RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Sur les publications de Wikileaks durant la campagne présidentielle de 2016 aux Etats-Unis

À la veille des élections [présidentielles de 2016 aux Etats-Unis], il est important de rappeler pourquoi nous avons publié ces documents.

Le droit de recevoir et de transmettre des informations vraies est le principe directeur de WikiLeaks - une organisation qui a un personnel et une mission qui va bien au-delà de ma propre personne.

Notre organisation défend le droit du public d’être informé.

C’est pourquoi, quel que soit le résultat de l’élection présidentielle américaine de 2016, le véritable vainqueur est l’opinion publique américaine, qui est mieux informée grâce à notre travail.

Nous publions ce qui nous est donné, s’il est d’importance politique, diplomatique, historique ou éthique et n’a pas été publié ailleurs.

Quand nous avons du matériel qui répond à ces critères, nous publions... Personne ne conteste l’importance publique de ces publications.

Il serait déraisonnable pour WikiLeaks de cacher de telles archives au public pendant une élection.

En même temps, nous ne pouvons pas publier ce que nous n’avons pas. A ce jour, nous n’avons reçu aucune information sur la campagne de Donald Trump ou de Jill Stein...

Nous publions aussi vite que nos ressources le permettent et selon ce que le public peut absorber. C’est notre engagement envers nous-mêmes, envers nos sources et envers le public.

Ceci n’est pas dû à un désir personnel d’influencer le résultat de l’élection. Les candidats démocrates et républicains ont tous deux exprimé leur hostilité envers les lanceurs d’alerte.

J’ai pris la parole lors du lancement de la campagne pour Jill Stein, la candidate du Parti Vert, parce que son programme électoral aborde la nécessité de les protéger. C’est une question qui me tient à cœur.

Notre métier, c’est de publier. Retarder la publication de ces informations jusqu’après l’élection aurait été de favoriser l’un des candidats plutôt que le droit du public à l’information.

Wikileaks s’engage à publier des documents qui informent le public, même si beaucoup, surtout ceux au pouvoir, préfèrent ne pas les voir.

WikiLeaks doit publier. Il doit publier et être damné.

Julian Assange

Traduction « d’accord ou pas, au moins c’est clair » par Viktor Dedaj pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

URL de cet article 34400
  

Même Auteur
Google contre Wikileaks
Julian ASSANGE
En juin 2011, Julian Assange reçoit un visiteur inhabituel dans sa petite maison de campagne anglaise en résidence surveillée de Ellingham Hall : le président de Google en personne, Eric Schmidt, venu tout droit de la Silicon Valley. Le général assiégé de WikiLeaks, la plus audacieuse entreprise d’édition insurrectionnelle connue à ce jour, et l’empereur d’Internet vont croiser le fer : du Printemps arabe aux bitcoins, et des solutions technologiques aux problèmes politiques, tout les oppose. La (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"L’un des grands arguments de la guerre israélienne de l’information consiste à demander pourquoi le monde entier s’émeut davantage du sort des Palestiniens que de celui des Tchétchènes ou des Algériens - insinuant par-là que la raison en serait un fonds incurable d’antisémitisme. Au-delà de ce qu’il y a d’odieux dans cette manière de nous ordonner de regarder ailleurs, on peut assez facilement répondre à cette question. On s’en émeut davantage (et ce n’est qu’un supplément d’indignation très relatif, d’ailleurs) parce que, avant que les Etats-Unis n’envahissent l’Irak, c’était le dernier conflit colonial de la planète - même si ce colonisateur-là a pour caractéristique particulière d’avoir sa métropole à un jet de pierre des territoires occupés -, et qu’il y a quelque chose d’insupportable dans le fait de voir des êtres humains subir encore l’arrogance coloniale. Parce que la Palestine est le front principal de cette guerre que l’Occident désoeuvré a choisi de déclarer au monde musulman pour ne pas s’ennuyer quand les Rouges n’ont plus voulu jouer. Parce que l’impunité dont jouit depuis des décennies l’occupant israélien, l’instrumentalisation du génocide pour oblitérer inexorablement les spoliations et les injustices subies par les Palestiniens, l’impression persistante qu’ils en sont victimes en tant qu’Arabes, nourrit un sentiment minant d’injustice."

Mona Chollet

Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.