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Thème : Joe Biden

Afghanistan : Des loups va-t-en-guerre déguisés en agneaux humanitaires

Yorgos MITRALIAS

Le paysage politique américain de ces jours-ci n’a jamais été aussi clair et net. Contre la décision du président Biden de retirer définitivement les troupes américaines de l’Afghanistan le 31 Août, se rangent : L’ensemble de l’établissement politico-économique du pays, le parti Républicain et son chef Donald Trump, une grande partie de la direction du parti Démocrate et de ses groupes parlementaires, le complexe militaro-industriel et tout ce qui a un rapport direct ou indirect avec la guerre, tous les grands media (quotidiens, chaînes de télé,...) indépendamment de leur sympathies partidaires, une importante partie de la hiérarchie militaire, les centres de décision néolibéraux et atlantistes. (1)

En faveur de la même décision de Biden se rangent : L’ensemble de la gauche -radicale et moins radicale- américaine ainsi que tous les grands mouvements sociaux, la plupart des organisations de vétérans, la grande majorité (selon les sondages, 63%-65%) du peuple américain. Quant à l’Europe, contre la décision de Biden se rangent : Tous les alliés atlantiques des États-Unis et l’OTAN, la direction de l’Union Européenne et ses pays-membres, tous les grands médias, les principaux groupes politiques (Chrétiens-démocrates, Libéraux, Sociaux-démocrates, Extrême-droite), plusieurs ONG. Et en faveur de la môme décision du Président américain, se rangent : D’après ce qu’on connaît, il n’y a pas des forces de la gauche européenne rangées clairement et catégoriquement en faveur de cette décision et contre les efforts persistants des gouvernements de leurs pays pour que Biden recule et consente à faire prolonger le deploiement des forces américaines en Afghanistan... Comme par hasard, l’ensemble des forces de tout ordre (...) Lire la suite »

Monsieur Biden, osez marquer l’Histoire !

Michel TAUPIN
Dans sa campagne électorale, Jo Biden avait promis que « les États-Unis s’engageraient à examiner soigneusement les décisions politiques prises sous l'Administration précédente contre Cuba », et que Washington était « déterminé » à réexaminer la décision de l'ancien président Donald Trump de désigner Cuba comme « État parrain du terrorisme ». Mais plus de 4 mois après sa prise de fonction le 20 janvier dernier, Biden, qui a pourtant été le vice-président d’Obama, n’a strictement rien fait, ni même entrepris ! Il n’a absolument pas bougé d’un pouce pour soulager Cuba, prétextant que la réforme de la politique de Washington à l'égard de Cuba "ne faisait pas partie de ses priorités pour le moment". C’est une autre façon pour l’Empire yankee, peut-être moins brutale que celle de Trump, mais terriblement plus hypocrite et toute aussi ignominieuse, d’affirmer l’acharnement du tyran à maintenir des châtiments cruels contre le peuple cubain en raison de son choix politique et de son audace à ne rien céder depuis 60 ans, malgré (...) Lire la suite »
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États-Unis 2021 : Néolibéralisme malmené et la gauche en embuscade !

Yorgos MITRALIAS

Biden : bien mais pas assez...
États-Unis 2021 : Néolibéralisme malmené et la gauche en embuscade !

Ayant été député ou sénateur pendant 39 ans, et vice président du pays pendant huit ans supplémentaires, Joe Biden a eu évidemment tout le temps pour se faire un profil de politicien que Wikipedia situe avec raison à “l’aile droite du parti Démocrate”. Alors, que se passe-t-il pour que les uns après les autres des économistes de gauche et même d’extrême gauche se déclarent “surpris agréablement” par le bilan des 100 premiers jours de la présidence de Biden, allant même jusqu’à constater qu’il s’éloigne du néolibéralisme dominant ? Comme en notre époque il n’y en a plus de miracles, ce qui se passe c’est tout simplement qu’il y a désormais aux États-Unis non seulement de très importants mouvements populaires mais aussi des forces de la gauche radicale jouissant d’une influence sociale sans précédent, capables de faire sentir leur présence au centre de la scène politique, et même d’imposer quelques-unes de leurs thèses et de leurs propositions ! Et pour preuve, voici tout de suite comment se manifeste cette capacité (...) Lire la suite »
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Le véritable visage de Biden et de son équipe

Qassam MUADDI

On pouvait espérer mieux que l’équipe de politique étrangère de Biden pour souhaiter la paix au monde en cette nouvelle année

L'élection de Biden a été jusqu'à présent célébrée par les démocrates comme annonçant le retour à la raison de la politique étasunienne. La politique étrangère de Trump, qui consistait à se retirer des accords de coopération internationale, à favoriser les antagonismes, et à intensifier les tensions avec la Chine, la Corée du Nord et l'Iran, a donné au reste du monde l'espoir que le prochain président des EU ne déclencherait pas une nouvelle guerre. Ironiquement, Trump n'en a pas déclenché. Bien qu'il ait été très proche de le faire avec l'assassinat du général Qassem Suleimani, sa politique dans le monde et au Moyen-Orient en particulier a été une politique de retrait, à la fois politique et militaire. Le bilan d'Obama, au contraire, est entaché par une grande belligérance. Avec son programme de drones et ses interventions au Pakistan, en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Libye, en Somalie, au Yémen et en Afrique subsaharienne, Obama a supervisé dix fois plus de frappes aériennes que George W. Bush, larguant 26 (...) Lire la suite »

Joe Biden place Samantha Power à la tête d’US Aid : une nomination qui en dit long

Jean-Pierre PAGE

Jean-Pierre Page revient sur la nomination de Samantha Power à la tête d’US Aid. Officiellement, l’agence œuvre pour le développement international. Elle est surtout un outil du pouvoir doux (“ soft power ”) étasunien qui a déjà été impliqué dans des opérations de « changement de régime ». Et la nomination d’un personnage comme Samantha Power à sa tête ne doit rien au hasard. (IGA)

Comme prévu, c’est une grande partie de l’équipe des néoconservateurs du tandem Clinton-Obama qui revient en force aux manettes de la nouvelle administration. Tous et toutes sont dans une démarche conflictuelle avec dans leur ligne de mire la Russie et la montée en puissance de la Chine. Les vassaux européens sont invités à serrer les rangs autour du suzerain maintenant que l’éléphant dans le magasin de porcelaine a fait ses bagages, qu’il quitte la Maison-Blanche et que l'État profond « Deep State », même s’il est toujours très inquiet, respire un peu mieux. Après les nominations au Département d’État d’Anthony Bliken, Victoria Neuland (l’épouse de Robert Kagan, auteur du célèbre « Project for the New American Century »), de William Burns à la CIA (ancien ambassadeur en Russie sous Obama) et de Lloyd Austin à la Défense (criminel de guerre notoire lié directement au complexe militaro-industriel dont le groupe Raytheon, 3e producteur d’armes aux EU), Biden vient de désigner Samantha Power comme patronne de US (...) Lire la suite »
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De « l’Amérique d’abord » à « l’Amérique doit diriger »

Tony BUSSELEN
Tout au long de ses cinquante années de carrière politique, Joe Biden a toujours été un représentant de l'industrie étasunienne de l'armement et des interventions militaires. Sa politique étrangère apportera-t-elle un changement ou se limitera-t-elle à une variation sur un thème connu ? Joe Biden a promis à l'industrie de l'armement qu'il poursuivrait les investissements dans la plus grande machine de guerre de l'histoire de l'humanité. Sous les présidents Clinton, Bush fils et Obama, le budget officiel de la Défense est passé de 266 milliards en 1996 à 637 milliards en 2016. Sous Trump, cette augmentation s'est encore accélérée pour atteindre 693 milliards. Biden n'a pas l'intention d'inverser cette tendance. Il a récemment déclaré : « Les États-Unis ont l'armée la plus puissante du monde et, en tant que président, je veillerai à ce que cela reste comme ça, en faisant les investissements nécessaires pour équiper nos troupes face aux défis de ce siècle ». Les fabricants d'armes ont investi 2,4 millions de (...) Lire la suite »

Le cabinet de Joe Biden : une coalition arc-en-ciel de la réaction impérialiste

Eric Lordon

Les médias bourgeois et le Parti démocrate célèbrent le nouveau gouvernement de Joe Biden comme « le plus diversifié de l’histoire des États-Unis ». Ils clament que la nomination de femmes, d’Afro-Américains et de Latinos à des postes clés du gouvernement est un signe de progrès social considérable. En réalité, la coalition arc-en-ciel de réaction impérialiste de Joe Biden résume et dévoile l’essence de droite de la politique identitaire.

Nulle part l’excitation n’est plus palpable qu’à la rédaction du New York Times, un des principaux partisans de la politique raciale et de genre. Ce dernier a déclaré que le président élu avait « signalé son intention de puiser dans un échantillon représentatif de l’Amérique pour constituer son cabinet ». Le Times écrit : « Contrairement au cabinet du président Trump, qui est plus blanc et masculin que tous les autres en près de 40 ans, la liste des principaux conseillers de M. Biden promet de refléter les sensibilités du XXIe siècle ». Il cite des déclarations d’assistants de M. Biden affirmant que le nouveau cabinet « ressemblera à l’Amérique ». Quelle que soit la couleur de peau des membres du cabinet, le gouvernement Biden ne pensera pas comme l’Amérique. La population des EU exige un changement social massif pour faire face à la pandémie mortelle, à des inégalités et à un désespoir social sans précédents. Bien que plus de sept Étasuniens sur dix soient pour un système de santé universel, on ne trouvera (...) Lire la suite »

La démocratie étasunienne dans toute sa splendeur

Les Nouvelles Libres

Les Etats-Unis ont donné une nouvelle fois un spectacle affligeant de l’état de leur démocratie. Eux qui pensent être les gendarmes du monde, les gardiens de la paix et des Droits de l’Homme viennent de révéler au monde la supercherie de leur morale.

Donald Trump ou Joe Biden ? Les États-Unis se sont divisés, voire déchirés. Les deux camps ont revendiqué le succès. L’un, après avoir clamé une victoire, a crié à la fraude et a demandé un recomptage des voix. L’autre a patienté avant de se déclarer vainqueur. Si les procédures et les recours des républicains sont acceptés, ce spectacle ridicule pourrait encore durer des jours, voire des semaines. Pour l’instant, Joe Biden a été déclaré élu et reconnu par plusieurs pays, dont la France. Attendant que les résultats officiels soient proclamés, la Russie, le Mexique ou encore le Brésil n’ont, pour l’instant, pas félicité Joe Biden. Pourtant, avant même que l’investiture du candidat démocrate soit officielle, ou que la Cour suprême ne trouve des irrégularités, des bilans sont à tirer. Sondages et traitement médiatique D’abord, comme en 2016, les sondages prédisant une vague démocrate monumentale se sont lourdement trompés. Tout comme les médias qui fanfaronnaient déjà à l’idée de voir Donald Trump quitter son poste dès (...) Lire la suite »

Pendant que Trump prépare son putsch, l’Establishment démocrate se voit cohabiter avec les républicains et attaque... la Gauche !

Yorgos MITRALIAS
Tandis que les préparatifs putschistes de Trump vont désormais bon train, les États-Unis commencent à faire connaissance avec les prémices d’une situation de double pouvoir aussi inédite que prometteuse de grands chambardements. En effet, fort de l’appui de 72 millions de citoyens qui ont voté pour lui, Trump, qui tient toujours le parti républicain d’une main de fer, montre qu'il se fiche éperdument des soucis légalistes de ses adversaires démocrates, et préfère organiser sa propre “légalité” étatique fondée non pas sur des vœux pieux démocratiques mais sur des « arguments » bien plus musclés et matériels. En somme, pendant que ses adversaires pérorent sur « la force de la démocratie américaine », Trump est aujourd’hui en train d’achever ses préparations dictatoriales poursuivies d’ailleurs fébrilement durant toute sa présidence depuis son élection en 2016... Cependant, force est de constater que même aujourd’hui quand les intentions antidémocratiques de Trump crèvent les yeux, les grands médias internationaux, (...) Lire la suite »
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Biden et l’Amérique Latine

El Tiempo

Dans une interview donnée il y a quelques jours au média colombien El Tiempo, Joe Biden aborde la question des relations avec "les autocrates de la région". Il y est question du Venezuela, du Nicaragua et de Cuba... Extrait.

(...) Comment allez-vous affronter les autocrates de la région comme Nicolas Maduro au Venezuela, Daniel Ortega au Nicaragua et le régime castriste à Cuba ? Les politiques de Trump n'ont pas réussi. Les dictateurs sont toujours au pouvoir à Cuba et au Venezuela. La répression des droits et la crise humanitaire ne font qu'empirer. Mon objectif sera de promouvoir et de réaliser la liberté des personnes vivant sous les régimes oppressifs dirigés par Maduro, Ortega et le régime cubain. Je défendrai les valeurs universelles de la démocratie et des droits de l'homme. Et, contrairement à Donald Trump, je protégerai les personnes qui fuient l'oppression de ces dictatures. J'ai longtemps condamné la corruption et les abus de la dictature de Maduro. Lorsque j'étais vice-président, j'ai dirigé les efforts visant à imposer la première vague de sanctions contre le régime Maduro. En tant que président, je soutiendrai le peuple vénézuélien et la démocratie en accordant le statut temporaire de protection (TPS) aux (...) Lire la suite »
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