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Thème : Fake news (fausses nouvelles)

Quand "Blast" diffame Maxime Vivas avec l’encre de Washington

Jacques-Marie BOURGET

Un article publié dans le "Blast" de Denis Robert – un Plenel sans moustaches –, diffame gravement Maxime Vivas en l'assimilant à un agent de Pékin. C'est grotesque. D'autant que les mots de cet article injurieux ont tous, sans exception, été piochés dans les malles à propagande des services étasuniens.

« De son côté, l'essayiste Maxime Vivas, ergonome à la retraite et administrateur du site legrandsoir.info qui précise « ne pas être spécialiste de la Chine », dénonce dans un livre les prétendues « fake news » sur le sort des Ouïghours, dont la répression serait une invention occidentale. Dans les médias chinois, il est présenté comme un « célèbre écrivain français », et est cité par le ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, dans une conférence de presse en pleine Assemblée nationale. » (1) Cette citation, extraite d’un article du site Internet « », veut être une fourchée de fumier expédiée à la barbe de Maxime Vivas, administrateur du « Grand Soir ». Elle est signée d’un certain Benjamin Jung, qui, attendu la complexité de sa production, aurait pu être un descendant de Carl, le célèbre alchimiste Suisse. Cette injure ordinaire, lancée par un tâcheron du camp du « bien », est une belle occasion, quasiment un exercice scolaire, de démonter la mécanique d’un publicisme de propagande. C’est dire – aussi – sur les amarres (...) Lire la suite »
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La nouvelle guerre de l’information ou "La vérité si je mens"

Djamel LABIDI

Beaucoup ont du certainement le remarquer, le système d'information occidental, lorsqu'il s'agit de la guerre en Ukraine, devient atypique ; il n'obéit plus à aucune norme traditionnelle de l'information.

Avant une information était sourcée, datée, infirmée ou confirmée, validée ou démentie , certifiée, documentée. L'émetteur de l'information engageait sa crédibilité voire, dans certains cas, son honneur professionnel. C'était même là, la différence revendiquée par l'information professionnelle vis-à-vis des réseaux sociaux La CIA, une agence de presse Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. La CIA et le Pentagone, la direction du renseignement américain sont devenus de véritables agences de presse. Elles en exercent les fonctions. Elles produisent à longueur de journée des informations, des analyses, des prévisions, des anticipations, des communiqués qui sont repris et amplifiés par tous les médias occidentaux sans l'ombre d'une évaluation critique. Lorsque l'information se révèle fausse et quand l'évènement annoncé à grand matraquage informatif, n'arrive pas, on ne s'en émeut même pas, on ne dément rien, on ne s'excuse de rien, on ne met pas en doute la source, et même, spectacle stupéfiant, aberrant, on fait même (...) Lire la suite »
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The Guardian et Julian Assange : "Beaucoup d’erreurs" (MintPress)

John McEVOY, Pablo NAVARETTE

Trois ans après l’affaire explosive Julian Assange/Paul Manafort, on se demande si le Guardian a respecté son engagement déclaré pour la vérité.

MANCHESTER, ANGLETERRE - En 1921, le rédacteur en chef du Manchester Guardian, Charles Prestwich Scott, a marqué le centenaire du journal avec un essai intitulé "A Hundred Years". Dans cet essai, Scott déclarait que "la fonction première d'un journal est de recueillir des informations. ...Les commentaires sont libres, mais les faits sont sacrés". Cent ans après le célèbre essai de Scott, et à l'occasion du troisième anniversaire de l'affaire Julian Assange/Paul Manafort, nous nous demandons si la couverture de Julian Assange par le Guardian a respecté l'engagement déclaré du journal pour la vérité. Sur la base de communications privées entre un correspondant du Guardian et sa source au sein d'une société de sécurité de l'ambassade d'Équateur à Londres, ainsi que de deux interviews exclusives, nous retraçons les événements à l'origine de deux des articles les plus explosifs du Guardian au cours de la décennie. "Le plan secret de la Russie pour aider Julian Assange à s'échapper du Royaume-Uni". Le 21 (...) Lire la suite »
"Vous avez 24 heures pour quitter l’organisation, et si vous ne vous conformez pas à cette décision de Washington, nous avons des moyens de riposter contre vous... Nous savons où vivent vos enfants."

Un enquêteur de l’OIAC témoigne à l’ONU qu’aucune attaque chimique n’a eu lieu à Douma, en Syrie (The Gray Zone)

Ben NORTON

Dans son témoignage devant le Conseil de sécurité des Nations unies, l’ancien chef de l’équipe d’inspection de l’OIAC et expert en ingénierie Ian Henderson a déclaré que leur enquête à Douma, en Syrie, suggérait qu’aucune attaque chimique n’avait eu lieu. Mais leurs conclusions ont été censurées.

Une vidéo et une transcription du témoignage de l'ancien ingénieur et dissident de l'OIAC Ian Henderson devant les Nations Unies figurent à la fin de cet article. Un ancien enquêteur principal de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s'est exprimé aux Nations Unies, déclarant en termes très clairs que les preuves scientifiques suggèrent qu'il n'y a pas eu d'attaque au gaz à Douma, en Syrie, en avril 2018. Le dissident, Ian Henderson, a travaillé pendant 12 ans à l'organisation internationale de surveillance, en tant que chef d'équipe d'inspection et expert en ingénierie. L'une de ses tâches les plus importantes a été d'assister la mission d'enquête de l'organisation internationale sur le terrain à Douma. Il a déclaré à une session du Conseil de sécurité des Nations unies convoquée le 20 janvier par la délégation russe que la direction de l'OIAC avait rejeté les recherches scientifiques de son groupe, licencié l'équipe et produit un autre rapport qui contredisait totalement leurs (...) Lire la suite »

12 fake news macronistes sur les Gilets jaunes (2ème partie)

Laurent DAURÉ
Fake news no 7 : Des comptes Twitter liés à la Russie attisent la révolte des Gilets jaunes – Qui ? : Différentes sources gouvernementales anonymes, Team Macron (comme nous l’avons vu dans la 1re partie, il s’agit d’un important compte Twitter semi-officiel dédié à la défense de la Macronie ; il a changé de nom en février et s’appelle désormais – de façon aussi pompeuse qu’usurpée – « Team Progressistes. ») – Quand ? : 8 décembre 2018 – Quoi ? : S’appuyant sur une étude de la société de cybersécurité New Knowledge qui a analysé l’activité d’environ 200 comptes Twitter « liés à la Russie », le quotidien britannique The Times affirme que Moscou cherche à amplifier le mouvement des Gilets jaunes sur Internet, notamment en diffusant des photos de manifestants blessés lors d’événements antérieurs. Le même jour, l’agence américaine Bloomberg publie un article similaire, celui-ci basé sur les travaux de l’organisation Alliance for Securing Democracy portant sur 600 comptes Twitter « connus pour leur promotion des positions du (...) Lire la suite »
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12 fake news macronistes sur les Gilets jaunes (1re partie)

Laurent DAURÉ
À entendre les chiens de garde de l’ordre établi, les Gilets jaunes seraient gangrenés par l’ensemble des tares les plus répugnantes : violence, populisme (et pollutionisme), extrémisme, racisme, antisémitisme, sexisme, homophobie. Il manque bien sûr un élément à ce grand chelem de la vilenie : le conspirationnisme. Les médias et commentateurs dominants vilipendent le mouvement pour sa prétendue grande perméabilité aux fake news et aux théories du complot – notamment après la tuerie de Strasbourg –, enrichissant ainsi la gamme des calomnies aussi malhonnêtes que dégradantes déversées sur les Gilets jaunes pour tenter de les discréditer, de les diviser, et d’affaiblir le large soutien dont ils bénéficient dans la population. Dans le même temps, les chasseurs d’infox patentés minorent ou ignorent carrément les multiples outrages à la vérité commis par les représentants du pouvoir et leurs auxiliaires. Ce qui augure du meilleur quant à l’application de la « loi contre les fausses informations » adoptée par (...) Lire la suite »

Loi sur les « fake news » : du monopole de la vérité au règne du mensonge

Bruno GUIGUE
Cette histoire commence comme un conte de fées. Dans notre merveilleuse démocratie, tout allait pour le mieux. La presse était libre, le citoyen informé et le pouvoir impartial. Mais c’était trop beau. Imprudente, la démocratie n’a pas senti venir l’ennemi. Tapi dans l’ombre, il était prêt à fondre sur sa proie. Qui ? Le Russe, bien sûr. Il a fallu que ce barbare vienne gâcher la fête en propageant ses odieux mensonges. Heureusement, montant son blanc destrier, notre héroïque ministre de la culture a donné l’alerte : “La manipulation de l’information, dit-elle, est un poison lent qui abîme notre vie démocratique. L’attitude liberticide, face aux dangers actuels, c’est la passivité”. Réagir, oui, mais comment ? Présentant le projet de loi “contre les fake news”, rebaptisé projet de loi “contre la manipulation de l’information”, Françoise Nyssen a employé un argument de poids : “La capacité de discernement des citoyens ne suffit plus”. On avait pourtant pris toutes les précautions possibles, dans les hautes (...) Lire la suite »
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Assassinat à Kiev du Décodex du Monde

Vladimir MARCIAC

Le Décodex (https://www.lemonde.fr/verification/) est un outil inventé par des néo-inquisiteurs du Monde, fort marris que l’Eglise ait renoncé en 1966 à son Index expurgatorius hérité des siècles obscurs.

Annonce de la création du Décodex : « De quoi s’agit-il [...] ? D’un outil pour vous aider à vérifier les informations qui circulent sur Internet et dénicher les rumeurs, exagérations ou déformations…. Fruit de plus d’un an de travail, le Décodex, lancé début février 2017 par Le Monde, est un outil qui vise à lutter contre la diffusion virale de fausses informations… ». « Sur Internet ». Mais on voit mal, dans cette vertueuse optique, pourquoi les médias mainstream devraient, eux, échapper à tout contrôle. Pour le Décodex : « il est important de vérifier une information avant de la partager […] On peut donc considérer que nous sommes en partie responsables des informations que nous propageons. D’où l’importance d’apprendre à ne pas se faire piéger, pour éviter de piéger nos contacts à notre tour ». Selon lui « Une rumeur se fonde sur des « on dit que… », sans que l’on puisse savoir ce qu’il en est vraiment ou en connaître la source. Au contraire, une information se fonde sur des faits avérés et, dans la mesure du (...) Lire la suite »
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La satire est-elle de l’information mensongère ?

Moon of Alabama
Depuis que les questions de « fausses nouvelles » et d'« influence russe » ont surgi, plusieurs institutions médiatiques mettent en avant leurs vérificateurs d’informations. Les entreprises de médias sociaux en ont embauché pour filtrer les « fausses nouvelles ». Les personnes qui vérifiaient traditionnellement les informations dans une salle de rédaction vérifiaient l’authenticité des documents rédigés par leurs propres journalistes. Ils corrigeaient des erreurs factuelles avant l’impression et/ou la diffusion. La nouvelle génération de vérificateurs de faits contrôle la véracité de ce que disent ou écrivent d'autres médias et entités publiques. Le PolitiFact du Tampa Bay Times est l'un des plus anciens et des plus importants organes de vérification. Il a été fondé en 2007 et a des bureaux dans plusieurs états. Comme tous ces organismes, il a une certaine couleur politique. Et par conséquent PolitiFact, un site de vérification prétendument neutre, se fait contrôler par un autre site nommé PolitiFact Bias. La (...) Lire la suite »