Le sénateur John McCain est mort. La classe dominante lui rend un hommage réservé aux grands héros et exige le respect de sa mémoire. Au nom du respect pour l’ensemble de la vie de ce criminel de guerre récidiviste, notre camarade Gabriel Proulx lui rend ici un hommage anti-impérialiste qui a le mérite de tenir compte de la vérité. Après tout, un homme comme John McCain ne peut être enterré avec comme seuls discours, les mensonges des grands médias sur sa vie, qui passent sous silence ses centaines de milliers de victimes et le combat de toute sa vie contre la paix et la sécurité dans notre monde. Il faut souligner les moments marquants de sa vie, aussi néfastes puissent-ils être.
Le 3 février 2011, entre la chute de Ben Ali et l’imminence de celle de Moubarak, le sénateur américain John McCain fit une étonnante déclaration en pleine ébullition de la rue arabe : « Ce virus se répand à travers le Moyen-Orient » [1]. Il ne parlait pas du virus d’Ébola, ni d’une quelconque autre maladie hautement contagieuse, mais plutôt du fameux « printemps » arabe. Cette comparaison « épidémiologique » n’est, à vrai dire, aucunement fortuite de la part de ce spécialiste de l’« exportation » de la démocratie.
ANN Louise Bardach, la reporter nord-américaine célèbre pour son entrevue avec Luis Posada Carriles et ses recherches au sujet du terrorisme cubano-américain expose dans un important article rédigé pour le site web www.slate.com les profonds liens existant entre le candidat présidentiel républicain John McCain et des terroristes notoires de Miami.
Peut-être est-il illusoire d’espérer qu’un débat entre candidats à la présidence des Etats-Unis aborde concrètement, et honnêtement, les actes répréhensibles du gouvernement des Etats-Unis, même à la fin des huit ans de règne de George W. Bush en tant qu’un des principaux agents « voyous » de la planète.
Peu de nord-américains savent que derrière le septuagénaire souriant, millionnaire et descendant d’amiraux de la US Navy qui aspire à la présidence des États-Unis pour le Parti Républicain, se cache le chef du conseil de direction de l’IRI, un appareil infernal de propagande qui dépense chaque année des dizaines de millions de l’argent des contribuables dans des opérations antidémocratiques à travers le monde.
"En fait, les Etats-Unis sont loin d’être un pays fasciste, ça c’est une mauvaise analogie. Mais la similitude avec les techniques de propagande fasciste est frappante et n’est pas fortuite. Les Nazis, explicitement, consciencieusement et ouvertement ont adopté les techniques de la publicité commerciale étatsunienne. Ils ne s’en sont pas cachés. Ils ont pris quelques idées simples pour les marteler sans cesse tout en leur donnant un côté « glamour » - c’était la technique employée par la publicité commerciale aux Etats-Unis dans les années 20 et ce modèle fut explicitement adopté par les Nazis. Et c’est sur ce même modèle qu’est basée la propagande commerciale aujourd’hui."
Lorsqu’il a été vu une première fois comme présentateur à un évènement convoqué par le candidat présidentiel, plusieurs ont crû qu’il s’agissait d’un impair des conseillers de l’aspirant au poste de George W. Bush.
La libération scandaleuse de Luis Posada Carriles et de ses complices par l’ex-présidente mafieuse Mireya Moscoso, survenue le 26 août 2004, a été déclarée inconstitutionnelle par la Cour suprême de justice de Panama qui a pris cette décision à l’unanimité.