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Thème : Julian Assange

Comment une « Snowdeniste » a caché l’auteur de la fuite de la NSA dans un aéroport de Moscou (Vogue)

Sara Corbett

Depuis qu’elle a mis Edward Snowden, l’auteur de fuites sur la NSA, en sécurité en Russie il y a deux ans, Sarah Harrison, militante et rédactrice en chef de WikiLeaks, vit tranquillement à Berlin. Sara Corbett rencontre celle que certains considèrent comme une héroïne politique et d’autres comme une complice de trahison.

Février 2015 - L'aéroport Sheremetyevo de Moscou est, comme beaucoup d'aéroports internationaux, un endroit tentaculaire et fade. Il compte six terminaux, quatre Burger Kings, une multitude de boutiques vendant du caviar hors taxes et un flot de voyageurs anonymes, tous en partance ou en arrivée ou, en tout état de cause, n'ayant pas l'intention de rester longtemps. Mais pendant près de six semaines au cours de l'été 2013, l'aéroport a également abrité deux fugitifs : Edward Snowden, le contractuel de la NSA qui venait de livrer à des journalistes un lot explosif de documents top secrets du gouvernement américain, et une Britannique de 31 ans, Sarah Harrison, décrite comme une chercheuse juridique qui travaillait pour l'organisation en ligne WikiLeaks. C'était un tableau tiré d'un roman d'espionnage : un sous-traitant du renseignement en fuite avec une blonde énigmatique à ses côtés. Snowden s'est installé à Hong Kong pendant plusieurs semaines, alors que ses révélations sur la surveillance (...) Lire la suite »

Une valse hypocrite autour de Julian Assange

Marc Molitor

Alors que le journaliste attend d’être fixé sur son sort, il faut contrer un nombre important de commentaires et d’informations erronés ou fallacieux.

Si la couverture médiatique des dernières audiences à Londres dans le procès en extradition de Julian Assange a, dans l’ensemble, été correcte, elle a cependant donné lieu, à nouveau, à un nombre important de commentaires et d’informations erronés ou fallacieux. En effet, avant un rappel souvent timide de la nécessité de préserver la liberté d’expression, d’informer et le droit d’être informé, plusieurs chroniqueurs et journalistes, en Belgique, France et ailleurs, persistent à évoquer la personnalité jugée “controversée” d’Assange – sans préciser par qui elle est controversée –, ou à rappeler des affaires passées ou scandales qui auraient “terni son image”. Ils omettent cependant de préciser d’une part que ces “affaires” n’ont rien à voir avec le dossier au cœur du procès en extradition, et, d’autre part, que l’on sait désormais qu’il s’agit de manipulations de l’information, voire d’informations fausses, destinées à détruire ou salir Julian Assange. Il est lassant de devoir sans cesse remettre les choses au point, de (...) Lire la suite »
Lettre ouverte au Haut Commissaire des Nations Unies Aux droits de l’homme

Etat de droit et raison d’Etat : Justice pour Julian Assange

Christophe Peschoux
Monsieur le Haut Commissaire, Les 20-21 février prochains, une Haute Cour à Londres décidera du sort de Julian Assange : la liberté ou la mort. Deux juges trancheront si le fondateur de Wikileaks pourra encore interjeter un ultime appel, ou terminera ses jours dans une geôle américaine. M. Assange n'a commis aucun crime. Son seul forfait est d’avoir dévoilé quelques-uns des crimes des puissants de ce temps. Lèse majesté. Les guerres américaines en Irak, en Afghanistan et ailleurs, ont détruit des millions de vies et ruiné ces pays pour plusieurs générations. Personne n'a été poursuivi. Au contraire ces crimes sont ouvertement couverts en toute impunité aux Etats-Unis, alors que M. Assange est puni pour avoir publié des preuves de certains d'entre eux. Justice politique. Il est inculpé en vertu d'une loi sur la trahison datant de 1917. Peut-on trahir les lois d’un pays qui n’est pas le nôtre ? La loi américaine serait-elle universelle ? L’accepter ouvrirait dangereusement la porte à l’arbitraire que (...) Lire la suite »

L’affaire WikiLeaks - Médias indépendants, censure et crime d’État

Stefania MAURIZI
Dès 2008, deux ans après le lancement de la plateforme WikiLeaks, Stefania Maurizi commence à s’intéresser au travail de l’équipe qui entoure Julian Assange. Elle a passé plus d'une décennie à enquêter les crimes d’État, sur la répression journalistique, sur les bavures militaires, et sur la destruction méthodique d’une organisation qui se bat pour la transparence et la liberté de l’information. Une liberté mise à mal après la diffusion de centaines de milliers de documents classifiés. Les "Wars logs", ces journaux de guerre que devaient rédiger les soldats américains engagés dans les guerres en Afghanistan et en Irak, transmis à Wikileaks par une analyste du renseignement, Chelsea Manning, et publiés entre le 5 avril et le 22 octobre 2010, ils ont notamment fait connaître au monde entier les actes de torture sur des prisonniers – comme à Abou Ghraib – ou les nombreuses bavures de l'armée de la coalition, qui ont entraîné la mort de civils afghans et irakiens. Suite à ces révélations, le Pentagone et la NSA (...) Lire la suite »

Un hommage à Julian Assange (de 2011)

John PILGER
"J'ai réalisé ce film avec le regretté John Pilger en 2011. C'était son hommage à Julian Assange, un autre Australien courageux qui a donné aux gens les informations qui leur ont permis d'agir". — Cathy Vogan (Consortium News) Version VOSTF : Lire la suite »

Communiqué aux médias : sur l’audience juridique de Julian Assange : 20-21 février 2024

Pourquoi les États-Unis tentent-ils d'extrader Julian Assange ? Les États-Unis poursuivent Julian Assange pour les documents qu'il a publiés en 2010 et qui lui ont été fournis par Chelsea Manning, une dénonciatrice de l'armée américaine. Ces publications ont révélé des crimes de guerre, des actes de torture, des assassinats, la liste des prisonniers de Guantanamo Bay et les règles américaines en matière de frappes aériennes. Chelsea Manning a été graciée par Obama et libérée après 7 ans de prison. L'administration Obama a décidé de ne pas engager de poursuites contre Assange, mais celles-ci ont été relancées sous le président Trump. Quels sont les enjeux ? Pour la première fois, le gouvernement américain tente d'utiliser sa loi sur l'espionnage de 1917 contre un journaliste et un éditeur. Assange n'est pas un citoyen américain et ses publications ont eu lieu au Royaume-Uni. Si les États-Unis réussissent, ils auront redéfini le journalisme d'investigation comme étant de l'"espionnage". Ils auront étendu leur (...) Lire la suite »
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Interview de Ben Lawrence, réalisateur du documentaire « Ithaka » sur l’affaire Assange (EN/FR)

Interview de Ben Lawrence, le réalisateur du documentaire « Ithaka » (2023) consacré à l’affaire Assange, par Nadia Genet du Comité de soutien Assange. Enregistrée en visioconférence le 6 octobre 2023 à Paris et Sydney. « Ithaka » a été produit par Shipton House, Film Victoria et Screen Australia. Il est distribué en France par Les Mutins de Pangée. Présentation du film : La campagne pour libérer Julian Assange prend une dimension intime dans ce portrait documentaire du combat d’une famille pour sauver un proche. Nous suivons ici au plus près John Shipton et Stella Assange, respectivement le père et l’épouse du fondateur de WikiLeaks. Sans doute le prisonnier politique le plus célèbre au monde, le journaliste Julian Assange est l’emblème d’un bras de fer international sur la liberté de la presse, la corruption gouvernementale et les crimes de guerre impunis. Pour les membres de sa famille qui risquent de le perdre à jamais dans l’abîme du système judiciaire états-unien, cependant, cette lutte entre David et (...) Lire la suite »

Ne jamais oublier Julian Assange

John SHIPTON

On ne parle plus trop de lui, mais il continue de mourir à petit feu, détenu illégalement dans la prison la plus dure du Royaume-Uni. Au mépris de tout droit humain.

Un entretien repris du site LVSL. Depuis la prison londonienne de Belmarsh (parfois qualifiée de « Guantanamo britannique »), Julian Assange attend le verdict des autorités judiciaires de Grande-Bretagne. Reclus depuis 2019, il vit sous le risque d’une extradition vers les États-Unis. Tandis que les Nations-Unies alertent sur la « torture » que constitue sa détention, un mouvement citoyen mondial plaide pour sa libération. Depuis plusieurs années, LVS analyse le cas de ce prisonnier politique occidental. Nous rencontrons John Shipton, le père de Julian Assange et un militant actif de la cessation des des poursuites engagées contre lui. LVSL – Parlons en premier lieu de la situation judiciaire de Julian Assange : pourriez-vous la résumer ? Que pouvez-vous attendre de la justice britannique et des instances internationales. John Shipton – Julian a requis une audience en appel. Cette demande est actuellement en cours d’examen par un panel composé de deux juges de la Haute Cour, qui devraient (...) Lire la suite »

Qui peut sauver Julian Assange ?

Viktor DEDAJ, Michel COLLON
« Qui peut sauver Julian Assange » demandaient Viktor Dedaj et Michel Collon dans la postface du livre « Julian Assange parle » que nous vous proposons ci-dessous. La question reste tristement brûlante alors que le fondateur de WikiLeaks est menacé d’une extradition imminente vers les États-Unis. Dans « Julian Assange parle », Karen Sharpe a réalisé un magnifique travail pour collecter la pensée du célèbre journaliste australien et nous permettre de découvrir la noblesse de son combat à travers ses propres mots. On se demande alors qui pourra sauver cet homme des forces puissantes qui s’acharnent contre lui. La Justice ? Les médias ? Difficile à croire quand on examine leur attitude jusqu’ici à travers quelques faits peu connus… Une Justice nullement impartiale Commençons par le commencement. Comment est-il possible qu’un journaliste australien, opérant en Europe, se retrouve, à cause de ses activités journalistiques, enfermé en préventive, en Angleterre, dans une prison de haute sécurité et en (...) Lire la suite »

Un juge ordonne au Crown Prosecution Service de faire toute la lumière sur la destruction de documents clés concernant Julian Assange (Il Fatto Quotidiano)

Stefania MAURIZI

Après des années passées à se heurter à un mur, la première fissure est apparue avec la dernière décision rendue par le juge O'Connor dans notre affaire de liberté d'information et d'accès à l'information. En plus de cette décision, le député travailliste britannique John McDonnell vient d'obtenir de nouvelles informations de la part du Crown Prosecution Service. M. McDonnell demande une enquête indépendante sur le rôle du CPS dans l'affaire Assange.

Au cours des six dernières années, ils ont rejeté toutes nos tentatives de faire la lumière sur la destruction de documents clés dans l'affaire Julian Assange, même si les courriels ont été supprimés alors que l'affaire très médiatisée et controversée était encore en cours. Mais aujourd'hui, les autorités britanniques du Crown Prosecution Service doivent faire toute la lumière : elles doivent déclarer si elles détiennent des informations sur le moment, la manière et les raisons pour lesquelles ces documents ont été détruits, et si c'est le cas, elles doivent soit nous les communiquer, soit clarifier les raisons de leur refus. Cette ordonnance vient d'être rendue par le tribunal de première instance de Londres, présidé par le juge O'Connor, en réponse à notre action en justice fondée sur la loi britannique sur la liberté de l'information (FOIA), dans laquelle nous sommes représentés par Estelle Dehon, spécialiste de premier plan de la FOIA, du cabinet Cornerstone Barristers à Londres. Le Crown Prosecution (...) Lire la suite »
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