Le paysage politique américain de ces jours-ci n’a jamais été aussi clair et net. Contre la décision du président Biden de retirer définitivement les troupes américaines de l’Afghanistan le 31 Août, se rangent : L’ensemble de l’établissement politico-économique du pays, le parti Républicain et son chef Donald Trump, une grande partie de la direction du parti Démocrate et de ses groupes parlementaires, le complexe militaro-industriel et tout ce qui a un rapport direct ou indirect avec la guerre, tous les grands media (quotidiens, chaînes de télé,...) indépendamment de leur sympathies partidaires, une importante partie de la hiérarchie militaire, les centres de décision néolibéraux et atlantistes. (1)
Biden : bien mais pas assez...
États-Unis 2021 : Néolibéralisme malmené et la gauche en embuscade !
On pouvait espérer mieux que l’équipe de politique étrangère de Biden pour souhaiter la paix au monde en cette nouvelle année
Jean-Pierre Page revient sur la nomination de Samantha Power à la tête d’US Aid. Officiellement, l’agence œuvre pour le développement international. Elle est surtout un outil du pouvoir doux (“ soft power ”) étasunien qui a déjà été impliqué dans des opérations de « changement de régime ». Et la nomination d’un personnage comme Samantha Power à sa tête ne doit rien au hasard. (IGA)
Les médias bourgeois et le Parti démocrate célèbrent le nouveau gouvernement de Joe Biden comme « le plus diversifié de l’histoire des États-Unis ». Ils clament que la nomination de femmes, d’Afro-Américains et de Latinos à des postes clés du gouvernement est un signe de progrès social considérable. En réalité, la coalition arc-en-ciel de réaction impérialiste de Joe Biden résume et dévoile l’essence de droite de la politique identitaire.
Les Etats-Unis ont donné une nouvelle fois un spectacle affligeant de l’état de leur démocratie. Eux qui pensent être les gendarmes du monde, les gardiens de la paix et des Droits de l’Homme viennent de révéler au monde la supercherie de leur morale.
Dans une interview donnée il y a quelques jours au média colombien El Tiempo, Joe Biden aborde la question des relations avec "les autocrates de la région". Il y est question du Venezuela, du Nicaragua et de Cuba... Extrait.