington, dimanche, en signe de protestation contre la guerre en cours en Palestine.
J'ai entendu ces noms de la part de quelqu'un qui s'était présenté à moi comme un fonctionnaire du Département d'Etat, affecté à l'ambassade de Paris. C'était il y a quelques années, dans le bar d’un élégant hôtel parisien, à quelques mètres du musée du Louvre. Cinq jours plus tôt, il m'avait abordé lors d'un cocktail à la Maison de l'Amérique Latine...